Atelier: “I Mediterranei”, South/East DIALOGUE

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ATELIER: “I MEDITERRANEI”, SOUTH/EAST DIALOGUE –
THEMATIC NETWORK
Steering Committee “I Mediterranei
Link Campus – University of Malta
Roma – 8 Aprile 2006
“The Summer Schools: a pilot project for the subjects in 3 year Degree course”
Variante préliminaire
Prof. Margarita SHIVERGEVA
Chaire Jean Monnet
Nouvelle Université Bulgare
Sofia, BULGARIE
EURO AND DEMOCRACY
1. Le problème le plus urgent auquel L`Europe est confronter aujourd`hui, est l`absence
de croissance et de création d`emplois, sauvegarder du niveau de vie et de protection
sociale
auquel
les
citoyens
européens
se
sont
habitués.
Le Marché unique et l`Euro ont permis d`être plus efficace grâce à des économies
d`échelle et de gamme, d`accélérer l`innovation, de multiplier les possibilités de
croissance pour les entreprises en expansion, en d`autres termes pour les entreprises de
chaque Etat membre, en ce sens que le marché européen est devenu leur marché national,
que ces entreprises sont maintenant capables de tenir la concurrence à l`échelle
européenne et de mieux s`équiper pour répondre aux enjeux de la concurrence mondiale.
Mais jusqu`a présent, l`Europe n`a pas pleinement exploite ces possibilités. Au cours des
dix dernières années, les niveaux de croissance et de productivité de l`Europe n`ont
jamais atteint ceux de ses principaux partenaires économiques. En principe, comme les
nouvelles conditions de concurrence poussent les entreprises européennes a relever leur
chaîne de valeur et comme la force des entreprises prend de plus en plus d`importance
dans l`économie dite de la connaissance, l`Europe devrait disposer d`importants atouts
économiques sur la scène mondiale, a savoir une stabilité politique et économique, une
main-d`oeuvre qualifiée, une tradition de partenariat social, et la perspective stimulante
du rattrapage par les nouveaux membres de l`Union .
2. La situation économique en 2004 - 2005 :
 La croissance économique est restée inférieure à son potentiel, estimé à environ
1.8 % par an. L’euro s’étant fortement apprécié depuis 2002, le solde commercial
n’a apporté qu’une contribution limitée à l’activité économique. La formation
de capital a finalement amorcé une reprise, après avoir reculé de façon
pratiquement ininterrompue depuis le début de la récession, en 2002. Taux de
chômage est resté pratiquement stationnaire, à un peu moins de 9%, pendant
près de deux ans. L’inflation, bien que modérée, à près de 2%, n’a guère réagi à
l’augmentation de la marge de capacité inutilisée et à l’appréciation de la
monnaie, la hausse de l’énergie et des prix administrés et l’alourdissement de
la fiscalité indirecte compensant un certain affaiblissement des pressions de prix
sur d’autres postes, du fait en partie de l’absence d’effet salariaux secondaires
jusqu’ici.
 Pays des 25 Etats membre ont franchi une étape importante de plus vers
l’intégration en adoptant une même monnaie, l’euro. L’utilisation de l’euro réduit
le coût des transactions transnationales et renforce la concurrence. La
concurrence et la possibilité d’effectuer des comparaisons font pression sur les
prix. Les particuliers profitent eux aussi de cette situation. L’euro est une devise
international reconnue et de plus en plus utilisée par les voyageurs et pour la
facturation de transactions commerciales effectuées avec des pays situés en
dehors de la zone euro, ce qui réduit le risque de change pour les entreprises de la
zone euro.
 La Commission et les économistes constate que les perspectives économiques se
sont améliorées en 2004 dans un contexte international favorable. Les
exportations sont le principal moteur de croissance et la demande intérieure dans
la zone euro s'est accélérée. Pourtant les deux principales composantes de la
demande intérieure, les investissements et la consommation privée, sont restées
trop instables pour parler d'une reprise solide.
 Malgré l'amélioration des perspectives économiques, la reprise de l'économie
européenne est tardive et faible par rapport à celle d'autres grandes économies
telles que les États-Unis. En Union européenne s'interroge sur la résistance de
l'économie de la zone euro. Est-elle plus sensible que d'autres régions aux chocs
économiques ? Ses structures sont-elles moins susceptibles de favoriser la reprise
de l'activité ?
