Synthèse de sociologie

publicité
Synthèse de sociologie.
A. le questionnaire.
1. Dans le système scolaire belge on parle de guerre scolaire (2). Quand ?
Pourquoi ? Dégagez le point commun. Quelles sont les conséquences sur le
système scolaire actuel ?
Quand ? – la première guerre scolaire : 1879 – 1884
- la seconde guerre scolaire : 1950 - 1958
Pourquoi ?
Pour des divergences de vues entre catholiques et libéraux qui avaient
des rapports conflictuels dans le domaine de l’enseignement.
Point commun :
- décisions adoptées par le gouvernement lors de conflits
entre les catholiques et les libéraux.
- A chaque fois les conflits débutent suite à des réactions
de la part des libéraux.
Conséquences :
-
La manière dont les 3 réseaux fonctionnent.
-
Toutes les écoles sont subventionnées par l’Etat.
-
La liberté de choix de l’école par les parents.
1
2. Pacte scolaire. Situez dans le temps ! Mettez en évidence les 2 axes du
pacte scolaire ! Expliquez la notion de « Liberté des usagers » ! Quelles
en sont les conséquences ?
Date :
Le compromis est signé en 1958 et la loi apparaît en 1959.
Axes :
-
Gratuité de l’enseignement. (C’est l’Etat qui subventionne les
écoles).
-
L’Etat étend son offre scolaire pour satisfaire les besoins de la
population (proximité de l’école de leur choix).
Conséquences :
-
Création de 3 communautés culturelles.
-
L’essentiel de la gestion scolaire reste dans les mains d’un
gouvernement central.
-
Changements dans la Constitution :
 Libre choix des parents.
 Obligation pour les écoles de la communauté d’organiser un
enseignement neutre + choix entre le cours de religion et le
cours de morale non confessionnel.
 Obligation de l’égalité des traitements entre les différents
réseaux.
-
Liberté de choix pour l’école (selon des méthodes pédagogiques, de
son organisation interne et de ses programmes de cours).
-
Scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans.
2
3. Commentez le tableau d’évolution des populations scolaires ! La loi du 29
mai 1959 est aussi à la base de la structure de l’enseignement
actuellement en Communauté Française. Schématisez les distinctions !
(3).
Répartition des enfants dans les différents types d’écoles après le pacte
scolaire, 4 types d’enseignement, 4 périodes, 2 enseignements ( le
fondamental et le secondaire).
Il s’agit de données en pourcentages.
Constats :
- L’enseignement provincial est minoritaire alors que le communale
est majoritaire, suivit du libre. (dans l’enseignement fondamental).
- Il y a une diminution dans l’enseignement communale puis une
remontée. IL y a également une augmentation du libre puis de sa
diminution.
- Chute vertigineuse.
- Secondaire : le libre est majoritaire, suivit de l’Etat. Il y a une
diminution de la commune tout au long des années ainsi qu’une
remontée du libre (qui était le plus engagé dans l’enseignement
rénové).
Schémas :
Enseignement public
Confessionnel
organisé
Subventionné par
l’Etat
Non confessionnel
organisé
Subventionné par
l’Etat.
Enseignement privé
Confessionnel
organisé
Subventionné par
l’Etat
Non confessionnel
organisé
Subventionné par
l’Etat.
(Lors de l’examen, il faudra commenter un tableau de ce genre !)
3
4. La communautarisation de l’enseignement belge. Quand ? Origines ?
Faits ? 1988 : révision de la Constitution belge en matière
d’enseignement. Pourquoi ?
Communautarisation = processus de transfert des responsabilités
culturelles de l’Etat vers les communautés.
Quand ?
L’Etat belge entame un processus de communautarisation à partir de
1970, mais le dédoublement du Ministère de l’Education national est
achevé dès 1969.
Origine ?
Depuis la 1ère moitié du 20ème siècle, le mouvement flamand exerce une
pression sur les autorités politiques pour garantir à la Flandre une
relative autonomie, au minimum sur le plan culturel.
Faits ?
-
Obligation pour les communautés d’assurer le libre choix des
parents.
Obligation pour les écoles du réseau de la communauté d’organiser
un enseignement neutre.
Obligation de proposer différents choix de cours philosophiques
(les différentes religions ou la morale).
Obligation d’égalité de traitement entre les différents réseaux en
tenant compte de leurs spécificités.
4
5. En Belgique, de quand date l’obligation scolaire ? Actuellement qu’en est-il
de l’obligation scolaire ?
L’obligation scolaire en Belgique date de 1914. Celle-ci vaut pour les
enfants entre 6 et 14 ans.
Actuellement :
Jusqu’à 15 ans, les enfants sont obligés de s’instruire à temps plein, au
moins jusqu’à la 2ème année secondaire.
