PES 2010-2011 Chap12 Marché Société PARTIE V : L`ECONOMIE

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Chap12 Marché Société
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PARTIE V : L’ECONOMIE DE MARCHE
Chapitre 12 : Marché et Société
Introduction :
1/ Nature et fonctionnement du marché :
11- Définir la notion de marché :
Document 1
« chacun des marchés /.../ met en relation des agents économiques qui poursuivent des fins
intéressés et procèdent pour les atteindre à ce que l’on peut appeler un « calcul économique ».
/.../ Le consommateur candidat à l’acquisition d’une automobile recherche ce que l’on appelle
dans le langage courant « le meilleur rapport qualité-prix » /.../.
Ensuite, les intérêts sont divergents de chaque côte du marché, comme on dit. L’offreur, le
vendeur de volailles ou d’automobiles, le salarié souhaitent que la transaction s’effectue à un
prix élevé ; le demandeur, l’acheteur lui, souhaite le contraire.
Enfin, la transaction dénoue le conflit en faisant apparaître un prix. /.../
Ainsi, un marché confronte des acheteurs et des vendeurs et les prix qui dénouent cette
confrontation sont la donnée, mais aussi, d’une certaine manière la résultante du calcul
économique. »
Roger Guesnerie, L’économie de marché, Poche, Editions Le Pommier, 2006, p. 19 et p.20.
Quels sont les acteurs d’un marché ?
A quoi sert le marché ?
Un marché a-t-il toujours une existence « concrète », « matérielle » ?
Définissez la notion de marché.
12- Les institutions du marché :
Document 2
« Le marché est une abstraction fondée sur toute une variété de réalités que recouvrent ces
abstractions intermédiaires que l’on appelle les marchés. Ces derniers n’existent pas à partir
de rien ; non seulement ils sont eux-mêmes des institutions mais leur existence dépend ellemême d’un certains nombres d’autres institutions. Celles-ci se sont modifiées au cours du
temps, pour répondre au changement des conditions historiques de la production, par
exemple. La première de ces institutions est sans doute l’institution juridique. Sans un régime
de droit qui élève une barrière suffisamment efficace contre le risque de spoliation, on conçoit
que production et échange n’auraient pu se développer. /.../ La relance de mécanismes de
marché a souvent dû être précédée par la définition de droits de propriété*, par exemple pour
les entreprises. /…/
La seconde «institution », cruciale pour le fonctionnement et le développement du marché,
n’est autre que la monnaie. Certes, le troc est bien une modalité du marché. Mais
l’accroissement des échanges est historiquement lié à celui de l’usage de la monnaie.
Intuitivement, la monnaie facilite considérablement l’échange tant pour les consommateurs
que pour les intermédiaires. Sans doute est-il préférable de réserver l’expression
d’ « économie de marché », aux économies monétaires. A ce stade, il convient de remarquer
que le droit et la monnaie - deux institutions clés du marché - relèvent de l’organisation
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collective de la société ; leur consolidation est allée de paire avec celle des pouvoirs régaliens
de l’Etat »
Roger Guesnerie, L’économie de marché, Flammarion, 1996.
* droit de propriété : « Un droit de propriété est le droit garanti par la société, de choisir les
usages d’un bien économique : le propriétaire se voit reconnaître le droit d’utiliser le bien
(usus, par exemple occuper son appartement), d’en retirer un revenu (fructus, par exemple
louer son appartement), d’en disposer (abusus, par exemple vendre son appartement) ; ce droit
s’exerce dans le cadre de la loi (qui permet de posséder une voiture mais interdit les excès de
vitesse). »
C.-D. Echaudemaison (sous la direction de) Dictionnaire d’économie et de sciences sociales,
Nathan, 2006, p 155.
Document 3 Economie de marché et Droit de propriété privé
« L’économie de marché est indissociable de la mise en valeur de la propriété privée tenue
pour inviolable car elle est la garante du juste retour du travail individuel sans que vienne
interférer l’arbitraire du souverain des sociétés hiérarchiques. Le patrimoine ou encore la
richesse accumulée que possède la personne résulte, théoriquement, de son propre travail et
non pas – non plus – de l’arbitraire de la naissance ou d’une redistribution des richesses
décidée unilatéralement par une autorité souveraine. En cela, l’économie de marché ou
capitaliste est pour beaucoup dans l’avènement d’un individu affranchi de dépendances non
voulues et sources d’inégalités économiques et sociales. »
Cyrille Ferraton, La propriété. Chacun pour soi ?, Larousse, 2009, p. 55.
Quelles sont les institutions nécessaires au fonctionnement des marchés ? Pourquoi ?
Peut-on faire ce qu’on veut avec un bien ?
Expliquez le passage souligné.