Les analyses montrent que les chocs économiques ont bien sûr influencé les
indicateurs de confiance des enquêtes de conjoncture, mais leur impact sur la
production industrielle s'est dissipé rapidement et n'a pas été particulièrement
important. Par contre, les rigidités structurelles ont plutôt contribué davantage à
l'ajustement conjoncturel tardif de la zone euro. Ces rigidités influencent avant tout
l'investissement. Par conséquent, la vitesse du retour à la production potentielle dépend
de la mesure dans laquelle ces rigidités pèsent sur l'investissement une fois que
l'impact conjoncturel d'une insuffisance de la demande et les contraintes financières
freinant l'investissement sont éliminées.
3. Les principaux enjeux économiques.
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a. Structurée le marché du travail et mobiliser les ressources humaines utilisées.
L’économie de la zone euro continue de se caractériser par un chômage
structurel élevé et de faibles taux d’activité parmi les travailleurs âgés. Les
réformes des marchés du travail sont très nécessaires.
b. Le deuxième enjeu est l’augmentation de la productivité du travail, source de
richesse et d’emplois. Cet enjeu appelle une meilleure exploitation de
nouvelles opportunités technologiques déjà existantes, mais aussi
l’augmentation du rythme de l’innovation technologique. Union Européen
accuse un retard en matière d’innovation, tandis que les possibilités de gains
d’efficience grâce à l’intégration des marchés de services sont en parti
inexploitées. Il n`y a pas de prospérité, ni de croissance sans investissement.
Les moteurs de la croissance que sont la recherche et le développement, la
technologie moderne, l`acquisition des qualifications les plus élevées, la mise
en place de réseaux efficaces, ont un prix.
c. L`Union s`est engagé a investir 3 % de son PIB dans la recherche, dont le
tiers provenant de dépenses publique, et à augmenter de manière significative
l`investissements dans l`enseignement supérieur. Mais l`effort ne doit être
seulement financier. L`Europe doit devenir plus attrayante pour les
chercheurs et les scientifiques, et les entreprises européennes doivent utiliser
concrètement les résultants de la recherche. Une mise en commun des
ressources au niveau européen peut offrir une réelle valeur ajoutée. La
mobilité dans l`éducation et l`apprentissage confère une nouvelle dimension
au développement d`un ensemble de compétences en Europe.
d. Le nécessaire révision du Pacte européen de stabilité. Le débat sur la réforme
du Pacte de stabilité et de croissance européen est un thème central de la
politique économique et financière européenne. La réforme de la procédure
de déficit excessif sera capitale. Les stratégies de réforme doivent se baser sur
le fait que le Pacte est aussi bien un pacte de stabilité que de croissance. Une
politique financière « juste« , favorisant autant la stabilité que la croissance,
ne peut pas se mesurer uniquement à l’une du respect du seuil de déficit de
3%.
Objectifs budgétaires à moyen terme.
***Chaque État membre a un objectif à moyen terme concernant sa position budgétaire.
Les objectifs à moyen terme varient selon les États membres : ils peuvent s'écarter de
l'obligation d'atteindre une position proche de l'équilibre ou excédentaire. Ainsi, une
certaine flexibilité budgétaire est assurée, tenant en compte les besoins d'investissements
publics des États membres. Les objectifs à moyen terme prévoient une marge de sécurité
concernant la valeur de référence de 3 % du PIB.
Les objectifs à moyen terme se situent pour les États membres qui ont adopté l'euro et
pour les États membres participant au MTC 2 autour de - 1 % du PIB et l'équilibre ou
l'excédent budgétaire. L'objectif à moyen terme d'un État peut être revu lorsqu'une
réforme structurelle majeure est mise en œuvre ou bien tous les quatre ans
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Un programme de stabilité comprend:
un objectif budgétaire à moyen terme ainsi que la trajectoire d'ajustement conduisant à la
réalisation de cet objectif concernant l'excédent ou le déficit et l'évolution prévue du ratio
d'endettement des administrations publiques;
les principales hypothèses concernant les perspectives économiques (croissance, emploi,
inflation et autres variables importantes);
une évaluation et une analyse détaillée des mesures budgétaires et des autres mesures de
politique économique qui sont pertinentes pour réaliser les objectifs du programme, telles
que des réformes structurelles majeures ;
une analyse de l'incidence que tout changement des principales hypothèses économiques
aurait sur la situation budgétaire et la dette ;
les explications d'un écart par rapport à la trajectoire d'ajustement requise en vue de la
réalisation de l'objectif budgétaire à moyen terme.
e. Sur un plan transfrontière, le secteur des transports, des télécommunication et de
l`énergie doit se développer. C`est la seule manière de connecter l`Europe élargie.