Dès 15 ans, les enfants sont soumis à l’obligation scolaire à temps partiel.
Ceux qui le désirent peuvent alors suivre une formation en alternance
avec les cours ou encore suivre un contrat d’apprentissage.
5
B. Le syllabus.
Qu’est-ce que la sociologie ?
C’est une science humaine qui a pour but l’analyse de la société en comprenant le
fonctionnement de la société et en connaissant la société dans laquelle on vie.
On distingue 2 moyens d’approche :
- La macrosociologie : établissement de grandes questions fonctionnelles.
(ex. : Bernstein, PISA,…)
- La microsociologie : études très circonscrites s’inscrivant dans des cadres
hétérogènes. (ex. : l’enquête des mères).
Un sociologue construit l’objet de son observation en le décrivant. Cependant
tout le monde peut dire n’importe quoi concernant n’importe quel sujet. Le
sociologue doit donc dépasser ce stade en essayant d’expliquer objectivement
ses théories par des méthodes qui permettent la vérification.
C’est dans la phase explicite que les divers déterminants de l’action sociale mis
en relation ou corrélés pour en dégager des liaison significative et, au-delà,
permettre des modèles plus généraux d’explication exprimés dans une
conceptualisation propre à la sociologie : des lois, c’est-à-dire des régularités
d’une nature particulière, mises en évidence par la recherche.
6
La sociologie de l’éducation.
Les mécanismes scolaires se rapportent à :
-
la transmission de l’ordre morale et des connaissances.
Au type de pédagogie.
Aux règles d’évaluation.
Les principales entrées sont :
-
les élèves : définis selon l’âge, le sexe, l’origine sociale, la culture,…
le corps professoral : le niveau de formation, le mode de recrutement, la
position dans la structure sociale.
l’administration : les orientations politiques ou syndicales.
Les grands courants de la sociologie de l’éducation.
Le courant fonctionnaliste : (Durkheim)
La société est un système intégré d’éléments complémentaire.
Ce courant est basé sur l’ordre.
L’éducation doit imprimer, aux enfants, des éléments moraux et intellectuels
en harmonie avec la structure sociale.
Les valeurs de base à inculquer dans une société industrielle et démocratique
sont :
- l’esprit de discipline : soumission aux règles.
- L’attachement aux groupes sociaux : esprit de sacrifice.
- L’autonomie de la volonté.
En vue de réaliser un consensus social, l’Ecole, agent de sélection, vise à la
sélection des connaissances, savoir-faire et modes de pensée propres à
chaque fonction sociale.
7
Le courant conflictualiste : (Bourdieu)
La société est un système d’éléments contradictoires dont la stabilité repose
sur le maintien de rapports de domination.
Ce courant est basé sur le contrôle.
Ce courant examine les rapports entre école – idéologie – division du travail à
travers :
- la sélection : des programmes, des idéologies, des méthodes d’inculcation,
des individus.
- La reproduction d’une société de classe.
Le handicap social.
Berstein est opposé au handicap social.
Le thème du « handicap social » est central dans la réflexion sur la sélection
scolaire dès les années 60.
Positionnement social
-> valeur scolaire
-> positionnement scolaire
Cette réflexion apparaît dans les 2 théories dominantes : celle des handicaps
socioculturels et celle de l’héritage culturel (Reproduction).
Remarque : Le concept de « valeur scolaire » est toujours présent ou latent
dans le discours pédagogique.
Ex. : Au départ d’un exercice.
1. Que vaut ce travail ?
2. Que vaut cet élève ?
3. notion de « bon élève » apparaît. Cette notion met en évidence des qualités
intrinsèques telles qu’une pensée claire, originale, divergente ou
convergente.
8
L’encrage de la valeur scolaire dans une nature (aptitude ou don) pose
problème au cours des années 60, lorsque apparaissent les thèmes de la
mobilisation des réserves d’aptitudes, de la démocratisation de l’école et de
l’égalisation des chances. Ces exigences nouvelles induisent une nouvelle
théorie de la réussite scolaire, qui peut se résumer par l’implication suivante :
Aptitudes + environnement Socioculturel -> valeur scolaire -> positionnement scolaire.
2 groupes de facteurs seront alors au centre des réflexions :
- l’absence totale d’égalité des chances.
- le déficit socioculturel, doublé de l’absence d’intérêt pour l’école en
milieux populaires, en tant que source d’échec précoce.
Critique du handicap social ou thèse de l’héritage. (Bourdieu –
Passeron).
Ceux-ci vont proposer une autre lecture de ces données en articulant leur
réflexion autour de 2 questions :
-
Comment peut-on isoler l’innée de l’acquis de l’enfant socioculturel dès la
naissance ?
Comment peut-on isoler la valeur scolaire de la culture scolaire qui la
définit ?