L’économie de marché a-t-elle besoin d’individus libres ?
13- La pluralité des formes de circulation des produits :
Document 4
« le marché joue un rôle central aujourd’hui, au moins dans la partie du monde qui se dit
développée, mais dominant ne signifie pas unique. Polanyi /…/ faisait remarquer que toute
société humaine relève, à côté du principe de l’intérêt – qui débouche sur le marché -, de deux
autres principes d’organisation : celui de la redistribution et celui de la réciprocité.
La redistribution relève du pouvoir politique, la réciprocité relève des relations privées. La
première est assurée à travers des règles en général contraignantes ; la seconde est produite
par un réseau croisé de liens personnels, qui se traduisent par des dons croisés. Or, la
redistribution a pris une importance inégalée dans les sociétés contemporaines /…/
Quant au don, nos sociétés marchandes l’ont en apparence marginalisé, voire éliminé. /…/
Soutenir cette thèse, c’est cependant oublier que Mauss avançait que ces formes de lien, loin
de n’être que des reliquats d’un monde oublié, constituent une donnée fondamentale de
l’existence humaine. Jacques Godbout et Alain Caillé ont montré à quel point cela reste vrai
dans nos sociétés contemporaines : relations de voisinage, cadeaux de fête ou d’anniversaire,
don du sang, bénévolat… contribuent à tisser des liens sociaux basés sur la réciprocité. Il ne
s’agit pas d’un échange /…/ : certes, il faut rendre, mais aucune règle ne détermine la nature
ou l’ampleur du contre-don et aucun délai n’est fixé. Surtout, alors que le paiement marque la
fin de l’échange marchand (« solder son compte »), le contre-don ne clôt pas la relation, il
l’entretient et la fait durer. »
Denis Clerc, Y a-t-il des relations non marchandes ?, Alternatives économiques hors série,
L’économie de marché, n°77, 3ème trimestre 2008, p 26-27.
Quelles sont les trois modalités de circulation des biens et services selon Polanyi ?
Quelles sont celles qui sont présentes dans notre société ?
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Comparez l’échange marchand et le don. Vous pouvez utiliser le tableau ci-dessous.
Echange marchand
Don
Fondement
Echange ?
Durée relation
2/ Un modèle théorique de l’échange : la concurrence parfaite
21- Le cadre institutionnel du modèle de concurrence parfaite :
22- Le comportement des agents économiques :
221- Le comportement des ménages :
222- Le comportement des entreprises :
23- Vers l’équilibre : la loi de l'offre et de la demande ou le processus de tâtonnement
231- « La loi de l’offre et de la demande » :
Document 5 « la loi de l'offre et de la demande »
« [D'après la théorie néoclassique] il existe donc un équilibre général*. Savoir que ces prix
existent est important pour le commissaire-priseur – dans le cas contraire, il serait vain de les
chercher ! Il lui reste maintenant à les trouver, ce qui est une autre histoire… Walras a évoqué
à ce propos un processus, le "tâtonnement", dans lequel le commissaire-priseur augmente les
prix des biens dont la demande est supérieure à l'offre, et diminue celui des autres, les
échanges n'ayant pas lieu tant que les prix d'équilibre n'ont pas été trouvés (s'il y en avait,
certains seraient servis et d'autres pas, ce qui modifierait la forme des fonctions d'offre et de
demande, et donc des équilibres).
Dans les années cinquante, les théoriciens néoclassiques ont mis ce processus en équation /…/
avec l'idée de montrer qu'il est stable, c'est-à-dire qu'il tend vers des prix d'équilibre, quels
que soient les prix affichés au départ par le commissaire-priseur. /…/ Ils ont commencé par
constater sur des exemples simples que le tâtonnement peut être instable (il se poursuit
indéfiniment sans mener au prix d'équilibre) ; puis, ils ont montré que ces exemples n'avaient
rien d'exceptionnel : en fait, l'instabilité est la règle, plutôt que l'exception ».
Bernard Guerrien, La théorie économique néoclassique, tome I, La Découverte, 1999, p 66 - 67.
* l'équilibre général signifie un équilibre sur tous les marchés au même moment.
Expliquez la loi de l'offre et la demande.
Définissez la stabilité. Pourquoi est-elle importante pour le modèle ?
Qu’est-ce-que les théoriciens néoclassiques ont constaté en étudiant la stabilité ?
232- Les conséquences de l’interdépendance des marchés :
24- Les échecs du marché :
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241- Les externalités :
Document 6
« Le concept central utilisé pour analyser une situation de défaillance de marché est celui
d’externalité /…/.
Une externalité se définit comme une relation agents économiques, qui a une influence
positive ou négative sur leur bien-être, sans qu’elle soit médiatisée par le système de prix.
