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10-16 octobre 2016 PROVERBES 7 - 11
Cantique 32
Introduction : (3 min ou moins)
JOYAUX DE LA PAROLE DE DIEU (10 min)
« Que ton cœur ne dévie pas » (10 min) :
Pr 7 :6-12 : Souvent, ceux qui manquent de bon sens courent un danger
spirituel (w00 15/11 29-30).
(Proverbes 7:6-12) Car, [posté] à la fenêtre de ma maison, j’ai regardé à travers
mon treillis 7 pour examiner les personnes inexpérimentées. J’ai discerné avec inté-
rêt parmi les fils un jeune homme qui manquait de cœur ; 8 il passait dans la rue,
près du coin de [cette femme], et il marchait sur le chemin de sa maison, 9 au cré-
puscule, au soir du jour, à l’approche de la nuit et de l’obscurité. 10 Et voici qu’une
femme vient à sa rencontre, ayant le vêtement d’une prostituée et la ruse au cœur.
11 Elle est agitée et obstinée. Dans sa maison, ses pieds ne résident pas continuel-
lement. 12 Tantôt dehors, tantôt sur les places publiques, et près de tous les coins
elle est aux aguets.
*** w00 15/11 p. 28-30 “ Garde mes commandements, et reste en vie ” ***
Nous ne saurions donc trop vous conseiller, jeunes gens, de vous conformer à
ces règles et à l’instruction biblique que vos parents vous inculquent. Considérez un
tel enseignement comme la pupille de vos yeux ’, conservez-le avec le plus grand
soin. De cette manière, vous vous épargnerez les conséquences mortelles
qu’entraîne le mépris des principes de Jéhovah, et ainsi vous ‘ resterez en vie ’.
Attache [mes commandements] sur tes doigts, poursuit Salomon, écris-les sur
la tablette de ton cœur. (Proverbes 7:3). Comme nos doigts qui sont toujours sous
nos yeux et qui nous sont indispensables pour effectuer nos tâches et atteindre nos
objectifs, les leçons et la connaissance bibliques acquises par notre éducation ou
par l’étude doivent être constamment devant nous comme un rappel et nous guider
dans toutes nos actions. Nous devons les inscrire sur la tablette de notre cœur, les
assimiler complètement.
N’oubliant pas l’importance de la sagesse et de l’intelligence, le roi recom-
mande : Dis à la sagesse : Tu es ma ur ; et puisses-tu appeler parente
l’intelligence. (Proverbes 7:4). La sagesse est la faculté de faire bon usage de la
connaissance donnée par Dieu. Nous devrions éprouver pour elle autant d’affection
que pour une sœur bien-aimée. Et l’intelligence ? C’est la faculté de voir à l’intérieur
d’une chose et d’en saisir le sens en discernant les liens entre ses parties et le tout.
Elle doit être aussi proche de nous qu’une amie intime.
Pourquoi suivre les préceptes bibliques et cultiver l’intimité avec la sagesse et
l’intelligence ? Pour nous garder de la femme étrangère, de l’étrangère qui a rendu
doucereuses ses paroles ”. (Proverbes 7:5.) Autrement dit, pour nous protéger des
manœuvres mielleuses et persuasives de l’étrangère ici, la femme immorale.
Rencontre avec ‘ une femme rusée
Le roi d’Israël raconte ensuite une scène qu’il a observée lui-même : Posté à la
fenêtre de ma maison, j’ai regardé à travers mon treillis pour examiner les per-
sonnes inexpérimentées. J’ai discerné avec intérêt parmi les fils un jeune homme
qui manquait de cœur ; il passait dans la rue, près du coin de cette femme, et il
marchait sur le chemin de sa maison, au crépuscule, au soir du jour, à l’approche de
la nuit et de l’obscurité. Proverbes 7:6-9.
La fenêtre par laquelle Salomon regarde est pourvue d’un treillis, un grillage de
lattes entrecroisées et peut-être artistement sculptées. Alors que l’obscurité envahit
les rues après le crépuscule, Salomon aperçoit un jeune homme particulièrement
vulnérable. Celui-ci, dépourvu de discernement, de bon sens, ‘ manque de cœur ’. Il
sait probablement dans quel genre de quartier il a mis les pieds et ce qui peut lui
arriver. Il s’approche du coin de cette femme ”, sur le chemin de sa maison. Qui
est-elle ? Que prépare-t-elle ?
