A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2014 : 99ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 99 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 03 novembre 2014 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. #FreeVardanPetrosyan : Appel à manifester à Paris Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Le 9 Novembre prochain, cela fera un an que je m’efforce de sortir mon mari, Vardan Petrosyan de la prison [d’Arménie] où il est injustement incarcéré en préventive. Le 9 novembre, par le plus grand des hasards, est aussi la date, il y a 25 ans, de la chute du Mur de Berlin. C'est ce jour-là que j’ai rencontré en Arménie, Vardan Petrosyan, mon futur époux. Le 9 novembre est une date importante, la liberté n’est pas pour ceux qui croupissent en prison, elle appartient à tout le monde, elle vous appartient aussi. » Le Collectif VAN relaye ici le message d’Ani Hamel ainsi que l’Appel à manifester le dimanche 9 novembre 2014 à 15h30 devant l’Ambassade d’Arménie 7 Rue Viète Paris 17ème, lancé par le Comité de Soutien à Vardan Petrosyan, Renaissance Arménienne Paris et le Comité de Soutien à la Démocratie d'Arménie. Génocide des Tutsi : enfin une stèle du souvenir à Paris Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le matin du 31 octobre 2014, était enfin inaugurée au cimetière du Père Lachaise une stèle commémorative du génocide des Tutsi au Rwanda, en présence de la maire de Paris et d'élus locaux." Le Collectif VAN publie ici le compte-rendu de ses partenaires de Mémorial98, présents comme lui au Père-Lachaise, à l'inauguration de cette stèle obtenue grâce au travail acharné de l'association Ibuka France que nous félicitons ici. Paris : Mémorial98 commémore le 76e anniversaire de la Nuit de Cristal Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Il y a 76 ans, le 9 novembre 1938, débutait dans toute l’Allemagne et en Autriche la « Nuit de Cristal ». Durant cette attaque antisémite décidée par les chefs du parti nazi et perpétrée par leurs milices, entre 2000 et 2500 personnes allaient être assassinées, soit durant le pogrom lui-même, soit par la suite dans les camps de concentration où furent envoyés des milliers de Juifs arrêtés. Des dizaines de synagogues furent profanées et incendiées. Mémorial98, partenaire du Collectif VAN, organise le 9 novembre 2014 à 17h une commémoration de la "Nuit de Cristal" devant le gymnase Japy, 2 rue Japy Paris 11e, métro Voltaire : "Si nous abandonnons nos mémoires, alors, il ne faudra pas nous étonner que les héritiers des assassins puissent refaire l’Histoire, la nier et la travestir". Le Collectif VAN soutient cette initiative et appelle à y répondre. Kobanê, du génocide de 1915 aux tentations génocidaires à l’aube de 2015 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Au lendemain de la « Journée mondiale contre Daesh – pour Kobanê - pour l’Humanité », retour sur Kobanê (Aïn al-Arab), ville fondée en 1915 par des rescapés arméniens : ces derniers avaient échappé au génocide perpétré dans l’Empire ottoman avec la complicité tacite de l’Allemagne, alliée de la Turquie durant la Première Guerre mondiale. Près d’un siècle après le génocide arménien, le siège interminable de la ville kurde de Kobanê par le groupe islamique Daesch soutenu de facto par une Turquie cynique (qui vient néanmoins de laisser transiter des peshmergas d’Irak venus porter secours aux combattants kurdes assiégés), laisse un goût amer et renvoie à des heures sombres. Collectif VAN : l'éphéméride du 3 novembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "3 novembre 1896 -- En France, Jean Jaurès dénonça le massacre des populations arméniennes dans un discours à la Chambre des députés le 3 novembre 1896. Discours de Jean Jaurès à la Chambre des Députés. " Voilà dix-huit ans, - et bien avant qu’il ne soit fondé en France ou à Londres des comités arméniens – que l’Europe réunie au congrès de Berlin avait reconnu elle-même, la nécessité de protéger les sujets arméniens de la Turquie. Voilà dix-huit ans qu’elle avait inséré dans le traité de Berlin l’engagement solennel de protéger la sécurité, la vie, l’honneur des Arméniens. Et il était entendu, en même temps, que l’Europe devrait demander des comptes annuels, devrait exercer un contrôle annuel sur les réformes et sur les garanties introduites par le Sultan dans ses relations avec ses sujets d’Asie Mineure. Eh bien ! Où sont ces comptes ? Où sont ces contrôles ? Où est la trace de cette intervention solennellement promise par l’Europe elle-même ?" Un éléphant derrière la tour « Si Nisanyan n’était pas arménien, s’il n’avait pas parlé du génocide arménien, s’il n’avait pas prononcé des mots qui dérangent certains islamistes, aurait-il abouti en prison ? » demande l’avocat, journaliste et militant des droits de la personne Orhan Kemal Cengiz, dans le quotidien turc Today’s Zaman. Roger Kasparian, témoin négligé des sixties "Des Beatles aux Rolling Stones, en passant par Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday, Roger Kasparian, témoin négligé des sixtie, a saisi dans son objectif toutes les stars mythiques des années 1960. À près de 77 ans, le photographe né à Paris vit un véritable conte de fées. Il ne croit pas lui-même à ce qui est en train de lui arriver" annonce Olivier Nuc, journaliste au Figaro, qui poursuit : "Fils d'un photographe échappé d'Arménie, Roger Kasparian a suivi les pas de son père". suite L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Il a qualifié de « deux poids deux mesures », le regard de la presse occidentale aux événements sociaux dans les autres pays par rapport à ceux qui se passent chez eux". A Bordeaux, les Kurdes manifestent pour soutenir Kobané Ils étaient 450, selon la police, au départ du cortège, à 15h, place de la Victoire. Dans le cadre d'une « Journée mondiale contre Daesh », l'association FrancoKurde qui chapeautait l'événement a appelé la communauté internationale à soutenir le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et le YPG-YPJ (Unité de protection du peuple, les factions armées kurdes qui se battent à Kobané). Israël soutient la lutte des Kurdes d’Irak Au risque de heurter son grand allié américain, Israël considère que le démembrement de l’Irak est inéluctable et préconise de soutenir la création d’un État kurde indépendant dans le nord du pays. « Nous devons soutenir l’aspiration des Kurdes à l’indépendance. Ils y ont droit : c’est un peuple combattant et modéré sur le plan politique », a affirmé le premier ministre Benyamin Netanyahou. Les Alaouites sont l’objet de larges connivences entre M. Erdogan et l’Etat islamique La résistance inouïe des Kurdes syriens à Kobané, gravant le nom de cette ville à la suite de ceux de Stalingrad ou Varsovie, confirme la permissivité et la compatibilité de l’islamisme « modéré » turc avec l’islamisme totalisant de « l’Etat islamique ». Deux millions et demi d’Arméniens musulmans vivent en Turquie ? La renaissance de l’identité nationale des Arméniens, qui vivent dans différentes villes et villages turcs après leur conversion à l’Islam prend de l’ampleur pour briser les tabous. Les spécialistes de cette question lient cette évolution à divers facteurs politiques qui permettent à ces personnes de se tourner vers leurs racines propres. François Hollande affiche son entente avec le président turc Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a effectué vendredi une visite à Paris qui lui a permis de mettre en scène son entente avec son homologue, François Hollande. C’est évidemment le dossier syrien qui a été au cœur de l’entretien entre les deux chefs d’Etat, puisque la France fait partie de la coalition internationale attachée à contrer Daech (Etat islamique) en Irak et, via des bombardements américains, en Syrie. Article du journal franco-turc Zaman - 03/11/2014 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal anciennement proche du parti au pouvoir (AKP) mais dont le propriétaire, le prédicateur musulman Fetullah Gülen, est désormais en guerre ouverte avec Erdogan. "Des combattants kurdes venus d'Irak participent désormais aux combats contre Daesh (EI) à Kobané, espérant que leur soutien aux Kurdes locaux appuyés par des frappes aériennes américaines empêcheront le groupe djihadiste de prendre la ville proche de la frontière turque". Turquie: manifestations en soutien aux forces kurdes à Kobane Plusieurs milliers de personnes sont descendus dans la rue ce samedi en Europe, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, mais c'est en Turquie que les défilés ont été les plus importants, la communauté kurde y est extrêmement importante. Des manifestations organisées pour soutenir les forces kurdes qui affrontent l'organisation de l’Etat islamique (EI) à Kobane. 28 familles arméniennes de Syrie sont installées dans la région de Kashatagh 28 familles arméniennes de Syrie sont installées dans les villages de Kovsakan et Ishkhanatsor dans la région de Kashatagh (République du Haut Karabagh). Données fournies par Robert Matevossian lors le responsable du repeuplement de Kashatagh lors d’une conférence de presse donnée le 1er novembre. Selon lui 3 familles arméniennes de Syrie habitent également à Pertsor (Latchine). Turquie. Erdogan reproche à la coalition ses bombardements sur Kobane Le président turc a reproché lors de son passage à l’Élysée à la coalition internationale de concentrer ses frappes sur la ville de Kobane, où il n'y aurait plus personne. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement reproché ce vendredi à la coalition internationale luttant contre l'offensive des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak de concentrer ses bombardements sur la ville syrienne de Kobane. Erdogan refuse tout changement de frontières au profit des Kurdes Pourquoi les Occidentaux s’intéressent-ils tant à Kobané ? C’est la question qu’a posée vendredi 31 octobre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une rencontre organisée à Paris par l’Institut français des relations internationales (IFRI). « Actuellement, on ne parle que de Kobané, assailli par Daech », s’est plaint M. Erdogan, qui refuse d’utiliser le terme Etat islamique. “Solidarité avec Kobané” : des milliers de Kurdes défilent en Turquie et en Europe A travers la Turquie, des milliers de personnes ont affiché leur soutien aux combattants kurdes qui défendent Kobané. Cette ville kurde syrienne est devenue emblématique de la lutte contre l’organisation Etat islamique. Le plus grand rassemblement a eu lieu à Diyarbakir, principale ville kurde dans le sudest du pays. Turquie, les quatre vérités sur le terrorisme du président Erdogan A 60 ans, Recep Tayyip Erdogan n’a rien perdu de sa verve. L’homme fort de la Turquie a prononcé un discours tonique vendredi 31 octobre devant une assistance réunie sous les auspices de l’Institut français de relations internationales (Ifri). Peu après sa rencontre avec François Hollande à l’Élysée, il a notamment manifesté de fortes attentes envers la France, après la période glaciale traversée par les relations franco-turques durant la présidence de Nicolas Sarkozy. Seyran Ohanian « l’Arménie luttera pour défendre chaque mètre carré de terre du Haut Karabagh » « Dans le règlement du conflit du Haut Karabagh à part des déclarations, aucun pas concret ne s’est réalisé » dit hier le ministre arménien de la Défense, Seyran Ohanian lors d’une interview à Erévan. Seyran Ohanian a également affirmé que la première clé de la réussite dans ces pourparlers de paix est la confiance mutuelle. « Notre ennemi doit savoir que la confiance doit revenir entre les deux pays en conflit et ce n’est qu’après que nous pourrons arriver à des résultats » a ajouté le ministre arménien de la Défense. La Turquie inflexible sur une hausse de l’aide aux Kurdes syriens Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré ce vendredi 31 octobre à Paris son homologue français, François Hollande. Un entretien dominé par la situation à Kobane, où l'armée américaine poursuit ses frappes contre les positions de l'organisation Etat islamique. Parallèlement à ces efforts militaires, les efforts diplomatiques se poursuivent pour obtenir de la Turquie, pays voisin de la Syrie, un engagement plus direct et plus important dans la lutte contre les jihadistes. INFO COLLECTIF VAN Kobanê, du génocide de 1915 aux tentations génocidaires à l’aube de 2015 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Au lendemain de la « Journée mondiale contre Daesh – pour Kobanê - pour l’Humanité », retour sur Kobanê (Aïn al-Arab), ville fondée en 1915 par des rescapés arméniens : ces derniers avaient échappé au génocide perpétré dans l’Empire ottoman avec la complicité tacite de l’Allemagne, alliée de la Turquie durant la Première Guerre mondiale. Près d’un siècle après le génocide arménien, le siège interminable de la ville kurde de Kobanê par le groupe islamique Daesch soutenu de facto par une Turquie cynique (qui vient néanmoins de laisser transiter des peshmergas d’Irak venus porter secours aux combattants kurdes assiégés), laisse un goût amer et renvoie à des heures sombres. Kobanê (kurde : Kobanî ou Kobanê) ou Aïn al-Arab (arabe : )ال عرب ع ينest une ville du nord de la Syrie près de la frontière turque. Kobanê a été construite autour d'une gare en 1912. La voie devait relier Bagdad et Ankara. Le nom kurde de la ville, 'Kobanê', est une déformation du nom de la société allemande 'Kompany Bahn' qui a construit le chemin de fer connu sous le nom de « Berlin-Bagdad ». Le chantier du chemin de fer a joué un rôle notable dans le génocide du peuple arménien. Dès avant la guerre, de nombreux Arméniens, ouvriers et ingénieurs, avaient été associés à l’ouvrage de cette compagnie allemande. À partir de l’entrée en guerre (l’Allemagne était alliée de l’Empire ottoman), tous les Arméniens d’âge mobilisable ont été versés dans des corps de travailleurs forcés. Des dizaines de milliers d’entre eux ont laissé la vie sur le chantier où ils étaient obligés de travailler comme des forçats. À partir d’octobre 1915, c’est par cette ligne, avec la participation de nombreux techniciens allemands, qu’est déportée vers les camps du désert syrien une partie de la population arménienne, dont les ouvriers qui avaient contribué à construire la ligne... Plus sordide encore : les Arméniens ont été obligés d’acheter leurs billets pour être déportés dans des wagons à bestiaux, vers les déserts de la mort, à Der-es-Zor en Syrie. Une ville fondée par les rescapés arméniens du génocide En 1915, des rescapés arméniens qui fuyaient le génocide ont fondé un village près de la gare de la 'Kompany Bahn'. Ils seront rejoints par les Kurdes des régions voisines. « Nous sommes en 1918. La Turquie, alliée à l’Allemagne, est défaite. Les vainqueurs se partagent les dépouilles de l’Empire ottoman. Dans la continuité des accords Sykes-Picot (1916) puis de San Rémo (1920), les provinces arabes reviennent à la Grande-Bretagne et à la France laquelle obtient la Syrie, le Liban et la Cilicie. Mais depuis 1919, l’armée française affronte les forces du général turc, Mustafa Kemal, qui veut récupérer la Cilicie. En 1921 (accord FranklinBouillon), la France cède la Cilicie aux Turcs et redessine la frontière entre la Turquie et la Syrie. » Ariane Bonzon Conformément à ces accords qui se font au détriment des réfugiés arméniens que la France avait pourtant promis de protéger, toute la région de la Cilicie et les territoires situés au nord du chemin de fer de Bagdad passent sous l’autorité turque. Une partie de la ville de Aïn al-Arab (Kobanê) passe donc de l'autre côté de la frontière syrienne. Au 20e siècle, il y avait trois églises arméniennes dans Kobanê, mais la plupart de la population arménienne a émigré en Union soviétique dans les années 1960. Les infrastructures de la ville ont été réalisées par les autorités françaises durant le mandat français en Cilicie, et certains bâtiments de construction française existent encore aujourd'hui. Kobanê avait une population de 44 821 habitants au moment du recensement de 2004 et était habitée par des Kurdes, des Arabes, des Turkmènes et des Arméniens selon une estimation de 2013. Pour en revenir au rôle de l’Allemagne durant le génocide des Arméniens