B. La contraction musculaire
La contraction musculaire correspond à un
raccourcissement du muscle.
Lors de la contraction musculaire, les
sarcomères des myofibrilles raccourcissent au
niveau des bandes claires et de la zone H mais
pas des bandes sombres. La taille des filaments
de myosine ne varie pas. Ce raccourcissement
des bandes claires est dû au glissement des
filaments fins d’actine le long des filaments de
myosine. Tous les sarcomères se contractent
de façon comparable, ce qui entraîne un
raccourcissement des myofibrilles et ainsi de la
cellule musculaire.
Les filaments de myosine sont constitués de nombreuses molécules de myosine possédant chacune deux parties
globuleuses appelée têtes. Ces têtes de myosines peuvent se déformer et se fixer sur des sites spécifiques des
filaments d’actine lors de la contraction entraînant ainsi le glissement des filaments fins vers le centre des
sarcomères.
Les filaments de myosine possèdent des extrémités bulleuses appelées têtes qui peuvent se fixer sur les filaments
d’actine :
1. La tête de myosine hydrolyse l’ATP en ADP et Pi ce qui assure le retour de la tête de myosine à sa position
initiale.
2. La tête de myosine avec son ADP et Pi peut alors se fixer sur le myofilament d’actine.
3. La tête de myosine libère l’ADP et le Pi ce qui provoque un changement de conformation de la tête de
myosine entraînant un déplacement de l’actine vers le centre du sarcomère.
4. Une molécule d’ATP se fixe sur la tête de myosine ce qui a pour effet de dissocier la tête de myosine de
l’actine. L’ATP est nécessaire à la rupture du complexe actine-myosine et non à sa formation (rigidité
cadavérique après la mort plus synthèse d’ATP donc plus de rupture du complexe actine-myosine.
Au niveau des myofibrilles on a un cycle détachement, pivotement, attachement et au niveau de l’ATP un cycle
hydrolyse, libération, fixation.
Chaque tête de myosine peut effectuer environ 5 cycles par seconde, faisant glisser les myofilaments l’un par
rapport à l’autre à une vitesse allant jusqu’à 15 µm par seconde.
Conclusion : L'hydrolyse de l'ATP fournit donc l'énergie chimique nécessaire aux
glissements mécaniques de protéines les unes sur les autres qui constituent le mécanisme
moléculaire à la base de la contraction musculaire