Le roi poursuit : Voici qu’une femme vient à sa rencontre, ayant le vêtement
d’une prostituée et la ruse au cœur. Elle est agitée et obstinée. Dans sa maison, ses
pieds ne résident pas continuellement. Tantôt dehors, tantôt sur les places pu-
bliques, et près de tous les coins elle est aux aguets. Proverbes 7:10-12.
La tenue vestimentaire de la femme en dit long sur elle (Genèse 38:14, 15).
C’est une tenue indécente, digne d’une prostituée. La femme a au cœur la ruse, la
dissimulation ”, l’“ artifice ”. (Dhorme ; Osty.) Elle est agitée et obstinée, bavarde et
forte tête, bruyante et butée, provocante et insolente. Au lieu de rester à la maison,
elle préfère traîner sur les places publiques, à guetter aux coins des rues pour choi-
sir sa proie. Elle attend quelqu’un comme ce jeune homme.
Une ‘ abondance de force de persuasion
Donc, un jeune homme rencontre une coureuse aux intentions machiavéliques.
La scène attire évidemment l’attention de Salomon. Il raconte : Elle l’a saisi et lui a
donné un baiser. Elle a pris un air effronté, et elle se met à lui dire : Je devais des
sacrifices de communion. Aujourd’hui je me suis acquittée de mes vœux. C’est
pourquoi je suis sortie à ta rencontre, pour chercher ton visage, afin de te trouver.
Proverbes 7:13-15.
La femme a les lèvres doucereuses. Prenant un air effronté, elle débite son petit
discours avec assurance, chaque phrase étant soigneusement calculée pour sé-
duire. En affirmant qu’elle a fait des sacrifices de communion le jour même et qu’elle
s’est acquittée de ses vœux, elle s’auréole de justice, insinuant qu’elle ne manque
pas de spiritualité. Comme les sacrifices de communion au temple de Jérusalem
consistaient en viande, en farine, en huile et en vin (Lévitique 19:5, 6 ; 22:21 ;
Nombres 15:8-10), et que l’offrant pouvait en avoir une partie pour lui et sa famille,
le sous-entendu est clair : le jeune homme trouvera chez elle à boire et à manger en
quantité, il peut s’attendre à faire bonne chère ! Puis la femme ajoute qu’elle est
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sortie de chez elle exprès pour le chercher. Comme c’est touchant ! pour qui gobe
son histoire, évidemment... Il est vrai qu’elle était sortie pour chercher quelqu’un,
dit un bibliste, mais était-elle vraiment à la recherche de cet homme en particulier ?
Seul un nigaud comme lui pourrait la croire.
Ayant joué de ses charmes par la vue (sa toilette), l’ouïe (ses paroles flatteuses),
le toucher (ses enlacements) et le goût (ses lèvres), la séductrice sollicite mainte-
nant l’odorat. J’ai garni mon divan, dit-elle, de couvertures, de choses bigarrées,
de lin d’Égypte. J’ai aspergé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. (Pro-
verbes 7:16, 17). Ainsi, elle a préparé son lit fort joliment avec du lin coloré d’Égypte
et l’a parfumé de fragrances de choix, myrrhe, aloès et cinnamome.
Viens, abreuvons-nous d’amour jusqu’au matin, poursuit-elle ; délectons-nous
de marques d’amour. Bien plus qu’une invitation à un agréable ner en tête-à-
tête, c’est une promesse de relations sexuelles. Excitante et troublante proposition !
Enfin, pour finir de convaincre le jeune homme, l’estocade : Car le mari n’est pas
dans sa maison, il s’en est allé par un chemin très long. Il a pris dans sa main un
sac d’argent. Au jour de la pleine lune, il viendra dans sa maison. (Proverbes 7:18-
20). Ils seront parfaitement tranquilles, lui assure-t-elle, puisque son mari est au loin,
en voyage d’affaires, et qu’il n’est pas près de rentrer. Comme elle s’y entend pour
entortiller un ingénu pareil ! Elle l’a égaré par l’abondance de sa force de persua-
sion. Elle le séduit par ses lèvres doucereuses. (Proverbes 7:21). Il faut être de
l’envergure de Joseph pour résister à une invite aussi ensorcelante (Genèse 39:9,
12). Que vaut notre jeune homme ?
Pr 7 :13-23 : De mauvaises décisions peuvent conduire au désastre (w00
15/11 30-31).