de 1915, rappelons que le 15 juin 2005, le Parlement allemand a fait passer une motion honorant et commémorant "les victimes des violences, des meurtres et des expulsions parmi le peuple arménien, avant et pendant la Première Guerre mondiale". Le Bundestag a déploré les actes du gouvernement Jeune-Turc dans l'Empire ottoman qui ont conduit à une annihilation presque totale des Arméniens d'Anatolie". Le Bundestag a aussi reconnu et déploré "le rôle peu glorieux joué par le Reich allemand qui, en dépit d'une richesse d'informations sur l'expulsion organisée et l'annihilation des Arméniens, n'a rien tenté pour intervenir et stopper ces atrocités". Le Triumvirat Jeune-Turc – laïque pourtant - avait fait décréter le Jihad, la Guerre Sainte le 14 novembre 1914 par le Cheikh-ul-islam, avec l’accord de son allié allemand. « Le rêve de la restauration du califat a continué à habiter de nombreux esprits depuis son abolition par Atatürk en 1924, à commencer par ceux de la confrérie des Frères musulmans et maintenant ceux de l’AKP turc qui prétend restaurer l’Empire ottoman » (Gérard Bapt, Député socialiste, président du groupe d'amitié France-Syrie) De 'Kompany Bahn' à Kobanê, sur les ruines de l’ancien Empire ottoman, la tentation de bâtir un Moyen-Orient expurgé de ses composantes multiculturelles semble plus que jamais d’actualité à l’aube de 2015, année du Centenaire du génocide arménien. Collectif VAN Compilation internet Lire aussi : Les Alaouites sont l’objet de larges connivences entre M. Erdogan et l’Etat islamique http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83503 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83502 #FreeVardanPetrosyan : Appel à manifester à Paris Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le 9 Novembre prochain, cela fera un an que je m’efforce de sortir mon mari, Vardan Petrosyan de la prison [d’Arménie] où il est injustement incarcéré en préventive. Le 9 novembre, par le plus grand des hasards, est aussi la date, il y a 25 ans, de la chute du Mur de Berlin. C'est ce jour-là que j’ai rencontré en Arménie, Vardan Petrosyan, mon futur époux. Le 9 novembre est une date importante, la liberté n’est pas pour ceux qui croupissent en prison, elle appartient à tout le monde, elle vous appartient aussi. » Le Collectif VAN relaye ici le message d’Ani Hamel ainsi que l’Appel à manifester le dimanche 9 novembre 2014 à 15h30 devant l’Ambassade d’Arménie 7 Rue Viète Paris 17ème, lancé par le Comité de Soutien à Vardan Petrosyan, Renaissance Arménienne Paris et le Comité de Soutien à la Démocratie d'Arménie. Comité de soutien à Vardan Petrosyan Appel à manifestation le dimanche 9 novembre 2014 à 15h30 devant l’Ambassade d’Arménie 7 Rue Viète Paris 17ème Bonjour, Le 9 Novembre prochain, cela fera un an que je m’efforce de sortir mon mari, Vardan Petrosyan de la prison où il est injustement incarcéré en préventive, suite à un accident de voiture mortel où deux jeunes gens ont péri. La vie de Vardan était suspendue à un fil pendant des mois où une machination judiciaire s’est mise en marche pour lui faire expier une faute qu’ il n’a pas commise . C’était un accident. Vardan est descendu aux enfers rejoindre un grand nombre de prisonniers innocents . Pour diverses charges, diverses raisons ils paient pour avoir osé rester libres dans un pays qui ne l’est pas. Je me suis tue depuis un an, plus que cela, je me suis tue depuis 25 ans où j’ai cru à la liberté du pays de mes ancêtres recouvrée. Au nom du Comité de Soutien à Vardan Petrosyan, conjointement à Renaissance Arménienne Paris et le Comité de Soutien à la Démocratie d'Arménie, Je vous appelle solennellement à venir manifester devant l’Ambassade d’Arménie le 9 Novembre 2014 qui marque l’année de l’incarcération de mon époux. Le 9 novembre , par le plus grand des hasards, est aussi la date, il y a 25 ans, de la chute du Mur de Berlin. C'est ce jour-là que j’ai rencontré en Arménie, Vardan Petrosyan, mon futur époux. Le 9 novembre est une date importante, la liberté n’est pas pour ceux qui croupissent en prison, elle appartient à tout le monde, elle vous appartient aussi. Ani Hamel Tous ensemble devant l’Ambassade d’Arménie Dimanche 9 novembre 2014 à 15h30, 7 Rue Viète, Paris 17ème. Métro Wagram ou Malesherbes. Pour dénoncer cette injustice venez avec vos pancartes : #FreeVardanPetrosyan La mobilisation continue ! Rejoignez-nous sur twitter : http://twitter.com/VPetrosyan9 postez vos photos : via votre compte Twitter avec le hastag: #FreeVardanPetrosyan et partagez-les sur la page Facebook : https://www.facebook.com/SOSVardanPetrosyan **************************************************************** ****** Manifestation de soutien à Vardan Petrosyan et à tous les prisonniers politiques d’Arménie Dimanche 9 novembre devant l’Ambassade d’Arménie à Paris Cela fait un an que Vardan Petrosyan est arbitrairement en détention préventive. Cela fait un an que Vardan Petrosyan se défend dans un procès kafkaïen où chaque audience révèle qu'il est innocent et que l'accusation est montée de toutes pièces, sans aucun fondement. Cela fait un an que la défense ne cesse d'apporter des preuves très formelles et irréfutables de l’innocence de Vardan Petrosyan. La diaspora se doit de lui apporter son soutien, à lui et à tous les prisonniers politiques d’Arménie. La manipulation du système judiciaire qui permet de condamner un adolescent de 15 ans, le fils de Shant Harutiunian, est pour nous insupportable. Ne soyons pas complice des dérives graves du régime qui bafoue les droits élémentaires et fondamentaux de ses citoyens. Epris de justice, amis de l’Arménie et des arméniens, venez nombreux témoigner de votre solidarité à Vardan Petrosyan, et à tous les autres détenues politiques en Arménie. Renaissance Arménienne Paris, le Comité de soutien à la Démocratie en Arménie et le Comité de Soutien à Vardan Pétrosyan appellent tous à venir manifester nombreux devant l’Ambassade d’Arménie Dimanche 9 novembre 2014 à 15h307 Rue Viète, Paris 17ème Métro : Wagram ou Malesherbes Renaissance Arménienne Paris Courriel : [email protected] – Facebook : Renaissance Arménienne Paris TÉLÉCHARGER : Appel à manifester http://www.collectifvan.org/pdf/07-20-01-3-11-14.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83481 Génocide des Tutsi : enfin une stèle du souvenir à Paris Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le matin du 31 octobre 2014, était enfin inaugurée au cimetière du Père Lachaise une stèle commémorative du génocide des Tutsi au Rwanda, en présence de la maire de Paris et d'élus locaux." Le Collectif VAN publie ici le compterendu de ses partenaires de Mémorial98, présents comme lui au PèreLachaise, à l'inauguration de cette stèle obtenue grâce au travail acharné de l'association Ibuka France que nous félicitons ici. Mémorial98 Génocide des Tutsi : enfin une stèle du souvenir à Paris Samedi 1 novembre 2014 Le matin du 31 octobre 2014, était enfin inaugurée au cimetière du Père Lachaise une stèle commémorative du génocide des Tutsi au Rwanda, en présence de la maire de Paris et d'élus locaux. Les prises de parole des Tutsi, du président et du vice-président de l’association "Ibuka", sont reproduites plus bas; leur écoute apporte une leçon précieuse de courage, de dignité, de combativité et d'humanité. Parmi ces prises de paroles, celle d'Alain Ngirinshuti, rescapé du génocide des Tutsi et vice-président d’Ibuka, a raconté un chemin. Celui qu’il a parcouru, après le génocide, pour revoir sa maison, celle de sa famille assassinée. Un chemin où il fallait faire attention aux chiens qui rôdaient autour des cadavres. Il raconte un mur, le seul resté debout de la maison familiale rasée et transformée en terrain de football. Un mur comme seule trace de la vie avant le génocide. Il raconte les vêtements, ceux de sa sœur assassinée, portés déjà par l’enfant d’un voisin. Ce que nous transmet Alain Nigirinshuti n’est pas la compréhension de ce qu’il a vécu, car nous ne pouvons pas saisir la réalité d’une marche bordée par les corps assassinés. Mais il nous fait toucher du doigt le sens du combat pour la mémoire, de son incarnation dans une stèle à Paris. C’est un autre chemin, celui parcouru pour arriver jusqu’à cette stèle, dont il dit qu’elle sera aussi ce qui permet de se souvenir qu’il y a eu un temps et un monde avant le génocide. Le but des génocidaires, en tout temps et en tout lieu, ne consiste pas seulement à assassiner les vivants, mais aussi à nier à tout jamais leur existence. C’est pour cette raison que les négationnismes sont consubstantiels aux génocides. En niant, il ne s’agit pas seulement d’une tentative faite par les assassins pour échapper aux conséquences de leurs crimes. Au même titre que les massacres physiques de masse, la négation est au service au service du but final : effacer de l’histoire et de l’humanité une partie des hommes et des femmes qui la constituent. C’est cette volonté persistante de destruction qui rend si importante et universelle les combats pour la mémoire, et si difficiles ces combats. Il aura fallu quatre ans depuis la demande faite par les rescapés pour que soient installés au Père-Lachaise cette simple pierre et les mots qui y sont gravés. Il s’est écoulé vingt ans depuis le génocide, mais la chape de plomb qui entoure le rôle joué par la France dans ce génocide est encore très forte. Au point que le gouvernement a osé boycotter l'inauguration de cette stèle et assumer ainsi une absence honteuse et indigne de la démocratie. Alain Ngirinshuti a évoqué le rôle du médecin français qui l'a sauvé, lui et 300 autres enfants, et qui a refusé de quitter le Rwanda tant qu'ils étaient menacés par les génocidaires. Voilà ce qu'a pu faire un seul Français au cœur de la tuerie. Cet exemple illustre a contrario la responsabilité immense que portent les responsables politiques et militaires de notre pays dans la mort de centaines de milliers de personnes. Voilà pourquoi Ibuka et l'ensemble des rescapés tutsi doivent être soutenus par nous tous. Voilà pourquoi, en notre nom, il faut exiger encore et toujours la vérité et le respect pour les victimes, les rescapé(e)s et les descendant(e)s. Voilà pourquoi, la stèle dévoilée aujourd'hui en présence de la maire de Paris, ne doit être qu'un premier pas. Voilà pourquoi la solidarité remarquable des associations pour la mémoire des génocides commis contre les Juifs et les Arméniens doit être un exemple à suivre. Pour que demain, s'ouvre un lieu de mémoire et de savoir sur le génocide des Tutsi. Pour que demain, le souvenir du génocide de 1994 soit commémoré dans l'espace public et pas seulement dans un cimetière. Le combat contre tous les génocidaires est universel. Mais nous, habitants de ce pays, avons un devoir particulier en ce qui concerne le Rwanda. En effet une partie du combat est aujourd'hui celui de la pleine reconnaissance de ses responsabilités par l’État français, alors que celui-ci - qui prétend parler en notre nom - persiste aujourd'hui à garder un silence forcément complice. MEMORIAL 98 Voir les photos dans notre photothèque : Génocide des Tutsi : enfin une stèle du souvenir à Paris http://www.collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=368 http://www.memorial98.org/article-rwanda-enfin-une-stele-a-paris124910864.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83483 Paris : Mémorial98 commémore le 76e anniversaire de la Nuit de Cristal Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il y a 76 ans, le 9 novembre 1938, débutait dans toute l’Allemagne et en Autriche la « Nuit de Cristal ». Durant cette attaque antisémite décidée par les chefs du parti nazi et perpétrée par leurs milices, entre 2000 et 2500 personnes allaient être assassinées, soit durant le pogrom lui-même, soit par la suite dans les camps de concentration où furent envoyés des milliers de Juifs arrêtés. Des dizaines de synagogues furent profanées et incendiées. Mémorial98, partenaire du Collectif VAN, organise le 9 novembre 2014 à 17h une commémoration de la "Nuit de Cristal" devant le gymnase Japy, 2 rue Japy Paris 11e, métro Voltaire : "Si nous abandonnons nos mémoires, alors, il ne faudra pas nous étonner que les héritiers des assassins puissent refaire l’Histoire, la nier et la travestir". Le Collectif VAN soutient cette initiative et appelle à y répondre. Mémorial98 Mercredi 29 octobre 2014 9 Novembre: commémoration du 76ème anniversaire de la Nuit de Cristal Il y a 76 ans, le 9 novembre 1938, débutait dans toute l’Allemagne et en Autriche la « Nuit de Cristal ». Durant cette attaque antisémite décidée par les chefs du parti nazi et perpétrée par leurs milices, entre 2000 et 2500 personnes allaient être assassinées, soit durant le pogrom lui-même, soit par la suite dans les camps de concentration où furent envoyés des milliers de Juifs arrêtés. Des dizaines de synagogues furent profanées et incendiées. Ce dimanche 9 novembre 2014, Memorial 98 vous invite à commémorer ce massacre planifié par les dirigeants nazis au plus haut sommet de l'Etat.Un massacre que les autorités françaises refusèrent alors de condamner, au nom de leurs négociations avec l’Allemagne hitlérienne. La France fut ainsi la seule grande démocratie à ne pas dénoncer à l'époque cette barbarie, malgré le rapport accablant de son ambassadeur à Berlin. Nous nous rassemblerons à Paris devant le gymnase Japy, lieu où furent enfermés des Juifs arrêtés lors des rafles parisiennes entre 1941 et 1943, avant d'être envoyés vers les camps d'internement de Drancy, de Pithiviers et de Beaune la Rolande, puis vers Auschwitz. Au gymnase Japy comme au Vel d'Hiv, la garde des raflés était assurée par des gendarmes et des policiers français Vel d'Hiv: le document . Déposer quelques fleurs et quelques bougies, se souvenir ensemble, représente un acte symbolique face à l'offensive raciste et antisémite en cours en France. Des millions de personnes peuvent désormais entendre un triste provocateur comme Zemmour réhabiliter Pétain et Vichy à la radio et à la télé. A proximité du gymnase Japy, ce soir là comme tous les autres, au théâtre de la Main d'Or, des centaines de personnes riront d'un génocide, à l'invitation de Dieudonné, un néo-nazi comme un autre, que l'on qualifie pourtant d'humoriste. Pourtant, si nous abandonnons nos mémoires, alors, il ne faudra pas nous étonner que les héritiers des assassins puissent refaire l’Histoire, la nier et la travestir. On ne peut pas se contenter d’être horrifié devant les croix gammées qui sont tracées sur des synagogues ou des mosquées. On ne peut pas se contenter d’espérer que l’Etat réprime les fascistes, les racistes et les antisémites. La démocratie ne se confond pas avec l’Etat ; elle est l’œuvre de ceux et celles qui sont mobilisées. On ne peut pas se contenter d’en appeler à la République parce que celle-ci n’a jamais constitué à elle seule un barrage infaillible contre les idéologies de la haine. Nous ne sommes pas dans les années 1930. Mais la banalisation du Front National, le succès des tribuns racistes et antisémites, et surtout l’indifférence et la démobilisation devant ces phénomènes sont aussi liés à l’oubli et à la minimisation de ce que furent les fascismes originels. Aujourd’hui, de nouveau, des femmes musulmanes, des Juifs sont attaqués dans nos rues. Aujourd’hui de nouveau, des commerces juifs ou arabes sont incendiés. L’extrême-droite légale, les Marine Le Pen et les Soral parlent. Leurs troupes répondent à l’appel en répandant la violence partout. Il n’y a qu’un seul fascisme. Les violences racistes, antisémites ou homophobes loin de se résumer à des faits divers constituent des faits politiques constitutifs de ce fascisme. La mémoire du nazisme et de ses crimes ne représente pas un « devoir », dont on pourrait alors se décharger sur l’Etat ou sur des associations dédiées. La mémoire est une arme notamment en ce qui concerne l’antisémitisme. Celuici ne constitue pas seulement un racisme spécifique dirigé contre les Juifs. Il est présent et enraciné au cœur des idéologies européennes de la haine, un laboratoire plusieurs fois centenaire d’élaboration des discours et des logiques de stigmatisation et d’oppression. Ces idéologies sont aujourd’hui recyclées pour frapper toutes les minorités et désarmer les progressistes, en développant les peurs et l’irrationnel. Nous vous appelons à participer à ce Rassemblement le dimanche 9 novembre à 17h devant le gymnase Japy, 2 rue Japy, métro Voltaire. Ensemble, se souvenir et s’armer de détermination à combattre l’extrême-droite, le racisme et l’antisémitisme. Memorial 98 http://www.memorial98.org/article-commemoration-du-76eme-anninversairede-la-nuit-de-cristal-124893068.