Cette externalité – dont l’exemple classique, quand elle est négative, est celui de la fumée
d’usine qui pollue ses alentours – empêche les agents d’intégrer dans leurs calculs
économiques les bénéfices et les coûts qui y sont liés. »
Franck-Dominique, Le développement soutenable, repères, La Découverte, 2005, p 48.
En quoi la fumée est-elle une externalité négative ? Donnez un autre exemple.
La formation peut-elle engendrer une externalité positive ?
242- La question des biens collectifs :
Document 7
« Une façon de résoudre le problème des effets externes consisterait donc à « créer des
marchés » là où il n’y en a pas, en attribuant un prix aux biens (nuisances) à l’origine de ces
effets et en le faisant varier en fonction des offres et des demandes (de concurrence parfaite)
qu’il suscite. Si ces biens ont, cependant, besoin d’un traitement particulier, y compris sur le
plan théorique, c’est forcément parce qu’ils sont d’un nature particulière différente de celle
des autres. Cette différence tient généralement au fait que de tels biens sont collectifs, car ils
peuvent être utilisés (ou subis) simultanément par plusieurs individus (contrairement aux
biens privatifs, qui sont consommés par une seule personne). L’ « air pur » /…/ est un bien
collectif, puisqu’un ciel non pollué profite à tout le monde.
L'existence de biens collectifs empêche que l'on puisse parvenir à un optimum /…/ en « créant
les marchés manquants » et fait donc perdre une bonne partie de son intérêt/…/ à l'équilibre
de concurrence parfaite, même aménagé. En effet, si un individu est, par exemple, disposé à
payer pour vivre dans un environnement non pollué, il ne l'obtiendra que si les autres- ou
d'autres – sont prêts à en faire autant. Car acheter des droits «à l'air pur » ne lui permet pas de
se promener dans une sorte de « bulle d'air », limitée à sa propre consommation ! /…/ mais
pourquoi le faire ? Un individu rationnel se dira : "Pourquoi vais-je cotiser ? Il suffit que tous
les autres le fassent pour que je bénéficie du résultat attendu, sans qu'il ne m'en coûte rien".
S'il s'abstient de contribuer, on dit qu'il se comporte en passager clandestin. »
E. Bénicourt, B. Guerrien, La théorie économique néoclassique, La Découverte, 3è éd, 2008,
p 92-93.
Comparez un « bien privatif » et un « bien collectif ».
Si tous les agents sont des "passagers clandestins" que se passe-t-il ?
Quelles solutions peut-on envisager ?
3/ Vers un développement de l’échange marchand ?
31- Une progression historique du marché :
Document 8
« L'histoire du capitalisme est jalonnée d'étapes qui ont conduit à l'élargissement progressif de
la sphère monétaire et même marchande. Selon l'expression de Marx, l'accumulation du
capital est synonyme du "règne de la marchandise". La phase actuelle de la mondialisation en
est la parfaite illustration: non seulement l'activité marchande s'est étendue géographiquement
à toute la planète, mais des activités de plus en plus nombreuses quittent le domaine
domestique ou individuel pour entrer dans celui où dominent la division du travail, l'échange
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des biens et, surtout, l'échange de la force de travail contre un salaire. De plus, sous les coups
de boutoir de la déréglementation étatique et des privatisations, des secteurs jusque-là
préservés de la concurrence et de l'exigence de rentabilité sont investis par le capital privé: la
distribution de l'eau, certains services éducatifs ou de santé, les transports publics, la
production et la distribution de l'énergie, etc. On observe même que, pour aider à la régulation
climatique, après que les normes ont été décidées par l'autorité publique, les mécanismes de
marché sont appelés à répartir les quotas d'émission de carbone, au risque de transformer
ceux-ci en nouveaux produits financiers spéculatifs.
Par ailleurs, les systèmes de protection sociale mis en place après la Seconde Guerre mondiale
sont déclarés obsolètes à cause de l'évolution démographique et de l'impossibilité d'augmenter
encore les prélèvements obligatoires. Sont alors vantées les vertus supposées de l'épargne
individuelle confiée à des institutions financières (compagnies d'assurances et fonds de
pension) miraculeusement préservées de toute influence démographique. La vacuité de cet
argument est patente. Il s'agit simplement, d'une part, d'élargir le champ de l'accumulation
privée en faisant reculer celui de la richesse socialisée et, d'autre part, de canaliser des
liquidités de plus en plus importantes vers les marchés financiers qui en sont avides pour
permettre aux principaux acteurs de la finance internationale de participer à la restructuration
permanente des groupes industriels, commerciaux et financiers. Enfin, à la libre circulation
des capitaux, s'ajoute l'abaissement des barrières douanières qui, dans le cadre du
multilatéralisme de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou des accords bilatéraux,
marque le choix en faveur du libre-échange global.
