question de synthese etayee par un travail preparatoire

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QUESTION DE SYNTHESE ETAYEE PAR UN TRAVAIL PREPARATOIRE
Il est demandé au candidat :
1) de conduire le travail préparatoire qui fournit des éléments devant être utilisés dans la synthèse,
2) de répondre à la question de synthèse,
- par une argumentation assortie d'une réflexion critique, répondant à la problématique donnée dans l'intitulé,
- en faisant appel à ses connaissances personnelles,
- en composant une introduction, un développement, une conclusion pour une longueur de l'ordre de trois pages.
Ces deux parties sont d'égale importance pour la notation.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
Le candidat répondra à chacune des questions préalables en une dizaine de lignes maximum.
Thème du programme : Capital, investissement et progrès technique
I/ TRAVAIL PREPARATOIRE (10 points)
1) Expliquer le passage souligné (Doc 1) (1,5 pt)
2) Pourquoi n’y a-t-il pas toujours corrélation entre taux de marge et taux d’investissement ? (Doc 2) (2 pts)
3) Décrire l’évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée de 1982 à 2001 (Doc 3) (1 pt)
4) Décrire et expliquer le lien entre les deux graphiques (Doc 3) (2 pts)
5) Définir taux d’intérêt réel (Doc 4) (1 pt)
6) Faire une phrase avec chacun des nombres de l’année 1980 (Doc 4) (1 pt)
7) En prenant l’exemple de la période 1998 – 2004, peut-on dire que les taux d’intérêt sont un déterminant important
de l’investissement des entreprises ? (Doc 4) (1,5 pt)
II/ QUESTION DE SYNTHESE (10 points)
Vous montrerez que depuis les années 80 les taux d’intérêt ont pu constitué un frein à l’investissement des
entreprises françaises mais que c’est actuellement le partage de la valeur ajoutée qui joue ce rôle.
Doc 1
La logique voudrait que des taux d’intérêt bas favorisent l’activité et l’investissement (…) et qu’à l’inverse les taux
élevés dépriment l’économie mais les exemples contraires abondent (…).
A l’échelon conjoncturel, on voit toutefois les agents économiques réagir en fonction des taux d’intérêt. Les entreprises en
tiennent compte à plusieurs titres : le rendement attendu d’un investissement doit évidemment être supérieur aux taux
d’intérêt. Trop bas, ceux-ci peuvent inciter à des investissements inutiles ; trop hauts, ils découragent tout à fait
l’investissement au profit soit du désendettement, soit des placements financiers.
(J.Renard, Le Monde, 09/03/1993)
Doc2
Les variations de la demande exercent un effet amplificateur sur celles de l'investissement. Autre déterminant de
l’investissement : le niveau des profits escomptés. La quasi-totalité des industriels décide d’investir en fonction du
rendement qu’ils attendent de leur nouvel équipement. Au niveau macroéconomique, on observe une corrélation nette
entre le taux de marge et le taux d'investissement. Lorsque le partage de la valeur ajoutée entre salaire et profit se fait en
faveur des entreprises, elles accroissent leurs dépenses d'investissement. Mais la question des débouchés risque de se
poser. Une diminution de la part des salaires peut provoquer des tensions sur la demande. C'est là une des contradictions
de l'investissement. Ses deux principaux déterminants peuvent alors s'opposer.
(P.A. Corpron, " L'investissement ", Cahiers français, n°279, janvier - février 1997)
Doc 3
Doc 4
Taux d'intérêt réel à long terme
en France (en %)
8
7,7
7
6,7
6,4
6,2
6
5,6
4,8
5
4
4
3
5
5,1
4,8
4,1
3,9
2,5 2,5 2,7
2,8 2,5 2,5 2,7 2,5
2,4
2
2
1,7
2
1
0
79 80
-1
-1 -0,8
85
90
95
2000
2004
Evolution en volume de la FBCF
des entreprises en France (en %)
10
9,9
8,7
8,6
8
(INSEE
65,1
4,7
4
-4
8,5
8
3,9
2,1
1,1
0,5
-0,2 85
80
-1,6
2,8
2
0,4
90
95 -0,8
-2,3
0,1
2000
2004
-2,9
-6
-8
7,6 7,6
5,5
3,2
2
0
79
-2
8
-8
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