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=83482 Collectif VAN : l'éphéméride du 3 novembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 3 novembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 3 novembre 1839 -- Empire ottoman : Pendant la même période précédant le traité de Paris du 30 mars 1856, le Sultan Abdul Medjid II, sous l'impulsion de son ministre Rechid Pacha, inaugura l'ère des réformes turques, le Tanzimat. Le rescrit impérial ou Hatti Chérif promulgué, le 3 novembre 1839, à Gulhané, constituait, certes, au point de vue de l'Islam, une vériable révolution, puisqu'il introduisait, ne fût-ce que sous certains rapports, une égalité entre tous les sujets de la Porte. En effet, d'après cet acte, les nouvelles institutions « doivent principalement porter sur trois points, qui sont : 1° les garanties qui assurent à nos sujets une parfaite sécurité quant à la vie, leur honneur et leur fortune; 2° un mode régulier d'asseoir et de prélever les impôts; 3° un mode également régulier pour la levée des soldats et la durée de leur service ». Il est certain que, si les principes du Hatti Chérif de Gulhané avaient été mis en exécution, cet acte aurait rendu dorénavant inutile toute intervention d'humanité. Malheureusement, cette charte, comme toutes celles qui la suivirent, était vouée à la stérilité, par le fait du mauvais vouloir et de l'incapacité de l'administration ottomane. Quelques réformes furent, en effet, introduites, notamment dans l'administration des finances. Ainsi fut supprimée la ferme des dîmes — L'Iltizam — qui avait donné lieu à d'énormes abus; ainsi fut-il décidé que l'impôt spécial sur les non-Musulmans, la capitation (le Kharadj), serait dorénavant prélevé par l'entremise des communautés religieuses, ce qui épargnait du moins aux rayas les abus des collecteurs. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : Période de la prépondérance de l'influence russe http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c1/p2 3 novembre 1896 -- En France, Jean Jaurès dénonça le massacre des populations arméniennes dans un discours à la Chambre des députés le 3 novembre 1896. Discours de Jean Jaurès à la Chambre des Députés. « Voilà dix-huit ans, - et bien avant qu’il ne soit fondé en France ou à Londres des comités arméniens – que l’Europe réunie au congrès de Berlin avait reconnu elle-même, la nécessité de protéger les sujets arméniens de la Turquie. Voilà dix-huit ans qu’elle avait inséré dans le traité de Berlin l’engagement solennel de protéger la sécurité, la vie, l’honneur des Arméniens. Et il était entendu, en même temps, que l’Europe devrait demander des comptes annuels, devrait exercer un contrôle annuel sur les réformes et sur les garanties introduites par le Sultan dans ses relations avec ses sujets d’Asie Mineure. Eh bien ! Où sont ces comptes ? Où sont ces contrôles ? Où est la trace de cette intervention solennellement promise par l’Europe elle-même ? Et lorsque, devant la faillite de tous ces engagements, lorsque, devant l’indifférence de l’Europe qui détourne la tête, qui laisse se perpétuer contre l’Asie Mineure tous les abus antérieurs, qui se contente d’avoir dépecé l’empire turc, de lui avoir pris au profit des uns ou des autres, la Bulgarie, la Bosnie, l’Herzégovine et Chypre, et laisse subsister dans ce qui lui reste de provinces les abus qui avaient servi de prétexte à de nouvelles interventions ou à de nouvelles spoliations,-…vous vous étonnez que les Arméniens, qui sont les dupes ou les victimes de cette intrigue européenne, de ce manquement à la parole européenne, aillent dans les capitales, à Paris, à Londres, essayer d’éveiller un peu la pitié, l’attention de l’Europe ! Et, lorsque, dans les rapports des délégués et de la commission d’Erzeroum chargés d’examiner les faits qui s’étaient produits à Sassoun, lorsque, dans les rapports officiels des consuls de l’Europe sur les faits des six principaux vilayets d’Asie Mineure, j'ai lu le détail des brutalités atroces commises de concert par les Kurdes et par la soldatesque du Sultan….. les filles distribuées entre les soldats turcs e les nomades kurdes et violées jusqu’à ce que les soldats les ayant épuisées d’outrages les fusillent enfin en un exercice monstrueux de sadisme, avec des balles partant du bas-ventre et passant au crâne, le meurtre s’essayant à la forme du viol, et le soir, auprès des tentes ou les soldats et les nomades se livraient à la même orgie, les grandes fosses creusées pour tous ces cadavres, et les Arméniens fous de douleur qui s’y précipitaient vivant;…. la guerre d’extermination prenant tout à coup des proportions beaucoup plus vastes; et ce n’était plus de petits groupes qu’on massacrait, mais dans les villes par grandes masses de 3000 et 4000 victimes en un jour, au son du clairon, avec la régularité de l’exécution d’une sentence; voilà ce qui a été fait, voilà ce qu’a vu l’Europe; voilà ce dont elle s’est détournée ! – et lorsque, je le répète, j'en ai vu le détail, il m’a semblé que toutes les horreurs de la guerre de Trente ans étaient déchaînées dans cet horizon oriental lointain et farouche. » Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien#cite_note-74 crda-france.org http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.crdafrance.org/fr/6histoire/a_d/19_jaures1896an.htm&title=Discours%20de%20Jea n%20Jaur%C3%A8s%20%C3%A0%20la%20Chambre%20des%20D%C3%A9p ut%C3%A9s%2C%20Paris%2C%203%20novembre%201896 3 novembre 1915 -- Empire ottoman : docteur Schacht, un médecin militaire allemand qui s’est installé près du village de Der-el-Zor (Deir el-Zor) a rapporté sur les 7000 têtes arméniennes (crânes) coupées dans Sabgha district près de l'Euphrate. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December) http://www.armenian-genocide.org/1915-4.html 3 novembre 1918 -- Empire ottoman : la deuxième session de la Convention que le parti Ittihad Tejeddut avait tenue sous la présidence d'Ismail Bey Janbolat, ancien assistant de Talaat. Un comité exécutif de vingt et un membres est élu. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1918 http://www.armenian-genocide.org/1918.html 3 novembre 1940 -- Obligation pour les Juifs polonais du Gouvernement général de porter l'étoile jaune. ajpn http://www.lhoumeau.com/siteajpn.php 3 novembre 1941 -- Les SS assassinent 600 juifs à Turez (district de Novogrudok, R.S.S. de Biélorussie). En deux jours, 2 500 juifs de Gomel (R.S.S. de Biélorussie), internés dans un camp près de Monastyrek, sont fusillés dans une tranchée antitank près de Lechtchinec. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#03 3 novembre 1942 -- 2 000 juifs sont assassinés lors de la dernière Aktion dirigée contre les juifs de Zaklikov (province de Lublin). Début de la déportation de 2 000 juifs de Radoszyn (district de Kielce, Pologne) et de 7 000 juifs du ghetto de Tomaszov Rawski (district de Lodz) au camp d'extermination de Treblinka. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#03 3 novembre 1943 -- Après la capitulation de l'Italie, le pays est partagé entre le Sud occupé par les Alliés et le Nord occupé par les Allemands. Les juifs vivant dans le Nord sont victimes, à leur tour, de la « solution finale ». Ce jour-là, au cours d'une Aktion déclenchée par les Allemands à Gênes, 300 juifs italiens et 100 juifs étrangers sont déportés parmi lesquels le Rabbin Riccardo Pacifici. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#03 ajpn http://www.ajpn.org/1943.html 3 novembre 1943 -- En trois jours, 3 000 juifs sont arrêtés à Radoszyce (Pologne) et déportés au camp d'extermination de Treblinka. Les SS assassinent 2 500 juifs dans le camp de la rue Lipova à Lublin. 3 000 juifs environ sont assassinés par les SS et la police lettonne à Riga. Au cours d'un massacre commis dans le camp de concentration de Maïdanek, 14 000 juifs de la région de Lublin et 4 000 internés du camp, soit un total de 18 000 âmes, sont assassinés par les nazis. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#03 3 novembre 1944 -- 400 juifs sont déportés de Sered (Slovaquie) au camp d'extermination d'Auschwitz. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendnovembre.htm#03 3 novembre 1955 -- L'Iran adhère au pacte entre la Turquie et l'Irak. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/3_novembre 3 novembre 1996 -- Turquie : Abdullah Çatlı, leader de l'organisation turque ultra-nationaliste des Loups gris, meurt dans un accident de voiture. L'événement déclenche le scandale de Susurluk et entraîne la démission du ministre de l'intérieur Mehmet Ağar. L'affaire Susurluk (Susurluk skandalı en turc) a eu lieu le 3 novembre 1996 à Susurluk, petite ville située dans la province de Balıkesir. Cette affaire révèle les liens étroits entretenus à l'époque entre politique, police et mafia d'extrême droite turque. Abdullah Çatlı a été inculpé par la justice turque à plusieurs reprises pour des affaires de meurtre. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/3_novembre Wikipedia : L'affaire Susurluk http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Susurluk Wikipedia : Abdullah Çatlı http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdullah_%C3%87atl%C4%B1 3 novembre 2002 -- Turquie : les islamistes modérés du Parti de la justice et du développement (Adalet ve Kalkınma Partisi ou AKP) remportent à une large majorité les élections législatives turques, leurs permettant ainsi de former seuls un gouvernement. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/3_novembre 3 novembre 2007 -- Belgique : à Bruxelles, de 4.000 à 6.000 manifestants d'origine turque ont répondu à l'appel de différentes associations turcophones à se rassembler au rond-point Schuman pour une impressionnante démonstration nationaliste turque : le MHP des Loups Gris est l’une des associations organisatrices. Mehmet Saygin, de l'European Union of Turkish democrats, justifie leur présence en ces termes : "Ces mouvements associatifs font appel à des assises populaires importantes, est-ce que nous allons jeter l'anathème, stigmatiser ?"… Collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=13416 3 novembre 2009 -- France : Deux procès à Lyon. Le procès intenté pour discrimination par Sirma Oran contre le maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret. La fille de Baskin Oran était candidate aux municipales de 2008, sur la Liste des Verts, alliés du Parti Socialiste conduit par JP Bret. Ce dernier lui avait demandé de s’exprimer clairement sur sa position vis à vis du génocide arménien pour être conforme aux positions du PS. Mme Oran avait préféré renoncer à figurer sur la liste PS-Verts. 2ème procès : Movses Nissanian, l'un des conseillers municipaux du Maire socialiste de Villeurbanne Jean-Paul Bret, est convoqué devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon (rue Servient - Lyon 3ème). Descendant de victimes du génocide arménien de 1915, Movses Nissanian est accusé d'injure envers l'auteur d'un article visant à relativiser le génocide arménien et à inverser le rôle des victimes et des bourreaux, mis en ligne le lundi 11 février 2008 par le site Turquie Européenne "Un génie méconnu : Jean-Paul Bret". Collectifvan.org/Lyon : 2 procès autour du génocide arménien http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37190 Collectifvan.org/Lyon : procès du génocide arménien http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=3908 Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=58412 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN Un éléphant derrière la tour « Si Nisanyan n’était pas arménien, s’il n’avait pas parlé du génocide arménien, s’il n’avait pas prononcé des mots qui dérangent certains islamistes, aurait-il abouti en prison ? » demande l’avocat, journaliste et militant des droits de la personne Orhan Kemal Cengiz, dans le quotidien turc Today’s Zaman. Nota CVAN : La réponse est "Non". Il pourrait, par exemple, trôner dans le nouveau palais présidentiel construit à Ankara par Erdogan en toute illégalité. En Turquie, l'absence de permis de construire conduit un Arménien en prison, et un Turc dans un palais grandiose. Cherchez l'erreur... La Presse.ca RIMA ELKOURI ISTANBUL, Turquie — « Ils croient qu’ils pourront me soumettre en me mettant en prison. Ils ne pourront pas. » Ces mots proviennent d’une lettre écrite en prison par Sevan Nisanyan, célèbre intellectuel arménien de Turquie, incarcéré depuis le 1er janvier 2014. C’est son fils de 14 ans, Tavit, qui l’a lue avec aplomb lors d’une soirée militante organisée récemment à Istanbul en solidarité avec l’écrivain considéré comme un prisonnier politique. De passage dans la ville pour un reportage que vous pourrez lire au printemps, j’ai croisé par hasard Tavit et sa sœur Iris. Ils m’ont parlé avec fierté et indignation du combat de leur père dans un pays où, malgré les promesses de réforme, la dérive autoritaire menace les droits de la personne, comme en témoigne un rapport récent de Human Rights Watch. « Mon père est né rebelle, m’a dit Iris. Toute sa vie, le gouvernement a été injuste avec lui. Nous n’avons pas vraiment de liberté d’expression dans ce pays. C’est la raison pour laquelle mon père est dans le pétrin. » Diplômé de Yale et de Columbia, Sevan Nisanyan est un intellectuel controversé et inclassable. Touche-à-tout, passionné de linguistique, écrivain, journaliste et hôtelier, il n’a jamais hésité à faire voler les tabous en éclats, en s’attaquant aux dogmes du kémalisme et de l’islamisme, en parlant publiquement du génocide arménien ou en professant son athéisme. Ce n’est pas la première fois que Nisanyan a des démêlés avec la justice. Il y a longtemps que l’État turc cherche à le faire taire. Les poursuites se sont multipliées contre lui après la publication en 2008 du livre polémique La fausse République, où il déconstruit les mythes fondateurs du kémalisme, l’idéologie définie par Mustafa Kemal Atatürk sur laquelle se fonde la République de Turquie. En 2013, il a été condamné à 13 mois de prison pour avoir tenu sur son blogue des propos jugés offensants envers Mahomet. Il a fait appel de ce jugement. Mais voilà qu’en janvier 2014, il a commencé à purger une peine d’au moins deux ans pour avoir restauré de vieux bâtiments sans autorisation dans le village touristique de Sirince, près de l’antique Éphèse, où il s’est donné comme mission depuis les années 90 de remettre en valeur le patrimoine architectural local. Officiellement, cette sentence n’a rien à voir avec les écrits controversés de Nisanyan. Mais dans un État qui ploie sous les scandales de corruption à faire pâlir notre commission Charbonneau, la chose est pour le moins ironique. « Dans un pays où l’on construit d’immenses immeubles en toute impunité sur des sites en principe protégés, l’incarcération de Nisanyan apparaît comme une injustice. » — L’éditorialiste turc Hasan Cemal Il est en fait peu probable que ce soit une maisonnette de pierre ou une tour construites par Nisanyan qui l’aient conduit en prison. Il y a un éléphant derrière la tour. Tout indique que sa sentence est l’aboutissement de plusieurs années de harcèlement judiciaire. Des preuves laissent croire que l’intellectuel a été ciblé par les autorités turques pour ses écrits controversés et ses opinions politiques, note Human Rights Watch. Nisanyan croit lui-même qu’il a été puni pour deux raisons : son identité arménienne – un facteur aggravant en Turquie – et ses opinions qui déplaisent. Dans la lettre lue par son fils Tavit, Nisanyan dit, sur un ton provocateur, qu’il n’a rien à se reprocher, bien au contraire. « Ma revendication n’est pas d’être pardonné. Je ne veux pas que l’on ferme les yeux sur ce que j’ai fait. Je crois que je mérite une récompense. Je pense que je mérite un "merci". J’attends de la part de ceux qui croient qu’ils m’ont puni, qu’ils viennent la tête baissée me demander pardon. » En attendant ces excuses improbables, Nisanyan croupit dans une prison de Torbali, dans la province d’Izmir. Chaque semaine, ses proches ont le droit de lui parler 10 minutes au téléphone. Le mieux qu’ils peuvent espérer dans les circonstances est une rencontre de 45 minutes derrière une baie vitrée. « Mon père me manque tant, me confiait sa fille. Cela me tue de savoir qu’il n’y a rien que je puisse faire sauf m’ennuyer de lui. » « Merci de ne pas oublier mon père », a-t-elle lancé, émue, aux gens venus assister à la conférence organisée par des militants qui tentent de le faire libérer. « Ton père n’est pas quelqu’un qu’on peut oublier », lui a répondu un des organisateurs. Officiellement, le gouvernement turc a reconnu que la liberté d’expression et la liberté de presse doivent être des aspects fondamentaux d’une réforme des droits de la personne en Turquie, rappelle Human Rights Watch. Dans les faits, on attend encore que cet engagement se concrétise pleinement. La Turquie figure encore dans le palmarès des cinq plus grandes prisons du monde pour les journalistes, selon Reporters sans frontières. « Si Nisanyan n’était pas arménien, s’il n’avait pas parlé du génocide arménien, s’il n’avait pas prononcé des mots qui dérangent certains islamistes, aurait-il abouti en prison ? », demande l’avocat, journaliste et militant des droits de la personne Orhan Kemal Cengiz, dans le quotidien turc Today’s Zaman. Poser la question... http://plus.lapresse.ca/screens/b29f0e3a-a96a-40f3-b627937cd43ebf06|_0.