(Proverbes 7:13-23) Elle l’a saisi et lui a donné un baiser. Elle a pris un air effronté,
et elle se met à lui dire : 14 Je devais des sacrifices de communion. Aujourd’hui je
me suis acquittée de mes vœux. 15 C’est pourquoi je suis sortie à ta rencontre, pour
chercher ton visage, afin de te trouver. 16 J’ai garni mon divan de couvertures, de
choses bigarrées, de lin d’Égypte. 17 J’ai aspergé mon lit de myrrhe, d’aloès et de
cinnamome. 18 Viens, abreuvons-nous d’amour jusqu’au matin ; délectons-nous de
marques d’amour. 19 Car le mari n’est pas dans sa maison, il s’en est allé par un
chemin très long. 20 Il a pris dans sa main un sac d’argent. Au jour de la pleine lune,
il viendra dans sa maison. 21 Elle l’a égaré par l’abondance de sa force de persua-
sion. Elle le séduit par ses lèvres doucereuses. 22 Tout à coup il se met à la suivre,
comme un taureau qui vient à l’abattage, et comme s’il était chargé d’entraves pour
la discipline d’un sot, 23 jusqu’à ce qu’une flèche lui fende le foie, comme un oiseau
se précipite dans le piège ; non, il ne sait pas qu’il y va de son âme même.
Pr 7 :4, 5, 24-27 : La sagesse et l’intelligence nous préserveront (w00 15/11
29, 31).
(Proverbes 7:4, 5) Dis à la sagesse : “ Tu es ma sœur ; et puisses-tu appeler pa-
rente l’intelligence, 5 pour te garder de la femme étrangère, de l’étrangère qui a
rendu doucereuses ses paroles.
(Proverbes 7:24-27) Et maintenant, ô fils, écoutez-moi et soyez attentifs aux pa-
roles de ma bouche. 25 Que ton cœur ne dévie pas vers ses voies. N’erre pas sur
ses routes. 26 Car nombreux sont ceux qu’elle a fait tomber morts, et ils sont nom-
breux, tous ceux qu’elle tue. 27 Sa maison, ce sont les voies du shéol ; elles des-
cendent vers les chambres intérieures de la mort.
Salomon aperçoit un jeune homme particulièrement vulnérable. Celui-ci, dépour-
vu de discernement, de bon sens, manque de ur ’. Il sait probablement dans
quel genre de quartier il a mis les pieds et ce qui peut lui arriver. Il s’approche du
coin de cette femme , sur le chemin de sa maison. Qui est-elle ? Que prépare-t-
elle ?
Le roi poursuit : Voici qu’une femme vient à sa rencontre, ayant le vêtement
d’une prostituée et la ruse au cœur. Elle est agitée et obstinée. Dans sa maison, ses
pieds ne résident pas continuellement. Tantôt dehors, tantôt sur les places pu-
bliques, et près de tous les coins elle est aux aguets. Proverbes 7:10-12.
La tenue vestimentaire de la femme en dit long sur elle (Genèse 38:14, 15).
C’est une tenue indécente, digne d’une prostituée. La femme a au cœur la ruse, la
dissimulation ”, l’“ artifice ”. (Dhorme ; Osty.) Elle est agitée et obstinée, bavarde et
forte tête, bruyante et butée, provocante et insolente. Au lieu de rester à la maison,
elle préfère traîner sur les places publiques, à guetter aux coins des rues pour choi-
sir sa proie. Elle attend quelqu’un comme ce jeune homme.
Une ‘ abondance de force de persuasion
Donc, un jeune homme rencontre une coureuse aux intentions machiavéliques.
La scène attire évidemment l’attention de Salomon. Il raconte : Elle l’a saisi et lui a
donné un baiser. Elle a pris un air effronté, et elle se met à lui dire : Je devais des
sacrifices de communion. Aujourd’hui je me suis acquittée de mes vœux. C’est
pourquoi je suis sortie à ta rencontre, pour chercher ton visage, afin de te trouver.
Proverbes 7:13-15.