Apparaît ainsi ce que la théorie du handicap laissait échapper : l’arbitraire de
la norme scolaire et le caractère de la classe de la culture scolaire.
(Bernstein dit la même chose avec le code restreint et le code élaboré).
9
L’appartenance de classe détermine la réussite scolaire : les enfants de la
bourgeoisie sont les « Héritiers » non seulement de biens matériels mais
surtout d’une culture.
Positionnement social -> héritage culturel -> valeur scolaire -> positionnement scolaire.
(L’héritage culturel et le mot clé chez Bourdieu).
Contradiction et similarité de ces 2 théories (handicap social et la
critique du handicap social).
1. l’antagonisme théorique :
Selon la thèse des handicaps, l’école n’est pas responsable de l’échec mais peut
les réduire en mettant des moyens en place.
Selon la thèse des héritages, l’école est responsable de l’échec.
2. Similarité : le mécanisme explicatif est similaire.
Positionnement social -> héritage culturel privilège/handicap -> valeur scolaire
+ ou différentielle.
+ ou –
Les 2 théories s’appuient sur les mêmes corrélations, les handicaps de l’une
n’étant que l’envers de l’héritage de l’autre.
10
L’enquête des mères :
Quel est le lien entre l’enquête et Bronfenbrenner ?
On travaille dans le microsystème.
Quelles méthodes sont employées dans ce cas-ci ?
L’association des différents mots autour d’un seul. (Ecole, école maternelle,
école primaire, école secondaire).
L’analyse quantitative et l’analyse de contenu.
Qui a été interrogé durant cette enquête?
Des mères d’écoliers. 20 mères de milieu socioculturel défavorisé et 20
mères de milieu socioculturel favorisé.
Qu’est-ce qu’une analyse de contenu ?
1. Série de catégories logico sémantiques mises en évidence à partir du
matériel récolté. Association des mots en tenant compte de la variable
milieu socio-économique et culturel.
-
2. Catégorisation selon des règles :
Conditions exhaustives : tous les mots doivent trouver leur place)
Conditions exclusives : 1 même élément est classé sous 1 et 1 seule
catégorie.
Conditions objective : acceptable par plusieurs codeurs.
Conditions pertinentes : par rapport à la recherche en cours.
3. Résultat.
Quelle était l’hypothèse de départ ?
Explorer, par l’approche sémantique du concept « école », les prismes
culturels de groupes sociaux contrastés.
11
Quelle est la conclusion générale ? (p20-21)
- Les mères des milieux défavorisés ont une vision réductrice de
l’école dans la mesure où ils se focalisent sur les apprentissages
de base (le calcul, la lecture, l’écriture,…).
- Les mères des milieux favorisées, quant à elles, ont une
perspective plus élargie de l’école. Ce qui va créer une
atmosphère plus détendue. De plus, les mères de milieux
favorisés ont des objectifs plus ambitieux.
12
Bernstein :
Qui était Bernstein ?
Un sociolinguiste qui regrettait que la langue et la sociologie ne soient pas
liées entre elles.
Explique l’exemple de la télévision ! Quelle est sont rapport avec Bernstein ?
Exemple de la télévision :
Une famille composée de 3 enfants et des 2 parents possède une télévision.
Les enfants veulent regarder la télévision.
Quelles solutions y a t’il ?
-
Les enfants n’ont pas le choix, ils doivent regarder la même chose que leurs
parents.
-
Il y a un compromis : les enfants vont parler avec leurs parents.
-
Les enfants choisissent leurs programmes et les parents laissent faire sans
rien dire.
Rapport avec Bernstein :
Bernstein a mit une théorie sur pieds. Dans cette théorie il dit que la
relation entres les parents et leurs enfants va dépendre du vécu des parents,
du niveau social, ainsi que de la disponibilité des parents.
Quel est le lien avec l’enquête des mères ?
Bernstein part d’une partie expérimentale avant d’établir une théorie.
On retrouve, comme base de théorie, chez Bernstein :
- des échantillons de discours d’adolescents.
- Des entretiens avec des mères.
Liens :
-
Dans les deux cas il s’agit d’une enquête auprès de mères.
Dans les deux cas, on fait des expériences avant d’aboutir à une théorie.
13
Quel est le lien entre Bernstein et Bronfenbrenner ?
Le macro système.
Qu’est-ce que le code restreint ? Qu’est-ce que le code élaboré ?
Ces 2 codes font partie de la théorie du code sociolinguistique de Bernstein.
Ces 2 codes se différencient à 3 niveaux :
-
Le niveau linguistique : on peut ou non prévoir la construction de la phrase.
Le niveau psychologique : par la facilité de verbalisation des intentions.
Le niveau comportemental : par des modes d’autorégulation différents.
Schématiquement, cela passerait, pour les enfants issus des classes
supérieures, par une utilisation plus systématique du code élaboré tandis que
les enfants issus de classes ouvrières tendraient à user d’un code restreint.