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83511 TURQUIE Turquie, les quatre vérités sur le terrorisme du président Erdogan La-Croix par Jean-Christophe Ploquin le 2 novembre 2014 « La France doit être la plus grande amie de la Turquie en Europe » Recep Tayyip Erdogan, président de la République turque Vendredi 31 octobre A 60 ans, Recep Tayyip Erdogan n’a rien perdu de sa verve. L’homme fort de la Turquie a prononcé un discours tonique vendredi 31 octobre devant une assistance réunie sous les auspices de l’Institut français de relations internationales (Ifri). Peu après sa rencontre avec François Hollande à l’Élysée, il a notamment manifesté de fortes attentes envers la France, après la période glaciale traversée par les relations franco-turques durant la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a longuement expliqué pourquoi la bataille de Kobané, ville syrienne défendue par des Kurdes face à l’organisation djihadiste Daech, n’avait pas de grande signification à ses yeux. Président de la République turque depuis août 2014 après avoir été premier ministre sans discontinuer pendant onze ans, Recep Tayyip Erdogan a refaçonné la politique étrangère de son pays, en s’appuyant sur la confrérie des Frères Musulmans comme partenaire privilégié et relais d’influence dans le monde arabe. S’appuyant sur des valeurs conservatrices musulmanes, il a aussi transformé le visage de son pays. Fougueux, péremptoire, ce leader charismatique s’est livré sans artifice, vendredi, à un tour d’horizon des grands problèmes du Moyen-Orient durant son discours et dans ses réponses aux questions. « J’espère que nous avons engagé un nouveau processus avec la France » « Les relations franco-turques ont un grand potentiel », a-t-il commencé. « La France et la Turquie sont de grands pays. Elles partagent des relations historiques, culturelles, politiques, économiques depuis des siècles. Mais il ne faut pas que leurs visions en politique étrangère soient endommagées par des préjugés relevant de la politique intérieure. Jusqu’au président Chirac, la France a toujours soutenu le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Puis les choses ont changé. J’espère que nous avons engagé un nouveau processus ». « L’adhésion à l’Europe est un droit naturel, légitime, de la Turquie » « La Turquie est depuis 1963 à la porte de l’Union européenne », a-t-il relevé. « C’est incompréhensible. Aucun autre pays ne s’est vu traité de la sorte. Ces dernières années, le processus d’adhésion souffre d’un ralentissement sérieux. Nous espérons que les promesses seront tenues. L’adhésion est un droit naturel, légitime, de la Turquie. Et son intégration sera une réponse appropriée à la thèse du clash des civilisations. La France peut le comprendre, donc on espère qu’elle aura un rôle de facilitateur vis-à-vis de l’UE. La France doit être la plus grande amie de la Turquie en Europe. C’est d’elle que nous attendons le plus grand soutien, la plus grande compréhension ». « Kobané n’est qu’une partie minime du drame » Recep Tayyip Erdogan a surtout longuement parlé de la situation en Syrie et en Irak, où l’organisation djihadiste Daech est depuis l’été la cible de frappes aériennes d’une coalition dirigée par les États-Unis. Il a tenté de faire comprendre pourquoi, de son point de vue, Daech représentait un péril moindre pour son pays que le PKK, organisation de guérilla en lutte armée contre l’État turc depuis 1984. « Aujourd’hui on ne parle que de Kobané assiégée par Daech », a-t-il commenté. « Or Kobané n’est qu’une partie minime du drame qui se joue dans cette région. Pourquoi donc en fait-on un tel enjeu stratégique? Y a-til de l’or? des diamants? S’il y a un pays pour lequel ce devrait être stratégique, c’est bien la Turquie, puisqu’elle est à nos frontières ». « Homs a été bombardée, les alliés n’ont pas réagi » « Les vrais amis doivent dire la vérité, même si elle fait mal », argumente-t-il. « En Syrie, Hama a été bombardée, les alliés n’ont pas réagi; Homs a été bombardée, les alliés n’ont pas réagi; Deir-ez-Zor a été bombardée, les alliés ont gardé le silence. Et là, la coalition mène des bombardements pour Kobané. Pourquoi? On nous dit qu’il faut aider le PYD – allié syrien du PKK – en leur donnant des armes. Je dis : c’est une erreur, car le PYD est une organisation terroriste et que les civils ont de toute façon fui Kobané : 200 000 personnes, qui sont aujourd’hui chez nous, en Turquie. Ce feu vert donné par les Occidentaux au PKK et au PYD nous questionne ». « Il y a aussi le terrorisme de l’État syrien » « Daech est une organisation terroriste », assure le président turc. « Mais il y a aussi le terrorisme de l’État syrien. Et là, j’ai du mal à suivre le système de sécurité international, qui accorde une attention particulière aux armes chimiques mais se désintéresse des armes conventionnelles. Les armes chimiques ont tué environ 2000 personnes en Syrie, les armes conventionnelles environ 300 000! Sept millions de Syriens ont dû fuir leur foyer – dont 1,6 millions sont réfugiés en Turquie. Les nations devraient s’unir contre ce dirigeant, à Damas, et le déférer devant la Cour pénale internationale ! » « La politique occidentale du deux poids, deux mesures » « La politique occidentale du deux poids, deux mesures blesse les consciences au Moyen-Orient », prévient-il, « des blessures qui peuvent durer des décennies. S’il n’y a pas de justice dans cette région, les dégâts seront encore plus importants et ils finiront par atteindre l’Europe occidentale. C’est pourquoi il faut discuter de toutes ces questions dans une approche inclusive. Tous les problèmes sont liés les uns aux autres. Il faut aussi avoir une approche équilibrée et juste, savoir faire la part des choses entre Kobané et les 300 000 morts de la guerre en Syrie ». « La Turquie combat le terrorisme depuis 30 ans » « La presse occidentale accuse la Turquie d’aider Daech. C’est faux, nous n’avons pas commis cette erreur. Il n’est pas question pour la Turquie de soutenir ce groupe terroriste », riposte Recep Tayyip Erdogan. « La Turquie combat le terrorisme depuis 30 ans, elle sait les dégâts que cela peut faire. Elle a mené de nombreuses réformes dans le sens de la démocratie et des droits de l’homme. Elle a engagé un processus de résolution des problèmes avec les Kurdes avec l’objectif de mettre fin au terrorisme. Elle a mis fin au déni de la reconnaissance de l’existence de communautés différentes dans le pays ». « 250 000 classes construites » « Il y a quelques semaines, beaucoup de Kurdes d’origine turque ont été tués par le PKK », affirme-t-il. « Des centaines d’écoles et des cliniques ont été incendiées, des magasins ont été détruits parce que leurs propriétaires n’étaient pas du côté du PKK. Mais nous n’avons pas changé de stratégie. Nous faisons avancer le processus avec patience et détermination. Cela gêne le groupe terroriste. Le pays se développe en outre rapidement. Cela aussi gêne le groupe terroriste. Nous avons construits 250 000 classes supplémentaires. Il y avait 6100 kilomètres d’autoroute dans le pays, il y en a aujourd’hui 17.000. Il y avait 26 aéroports, il y en a aujourd’hui 52, y compris dans les provinces de l’Est et du sud-est. Cela gêne l’organisation terroriste, qui en a saboté certains. Elle n’est pas tolérante, pas plus que le parti qui en est la manifestation politique. Mais nous continuerons. Il n’y a pas d’autres solutions que la paix ». « L’Arménie et la diaspora ont une approche idéologique » « Nos pratiques sont comparables à celles en vigueur dans les pays de l’Union européenne », assure le chef de l’État turc. « Pourtant, nous sommes victimes de campagne de diffamation et de désinformation en Europe. Une autre injustice est la façon dont on traite les événements de 1915. L’Arménie et la diaspora arménienne ont une approche idéologique, non constructive. Pour nous, ce n’est pas une question politique, elle ne doit pas être instrumentalisée. Nos archives sont ouvertes, il y a un million de documents à examiner. Il faut que des historiens, des archéologues, des juristes, des politologues travaillent pour que ces événements soient bien compris et situés dans leur contexte. On espère que, de son côté, la France agira avec lucidité et bon sens ». « Il n’y a pas besoin d’une réforme de l’islam » Répondant à une dizaine de questions, Recep Tayyip Erdogan a notamment affirmé que Daech ne pouvait pas être présenté comme une ‘organisation islamique’ car, affirme-t-il, « le mot islam vient du mot paix ». « Il n’y a pas besoin d’une réforme de l’islam », ajoute-t-il. « L’enjeu est plutôt que les autorités religieuses musulmanes doivent s’exprimer davantage sur certains sujets, et recourir à des interprétations plus larges ». « La Turquie n’acceptera pas de changement de frontières » Il explique que « la Turquie n’acceptera pas de changement de frontières au Moyen Orient ». « Au final le peuple irakien sera vainqueur et l’intégrité territorial de l’Irak sera respectée », insiste-t-il. « Idem pour la Syrie ». Sur l’Ukraine, « la Turquie n’accepte pas l’occupation par la Russie de la Crimée, dont 14% de la population est constituée de Turcs Tatars. L’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine doivent être respectées ». « Gaza, une prison à ciel ouvert » Il regrette que l’Iran poursuive une approche confessionnelle et communautaire de sa politique étrangère – « j’en suis attristé car nous partageons la même religion », précise-t-il. Sur Gaza – « une prison à ciel ouvert » -, il s’interroge : « Si l’on croit à la déclaration universelle des droits de l’homme, si l’on agit par humanisme, on se demande pourquoi les habitants de Gaza subissent un tel traitement ». Enfin, il rappelle son mépris pour le maréchal Sissi, élu en mai 2014 président de l’Égypte après avoir renversé le président Mohamed Morsi. « Je suis un leader démocratique. Je ne veux pas être à la même table que quelqu’un qui tire sa légitimité d’un coup d’État. Je ne veux pas lui accorder d’importance donc je ne lui parle pas. Quant au monde occidental, est-il pour ou contre la démocratie? Pour ou contre les coups d’État? Au vu de ce qui se passe en Égypte, il semblerait qu’il soit du côté des coups d’État ». http://paris-international.blogs.la-croix.com/turquie-les-quatre-verites-sur-leterrorisme-du-president-erdogan/2014/11/02/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83486 François Hollande affiche son entente avec le président turc Les Echos Yves Bourdillon / Journaliste | Le 02/11 à 17:04 Le dossier syrien au cœur des entretiens entre Hollande et Erdogan. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a effectué vendredi une visite à Paris qui lui a permis de mettre en scène son entente avec son homologue, François Hollande. C’est évidemment le dossier syrien qui a été au cœur de l’entretien entre les deux chefs d’Etat, puisque la France fait partie de la coalition internationale attachée à contrer Daech (Etat islamique) en Irak et, via des bombardements américains, en Syrie. Les deux chefs d’Etat sont convenus, d’après un porte-parole de l’exécutif, qu’il ne fallait pas considérer devoir « choisir entre Daech et le régime syrien », puisque ce dernier est largement à l’origine de la création de Daech. Pour Paris et Ankara, il faut miser sur la coalition syrienne, ennemie à la fois de Bachar Al Assad et de Daech. Une prise de position qui survient au lendemain d’une déclaration du Pentagone reconnaissant que les raids américains en Syrie contre Daech pourraient profiter à Assad. Seule dissension affichée lors du point presse commun, Recep Erdogan a regretté que la coalition « se concentre sur Kobané », la ville syrienne où les forces kurdes sont assiégées depuis six semaines par Daech. Elles ne tiennent que grâce à l’appui de l’aviation américaine, alors que Daech attaque aussi d’autres villes. Pour François Hollande, il est nécessaire de soutenir les forces défendant Kobané, même si, pour la France, « la ville clef c’est Alep ». Paris y appuie l’opposition, attaquée à la fois par Daech et le régime syrien. Les Etats-Unis ont reproché à la Turquie d’être complaisante avec Daech, car ce dernier combattait des Kurdes qu’Ankara redoute en fait plus que les djihadistes. « Recep Erdogan a pris, dès le début, la mesure de la menace que représente Daech », rappelle un porte-parole français. Une adhésion en suspens Les deux chefs d’Etat ont aussi discuté de la candidature turque à l’entrée dans l’Union européenne, actuellement encalminée, avec un seul chapitre bouclé sur trente-cinq. « Il ne s’agit pas de savoir s’il y aura une adhésion, il s’agit de savoir si elle est possible ; elle n’est concevable que s’il y a des négociations », a dit François Hollande. Peu satisfait de l’avancée du dossier, Recep Erdogan a lancé lors d’une conférence organisée par l’Ifri : « Aucun autre pays que la Turquie ne s’est vu traité de cette manière. » Au chapitre de la coopération économique, la défense, les transports, surtout ferroviaires, et l’énergie (nucléaire civil) ont été abordés. Cela sur fond de croissance dynamique de l’économie : + 4,6 % l’an dernier. http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203906932610-francoishollande-affiche-son-entente-avec-le-president-turc-1060022.