La femme a les lèvres doucereuses. Prenant un air effronté, elle débite son petit
discours avec assurance, chaque phrase étant soigneusement calculée pour sé-
duire. En affirmant qu’elle a fait des sacrifices de communion le jour même et qu’elle
s’est acquittée de ses vœux, elle s’auréole de justice, insinuant qu’elle ne manque
pas de spiritualité. Comme les sacrifices de communion au temple de Jérusalem
consistaient en viande, en farine, en huile et en vin (Lévitique 19:5, 6 ; 22:21 ;
Nombres 15:8-10), et que l’offrant pouvait en avoir une partie pour lui et sa famille,
le sous-entendu est clair : le jeune homme trouvera chez elle à boire et à manger en
quantité, il peut s’attendre à faire bonne chère ! Puis la femme ajoute qu’elle est
sortie de chez elle exprès pour le chercher. Comme c’est touchant ! pour qui gobe
son histoire, évidemment... Il est vrai qu’elle était sortie pour chercher quelqu’un,
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dit un bibliste, mais était-elle vraiment à la recherche de cet homme en particulier ?
Seul un nigaud comme lui pourrait la croire.
Ayant joué de ses charmes par la vue (sa toilette), l’ouïe (ses paroles flatteuses),
le toucher (ses enlacements) et le goût (ses lèvres), la séductrice sollicite mainte-
nant l’odorat. J’ai garni mon divan, dit-elle, de couvertures, de choses bigarrées,
de lin d’Égypte. J’ai aspergé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. (Pro-
verbes 7:16, 17). Ainsi, elle a préparé son lit fort joliment avec du lin coloré d’Égypte
et l’a parfumé de fragrances de choix, myrrhe, aloès et cinnamome.
Viens, abreuvons-nous d’amour jusqu’au matin, poursuit-elle ; délectons-nous
de marques d’amour. Bien plus qu’une invitation à un agréable dîner en tête-à-
tête, c’est une promesse de relations sexuelles. Excitante et troublante proposition !
Enfin, pour finir de convaincre le jeune homme, l’estocade : Car le mari n’est pas
dans sa maison, il s’en est allé par un chemin très long. Il a pris dans sa main un
sac d’argent. Au jour de la pleine lune, il viendra dans sa maison. (Proverbes 7:18-
20). Ils seront parfaitement tranquilles, lui assure-t-elle, puisque son mari est au loin,
en voyage d’affaires, et qu’il n’est pas près de rentrer. Comme elle s’y entend pour
entortiller un ingénu pareil ! Elle l’a égaré par l’abondance de sa force de persua-
sion. Elle le séduit par ses lèvres doucereuses. (Proverbes 7:21). Il faut être de
l’envergure de Joseph pour résister à une invite aussi ensorcelante (Genèse 39:9,
12). Que vaut notre jeune homme ?
Comme un taureau qui vient à l’abattage
Tout à coup il se met à la suivre, raconte Salomon, comme un taureau qui vient
à l’abattage, et comme s’il était chargé d’entraves pour la discipline d’un sot, jusqu’à
ce qu’une flèche lui fende le foie, comme un oiseau se précipite dans le piège ; non,
il ne sait pas qu’il y va de son âme même. Proverbes 7:22, 23.
Le jeune homme n’a pas su résister. Oubliant tout bon sens, il suit la femme
comme un taureau qui vient à l’abattage ”. De même qu’un condamentravé ne
peut échapper à son châtiment, de même le jeune homme se laisse entraîner dans
le péché. Il ne voit pas le danger de tout cela jusqu’à ce qu’“ une flèche lui fende le
foie ”, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il soit blessé, peut-être à mort. La mort est soit phy-
sique, en ce qu’il s’expose à des maladies sexuellement transmissibles mortelles,
soit spirituelle, puisqu’“ il y va de son âme même ”. Tout son être et toute sa vie sont
très affectés, et il a gravement péché contre Dieu. Il se précipite ainsi dans les
griffes de la mort comme l’oiseau dans un piège !
N’erre pas sur ses routes
Tirant une leçon de ce qu’il a vu, le sage roi se fait pressant : Et maintenant, ô
fils, écoutez-moi et soyez attentifs aux paroles de ma bouche. Que ton cœur ne
dévie pas vers ses voies. N’erre pas sur ses routes. Car nombreux sont ceux qu’elle
a fait tomber morts, et ils sont nombreux, tous ceux qu’elle tue. Sa maison, ce sont
les voies du shéol ; elles descendent vers les chambres intérieures de la mort.
Proverbes 7:24-27.
