Virologie.
Cours d’Inès Masmoudi. DCEM1 2010-2011.
- Asymptomatique dans 30 à 70% des cas. Si elle est symptomatique, cela est de mauvais
pronostic.
- Clinique :
o Angine fébrile, adénopathies disséminées. Diagnostic différentiel des viroses
respiratoires.
o ± signes méningés, éruption morbiliforme.
- Biologie :
o Leucopénie et syndrome mononuclosique.
o Elévation ALAT et GGT (50%).
- Spontanément résolutif en quelques jours ou semaines.
2. Phase asymptomatique
- Durée variable de 5 à plus de 15ans.
- Réplication virale ± contrôlée par le système immunitaire.
- Aucun signe clinique (possible poly-adénopathie).
- Dégradation lente et progressive de l’immunité (apparition de singes cutanés non spécifiques).
- Sujets contagieux.
3. Phase clinique – SIDA
- Immunodépression.
- Pathologies opportunistes :
o Infectieuses : mycobactéries, pyogènes, virus (CMV, HSV, VZV, HHV8, etc.), mycoses
(candida, cryptocoque, histoplasmose, etc.), parasitoses (pneumocystose, giardase, etc.).
o Proliférations cellules – cancers : lymphomes, cacners, maladies de kaposi, etc.
- Altération de l’état général et décès.
VIII. Dépistage
1. Marqueurs virologiques indirects de l’infection à VIH
- Dépistage des anticorps+++ (HIV1 – HIV2) : très sensibles (donc pas de faux négatifs mais faux
positifs).
- Immunoblot HIV ou Western-blot HIV :
o Très spécifique, peu sensible (pas utilisé dans la primo-infection).
o Confirmation spécificité des anticorps.
o Discrimination HIV1 et HIV2.
- Sérologie VIH : dépistage et confirmation.
o Dépistage par ELISA mixte : recherche de VIH1 et VIH2 et antigène p24 (duo).
Positivité faible : faux positifs ou séroconversion (apparition des anticorps 20jours après
la contamination).
o Confirmation par western blot (immuno-empreinte) si sérologie ELISA est positive ou
douteuse.
Positif si au moins 2 bandes (cf. algorithme ANAES).
Si le test est négatif on fait une recherche d’antigène p24.