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83499 TURQUIE/LES ARMENIENS Deux millions et demi d’Arméniens musulmans vivent en Turquie ? NAM Armenianow - La renaissance de l’identité nationale des Arméniens, qui vivent dans différentes villes et villages turcs après leur conversion à l’Islam prend de l’ampleur pour briser les tabous. Les spécialistes de cette question lient cette évolution à divers facteurs politiques qui permettent à ces personnes de se tourner vers leurs racines propres. D’après le directeur du fond de recherche “ Centre d’Études Pour Les Questions De l’Arménie Occidentale “, Haykazun Alvrtsyan, ce mouvement est commencé depuis longtemps, fortement influencé par la rébellion armée kurde, la chute de l’Union Soviétique, et la campagne de la Turquie pour adhérer à l’Union Européenne. Selon l’article 88 de la première constitution turque, adoptée en 1923, sont considérés comme Turcs tous les résidents turcs, quelles que soient leurs appartenances religieuse et nationale. Afin d’améliorer les chances de son adhésion à l’EU, la Turquie a dû procéder à la révision de quelques points de sa constitution. Cependant, malgré un certain nombre de changements dans la constitution du pays, les termes citoyen turc et national turc ont survécu chaque citoyen turc y est considéré comme Turc. Selon Alvrtsyan, dans le traité de Lausanne, les communautés arméniennes, grecques et assyriennes n’étaient différenciées que par leur religion, non par leur spécificité ethnique. Les membres d’un nombre énorme d’autres ethnicités 50 groupes ethno-religieux parlant 36 langues, étaient reconnus comme Turcs. “ Ce tabou étant à présent brisé, peut-on imaginer la nature du mouvement qui s’est amorcé ? Les Arméniens ne font pas exception à ce mouvement, mais ce qui pour nous est essentiel, c’est le fait qu’une Question Arménienne est posée aujourd’hui à la Turquie- une difficulté politique compliquée. Aucune Question Syrienne, Grecque ou Juive, ne lui est posée, une Question Arménienne se pose - un grave problème pour la Turquie, et dans ce contexte, la renaissance des Arméniens, contrairement aux statuts d’autres nations, a une grande importance “, a dit Alvrtsyan. Abordant la question des Arméniens convertis à l’Islam, il a indiqué que leur nombre atteint trois millions ; certains parmi eux ont émigré. Ne serait-ce qu’en Allemagne, il y avait 300 000 Arméniens musulmans. Il a insisté sur le fait qu’aujourd’hui, en Turquie de l’est, dans diverses régions de l’Arménie historique, vivaient au moins 2,5 millions d’Arméniens musulmans, dont la moitié se cachent. “ Dans leur ensemble, ce sont tous des musulmans convertis, mais (ceux qui cachent leur appartenance ethnique), contrairement aux autres, préservent leurs traditions nationales, leurs cérémonials et leurs croyances dans le secret. En outre, ils se marient entre eux, ce qui est un facteur très important. L’autre fraction pratique le baptême et se tourne vers l’Église Arménienne. Le nombre de ces personnes n’est pas nombreux pour le moment, parce que les pressions et les persécutions contre les Arméniens continuent encore de nos jours. Dans ces conditions, ils mettent en danger leur vie et celles de leurs enfants, leurs biens et le futur de leurs enfants “, a dit Alvrtsyan. “ Mais permettez-moi de vous dire que la semaine passée, j’ai baptisé plusieurs Arméniens alévis et musulmans du Dersim. L’un d’entre eux était propriétaire jusqu’à il y a quatre ans d’une affaire qu’il ne possède plus à présent, s’étant déclaré comme Arménien et ayant adhéré à l’Union Arménienne du Dersim“. Les Arméniens d’Hamashen se réunissent au sein de l’association Vagf, et ils ont créé Hatig à Istanbul, Le mois dernier, des Arméniens de Mouch et du Taron ont créé une association sociale et touristique du Taron. Selon les données des Statistiques d’état de Turquie, il y avait 37 000 familles arméniennes dans 17 villes du pays, 200 000 au total (dont 50 à 60 000 à Istanbul). “ Selon les données officielles, il y a actuellement à Mouch 3 000 Arméniens, mais d’après les habitants de la ville, ils seraient plus nombreux. À Van, aussi, il est dit qu’ils constituent 12 pour cent de la population qui compte 350 000 personnes, soit 40 à 42 000 Arméniens. Récemment, à la suite d’un tremblement de terre à Van, de nombreux ouvrages sacrés, des croix, des reliques d’église ont été trouvés sous les ruines. Il est surprenant que des icônes arméniennes aient été trouvées dans cette ville exclusivement kurde et musulmane “, a-t-il dit. Récupérer son Identité : de plus en plus d’Arméniens “ cachés “ en Turquie dévoilent leur origine Par Gayané Mkrdtchyan, journaliste à ArmeniaNow En général, les noms de lieu en langue turque - Gamishly en Syrie, Sassoun, Lusakert ne font qu’évoquer pour moi une histoire d’Arméniens parmi des milliers d’autres, celle d’une famille qui n’a pas émigré, d’une famille qui est retournée en Turquie pour continuer à vivre sur ses terres après avoir été convertie. “ Je sais depuis ma naissance que nous sommes des Arméniens de Sassoun. Nous étions une grande famille mais trois de ses membres seulement ont survécu - mon grand-père, le frère de mon grand-père et son fils. À ce momentlà, une femme les avait recueillis à Ghamisha en Syrie. Depuis, une partie de la famille est retournée à Diyarbékir, et le reste de la famille, des années plus tard en 1946 - en Arménie, à Lusakert “ nous dit Turkay Abdulgafur, membre de l’association locale des Arméniens, président du Conseil d’administration de l’Église Saint Kirakos à Diyarbékir. Il est l’un des Arméniens de Diyarbékir qui ont été baptisés à l’Église Saint Kirakos et qui ont fait modifier sur leur carte d’identité la mention musulman en celle de chrétien. “ Sur les cartes d’identité turques, sa religion doit être mentionnée sur les documents d’identité. Il est très difficile d’être un Arménien à Diyarbékir et de le déclarer officiellement, mais c’est un mouvement qui s’est amorcé “, a dit Turkay Abdulgafur. Diyarbékir (l’ex Tigranakert) est située au sud-est de la Turquie, au pied de a montagne Sasna. À la fin du 19ème siècle, 10 000 Arméniens vivaient à Diyarbékir, et ils avaient l’église à cinq autels de Saint Sarkis et l’église à sept autels de Saint Kirakos. La majorité des Arméniens ont été tués dans les massacres de 1895 d’Abdul Hamid, et 5 000 Arméniens ont été tués au cours du génocide de 1915. Aujourd’hui, la population de Diyarbékir est d’environ 845 000, des Kurdes en majorité. “ Il y a trois ou quatre ans, seuls quelques Arméniens, à Diyarbékir, ne cachaient pas leur identité arménienne, mais aujourd’hui, grâce à nos efforts, leur nombre s’est accru. Avec ces Arméniens, nous organisons diverses manifestations ; un récent déjeuner a par exemple réuni 82 personnes. Aujourd’hui, il y a 140 à 150 Arméniens à Diyarbékir. Beaucoup parmi eux sont musulmans par leur identité, mais se présentent comme Arméniens, ce qui démontre qu’ils reconnaissent aussi leur identité nationale “ nous a dit cet Arménien de Diyarbékir. Turkay Abdulgafur a dit que lors du Grand Génocide, les Arméniens qui vivaient en Turquie s’étaient dispersés à travers le monde comme les grains d’une grenade, et que même s’ils avaient ensuite subi des épreuves pendant 99 ans, cela avait été pour eux deux fois plus dur. “ Ayant survécu au Génocide, nous avons dû nous convertir à l’Islam et il nous était interdit de nous présenter comme Arméniens, et impossible par conséquent d’évoquer publiquement notre identité. Pour préserver notre existence, nous avons dû nous présenter comme des Musulmans convaincus afin que notre famille et nous-même ne soyons pas menacés“, nous a-t-il dit. “ Tous les Arméniens savent leur identité, mais soumis à 100 ans d’assimilation, ils se sont presque transformés en Kurdes, on peut le dire, et c’est pour cette raison particulière que nous devons faire en sorte que ces personnes puissent s’affirmer “. Étant bien au courant du contexte politique en Turquie, il a déclaré que comparée à celle d’il y a trois ans, la Turquie aujourd’hui a fait des grands progrès, et que c’est grâce à des intellectuels turcs qui risquent leur vie pour parler du Génocide de 1915 et qui critiquent ce gouvernement qui refuse de se confronter à l’histoire. C’est grâce aux efforts conjugués du pianiste arménien du Canada ingénieur du bâtiment, Raffi Petrosian et de ses collaborateurs aux travaux que la réhabilitation de l’Église Saint Kirakos de Diyarbékir a été menée à bien, église qui passe pour avoir été l’une des plus grandes églises du levant. Une messe y a été célébrée en 2011. “ L’église Saint Kirakos devrait attirer les Arméniens cachés de Turquie comme un aimant. Et cela est en train de devenir une réalité plus tôt que nous le pensions. Beaucoup d’Arméniens forcés de se convertir après 1915 (ou simplement orphelins accaparés par les Turcs ou les Kurdes) commencent à penser aujourd’hui à leurs racines arméniennes dans leur famille. Ils réaniment leur identité et se retournent vers leur origine. Aujourd’hui, nous avons déjà baptisé quelques personnes dans l’église Saint Kirakos. En majorité, ils se disent Arméniens, mais continuent à se comporter comme des Musulmans “, a dit Petrosian. À son initiative, 50 Arméniens ’ cachés ’ de Diyarbékir ont rendu visite à l’Arménie dans le cadre du projet ’ Retour chez soi ’ développé par le Ministère de la Diaspora. “ Il s’agit d’une réalité nouvelle que nous devons accepter, comprendre qu’à part les Arméniens d’Arménie, d’Artsakh et de la diaspora, il y a à présent des Musulmans, Arméniens cachés, dont beaucoup sont en Turquie. Nous devons les aider à se sentir, à être plus Arméniens. C’est pour cela qu’à Diyarbékir, avec le concours de la municipalité, des cours d’arménien sont dispensés. Et ayant suivi ces cours, des personnes ont été invitées en Arménie pour avoir suivi ces cours avec succès. Cela a été pour eux une grande joie de s’y rendre. Je les ai présentés avec plaisir à travers l’Arménie, et ils étaient très intéressés à découvrir l’Arménie “, a ajouté Petrosian. Traduction Gilbert Béguian pour Armenews samedi 1er novembre 2014, Jean Eckian ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=104856 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83500 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT Le président Recep Tayyip Erdoğan s’en prend à la presse occidentale Publié 03.11.2014 Mis à jour 03.11.2014 Il a qualifié de « deux poids deux mesures », le regard de la presse occidentale aux événements sociaux dans les autres pays par rapport à ceux qui se passent chez eux. Le Président Erdoğan a continué à critiquer la presse occidentale. « 16 journalistes sont morts à Gaza, 3.000 personnes sont mortes en une seule journée en Egypte. Ils ont gardé le silence » a-t-il remarqué. Le président Erdoğan a pris la parole à l’ouverture de l’année universitaire 2014-2015 de l’Université de la Fondation Bezmialem à Istanbul. Il a qualifié de « deux poids deux mesures », le regard de la presse occidentale aux événements sociaux dans les autres pays par rapport à ceux qui se passent chez eux. « Regardez l’approche adoptée lors de la mort de 16 journalistes en deux mois dans la bande de Gaza. 16 journalistes meurent. Et la presse internationale garde le silence ! » s’est-il indigné. La presse occidentale n’a pas émis un seul mot lors de la destitution suite au coup d’Etat du président élu par le peuple égyptien, ni aux milliers de personnes tuées par la suite, a défendu M. Erdoğan. “Au cours notre histoire récente, il n’y a pas un pays où 3.000 à 4.000 personnes ont été massacrées en une seule journée. Ont-ils élevé la voix ? Pourquoi ? Parce que Morsi était un homme différent. Un homme qui n’appartenait pas à leur monde” a noté le président. http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2014/11/03/le-pr%C3%A9sident-receptayyip-erdo%C4%9Fan-s%E2%80%99en-prend-%C3%A0-la-presse-occiden105696 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83506 LES ARMENIENS DE SYRIE 28 familles arméniennes de Syrie sont installées dans la région de Kashatagh (République du Haut Karabagh) NAM 28 familles arméniennes de Syrie sont installées dans les villages de Kovsakan et Ishkhanatsor dans la région de Kashatagh (République du Haut Karabagh). Données fournies par Robert Matevossian lors le responsable du repeuplement de Kashatagh lors d’une conférence de presse donnée le 1er novembre. Selon lui 3 familles arméniennes de Syrie habitent également à Pertsor (Latchine). « A Ishkhanatsor et Kovsakan ces familles s’occupent essentiellement d’agriculture. Le gouvernement leur a délivré accordé des crédits. Il y a des familles qui indépendamment de la situation en Syrie resteront à Kashatagh. Ils sont devenus des habitants permanents de Kashatagh » dit avec joie et fierté Robert Matevossian. Krikor Amirzayan dimanche 2 novembre 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=104888 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83491 CONFLIT DU HAUT-KARABAKH Seyran Ohanian « l’Arménie luttera pour défendre chaque mètre carré de terre du Haut Karabagh » NAM « Dans le règlement du conflit du Haut Karabagh à part des déclarations, aucun pas concret ne s’est réalisé » dit hier le ministre arménien de la Défense, Seyran Ohanian lors d’une interview à Erévan. Seyran Ohanian a également affirmé que la première clé de la réussite dans ces pourparlers de paix est la confiance mutuelle. « Notre ennemi doit savoir que la confiance doit revenir entre les deux pays en conflit et ce n’est qu’après que nous pourrons arriver à des résultats » a ajouté le ministre arménien de la Défense. Il a également affirmé que dans le climat actuel de tension aux frontières il est difficile d’arriver à un succès dans les négociations. Le retrait des snipers aux frontières et une enquête internationale sur les violations répétées du cessez-le-feu doivent être également selon Seyran Ohanian, les éléments essentiels de la basse de tension aux frontières. « L’Arménie a toujours plaidé pour le renforcement de la confiance entre les parties engagés dans le conflit, mais nous avons toujours reçu une réponse négative de nos voisins azéris » dit le ministre arménien de la Défense qui a une nouvelle fois appelé au renforcement du dialogue. « Si un quelconque danger menace le Haut Karabagh, nous lutterons pour défendre chaque mètre carré de terre » dit Seyran Ohanian affirmant ainsi une nouvelle fois que l’Arménie s’était dotée de moyens capables de protéger l’intégralité du territoire arménien. Krikor Amirzayan dimanche 2 novembre 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=104905 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83485 LES KURDES La Turquie inflexible sur une hausse de l’aide aux Kurdes syriens Publié le 31-10-2014 Modifié le 31-10-2014 à 17:37 Par RFI Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré ce vendredi 31 octobre à Paris son homologue français, François Hollande. Un entretien dominé par la situation à Kobane, où l'armée américaine poursuit ses frappes contre les positions de l'organisation Etat islamique. Parallèlement à ces efforts militaires, les efforts diplomatiques se poursuivent pour obtenir de la Turquie, pays voisin de la Syrie, un engagement plus direct et plus important dans la lutte contre les jihadistes. A l'issue de l'entretien avec François Hollande, le président turc s'est montré inflexible : pas question pour la Turquie de s'engager davantage pour le moment en tous cas contre l'organisation Etat islamique. Recep Tayyip Erdogan a de nouveau posé ses conditions à un engagement direct de la Turquie dans la lutte contre les jihadistes de l’organisation de l'Etat islamique. Le chef de l’Etat turc demande la création d'une zone tampon à la frontière, la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne et une aide directe à l'Armée syrienne libre. Pour le président turc, il faut frapper Bachar el-Assad autant qu'il faut frapper « Daech ». Recep Tayyip Erdogan est sur ce point sur la même ligne que celle adoptée par Paris. La France a ainsi accepté de frapper l’organisation de l'Etat islamique en Irak, mais pas en Syrie, par crainte d'aider indirectement le régime de Bachar el-Assad. Erdogan reproche à la coalition internationale de se concentrer sur Kobane Cette position de la Turquie n'est pas nouvelle. En revanche, Recep Tayyip Erdogan a critiqué sur un ton inhabituellement cassant l’obsession des Occidentaux pour la ville de Kobane. « Kobane n'est pas la seule ville visée par l'Etat islamique. Pourquoi ne pas frapper d'autres localités, pourquoi ne pas frapper d'autres zones en Syrie, alors qu'il ne reste à Kobane que quelques centaines de combattants ? On ne parle que de Kobane alors qu’il ne reste plus personne », a déclaré Recep Tayyip Erdogan. Si le président turc a récemment entrouvert la frontière à un premier groupe de combattants de l'Armée syrienne libre et s’il s'apprête à le refaire pour un renfort de peshmergas irakiens, il n’a visiblement pas l'intention d'aller au-delà pour venir en aide à Kobane. http://www.rfi.fr/moyen-orient/20141031-turquie-inflexible-une-hausse-aidekurdes-syriens-kobane-erdogan-hollande-elysee-syrie/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83484 “Solidarité avec Kobané” : des milliers de Kurdes défilent en Turquie et en Europe Euronews 01/11 19:22 CET A travers la Turquie, des milliers de personnes ont affiché leur soutien aux combattants kurdes qui défendent Kobané. Cette ville kurde syrienne est devenue emblématique de la lutte contre l’organisation Etat islamique. Le plus grand rassemblement a eu lieu à Diyarbakir, principale ville kurde