Le conseil est sans équivoque : si l’on veut rester en vie ’, il faut se détourner
des voies mortelles d’une personne immorale (Proverbes 7:2). Combien ce conseil
est opportun ! N’est-il pas vrai qu’il faut éviter les endroits fréquentés par les indivi-
dus à l’affût de proies faciles ? Pourquoi risquer de se prendre à leurs filets en pas-
sant dans leurs parages ? Rien ne vous oblige à être quelqu’un qui manque de
cœur ” et s’en va errer sur les routes d’une “ étrangère !
La femme étrangère observée par le roi a enjôlé le jeune homme en l’invitant
à se délecter avec elle de marques d’amour ’. Ne voit-on pas beaucoup de
jeunes, surtout parmi les filles, se faire exploiter avec ce genre de balivernes ?
Pourtant réfléchissons : essayer d’obtenir de quelqu’un des relations sexuelles par
la ruse, est-ce de l’amour ? N’est-ce pas plutôt une sensualité égoïste ? Pourquoi
un homme qui aime sincèrement une femme insisterait-il pour qu’elle renie son édu-
cation chrétienne et transige avec sa conscience ? Que ton cœur ne vie pas
vers de telles façons d’agir, recommande Salomon.
En général, les propos d’un séducteur ou d’une séductrice sont suaves et très
calculés. Mais on sait les déchiffrer quand on garde près de soi la sagesse et
l’intelligence. N’oublions jamais ce que Jéhovah nous commande, et nous serons
protégés. Efforçons-nous donc systématiquement de garder les commandements
de Dieu ’, afin de ‘ rester en vie pour toujours. 1 Jean 2:17.
« Recherchons des perles spirituelles » (8 min)
Pr 9:7-9 : Que révèle notre façon de réagir aux conseils ? (w01 15/5 29-30).
(Proverbes 9:7-9) Qui corrige le moqueur se procure du déshonneur, et qui reprend
un méchant une tare en lui. 8 Ne reprends pas un moqueur, de peur qu’il ne te
haïsse. Reprends un sage, et il t’aimera. 9 Donne à un sage, et il deviendra encore
plus sage. Communique la connaissance à un juste, et il gagnera en savoir.
La sagesse envoie ses jeunes filles lancer une invitation. Elles vont sur les
places publiques, elles peuvent interpeller le plus grand nombre de personnes.
Tout le monde est invité : même ceux qui manquent de cœur ’, c’est-à-dire ceux
qui manquent d’intelligence ou encore ceux qui manquent d’expérience (Proverbes
9:4). Une promesse de vie leur est faite. La sagesse renfermée dans la Parole de
Dieu, y compris dans le livre des Proverbes, est à n’en pas douter accessible à
presque tous. De nos jours, en qualité de messagers de la vraie sagesse, les Té-
moins de Jéhovah invitent avec zèle les gens, qu’ils se trouvent, à étudier la
Bible. Si ceux-ci acquièrent la connaissance, ils peuvent réellement obtenir la vie
éternelle. Jean 17:3.
Les chrétiens doivent humblement accepter la discipline de la sagesse. Cela est
surtout valable pour les jeunes et pour ceux qui connaissent Jéhovah depuis peu.
En raison de leur expérience limitée dans les voies de Dieu, il se peut qu’ils man-
quent de cœur ’. Tous leurs mobiles ne sont pas forcément mauvais, mais il faut du
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temps et des efforts pour que le cœur parvienne à une condition qui soit vraiment
agréable à Jéhovah Dieu. Une telle condition de cœur suppose que l’on conforme
ses pensées, ses désirs, ses sentiments et ses buts à ce que Dieu agrée. Il est
indispensable d’‘ avoir un ardent désir pour le lait non frelaté de la parole ’. —
1 Pierre 2:2.
En fait, chacun d’entre nous ne devrait-il pas dépasser le stade de la doctrine
fondamentale ? Nous avons absolument besoin de nous intéresser aux choses
profondes de Dieu et d’absorber la nourriture solide qui est pour les hommes mûrs
(Hébreux 5:126:1 ; 1 Corinthiens 2:10). L’esclave fidèle et avisé ”, sous la direc-
tion de Jésus Christ, ne ménage aucun effort pour donner en temps voulu la nourri-
ture spirituelle à tous (Matthieu 24:45-47). Puissions-nous nous régaler à la table de
la sagesse en étudiant diligemment la Parole de Dieu ainsi que les publications
bibliques que nous fournit la classe de l’esclave !
