CV = capacité vitale par
il y a insuffisance respiratoire aigüe quand :
o PaO² inférieur à 60 mmHg ou/et.
o Saturation artérielle en O² inférieur à 90 %.
o Associée au non (IRA compensée ou décompensée) à :
PaCO² ↗ 60 mmHg.
Acidose respiratoire avec pH inférieur à 7,30.
Cliniquement il y a une dyspnée.
III) SIGNES EN RAPPORT AVEC L’HYPOXEMIE.
hypoxémie : manque d'oxygène dans le sang.
hypoxie : défaut d'oxygénation de cellule.
A) cyanose.
Il faut que le taux d'hémoglobine « réduite » ou « non oxygéné » dans le sang capillaire soit
supérieur à 5 g/dl sur les 14 à 15 g/dl pour voir apparaître la cyanose.
En cas d'anémie très importante (Hb = 9 g/dl) le seuil d'apparition de la cyanose est donc
tardif, le patient décèderait d'hypoxémie bien avant de voir la cyanose.
Les noirs prennent une teinte « grise ».
La cyanose est rapide chez les polyglobuliques = nouveau-né et bronchiteux.
La cyanose est un signe tardif de l'hypoxémie +++, intérêt du saturométre.
B) Signe cardio-vasculaire.
Tachycardie et troubles du rythme.
L'hypoxémie aggrave l'État d'un myocarde altéré lors d'une coronarite.
À l'extrême : arrêt cardiaque.
N. B. Δ bétabloqueurs dans l'absence de tachycardie.
C) Altérations neurologiques.
Agitation, agressivité, troubles psychiques +++.
Céphalées, léthargie, somnolence.
Convulsions et dégâts cérébraux.
Irréversible en cas d'hypoxémie gravissime.
Δ gravité de l'anoxie cérébrale.
D) Autres signes.
Tendances à la rétention de sodium et l'altération de la fonction rénale = oligurie (chez les
hypoxémiques chroniques = l'oxygénothérapie provoque des crises diurétiques).
Acidose lactique (par hypoxie tissulaire) qui peut aggraver une acidose gazeuse → acidose «
mixte ».