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Les travaux pionniers remontent à ceux de MUNDELL, qui analyse la zone
monétaire américaine. Ces travaux cherchaient à savoir si certains Etats américains
n’avaient pas plus intérêt à avoir leurs propres monnaies. Au centre du débat, se trouve la
question du choix des bases optimales d’une zone monétaire, selon les taux de changes
fixes ou flottants. Les résultats analytiques, globalement au nombre de quatre : le coût
macro-économique, conséquence d’un abandon de l’instrument du taux nominal, les
inévitables chocs asymétriques que subissent les pays participants, la synchronisation des
cycles entre ces mêmes régions, et enfin le rôle à assigner aux transferts budgétaires
dans le cadre du processus d’ajustement macro économique. Portons un regard sur le
modèle traditionnel des ZMO. Lors de la perte de sa monnaie, un pays renonce, de fait, à
un instrument de politique économique souveraine. Les coûts d’une union monétaire sont
le pendant de cette perte d’influence. Par conséquent, la banque centrale nationale perd
toute raison d’exister ou tout pouvoir réel d’infléchir la politique monétaire d’une zone
monétaire intégrée. La nation participante, perd toute possibilité de modifier la valeur de
sa devise.
Les mesures de dévaluation ou de réévaluation n’étant plus opérationnelles. La
nation perdant sa capacité de déterminer la volume de monnaie en circulation ; se pose
alors la question de savoir si un pays à intérêt d’avoir une politique monétaire
indépendante qui lui permet dans plusieurs cas d’en tirer des bénéfices. La possibilité de
manipuler les taux de change, entre autre, reste un moyen efficace, dans certains cas, pour
une nation qui veut mener une politique volontariste de soutien, par exemple des
exportations. MUNDELL (1961) est le premier à proposer une analyse cohérente sur ce
qui, depuis, est connu sous le nom de la théorie des zones monétaires optimales (ZMO)
Deus ans plus tard, Mc KINNON (1963) prolonge l’analyse précédente, puis KENEN
(1969) se concentrera sur l’analyse des ZMO en terme de coûts-avantages. MUNDELL
analyse ces zones dans le cas…
Du glissement de la demande :
MUNDELL considère deux pays A ET B où il y’aurait un glissement de la
demande du premier pays (A) vers le second (B.) Chaque pays produisant un bien
Nous pensons que dans les nouvelles formes de coopération entre les pays du Sud au sein des
communautés économiques, l’aide au développement peut aussi être orientée dans le cadre de ses transferts
budgétaires, afin de réduire les conséquences que d’importants transferts financiers peuvent porter à des
économies caractérisées par de faibles moyens budgétaires.