Ne reprends pas un moqueur
Les enseignements de la sagesse servent aussi à corriger et à reprendre. Tous
n’apprécient pas cette facette de la sagesse. La conclusion de la première partie du
livre des Proverbes contient donc l’avertissement suivant : Qui corrige le moqueur
se procure du déshonneur, et qui reprend un méchant une tare en lui. Ne re-
prends pas un moqueur, de peur qu’il ne te haïsse. Proverbes 9:7, 8a.
Un moqueur éprouve du ressentiment et de la haine à l’égard de celui qui veut
l’aider à marcher dans le droit chemin. Le méchant ne reconnaît pas la valeur d’une
réprimande. Il serait alors insensé de vouloir enseigner la merveilleuse vérité conte-
nue dans la Parole de Dieu à quelqu’un qui la déteste ou qui cherche tout bonne-
ment à la tourner en ridicule. Quand l’apôtre Paul prêchait à Antioche, il a rencontré
un groupe de Juifs qui n’aimaient pas la vérité. Ils ont essayé de l’entraîner dans un
débat en le contredisant par des blasphèmes, mais Paul leur a simplement rétor-
qué : Puisque vous [...] rejetez [la parole de Dieu] et ne vous jugez pas dignes de
la vie éternelle, voyez, nous nous tournons vers les nations. Actes 13:45, 46.
Dans nos efforts pour que la bonne nouvelle du Royaume touche les personnes
sincères, prenons garde de ne pas nous lancer dans des débats ou des contro-
verses avec les moqueurs. Jésus Christ a fait cette recommandation à ses dis-
ciples : “ Quand vous entrerez dans la maison, saluez la maisonnée ; et si la maison
en est digne, que la paix que vous lui souhaitez vienne sur elle ; mais si elle n’en est
pas digne, que votre paix retourne sur vous. Partout quelqu’un ne vous recevra
pas ou n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville se-
couez la poussière de vos pieds. Matthieu 10:12-14.
Quand on le reprend, le sage a la réaction inverse de celle d’un moqueur. Salo-
mon déclare : Reprends un sage, et il t’aimera. Donne à un sage, et il deviendra
encore plus sage. (Proverbes 9:8b, 9a). Le sage est conscient que toute disci-
pline [...] ne semble pas, pour le présent, être une joie, mais une peine ; plus tard
cependant elle rapporte à ceux qu’elle a formés un fruit de paix, c’est-à-dire la jus-
tice ”. (Hébreux 12:11.) me si le conseil semble dur, pourquoi riposter ou être sur
la défensive, alors qu’en l’acceptant nous deviendrons plus sages ?
Communique la connaissance à un juste, et il gagnera en savoir , poursuit le
sage roi (Proverbes 9:9b). On n’est jamais trop sage ou trop â pour continuer
d’apprendre. Comme il est réjouissant de voir que même ceux qui sont à l’automne
de leur vie acceptent la vérité et se vouent à Jéhovah ! Efforçons-nous aussi de
conserver le désir d’apprendre et de maintenir notre esprit alerte.
On t’ajoutera des années de vie
Salomon met en évidence le point principal du sujet qu’il traite en mentionnant la
qualité essentielle pour acquérir la sagesse. Il écrit : La crainte de Jéhovah est le
début de la sagesse, et la connaissance du Très-Saint, voilà ce qu’est
l’intelligence. (Proverbes 9:10). Il ne peut pas y avoir de sagesse divine sans une
crainte profonde et révérencielle du vrai Dieu. Une personne possède peut-être une
grande connaissance, mais si elle n’a pas la crainte de Jéhovah, elle n’utilisera pas
cette connaissance de façon à louer le Créateur. Il est même possible qu’elle tire de
mauvaises conclusions à partir de faits connus et qu’elle paraisse ainsi insensée.
En outre, la connaissance de Jéhovah, le Très-Saint, est indispensable pour acqué-
rir l’intelligence, une marque considérable de sagesse.
Quel fruit la sagesse produit-elle (Proverbes 8:12-21, 35) ? Le roi d’Israël ajoute :
Par moi tes jours deviendront nombreux, et on t’ajoutera des années de vie.
(Proverbes 9:11). Si nous nous attachons à la sagesse, nous obtiendrons longueur
de jours et années de vie. Effectivement, la sagesse garde en vie ses proprié-
taires ”. — Ecclésiaste 7:12.