f. Les politiques en faveur de la cohésion sont au Coeur du mode de fonctionnement
de l`Union élargie. L`écart entre les régions les plus riches et les plus pauvres en
Europe a triple depuis l`élargissement. Les politiques en faveur de la cohésion ont
pour objectif la convergence économique et cherchent a libérer le potentiel latent
d`une croissance élevée. Ces politiques constituent un élément essential pour
promouvoir la croissance et la compétitivité. Les collectivités rurales, les zones
côtières et les régions ultrapériphériques sont aussi confrontées à des enjeux
particuliers. En termes de développement économique, d`exclusion sociale et de
dépeuplement. Le développement rural, est une manière de renforcer la cohésion,
de promouvoir une prospérité et une croissance renouvelée des zones rurales, et
de
mieux
gérer
les
ressources
naturelles.
4. Des points clés afin de rendre l'Union compétitive à l'horizon 2013 .
Convergence : le 1er mai 2004, dix nouveaux États membres ont rejoint l'Union. On
examine les conditions pour avancer leur capacité de rattrapage économique et de
convergence, vu qu'ils partent des niveaux de revenu nettement inférieurs à la moyenne
de l'UE. Certes, les nouveaux États membres ont déjà suivi un processus de convergence
économique considérable, mais il était fondé essentiellement sur l'investissement et la
productivité. On peut considerer qu'il faudra aussi augmenter les taux d'emploi
relativement faibles dans ces États et mobiliser progressivement l'épargne intérieure afin
de compléter les investissements directs étrangers. La stabilité macroéconomique doit
être consolidée et les déficits publics réduits. À cette fin, des réformes internes doivent
continuer. Les fonds structurels de l'UE peuvent contribuer à la convergence, sous
condition d'une concentration géographique et thématique plus ciblée.
Emploi : Les objectifs de la stratégie de Lisbonne en matière d'emploi, à savoir
l'augmentation des taux d'emploi envisagée pour 2010, ne puissent pas être atteints. C'est
lié au ralentissement économique, mais aussi à la lenteur et insuffisance des progrès
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réalisés sur le plan des réformes structurelles. On constate néanmoins des progrès dans
certains domaines tels que l'augmentation du taux d'emploi des femmes. Elle juge que la
stratégie est claire, mais rappelle aux États membres qu'il reste beaucoup à faire en
matière de reformes : différenciation des salaires, réglementation du marché du travail,
amélioration de l'éducation et de la formation, etc. Ces reformes doivent être propres à
chaque pays, prenant en considération les différents règlements du marché du travail et de
la protection sociale.
Productivité : non seulement le volume de main-d'œuvre doit accroître, mais aussi la
croissance de la productivité doit être renforcée. Le ralentissement de la productivité est
d'ordre structurel, lié à une faible croissance de la productivité dans des secteurs de
technologie moyenne, de la taille relativement réduite de l'industrie européenne des
techniques de l'information et communication (TIC), etc. En plus, la mondialisation et la
mobilité internationale accrue des capitaux permettent de réaliser des profits plus élevés
en dehors de l'Europe, ce qui a une influence sur la productivité du capital au sein de
l'UE. Ces développements expliquent en partie pourquoi la croissance de la productivité
du travail a diminué. On constate que la productivité totale de tous les facteurs est
déterminée par la compétence des salariés et le niveau de technologie des biens
d'équipement. Les États-Unis se sont orientés en matière de productivité vers des secteurs
en forte croissance tels que les secteurs manufacturés de produits TIC et des services
utilisant les TIC. Grâce à son système d'innovation mieux adapté et le montant supérieur
des ressources allouées à la recherche, les États-Unis peuvent mieux faire face aux
pressions concurrentielles et technologiques induites par la mondialisation depuis le
milieu des années 80. Il est primordial de procéder à des reformes permettant à des
entreprises nouvelles et novatrices de se développer et de poursuivre le processus
d'intégration interne.
Environnement : la protection de l'environnement et la croissance économique sont
souvent considérées comme difficilement conciliables, cependant la demande pour la
protection de l'environnement augmente parallèlement à la croissance économique. La
politique de protection de l'environnement tente de placer les ressources naturelles sous
un régime de propriété commune de l'humanité, prévoyant des restrictions aux activités à
risque ou dommageables pour l'environnement. L'intensité de pollution des activités en
Europe s'est réduite grâce à l'intervention publique, les forces du marché et la croissance
du secteur des services. Les politiques environnementales provoquent un ajustement des
structures économiques, par exemple en adoptant des régimes protégeant les ressources
naturelles de plus en plus rares et prenant en compte les nouvelles connaissances
scientifiques.
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