dans le sudest du pays. L’essentiel des manifestations s’est déroulée dans le calme. A Istanbul, des centaines de personnes ont participé au défilé organisé à l’appel du principal parti pro-kurde le HDP, le Parti démocratique du peuple. “C’est une action très pacifique et démocratique”, explique Sebahat Tuncel, une des responsables du parti, “les gens sont ici pour défendre la paix, et dénoncer l’organisation violente de l’Etat islamique qui menace la paix au Moyen Orient. Nous soutenons la fraternité dans la région”. “Nous sommes ici pour soutenir la résistance kurde. A Kobané, ils défendent leurs droits, c’est pourquoi je suis ici”, dit cet homme. D’autres manifestations se sont déroulées dans plusieurs grandes villes d’Europe. En Allemagne notamment, environ 15 000 personnes se sont mobilisées. Des défilés ont aussi eu lieu à Londres, Bruxelles, Paris ou Lyon. Copyright © 2014 euronews http://fr.euronews.com/2014/11/01/solidarite-avec-kobane-des-milliers-dekurdes-defilent-en-turquie-et-en-europe/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83487 Erdogan refuse tout changement de frontières au profit des Kurdes Le Monde.fr | 31.10.2014 à 19h30 • Mis à jour le 01.11.2014 à 12h07 | Par Arnaud Leparmentier Pourquoi les Occidentaux s’intéressent-ils tant à Kobané ? C’est la question qu’a posée vendredi 31 octobre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d’une rencontre organisée à Paris par l’Institut français des relations internationales (IFRI). « Actuellement, on ne parle que de Kobané, assailli par Daech », s’est plaint M. Erdogan, qui refuse d’utiliser le terme Etat islamique. « Il y a très peu de civils à Kobané. Kobané ne représente qu’une partie minime du drame dans la région. Y a-t-il de l’or, des diamants. Pourquoi Kobané ? », a demandé M. Erdogan, qui avait tenu le même propos plus tôt dans la journée lors d’une rencontre à l’Elysée avec le président François Hollande. En réalité, le président turc craint la constitution d’un Etat kurde aux confins de la Turquie, de l’Irak et de la Syrie. Il a ironisé sur les pershmergas kurdes venus d’Irak via la Turquie, qui se sont « reposés à l’aéroport », a assuré M. Erdogan. Ces quelque 150 combattants, qui transitent par la Turquie, n’avaient pas encore passé la frontière vers la Syrie, vendredi dans l’après-midi, pour rejoindre la cité de Kobané. Le président turc ne veut pas de changement des frontières du Proche-Orient dessinées dans la foulée de la première guerre mondiale après l’effondrement de l’empire ottoman. « Je pense que le peuple syrien sera vainqueur en Syrie et le peuple irakien vainqueur en Irak avec le maintien de leur intégrité territoriale », a-t-il déclaré, précisant que « la Turquie ne pourra jamais être en mesure de dire oui » à d’éventuelles nouvelles frontières. Il a critiqué aussi le fait que les Occidentaux insistent plus sur les armes chimiques, qui ont fait 1 000 à 2000 morts alors que les armes conventionnelles en ont fait 200 000 dans le conflit syrien. Et s’est plaint de la faible mobilisation occidentale. « La Turquie a accueilli 1,6 million de réfugiés syriens. L’Union européenne, 200 000. Nous avons dépensé 4,5 milliards de dollars. L’aide étrangère est de 200 millions de dollars seulement ». M. Erdogan qui espérait servir d’exemple au monde méditerranéen lors des révolutions arabes apparaît isolé. Il s’est brouillé avec Israël depuis l’attaque en 2010 de la flottille turque qui voulait briser le blocus de Gaza. Et est en mauvais termes avec l’Egypte du général Sissi. « Sissi a procédé à un coup d’Etat, il a commis une grave erreur. Je pose cette question aux Occidentaux : êtes-vous pour la démocratie ou pour les coups d’Etat ? A voir leur pratique, ils sont pour les coups d’Etat », a expliqué M. Erdogan, qui traita par le passé de « tyran » le numéro un égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi. Arnaud Leparmentier journaliste http://www.lemonde.fr/international/article/2014/10/31/erdogan-refuse-toutchangement-de-frontieres-au-profit-des-kurdes_4516401_3210.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83488 Turquie. Erdogan reproche à la coalition ses bombardements sur Kobane Ouest-France 31 Octobre Le président turc a reproché lors de son passage à l’Élysée à la coalition internationale de concentrer ses frappes sur la ville de Kobane, où il n'y aurait plus personne. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement reproché ce vendredi à la coalition internationale luttant contre l'offensive des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak de concentrer ses bombardements sur la ville syrienne de Kobane. « Pourquoi les forces de la coalition bombardent continuellement cette ville de Kobane (...) pourquoi pas d'autres villes, pourquoi pas Idlib », a affirmé le président turc à l'Elysée où il était reçu par le président François Hollande. « On ne parle que de Kobane qui est à la frontière turque et où il n'y a presque plus personne à part 2 000 combattants », a-t-il ajouté. Alep, ville clé « ll n'y a pas que Kobané, Monsieur Erdogan a raison. Il y a d'autres villes qui sont aujourd'hui menacées par Daesh (un des acronymes arabes de l'EI) en Syrie », a répondu François Hollande affirmant que pour la France « la ville qui est clé parmi toutes, c'est en ce moment Alep », deuxième ville de Syrie (nord). Toutefois, « même si Kobané a été vidée de sa population, il y a la nécessité de lui apporter les renforts nécessaires et nous faisons là-dessus confiance à la Turquie », a-t-il poursuivi. La Turquie a décidé d'ouvrir sa frontière avec la Syrie aux peshmergas kurdes irakiens pour leur permettre d'aller défendre Kobané contre l'offensive des jihadistes d'EI. « Nous faisons en sorte d'appuyer comme nous l'avons toujours dit l'Armée libre syrienne et l'opposition démocratique syrienne pour que nous puissions leur apporter tout le soutien nécessaire », a rappelé François Hollande. http://www.ouest-france.fr/turquie-erdogan-reproche-la-coalition-sesbombardements-sur-kobane-2943582 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83490 Turquie: manifestations en soutien aux forces kurdes à Kobane Publié le 01-11-2014 Modifié le 01-11-2014 à 21:54 Par RFI Plusieurs milliers de personnes sont descendus dans la rue ce samedi en Europe, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, mais c'est en Turquie que les défilés ont été les plus importants, la communauté kurde y est extrêmement importante. Des manifestations organisées pour soutenir les forces kurdes qui affrontent l'organisation de l’Etat islamique (EI) à Kobane. Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion Ce 1er novembre, au 47e jour de siège de la ville de Kobane par l’organisation Etat islamique, les Kurdes de Turquie et du monde entier se mobilisent contre l’agression des islamistes dans le Nord de la Syrie. En tête de ce cortège coloré et bruyant, la députée du Parti démocratique populaire (HDP, pro-kurde), Sebahat Tuncel prévient : « le Premier ministre dit ‘Nous ne voulons ni de l’Etat islamique, ni du PYD kurde pour voisin’. Pour nous, mettre les deux sur le même plan, ce n’est pas une bonne chose, car ceux qui résistent contre l’Etat islamique, ce sont les combattants kurdes, et nous, nous sommes à leurs côtés. Si cette posture politique ne change pas, malheureusement, la tension et les affrontements vont continuer en Turquie ». Bien que les rassemblements aient été déclarés illégaux et interdits par le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, ils n’ont pas donné lieu à l’assaut des forces de police et se sont dispersés dans le calme. Et pendant ce temps-là, à Kobane, les combats ont été violents ce samedi. Mais face aux combattants du groupe Etat islamique, les forces kurdes ont pu bénéficier de deux appuis : d'abord des peshmergas irakiens, au nombre de 150, lourdement armés, qui sont venus de Turquie et puis l'armée américaine affirme avoir mené cinq frappes ces dernières 24h, dans la région. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) les combats qui ont lieu depuis un mois et demi dans cette ville de Kobane ont fait près de 1 000 morts, dont plus de la moitié sont des jihadistes. http://www.rfi.fr/europe/20141101-turquie-syrie-ei-kobane-manifestation/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83492 Les Alaouites sont l’objet de larges connivences entre M. Erdogan et l’Etat islamique Le Monde.fr | 22.10.2014 à 11h16 • Mis à jour le 22.10.2014 à 11h47 | Par Gérard Bapt (Député socialiste, président du groupe d'amitié France-Syrie) La résistance inouïe des Kurdes syriens à Kobané, gravant le nom de cette ville à la suite de ceux de Stalingrad ou Varsovie, confirme la permissivité et la compatibilité de l’islamisme « modéré » turc avec l’islamisme totalisant de « l’Etat islamique ». La passivité des chars turcs sur les collines dominant Kobané est-elle vraiment dirigée contre les Kurdes syriens du PYD qui ne représentent aucun risque imminent pour la Turquie ? Ce sont ceux qui ont été jusqu’en Irak sauver yezidis et chrétiens sur le mont Sinjar. Le ressort réel de la passivité turque est la désignation par le président turc M. Erdogan de son véritable adversaire : les laïcs kurdes et arabes. Il souhaite abattre Bachar Al-Assad et le régime syrien pour installer les Frères Musulmans au pouvoir. Sa causalité est intime et ancienne : pour la confrérie des Frères musulmans, plus que contre juifs et chrétiens, la haine atavique vouée aux « hérésies » est dirigée contre l’alaouisme. Celui-ci repose sur la croyance ancrée dans un certain islam historique en la proéminence d’Ali, suprême crime d’apostasie. De plus, la pratique religieuse des alaouites est minimaliste et libérale, s’opposant à la charia. Elle célèbre certaines fêtes chrétiennes. En conséquence, les alaouites sont en tête de liste des communautés « impies » à exterminer. Au XIIe siècle déjà, le penseur Abu Hamid Al Ghazali décréta que « c’était un devoir de les tuer ». Deux siècles plus tard, le juriste de l’école religieuse hanbalite, Ibn Taymiyya, les décrivit comme « plus mécréants que les juifs et les chrétiens : c’est un grand acte de piété que de les tuer ». Tous deux sont à l’origine de la docte wahhabite. Certains rebelles syriens revendiquaient leur guerre comme orientée contre « l’hérésie alaouite » bien avant l’émergence de l’Etat islamique. FRONT COMMUN CONTRE LE DJIHADISME L’islamologue Rachid Benzine note que le rêve de la restauration du califat a continué à habiter de nombreux esprits depuis son abolition par Atatürk en 1924, à commencer par ceux de la confrérie des Frères musulmans et maintenant ceux de l’AKP turque qui prétend restaurer l’empire ottoman. Lorsque le Frère musulman Erdogan proclame l’objectif de « faire tomber Bachar Al-Assad », ce sont les communautés alévis turques et alaouites arabes en tant que telles qui sont visées. La guerre en Syrie touche toutes les communautés. Le 1er octobre dernier, dans le quartier d’Akrama à Homs, un attentat suicide a eu lieu devant l’école élémentaire Makhzoumi : 48 écoliers, majoritairement alaouites y ont perdu la vie, la plupart de moins de 12 ans ! Pourquoi oublier que parmi les victimes de la guerre il y a autant d’opposants que de partisans du régime syrien ? Comment douter que les autres « hérésies » seraient concernées et que l’effondrement de ce qui reste de l’Etat syrien ne déboucherait sur un chaos à la libyenne ? La fuite des minorités chrétienne, chiite, ismaelienne entraînerait le Liban dont la république survit dans la plus grande précarité politique. Cela en serait fini d’une présence chrétienne significative au Levant ! Il est encore temps de faire front commun contre le djihadisme. A Kobané, les kurdes syriens, soutenus par des turcs kurdes et alévis, se battent pour toutes les minorités. Après l’endiguement du péril, et au-delà de la personne de Bachar Al-Assad, comme après le cessez- le feu à Gaza, le temps politique reviendra et devra être garanti par le Conseil de sécurité. Il y faudra la participation de tous les Etats de la région, avec un principe intangible : l’égalité dans la citoyenneté, la liberté de conscience et de culte et la garantie des droits des minorités religieuses et ethniques. Ce n’est pas l’islam qui est en cause, l’islam est multiple. C’est l’obscurantisme et la manipulation génocidaire d’une religion. Gérard Bapt (Député socialiste, président du groupe d'amitié France-Syrie) http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/10/22/les-alalouites-meritent-ils-dexister_4510352_3232.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83503 Israël soutient la lutte des Kurdes d’Irak La-Croix La relation entre Israël et les Kurdes d’Irak a connu des hauts et des bas. 3/11/14 - 11 H 22 Au risque de heurter son grand allié américain, Israël considère que le démembrement de l’Irak est inéluctable et préconise de soutenir la création d’un État kurde indépendant dans le nord du pays. « Nous devons soutenir l’aspiration des Kurdes à l’indépendance. Ils y ont droit : c’est un peuple combattant et modéré sur le plan politique », a affirmé le premier ministre Benyamin Netanyahou. Des propos tenus alors que Daech proclamait le rétablissement du califat, un régime islamiste disparu il y a un siècle. Toutes voix confondues, les dirigeants à Jérusalem partent du principe que les ennemis de leurs ennemis (les chiites dirigés par l’Iran et les radicaux menés par Al-Qaida et l’ex-EIIL) sont leurs amis. Rompre l’isolement régional Cette approche remonte à la création d’Israël en 1948, lorsque le jeune État cherchait à sortir de son isolement géopolitique régional en essayant de nouer des alliances avec des entités ou des régimes non arabo-islamistes au ProcheOrient, notamment les chrétiens maronites du Liban ou le shah d’Iran. Au début des années 1950, quelque 30 000 juifs ont pu quitter le Kurdistan et l’Azerbaïdjan iranien pour émigrer en Israël où ils forment aujourd’hui une communauté de 130 000 âmes. En 1958, dans le cadre de son alliance avec le shah, Israël entraîne militairement les Kurdes du nord de l’Irak en lutte contre Bagdad. Pragmatisme oblige Arié Lova Eliav, un dirigeant travailliste, a raconté comment il s’était rendu à dos de mulet dans les montagnes du Kurdistan à la tête d’une mission médicale pour soigner le chef rebelle Moustapha Barzani (père de l’actuel président Massoud Barzani, NDLR). Après la guerre des Six Jours de juin 1967, ce dernier s’est affiché à Tel-Aviv, où il a offert une dague incurvée sertie de pierreries à Moshé Dayan, alors ministre de la défense. Pragmatisme oblige : l’alliance avec les Kurdes est ensuite mise sous le boisseau, quand Israël et la Turquie concluent en 1996 un accord d’étroite coopération militaire. Deux ans plus tard, le Mossad est même accusé d’avoir « donné » à Ankara le leader du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) Abdullah Öcalan, qui se trouvait au Kenya. Mais le coup de froid entre l’État hébreu et le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en 2010, provoque un nouveau renversement des alliances. Aujourd’hui, avec l’aplanissement en vue du différent israélo-turc et le chaos en Irak et en Syrie, c’est avec sérénité que Netanyahou a annoncé son soutien au Kurdistan indépendant dans le nord de l’Irak, où les sociétés israéliennes sont depuis longtemps discrètement présentes. JOËL DAVID, à Jérusalem http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Israel-soutient-la-lutte-des-Kurdes-dIrak-2014-11-03-1258446 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83505 Article du journal franco-turc Zaman - 03/11/2014 – 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal anciennement proche du parti au pouvoir (AKP) mais dont le propriétaire, le prédicateur musulman Fetullah Gülen, est désormais en guerre ouverte avec Erdogan. Zaman France Les peshmergas kurdes dans la bataille de Kobané Reuters Beyrouth Lundi, Novembre 3, 2014 - 09:56 Des combattants kurdes venus d'Irak participent désormais aux combats contre Daesh (EI) à Kobané, espérant que leur soutien aux Kurdes locaux appuyés par des frappes aériennes américaines empêcheront le groupe djihadiste de prendre la ville proche de la frontière turque. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui suit l'évolution de la guerre civile grâce à un réseau d'informateurs dans le pays, a fait état de combats acharnés dans Kobané et ajouté que les deux camps avaient subi des pertes. De son côté, l'armée américaine a dit avoir lancé de nouveaux raids aériens depuis samedi. "Les peshmergas sont entrés dans la bataille hier soir et leur artillerie fait une grande différence", s'est félicité Idriss Nassan, vice-ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement kurde qui administre la région, interrogé par Reuters. "Il s'agit de véritable pièces d'artillerie. Nous n'en avions pas et nous utilisions des mortiers ou des armes de notre fabrication. C'est donc une bonne chose", at-il ajouté, sans parler de l'évolution de la situation. Selon un correspondant de Reuters sur place, les combats étaient plus intenses dimanche qu'au cours des deux jours précédents. L'arrivée des quelque 150 combattants kurdes d'Irak a été rendue possible par le feu vert de laTurquie à leur passage sur son territoire, alors qu'Ankara a toujours été réticente à l'idée de fournir une aide aux groupes kurdes de Syrie en raison de leurs liens étroits avec les représentants de sa propre minorité kurde. Ces peshmergas sont arrivés en Turquie dans la nuit de mardi à mercredi. Une avant-garde d'une dizaine de combattants s'était brièvement rendue jeudi dans Kobané pour mettre au point une stratégie avec les Unités de protection du peuple kurde (YPG) qui défendent cette ville adossée à la frontière turque. La bataille de Kobané a focalisé l'attention ces dernières semaines et elle est considérée comme un test de l'efficacité des frappes aériennes américaines d'une part, de la capacité des Kurdes à résister à l'EI d'autre part. Les sept derniers raids américains ont visé des cibles de l'EI en Syrie samedi et dimanche, et deux autres attaques ont été lancées avec le soutien de certains alliés en Irak, a précisé le Commandement central des forces américaines. En Irak, une série d'attentats à la bombe a fait 37 morts au sein de la communauté chiite à Bagdad dimanche, selon des sources policières et médicales. L'EI considère les chiites, majoritaires en Irak, comme des infidèles qui méritent la mort. http://www.zamanfrance.fr/article/peshmergas-kurdes-dans-bataille-kobane13065.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83493 FRANCE Roger Kasparian, témoin négligé des sixties "Des Beatles aux Rolling Stones, en passant par Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday, Roger Kasparian, témoin négligé des sixtie, a saisi dans son objectif toutes les stars mythiques des années 1960. À près de 77 ans, le photographe né à Paris vit un véritable conte de fées. Il ne croit pas lui-même à ce qui est en train de lui arriver" annonce Olivier Nuc, journaliste au Figaro, qui poursuit : "Fils d'un photographe échappé d'Arménie, Roger Kasparian a suivi les pas de son père". Nota CVAN : Est-ce à dire que le père de Roger Kasparian vivait en Arménie Soviétique et qu'il aurait fui l'URSS ? Si le journaliste voulait faire référence au génocide des Arméniens perpétré en 1915 sur ordre du gouvernement Jeune-Turc, génocide auquel a probablement échappé Monsieur Kasparian-père à l'instar des autres rescapés qui ont fondé la diaspora, il aurait été sans doute judicieux de parler plutôt de la Turquie où se sont déroulés les déportations et les massacres à l'encontre de la population arménienne de l'Empire ottoman, et non de la République d'Arménie (fondée en 1918) ou de l'Arménie Soviétique (créée en 1921), qui bien évidemment n'auraient jamais pu être impliquées dans le génocide. Le Figaro Par Olivier Nuc Publié le 28/10/2014 à 07:00 Des Beatles aux Rolling Stones, en passant par Serge Gainsbourg et Johnny Hallyday, le photographe né à Paris a saisi dans son objectif toutes les stars mythiques des années 1960. À près de 77 ans, Roger Kasparian vit un véritable conte de fées. Il ne croit pas lui-même à ce qui est en train de lui arriver. «C'est un rêve inespéré pour moi», dit-il avec sa gouaille parisienne et son œil malicieux. C'est à la faveur d'une brocante parisienne que son futur agent Alexandre Stanisavljevic rencontre le photographe, il y a deux ans. «En venant chez moi acheter des disques dont je voulais me débarrasser, il est tombé sur mes photos.» Un véritable trésor. Roger Kasparian a saisi dans son objectif tous les rockers des années 1960, à l'exception de Dylan et Hendrix. Pigiste pour différentes revues nées dans le sillage de Salut les copains, l'homme a couvert les premières venues parisiennes des Beatles et des Stones. Il a aussi été un témoin privilégié de l'explosion du mouvement yé-yé. «J'ai eu la chance de connaître Sylvie Vartan, Françoise Hardy et Johnny à une époque où ils n'étaient pas encore ce qu'ils sont devenus. Je leur téléphonais directement, c'était beaucoup plus simple, on pouvait passer une demi-journée avec eux.» Echappé d'Arménie Fils d'un photographe échappé d'Arménie, Roger Kasparian a suivi les pas de son père. C'est dans le studio montreuillois de celui-ci qu'il emmène ses premiers sujets. «Quand ça s'est professionnalisé, je les ai photographiés dans la rue.» Ou dans les lieux publics comme les aéroports du Bourget et d'Orly, les stations de métro et, bien sûr, les salles de concert. Après une première exposition dans une galerie londonienne en 2013, le travail de Kasparian fait aujourd'hui l'objet d'un recueil rédigé par Philippe Manœuvre (Archives inédites d'un photographe des sixties, Éd. Gründ), qui lui a aussi consacré un documentaire (Roger Kasparian, l'œil des 60's) diffusé le 2 novembre sur France 5. Souvent bouleversantes, les images de ce bonhomme attachant ont le parfum de l'innocence perdue. «Les gens me remercient alors que je me suis contenté d'appuyer sur le bouton», dit-il, modeste. Ses anecdotes racontent une époque révolue, celle pendant laquelle la jeunesse a pris sa place pour la première fois. «Je suis toujours étonné de l'importance qu'a prise cette époque. En la vivant, on ne se rendait pas compte. Et je ne m'imaginais pas que les Rolling Stones seraient encore là cinquante ans plus tard.» Lire aussi : Agenda - 15 novembre : exposition de Roger Kasparian http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83501 http://www.lefigaro.fr/culture/2014/10/28/03004-20141028ARTFIG00026roger-kasparian-temoin-neglige-des-sixties.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83509 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - #FreeVardanPetrosyan : Appel à manifester à Paris Agenda - #FreeVardanPetrosyan : Appel à manifester à Paris www.collectifvan.org - « Le 9 Novembre prochain, cela fera un an que je m’efforce de sortir mon mari, Vardan Petrosyan de la prison [d’Arménie] où il est injustement incarcéré en préventive. Le 9 novembre, par le plus grand des hasards, est aussi la date, il y a 25 ans, de la chute du Mur de Berlin. C'est ce jour-là que j’ai rencontré en Arménie, Vardan Petrosyan, mon futur époux. Le 9 novembre est une date importante, la liberté n’est pas pour ceux qui croupissent en prison, elle appartient à tout le monde, elle vous appartient aussi. » Le Collectif VAN relaye ici le message d’Ani Hamel ainsi que l’Appel à manifester le dimanche 9 novembre 2014 à 15h30 devant l’Ambassade d’Arménie 7 Rue Viète Paris 17ème, lancé par le Comité de Soutien à Vardan Petrosyan, Renaissance Arménienne Paris et le Comité de Soutien à la Démocratie d'Arménie. Comité de soutien à Vardan Petrosyan Appel à manifestation le dimanche 9 novembre 2014 à 15h30 devant l’Ambassade d’Arménie 7 Rue Viète Paris 17ème Bonjour, Le 9 Novembre prochain, cela fera un an que je m’efforce de sortir mon mari, Vardan Petrosyan de la prison où il est injustement incarcéré en préventive, suite à un accident de voiture mortel où deux jeunes gens ont péri. La vie de Vardan était suspendue à un fil pendant des mois où une machination judiciaire s’est mise en marche pour lui faire expier une faute qu’ il n’a pas commise . C’était un accident. Vardan est descendu aux enfers rejoindre un grand nombre de prisonniers innocents . Pour diverses charges, diverses raisons ils paient pour avoir osé rester libres dans un pays qui ne l’est pas. Je me suis tue depuis un an, plus que cela, je me suis tue depuis 25 ans où j’ai cru à la liberté du pays de mes ancêtres recouvrée. Au nom du Comité de Soutien à Vardan Petrosyan, conjointement à Renaissance Arménienne Paris et le Comité de Soutien à la Démocratie d'Arménie, Je vous appelle solennellement à venir manifester devant l’Ambassade d’Arménie le 9 Novembre 2014 qui marque l’année de l’incarcération de mon époux. Le 9 novembre , par le plus grand des hasards, est aussi la date, il y a 25 ans, de la chute du Mur de Berlin. C'est ce jour-là que j’ai rencontré en Arménie, Vardan Petrosyan, mon futur époux. Le 9 novembre est une date importante, la liberté n’est pas pour ceux qui croupissent en prison, elle appartient à tout le monde, elle vous appartient aussi. Ani Hamel Tous ensemble devant l’Ambassade d’Arménie Dimanche 9 novembre 2014 à 15h30, 7 Rue Viète, Paris 17ème. Métro Wagram ou Malesherbes. Pour dénoncer cette injustice venez avec vos pancartes : #FreeVardanPetrosyan La mobilisation continue ! Rejoignez-nous sur twitter : http://twitter.com/VPetrosyan9 postez vos photos : via votre compte Twitter avec le hastag: #FreeVardanPetrosyan et partagez-les sur la page Facebook : https://www.facebook.com/SOSVardanPetrosyan **************************************************************** ****** Manifestation de soutien à Vardan Petrosyan et à tous les prisonniers politiques d’Arménie Dimanche 9 novembre devant l’Ambassade d’Arménie à Paris Cela fait un an que Vardan Petrosyan est arbitrairement en détention préventive. Cela fait un an que Vardan Petrosyan se défend dans un procès kafkaïen où chaque audience révèle qu'il est innocent et que l'accusation est montée de toutes pièces, sans aucun fondement. Cela fait un an que la défense ne cesse d'apporter des preuves très formelles et irréfutables de l’innocence de Vardan Petrosyan. La diaspora se doit de lui apporter son soutien, à lui et à tous les prisonniers politiques d’Arménie. La manipulation du système judiciaire qui permet de condamner un adolescent de 15 ans, le fils de Shant Harutiunian, est pour nous insupportable. Ne soyons pas complice des dérives graves du régime qui bafoue les droits élémentaires et fondamentaux de ses citoyens. Epris de justice, amis de l’Arménie et des arméniens, venez nombreux témoigner de votre solidarité à Vardan Petrosyan, et à tous les autres détenues politiques en Arménie. Renaissance Arménienne Paris, le Comité de soutien à la Démocratie en Arménie et le Comité de Soutien à Vardan Pétrosyan appellent tous à venir manifester nombreux devant l’Ambassade d’Arménie Dimanche 9 novembre 2014 à 15h307 Rue Viète, Paris 17ème Métro : Wagram ou Malesherbes Renaissance Arménienne Paris Courriel : [email protected] – Facebook : Renaissance Arménienne Paris TÉLÉCHARGER : Appel à manifester http://www.collectifvan.org/pdf/12-21-35-3-11-14.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83496 Agenda - France2 : Saint Thaddée en Iran, le pèlerinage millénaire Agenda - France2 : Saint Thaddée en Iran, le pèlerinage millénaire www.collectifvan.org - A voir en urgence pendant encore 4 jours le très beau documentaire de Thomas Wallut, diffusé samedi 1er novembre 2014 à 10h30 sur France2, avec entre autres, la parole forte de Keram Kévonian, fondateur de l'Organisation Terre et Culture (OTC). Le pèlerinage annuel autour du monastère arménien de Saint Thaddée, situé dans le nord de l'Iran, se déroule sur trois jours vers la fin juillet. Du sommet d'une colline surplombant l'édifice, apparaît une vue originale du mont Ararat, de profil. Que ceux qui n'y ont jamais été se dépêchent de mettre cette destination au programme de leurs prochains voyages. Publié le 3 novembre 2014 Chrétiens orientaux : foi, espérance et traditions L'occasion de découvrir également deux autres joyaux de l'architecture arménienne, situés dans la même région : la petite chapelle de Sainte-Mère-deDieu de Dzordzor (démontée et reconstruite plus loin pour ne pas être engloutie par les eaux d'un barrage) et l'extraordinaire monastère de Saint-Stepanos (sur les rives de l'Araxe, face à Djougha au Nakhitchevan, terre historiquement arménienne offerte à l'Azerbaïdjan par Staline, tout comme le Karabagh). On voit dans ce reportage les campagnes de rénovation menées par de jeunes Arméniens de la diaspora sous l'égide d'OTC en 1977 et 1978. Souvenirssouvenirs... Chrétiens orientaux : foi, espérance et traditions Saint Thaddée en Iran : le pèlerinage millénaire Diffusé le sam. 01-11-14 à 10h30 | Encore 4 jours en replay Magazine | 30' | Tous publics | Avec T. Wallut, K. Tchifdjian, K. Kévonian et H. Sargsyan L'émission : Selon la tradition apostolique arménienne, l'apôtre saint Thaddée a été le premier évangélisateur de l'Arménie. Dès les premiers siècles, sa tombe est devenue l'un des principaux lieux de pèlerinage du peuple arménien. Le programme : Emission Religieuse faisant partie des Chemins de la Foi Chrétiens orientaux : foi, espérance et traditions http://pluzz.francetv.fr/videos/chretiens_orientaux_,111772262.html Lire aussi : Un pèlerinage chrétien en République islamique d’Iran http://www.liranpourlesnuls.net/tag/saint-thaddee/ Le pèlerinage annuel au monastère arménien de saint Thaddée http://www.teheran.ir/spip.php?article1414 URL originale : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83510 Agenda - Montreuil : Exposition de Roger Kasparian le 15 novembre Agenda - Montreuil : Exposition de Roger Kasparian le 15 novembre www.collectifvan.org - L'ami photographe Roger Kasparian - qui a si souvent mitraillé le Collectif VAN dans ses activités militantes - a un talent qui n'a d'égal que sa modestie. Il expose à Montreuil à partir du 15 novembre (et au Café de la Danse à Paris les soirs de concert). Roger Kasparian : les années Yéyé samedi 15 novembre, 17:00 Bibliothèques de Montreuil 14 boulevard Rouget de Lisle, 93100 Montreuil, Ile-De-France Du 15 novembre au 3 janvier 2015, la Bibliothèque Robert Desnos de Montreuil accueille une exposition de photographies de l'artiste montreuillois Roger Kasparian. Des clichés consacrés aux années "Yéyé" en France. Johnny Hallyday, Claude François, Françoise Hardy, Serge Gainsbourg....Roger Kasparian les a tous photographiés au début des années 60. Aujourd'hui rattrapé par la gloire internationale et le succès médiatique, il reste fidèle à sa ville natale et accroche ses photos, dont plusieurs sont inédites, sur les murs de la bibliothèque. Le vernissage de l'exposition ROGER KASPARIAN : les années Yéyé aura lieu le samedi 15 novembre à partir de 17h en présence de l'artiste. Visite commentée de l'exposition + Séance de dédicace du livre de Roger Kasparian "Archives inédites d'un photographe des sixities" (Gründ, 2014). Pour connaître l'histoire incroyable de ce retraité souriant qui découvre à 75 ans qu'il possède un trésor (les milliers de clichés de stars naissantes, qu'il a pris dans les sixties et qu'il n'avait jamais montrés) lire : Roger Kasparian, clichés rock en stock Lire aussi : Roger Kasparian, témoin négligé des sixties http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=83509 Une autre exposition de Roger Kasparian se tient du 13 OCT. AU 20 DEC. 2014 au Café de la Danse à Paris les soirs de concert : Exposition de Roger Kaparian http://www.cafedeladanse.com/exposition/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83501 Agenda - Projection de "A mots couverts" : les femmes et le génocide des Tutsi Agenda - Projection de "A mots couverts" : les femmes et le génocide des Tutsi - www.collectifvan.org - Projection exceptionnelle du film de Violaine Baraduc et Alexandre Westphal, "A mots couverts", sur la participation des femmes au génocide des Tutsi rwandais. Elle aura lieu le lundi 3 novembre 2014 à 19h30, au Louxor – Palais du cinéma, 170, boulevard Magenta 75010 Paris. Publié le 14 octobre 2014 Plus d'informations sur le site du film ou sur sa page facebook Merci de confirmer votre présence en écrivant à [email protected] Louxor - Palais du cinéma 170, boulevard Magenta 