Nous avons personnellement la responsabilité de déployer des efforts pour ac-
quérir la sagesse. Salomon souligne cette idée lorsqu’il déclare : Si tu es devenu
sage, tu es devenu sage pour toi-même ; et si tu t’es moqué, tu en porteras les con-
séquences, toi seul. (Proverbes 9:12). Le sage est sage à son profit et le moqueur
est lui seul responsable de ses souffrances. Nous récoltons ce que nous semons.
Puissions-nous donc “ prêter à la sagesse une oreille attentive ! Proverbes 2:2.
Une femme stupide est agitée
Salomon établit ensuite un contraste en disant : Une femme stupide est agitée.
Elle est la naïveté même et n’a jamais rien su. Elle s’est assise à l’entrée de sa mai-
son, sur un siège, dans les hauteurs de la ville, pour crier à ceux qui passent sur le
chemin, ceux qui vont droit devant eux sur leurs sentiers : Quiconque est inexpéri-
menté, qu’il fasse un détour par ici. Proverbes 9:13-16a.
La stupidité est représene sous les traits d’une femme tapageuse, indisciplinée
et ignorante. Elle aussi a bâti une maison ; elle s’est elle-même occupée d’appeler
quiconque est inexpérimenté. Par conséquent, les passants ont le choix. Accepte-
ront-ils l’invitation de la sagesse ou celle de la stupidité ?
Les eaux dérobées sont douces
La sagesse et la stupidité invitent toutes les deux ceux qui les écoutent à faire
un détour par ici . Cependant, leur appel est différent. La sagesse convie les gens à
un festin composé de vin, de viande et de pain ; la stupidité, elle, les attire en se
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conduisant comme une femme de mœurs légères. Salomon déclare : Quiconque
manque de cœur elle lui a dit aussi : Les eaux dérobées sont douces, et le pain
mangé en secret il est agréable. Proverbes 9:16b, 17.
Pr 10 :22 : Comment Jéhovah nous bénit-il aujourd’hui ? (w06 15/5 26-30 §
3-16).
(Proverbes 10:22) La bénédiction de Jéhovah voilà ce qui enrichit, et il n’ajoute
aucune douleur avec elle.
*** w06 15/5 p. 26-30 § 3-16 Les joies de ceux qui marchent dans l’intégrité ***
3 La bénédiction de Jéhovah voilà ce qui enrichit, et il n’ajoute aucune dou-
leur avec elle ”, déclare Proverbes 10:22. La prospérité spirituelle des serviteurs de
Jéhovah de notre époque n’est-elle pas une bénédiction dont il faut nous réjouir ?
Examinons différents aspects de cette prospérité spirituelle et voyons ce qu’ils signi-
fient pour nous, à titre individuel. En prenant le temps de réfléchir sur les faveurs
que Jéhovah accorde en abondance au juste qui marche dans son intégrité ’, nous
renforcerons notre détermination à continuer de servir joyeusement notre Père cé-
leste. Proverbes 20:7.
Des ‘ bénédictions qui nous enrichissent ’ dès aujourd’hui
4 Une connaissance exacte des enseignements de la Bible. Bien qu’elles
prétendent généralement croire en la Bible, les religions de la chrétienté ne sont pas
d’accord sur ce qu’elle enseigne. Parfois, les avis divergent au sein d’une même
communauté religieuse. Quelle différence avec les serviteurs de Jéhovah ! Quelles
que soient nos appartenances nationales, culturelles ou ethniques, nous adorons le
vrai Dieu. Il n’est pas un dieu mystérieux en trois personnes ; nous connaissons son
nom (Deutéronome 6:4 ; Psaume 83:18 ; Marc 12:29). Nous sommes également
conscients que la question primordiale de la souveraineté universelle de Dieu con-
naîtra bientôt son grand dénouement, et que nous avons tous un le à jouer sur le
plan personnel en maintenant notre intégrité. Nous connaissons la vérité sur les
morts. Nous ne sommes pas prisonniers de la peur morbide d’un Dieu qui tourmen-
terait les humains dans un enfer de feu ou qui les enverrait dans un purgatoire.
Ecclésiaste 9:5, 10.
5 De plus, quelle joie de savoir que nous ne sommes pas le produit accidentel
d’une évolution aveugle ! Au contraire, nous avons été créés par Dieu, faits à son
image (Genèse 1:26 ; Malaki 2:10). Je te louerai de ce que, d’une si redoutable
manière, je suis fait si merveilleusement, a chanté à Dieu un psalmiste. Tes œuvres
sont prodigieuses, et mon âme le sait parfaitement. Psaume 139:14.
