La génétique des caractères complexes (GCC) concerne la plupart

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GENETIQUE DES CARACTERES COMPLEXES
De la Levure à l’Homme
Objectif du cours
La génétique des caractères complexes (GCC) concerne la plupart des caractères qui varient
de manière continue. Chez l’Homme, c’est le cas de la taille, du poids ou de la pression
artérielle etc. mais aussi d’un grand nombre de maladies fréquentes comme le diabète,
l’hypertension artérielle ou les maladies auto-immunes prises de manière collective. Les
caractères monofactoriels sont sous le contrôle d’un gène à effet majeur et de gènes
modificateurs à effets faibles responsables d’une part de la variabilité phénotypique. Cette
génétique concerne aussi bien les mammifères que les invertébrés, les plantes ou les
champignons. Ces caractères sont déterminés par de nombreux facteurs génétiques et
environnementaux qui pris isolément ont des effets modestes sur la variation phénotypique.
La complexité est la conséquence à la fois du nombre important des facteurs mis en jeu, mais
aussi de leurs interactions. Il n’existe pas un organisme unique qui permette d’aborder cette
problématique. Par exemple, dans les populations humaines les fréquences alléliques et
génotypiques, l’histoire des populations mais aussi l’environnement influenceront à la fois la
fréquence de la maladie dans les populations mais aussi les chances de mettre en évidence de
tel ou tel facteur de risque. Les modèles comme la drosophile, la levure, le nématode le
poisson zèbre ou la souris dont les croisements et l’environnement peuvent être contrôlés
complètent les stratégies de dissection des caractères complexes. Cette discipline est par
essence pluridisciplinaire et intégrative puisqu’elle s’appuie à la fois sur des approches
biologique, génétique, statistique et bio-informatique.
Photos :
Finlande,
Tous parents tous différents,
Œil de droso
Poisson zèbre
C. Elegans
Plantes
Levure
Responsables :
Denis Busson,
Eric Seboun
Secrétariat :
Equipe pédagogique :
Plan du cours :
Page Web 1
Questions :
[Les prions, un mécanisme spécifique à l’homme ?]
Les prions un phénomène pathologique ou adaptatif ?
Pourquoi certaines maladies apparaissent de plus en plus tôt ?
[L’anticipation est-elle toujours un plus chez l’homme ?]
L’œil de drosophile est-il un bon tube à essai pour la recherche de nouveaux médicaments ?
Pourquoi certaines familles sont-elles plus à risque que d’autres pour les maladies cardiovasculaires ?
Pourquoi la fréquence des maladies varie t’elle suivant les populations ?
Question sur le génome ?
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