Le président du SNJT a appelé, d'autre part, à la conclusion de nouveaux accords sectoriels et exigé des
entreprises de presse de respecter les droits économiques et sociaux des journalistes. Il a aussi préconisé la
mise en place d'une agence nationale de publicité respectant les règles déontologiques en matière de répartition
de la publicité et des droits matériels.
Le représentant du haut commissariat des droits de l'homme en Tunisie et le coordinateur général par intérim
des Nations Unies à Tunis, Demitri Chalev, a souligné, de son côté, l'importance des sanctions d'ordre matériel
et moral à l'encontre des auteurs de crimes contre les journalistes.
«L'expérience a démontré que l'impunité exacerbe les conflits et porte atteinte à la liberté de presse», a-t-il fait
valoir, tout en soulignant le rôle crucial de l'Etat dans la mise en place d'outils à même de protéger les
journalistes et les sources dont ils puisent les informations.
Le directeur du bureau du Maghreb arabe du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (REMDH),
Rami Salhi, a évoqué, de son côté, «l'incapacité de l'Etat à assumer ses responsabilités dans la protection des
journalistes et la croissance des pouvoirs des lobbys et des intérêts de la corruption, ce qui expose la vie des
journalistes au danger».
«Beaucoup de journalistes en Tunisie s'exposent, dans l'accomplissement de leur devoir, à des violations
commis à leur encontre par des agents de sécurité ou de l'administration, un indice dangereux qui limite la
liberté de presse et d'expression», a-t-il affirmé.
I. B. (avec Tap).
Post date: 2016-11-05 09:23:05
Post date GMT: 2016-11-05 08:23:05
Post modified date: 2016-11-05 10:05:34
Post modified date GMT: 2016-11-05 09:05:34
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