Explique le code de l’école et les conséquences ?
Quelle est la conclusion ? (p25-26)
Lire attentivement le texte de Bourdieu à la page 30.
14
B. Charlot (p 33,34,35)
15
C. Le livre du CRISP : les résultats
du système scolaire et l’enjeu de
l’égalité (2ème partie).
1. les égalités.
L’enjeu de l’égalité à l’école est lié à celui de la démocratisation du système
scolaire.
En Belgique l’ambition de l’égalité des chances se traduit pas l’instauration de
l’enseignement rénove.
La différence entre égalité et équité :
Equité : reconnaître que certains enfants ont plus de difficultés et procéder
par l’inégalité afin d’atteindre l’égalité. (On va s’occuper des enfants en
difficultés afin de les remettre à niveau). On retrouve cette manière
d’agir très fréquemment dans les écoles à discrimination positive.
Egalité : Donner les mêmes chances à chaque enfant. On peut retrouver
différentes égalités (voir tableau ci-dessous).
Recherche de l’égalité.
Egalité d’accès
Egalité de
traitement
Egalité des
résultats
Egalité des
chances
Equité.
2. les inégalités.
Il existe différentes formes d’inégalités (voir tableau ci-dessous).
Les inégalités existantes.
Selon le niveau social
Selon le sexe
Selon que l’enfant soit
immigré ou d’origine
belge.
16
Il y a 4 caractéristiques du système qui contribuent à produire des inégalités
scolaires :
- La présence de différentes filières au début du secondaire.
-
L’usage du redoublement comme outil de gestion des parcours
scolaires : celui-ci est néfaste mais sa pratique est profondément
ancrée parce qu’elle permet de gérer le niveau d’hétérogénéité
entre élève et de sélectionner les publics.
-
La décentralisation des décisions d’évaluation : pour la relativité de
l’évaluation qui en découle. D’une école à l’autre l’échec sanctionne
des niveaux d’insuffisance variables.
-
Le libre choix de l’école : chacun doit y vendre ses qualités.
(Notion de quasi marché).
3. Théorie de la reproduction.
Pour cette théorie, les écoles vont reproduire des inégalités et les enfants qui
ne suivent pas seront directement éliminés.
Bernstein et Bourdieu disent que c’est les écoles qui reproduisent les
inégalités sociales.
4. Charlot.
Charlot a interviewer des enfants d’une même famille afin de prouver que dans
une même famille il y a des enfant « bon » et des enfants « moins bon ».
17
D. A bien connaître pour l’examen.
1. Quelques dates à absolument connaître.
1831 : 1ère Constitution de la Belgique + grand principe de liberté de
l’enseignement + principe de liberté pédagogique.
1879 : 1ère guerre scolaire.
1858 : pacte scolaire (attention aux conséquences) + fin de la 2ème guerre
scolaire.
1997 : le décret mission.
1914 : Obligation scolaire.
2. Quelques petites choses à bien savoir différencier.
Filière ou section :
Il existe 2 types de filière :
- Qualifiants : techniques et professionnels.
- Transitionnels : généraux et techniques.
Réseaux :
-
réseau officiel : réseau de la Communauté française, réseau officiel
subventionné.
réseau libre : réseau libre confessionnel catholique, le réseau libre
non confessionnel
Les niveaux d’enseignement :
Maternel, primaire, secondaire (obligatoires) et supérieur (non obligatoire).
18
Le tronc commun :
Correspond aux étapes de l’enseignement qui sont communes pour tous les
enfants. En communauté française, ce tronc commun s’arrête à la fin de
l’enseignement primaire. Dès la 1ère secondaire, les enfants peuvent prendre
des voies différentes.
Décret :
Norme législative des communauté ( et des régions) qui a force de loi en ce qui
concerne les matières de la compétence des communautés.
Enseignement fondamental :
Correspond à l’enseignement maternel et l’enseignement primaire.
L’enseignement libre :
Terme utilisé dans la législation scolaire pour désigner les pouvoirs
organisateurs et les établissements crées à l’initiative privée (enseignement
privée).
L’enseignement officiel :
Ensemble des écoles qui dépendent d’un pouvoir organisateur public
(communauté, province, commune, Cocof). Synonyme d’enseignement public.
L’enseignement subventionné :
Ensemble des pouvoirs organisateurs qui bénéficient de subventions de la
Communauté Française pour assumer leur activité éducative.
Changements structurels : changement de règles de manière permanente.
Changement conjoncturelle : changement des règles sur un moment précis.
L’enseignement rénové :
Adopté en 1971. L’enseignement rénové regroupe tous les élèves dans la même
structure d’enseignement secondaire, même si les filières contrastées
continuent à exister.
19
Téléchargement