6 Une vie débarrassée d’habitudes et de pratiques nuisibles. Les médias
multiplient les mises en garde contre les dangers du tabac, de l’abus d’alcool et du
vagabondage sexuel. La plupart du temps, les gens n’en tiennent pas compte. En
revanche, que se passe-t-il quand une personne sincère apprend que le vrai Dieu
condamne de telles choses et que ceux qui les pratiquent l’attristent ? Elle se sent
poussée à s’en affranchir (Isaïe 63:10 ; 1 Corinthiens 6:9, 10 ; 2 Corinthiens 7:1 ;
Éphésiens 4:30). Même si elle le fait avant tout pour plaire à Jéhovah Dieu, elle en
retire des bienfaits : une meilleure santé et la paix de l’esprit.
7 Beaucoup trouvent difficile de se défaire de mauvaises habitudes. Pourtant,
c’est ce que font des dizaines de milliers de personnes chaque année. Elles se
vouent à Jéhovah et se font baptiser dans l’eau, montrant ainsi publiquement
qu’elles se sont débarrassées des pratiques qui déplaisent à Dieu. N’est-ce pas
encourageant pour chacun de nous ? Cela renforce notre détermination à ne pas
devenir esclaves de comportements pécheurs et nuisibles.
8 Une vie de famille heureuse. Dans de nombreux pays, la famille se désa-
grège. Beaucoup de mariages se soldent par un divorce, laissant chez les enfants
de profondes blessures affectives. Dans certains pays d’Europe, les familles mono-
parentales représentent près de 20 % des foyers. Comment Jéhovah nous aide-t-il
à marcher dans notre intégrité sous ce rapport ? Veuillez lire Éphésiens 5:226:4, et
voyez les bons conseils que la Parole de Dieu donne aux maris, aux femmes et aux
enfants. L’application de ce qui est dit dans ces versets, et dans d’autres, renforce
les liens conjugaux, aide les parents à élever leurs enfants correctement et contri-
bue au bonheur familial. N’est-ce pas une bénédiction réjouissante ?
9 L’assurance que les problèmes de ce monde seront résolus. Malgré le sa-
voir-faire scientifique et technique, conjugué aux efforts sincères de certains diri-
geants, les problèmes graves de notre époque ne sont pas résolus. Récemment,
Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial, faisait observer que la
liste des difficultés qui accablent le monde ne cesse de s’allonger, tandis que le
temps disponible pour les résoudre se réduit ”. Il a fait allusion aux dangers qui
dépassent les frontières nationales, comme le terrorisme, la dégradation de
l’environnement et l’instabilité financière ”. Il concluait avec ces mots : Aujourd’hui
plus que jamais, le monde doit faire face à des réalités qui nécessitent une action à
la fois collective et décisive. Tandis que s’ouvre le XXIe siècle, l’avenir général de
l’humanité reste sombre.
10 Quel bonheur, donc, de savoir que Jéhovah a mis en place une institution ca-
pable de résoudre tous les problèmes de l’humanité : son Royaume messianique !
Par son intermédiaire, le vrai Dieu fera cesser les guerres et établira une paix
abondante ’. (Psaume 46:9 ; 72:7.) Le roi oint, Jésus Christ, délivrera le pauvre,
l’affligé et le petit de l’oppression et de la violence ’. (Psaume 72:12-14.) Sous la
domination du Royaume, il n’y aura pas de pénurie de nourriture (Psaume 72:16).
Jéhovah “ essuiera toute larme de [nos] yeux, et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri,
ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu ”. (Révélation 21:4.) Le
Royaume a déjà été établi dans les cieux et prendra bientôt des mesures pour tout
régler sur la terre. Daniel 2:44 ; Révélation 11:15.
11 Le secret du bonheur véritable. Qu’est-ce qui procure le bonheur véritable ?
Un psychologue distingue trois composantes : le plaisir, l’engagement (le fait de
s’impliquer dans des activités, par exemple dans son travail ou dans sa famille) et le
sens donné à sa vie (le fait de poursuivre une fin ou un but altruiste). Mais il consi-
dère le plaisir comme la moins importante des trois. Cela mérite d’être souligné,
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