Le monde va donc plutôt vers davantage de marché que vers moins. Pour autant, peut-on en
conclure que cette tendance marque l'avènement d'une société de marché ? »
Jean-Marie Harribey, « Le marché partout », in Alternatives Economiques Hors-série, n° 77,
avril, 2008, p 58-89.
Le marché s’étend il ? Expliquez ce processus.
Que signifie le passage souligné ?
32- La question de l’environnement : l’échange de permis d’émission
Document 9 Marché du CO2
« Marché carbone. Créé en 2005, le système européen d’échange de quotas d’émission
soumet 12 500 sites industriels à des plafonds d’émission de CO2. Les entreprises dépassant
leurs quotas doivent en acheter sur le marché à celles ayant des excédents. Le prix moyen de
la tonne a atteint 13 euros en 2009, pour un marché de 89 milliards d’euros.
CO2. Paris distribue 124,68 millions de tonnes de CO2 par an en quotas à 1100 sites
industriels et réserve 2,74 millions de tonnes aux nouvelles implantations.
Evolution. A partir de 2013, les quotas seront progressivement mis aux enchères et non plus
distribués gratuitement aux industriels européens. »
Grégoire Allix, « Un millier de site en France soumis au marché carbone », Le Monde, 16
Novembre, 2010, p 4.
Expliquez le fonctionnement du marché des permis d’émission. Ce marché fonctionne-t-il
sans institutions ?
A quelle condition ce marché remplit-il son objectif ?
33- La concurrence dans l’éducation :
Document 10
« L’école elle-même n’échappe pas au vent de remise en cause des institutions de l’Etat
providence qui s’est levé dans le sillage de la grande dépression des années 1970. L’idée,
s’est, on le sait, peu à peu imposée qu’un usage efficace des ressources publiques reposait
nécessairement sur une mise en en concurrence des bénéficiaires potentiels. Dans le domaine
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scolaire comme dans d’autres, les initiateurs furent les conservateurs américains dans les
années 1980, la vague de contre-réformes traversant ensuite l’Atlantique pour atteindre
d’abord le Royaume-Uni, puis avec un léger contretemps l’Europe continentale. /…/
l’application pure et simple des principes de concurrentiels à l’enseignement primaire et
secondaire ne semble pourtant pas produire d’indiscutables améliorations dans le niveau
objectif des performances scolaires. En outre, elle place les enfants et leurs familles dans une
situation d’éternels compétiteurs, dont on peut craindre qu’elle soit peu profitable aux enfants
eux-mêmes, peu conforme à la manière dont ils se construisent psychologiquement et
socialement, et finalement contraire aux objectifs – à la fois sociaux et économiques – de la
démocratisation.
De fait, si les bénéfices objectifs de la sélection et de la concurrence précoces restent
incertains, les coûts subjectifs, eux, semblent réels. Les Nations Unies ont mené récemment
une enquête dans une vingtaine de pays industrialisés de manière à construire une quarantaine
d’indicateurs sur le bien-être des enfants, tant matériel que psychologique. Il ressort de cette
vaste étude que les pays où la situation moyenne est la plus préoccupante (particulièrement du
point de vue psychologique) sont précisément ceux où la logique du choix et de la
concurrence a été poussée le plus loin : les Etats-Unis (20è sur 21) et le Royaume-Uni (20è).
Juste devant eux, on trouve les vieilles sociétés sélectives et autoritaires d’Europe continentale
comme l’Autriche (18è), la France (16è) ou l’Allemagne (11è). Et loin devant, les
démocraties du nord de l’Europe. Il faut bien sûr prendre ce genre de palmarès avec beaucoup
de prudence. Toutefois, cette enquête s’ajoute à un ensemble de signaux alarmants qui
s’accumulent aujourd’hui au sujet de la jeunesse des sociétés anglaise et américaine. Les
psychiatres anglais ont ainsi récemment un accroissement assez considérable au cours des
vingt dernières années des problèmes psychologiques (dépression, anxiété) ainsi que des
problèmes de comportement (violence, vol …) chez les adolescents de leur pays, chez les
filles comme chez les garçons, dans les milieux aisés comme dans les milieux modestes. »
Eric Maurin, La nouvelle question scolaire. Les bénéfices de la démocratisation, Seuil, 2007,
p 263-264.
Peut-on parler de concurrence et de marché dans le système éducatif ?
Quels sont les avantages attendus de la concurrence ?
Quelle critique adresse l’auteur au développement de la concurrence dans l’éducation ?
Notions à retenir :
Marché, offre, demande, institutions du marché, droit de propriété, don, concurrence
parfaite, loi de l’offre et de la demande, équilibre, équilibre général, biens collectifs,
externalités
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