75010 Paris Métro Barbès-Rochechouart lignes 2 et 4 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83135 Agenda - Lancement de l'association "Notre Arménie" et de sa souscription Agenda - Lancement de l'association "Notre Arménie" et de sa souscription - www.collectifvan.org - L'association "Notre Arménie" a pour but de participer activement au développement de l’Arménie et faire découvrir largement sa richesse et son héritage culturel. Relais en France des actions développées par les Soeurs de Notre Dame d'Arménie, elle veut permettre aux enfants d’Arménie d’aujourd’hui d’être les bâtisseurs de demain. ll y a tant à faire, à tous les niveaux, du projet le plus simple au plus ambitieux. Parmi les projets, l’urgence aujourd’hui se situe sur la construction d’une maison à Aragatz, petit village au pied de la montagne du même nom. L'association "Notre Arménie" a donc lancé une souscription exceptionnelle et urgente. Découvrez ici la première Newsletter de l'Association dirigée par Lucile et Alexandre Caghassi, Nathalie Davoudian, Mélanie et Armen Martins, ainsi que les projets de cette équipe de choc ! Publié le 14 octobre 2014 Chers amis de l'Arménie, L'association "Notre Arménie" a pour but de participer activement au développement de l’Arménie et faire découvrir largement sa richesse et son héritage culturel. Relais en France des actions développées par les Soeurs de Notre Dame d'Arménie, nous voulons permettre aux enfants d’Arménie d’aujourd’hui d’être les bâtisseurs de demain. ll y a tant à faire, à tous les niveaux, du projet le plus simple au plus ambitieux ! L’Arménie a besoin de l’aide de chacun : Vous tous, amis de l'Arménie, vous pouvez y contribuer ! Nous vous tiendrons informés de l'ensemble de nos actions pour 2015. En attendant, vous pouvez découvrir nos projets en cours et en savoir plus sur notre association ici : www.notrearmenie.org Merci pour eux, Lucile et Alexandre Caghassi, Nathalie Davoudian, Mélanie et Armen Martins Parmi nos projets, l’urgence aujourd’hui se situe sur la construction d’une maison à Aragatz, petit village au pied de la montagne du même nom. Comme en témoignent Lucile et Alexandre: « Ces gens vivent dans une maison sans porte ni fenêtre (il fait -30° ici en hiver) et dans une saleté absolue. Nous n’en croyons pas nos yeux. (…)» Nous avons donc lancé une souscription exceptionnelle et urgente pour permettre à cette famille de vivre à nouveau dans des conditions dignes. Qui sommes nous? Notre Arménie, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre autour de Soeur Arousiag, la responsable du centre Notre Dame d'Arménie; celle de 5 hommes et femmes issus de la diaspora ou simplement tombés dans la potion arménienne par les hasards heureux de la vie. C’est d'une part l’histoire d’un couple, Lucile et Alexandre, qui choisissent de donner 1 an de leur vie aux Orphelins d’Arménie. Début 2014, ils rejoignent un orphelinat, le centre Notre Dame d’Arménie. C’est ensuite la fusion avec l'Association pour les Orphelins d'Arménie, créée en 2013 par Mélanie et Armen pour apporter un soutien financier au centre Notre Dame d’Arménie. Enfin, c'est une histoire de famille pour Nathalie, insufflée depuis 2 générations. Après plusieurs visites au centre Notre Dame d'Arménie, elle rejoindra l'équipe début Septembre 2014. Le Centre Educatif Notre Dame d'Arménie Créé par la Sr Arousiag il y a 25 ans pour secourir les plus pauvres de son pays, Le Centre Educatif Notre Dame d’Arménie de Gyumri est une institution socioéducative créée avec l’objectif d’assurer le développement global d’orphelins et d’enfants nécessiteux. Chaque année, le centre organise des camps d'été à Tzargatzor, où plus de 800 orphelins et enfants démunis d'Arménie et de Géorgie du Sud se retrouvent. Pour nous contacter : [email protected] www.notrearmenie.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83139 Agenda - UGAB Lyon : rencontre-débat avec Pınar Selek Agenda - UGAB Lyon : rencontre-débat avec Pınar Selek www.collectifvan.org - L'UGAB Lyon vous invite à une rencontre-débat avec la sociologue turque Pınar Selek le 7 novembre 2014 à 19h30 dans ses locaux (12 Rue Emile Zola, Lyon) sur le thème : "Un nouveau répertoire militant en Turquie". Publié le 24 octobre Le thème de la conférence: "UN NOUVEAU RÉPERTOIRE MILITANT EN TURQUIE" Qu’est-ce qui est en train de changer dans l’espace militant en Turquie ? Même si la répression anéantit la possibilité même de la réflexion, comment a pu naître une vraie tentative d’une politique positive de la création ? La diversité, la pluralité, les alliances, les innovations…. La naissance d’un nouveau répertoire militant en Turquie. L'entrée étant libre dans la limite des places disponibles, la réservation est obligatoire par mail : [email protected] UGAB Lyon 7 novembre 2014 à 19h30 12 Rue Emile Zola 69002 Lyon Bio express Née à Istanbul, Pınar Selek est sociologue, écrivaine, féministe, antimilitariste et militante. Elle est connue notamment pour ses écrits sur les groupes opprimés en Turquie. Elle plaide pour une approche sociologique qui ne se situe pas en surplomb des personnes enquêtées mais qui repose sur une immersion de longue durée. Parmi les ouvrages traduits de Pınar Selek : "Service militaire en Turquie et construction de la classe de sexe dominante : devenir homme en rampant", "La Maison du Bosphore", "Loin de chez moi... mais jusqu'où ?". http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83350 Agenda - Octobre : le mois des Arméniens à la Péniche Anako Agenda - Octobre : le mois des Arméniens à la Péniche Anako www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en octobre 2014 à la Péniche Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine. Octobre : Le mois des Arméniens L'exposition du mois « Regards sur l'Arménie » photos de J. B. Barsamian Vernissage de l'exposition le mardi 7, à 20 h libre participation ************************* jeudi 2, à 20 h 30 Jam Bluegrass et Old-time libre participation ************************ dimanche 5, à 17 h Meeting de soutien au comédien Vardan Petrosyan Réunion d'information entrée libre ************************ mercredi 8, à 20 h 30 Ultra Light Blazer Live Concert 10 euros, 5 euros tarif réduit *********************** jeudi 9 et samedi 11, à 20 h 30 Laurent Boutros et ses amis : guitare classique 10 euros (tarif unique) *********************** dimanche 12, à 11 h brunch ethnomusiKa Hommage à Roudik Haroyan, maître de danse arménienne Présentation par Sevana et Sipana Tchakerian entrée libre, brunch 10 euros papiers *********************** dimanche 12, à 16 h Jam Orientale avec la participation des membres du groupe Papiers d'Arménies libre participation ********************* du jeudi 16 au mardi 21 à 14 h 30 Théâtre pour enfants « Les enfants d’abord » Enfants : 6 euros ; adultes : 7 euros ; groupes : 5 euros. Renseignements et réservation : [email protected] *********************** samedi 18, à 20 h 30 Venezuela Cronica 12 euros, 8 euros tarif réduit artsakh ************************* dimanche 19, à 16 h Journée Artsakh En présence du Représentant de la République d’Artsakh, M. Hovhannès Guevorguian. Présentation du livre Artsakh, Jardin des traditions et des arts arméniens par ses auteurs, Dickran Kouymjian et Claude Armen Mutafian, suivi du film Le Murmure des ruines, réalisé par Liliane de Kermadec, en sa présence. entrée libre ********************* mardi 21, à 19 h Soirée jeux prix d'entrée joué au dé ( entre 1 et 6 euros) jeudi 30, à 20 h 30 The Boston Boys La Péniche Anako est amarrée à Paris, Bassin de la Vilette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro. Riquet, Stalingrad ou Jaurès. http://penicheanako.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82820 Agenda - CNMA : Mémoires croisées sur l’esclavage et la colonisation Agenda - CNMA : Mémoires croisées sur l’esclavage et la colonisation www.collectifvan.org - Le Centre national de la mémoire arménienne, situé à Décines (Grand Lyon) a choisi cette exposition car son propos est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée. En la matière, la Fraternité des victimes dément toute concurrence. Du 19.09.14 au 20.12.14. Traité des noirs et colonisation: une blessure ancienne, des conséquences actuelles... Du 19.09.14 au 20.12.14. vernissage jeudi 02.10.14 > 18h3 Nous avons choisi cette exposition car son propos est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée. En la matière, la Fraternité des victimes dément toute concurrence. Cette nouvelle exposition permettra, nous l’espérons, de considérer les conséquences sociétales de faits historiques que l’on croit aujourd’hui anciens : comment la construction intentionnelle de représentations raciales a permis d’institutionnaliser une domination considérée comme tellement « naturelle » qu’elle s’est perpétuée jusqu’à nos jours dans les représentations collectives comme individuelles ? Comment reconstruire une vision commune à partir d’une mémoire partagée ? du 15ème au 19ème siècle, des dizaines de millions de noirs sont morts ou ont été déportés. Les évaluations chiffrées fluctuent mais l’ampleur est vertigineuse et les conséquences toujours actuelles. L’Afrique privée de développement. Pendant plusieurs siècles, les ponctions de population (particulièrement des jeunes valides) ont créé un déséquilibre démographique majeur pour l’Histoire de l’Afrique : désagrégation de ses structures sociales ancestrales, manque de main d’œuvre et de consommateurs... Avec une économie organisée autour du commerce des esclaves, l’Afrique se détourne malgré elle d’autres leviers de croissance, un frein durable au développement. La fin de l’esclavagisme voit l’arrivée de l’ère colonialiste, d’autant plus impérialiste que l’Afrique est exsangue, vidée depuis si longtemps de ses ressources et de ses richesses. Une Afrique qui ne trouve son salut temporaire que dans une dépendance docile à l’occident. Les racines du capitalisme moderne. Au milieu du XIXème siècle, le commerce des esclaves a enrichi durablement tous les pays responsables de la traite, le travail gratuit des esclaves correspond à plus de 60 % des recettes d’exportation des Etats-Unis. C’est cette accumulation primitive des capitaux qui sera, selon les économistes, à l’origine du décollage de l’Amérique et du développement du capitalisme moderne. Après l’abolition de l’esclavagisme, les pays colonisateurs tirent une grande part de leurs revenus de l’appropriation des matières premières africaines, générant des capitaux qui renforcent le mouvement de la révolution industrielle. Des traces indélébiles dans l’inconscient collectif Quand on plonge dans les racines de l’esclavagisme, jusqu’à l’antiquité, on constate que le racisme n’a pas précédé l’esclavagisme, mais l’a justifié a posteriori, parfois de façon institutionnelle. Ainsi, l’esclavage a laissé des traces indélébiles dans les esprits. Justifié par le concept de l’infériorité d’une race sur une autre, il influe encore aujourd’hui le regard de l’autre, des «blancs» sur les «noirs», et des «noirs» comme des «blancs» sur eux-mêmes. Tocqueville écrivait: «il y a un préjugé naturel qui porte l’homme à mépriser celui qui lui a été inférieur, longtemps après qu’il est devenu son égal ; à l’inégalité réelle que produit la fortune ou la loi succède toujours une inégalité imaginaire qui a ses racines dans les mœurs ». vernissage jeudi 02.10.14 > 18h3 Un regard sans concession Cette exposition est comme un écho dans la mémoire arménienne de siècles de prédation subie jusqu’à l’anéantissement, il est comme une passerelle vers la défense d’une commune et universelle Humanité qui est un chemin sur lequel la conscience arménienne ne peut être qu’engagée. Elle propose un panorama complet pour mieux comprendre la problématique de l’esclavage et de la colonisation : voyage historique depuis l’antiquité jusqu’à la traite transatlantique et aux mouvements abolitionnistes, regards croisés sur un phénomène de société, depuis le code noir instituant l’asservissement jusqu’à la pensée émancipatrice des lumières. Ce regard sans concession illustre l’aliénation politique et culturelle construite par un pouvoir dominant, subie par les minorités. Visite guidée par le concepteur de l’exposition Daniel Meguerditchian, suivie d’un apéritif dînatoire. Entrée libre Exposition produite par le Collectif reconnaissance et réalisée par Daniel Meguerditchian, avec le concours de Liliane Thimonier. CNMA 32 RUE DU 24 AVRIL 1915 69150 DECINES TEL. 04 72 05 13 13 [email protected] WWW.CNMA.FR http://www.cnma.fr/wordpress/wp-content/uploads/2014/08/Livret-CNMA-septdecembre-2014.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82348 Agenda - Parution : "Le génocide assyro-chaldéensyriaque - Qui s'en souviendra ? Agenda - Parution : "Le génocide assyro-chaldéen-syriaque - Qui s'en souviendra ? -www.collectifvan.org Qui s'en souviendra ? - 1915 : le génocide Assyro-Chaldéo-Syriaque Par Joseph Yacoub EDITEUR : Cerf "En niant l'existence d'un génocide, en l'oubliant, on assassine les victimes une seconde fois" (Elie Wiesel). Au moment où l'on commémore le centenaire du génocide arménien, il est bon de ne pas oublier celui d'autres peuples chrétiens, notamment celui des Assyro-Chaldéens perpétré au même moment. 1er novembre 1914. L'Empire ottoman entre dans la Grande Guerre contre les Alliés. La Guerre Sainte est proclamée contre les chrétiens : entre avril 1915 et juillet 1916 plus de 1 200 000 Arméniens et 250 000 Assyro-Chaldéens seront massacrés. Ce premier génocide du XXe siècle, qui mit longtemps avant d'être reconnu par la communauté internationale, fit dire à Hitler en 1939 : "Qui se souvient aujourd'hui de l'extermination des Arméniens ?". On sait depuis quelle autre amnésie il avait déjà en vue. Ces massacres ont poussé les Assyro-Chaldéens à chercher refuge hors de leur région d'origine, notamment en Occident. Aujourd'hui, cette nation compte dans le monde environ un million et demi de personnes, dont une communauté de 80 000 en France. Premier ouvrage d'envergure consacré à la destinée d'un peuple jusque-là occultée par l'histoire, cette somme passionnante, racontée ici avec autant de souffle que de précisions, est le grand oeuvre du spécialiste en la matière, luimême descendant d'une famille de rescapés du génocide. Il confère à son travail scientifique tout le poids et le prix d'un témoignage. Ce livre unique est illustré d'un cahier photo et de cartes. DISPONIBLE EN LIBRAIRIE LE 23 OCTOBRE 2014 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83040 Agenda - Paris : Soirée Archéologie à l'Eglise arménienne Agenda - Paris : Soirée Archéologie à l'Eglise arménienne www.collectifvan.org - En mémoire de Tamara Kotcharian, le "Groupe Tamara" organise le vendredi 21 novembre 2014, à 20 heures précises, une soirée Archéologie sur les thèmes "Arménie, terre de peuplement des premières sociétés humaines" et "L'émergence des premières royautés, d'Ourartou à la période hellénistique", avec pour conférenciers François Fichet de Clairfontaine, Inspecteur général des patrimoines (Ministère de la Culture et de la communication) et François Djindjian, Professeur, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Réservation obligatoire avant le 12 novembre. Sous le Haut Patronage de l'Ambassade d'Arménie en France, à la mémoire de notre regrettée Tamara Kotcharian, le"GROUPE TAMARA" organise une soirée Archéologie : -Arménie, terre de peuplement des premières sociétés humaines -L'émergence des premières royautés, d'Ourartou à la période hellénistique Conférenciers : François Djindjian : Professeur, Université Paris I Panthéon-Sorbonne François Fichet de Clairfontaine : Inspecteur général des patrimoines (Ministère de la Culture et de la communication) Vendredi 21 novembre 2014, à 20 heures précises à la Cathédrale apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste de Paris Salle NourhanFringhian 15, rue Jean Goujon 75008 Paris La soirée sera suivie d'un buffet dînatoire. Participation aux frais : 15 € Attention, les places sont limitées ! Réservation INDISPENSABLE avant le 12 novembre par courriel et par coupon-réponse - [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=82941 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0