Thème introductif : l'espace mondialisé heure : Fil directeur : Mise en Pratique : Objectifs de connaissances : Objectifs de savoir-faire : Démarches : Capacités : Accroche : Problématique séquence : Comment l'espace mondiale est-il structuré ? I. Un monde structuré par des flux A. les flux commerciaux B. les flux financiers C. les flux de données D. les flux humains II. Ces flux se polarisent en certains lieux : Métropoles & Mégaolopoles A. la métropolisation B. l'Archipel Mégaolopolitain Mondial . CCL : la M°, essai de définition Activité 1 : 1 Activité 1 : accroche le modèle centre marge périphérie Doc. : 1 puisque les centre exploitent les périphéries et que les marges sont délaissées → définir & caractériser ces 3 espaces ; Centre : espace aux fortes densités : → concentration de population (forte densité de population & principales métropoles) → ____________des fonctions de commandement (sièges des Ftn) → _____________des communications (matérielles ou non) → _____________ des richesses Périphéries : → Régions dont le dynamisme est +/- intégré et dépendant de celui du centre → fournit de la MO & des ressources aux centres → 2 types : - périphérie intégrées (ou autonomes) : présence d’importantes métropoles, d’importants nœuds de communication (ex. ech. Mondiale : les Dragons) - périphéries dominées : l’insertion dominée d'un territoire se caractérise souvent par une spécialisation accrue des productions & X° (ex. ech. Mondiale : les TIGRES = N.P.E. Ou les pays spécialisé que dans un nombre limité d’exportation à faible VA) Marges : espaces délaissées et évités par les flux principaux (par les principaux axes de communication ; La population y est moins riche. 2) inégalités spatiales : inégalité : différence perçue ou vécue comme une injustice, comme n’assurant pas les même chance à chacun inégalitésspatiale : inégalité liée aux lieux dans lesquels on vit. / accès : aux besoins primaires, à la formation, au travail, aux soins … / lieu : espace d’habitat lâche, dispersé, de faible densité, à risque (1/3 de l'humanité habite une zone à risque -Dolfus) -> / dynamiques socio-spatiales : - SEGREGATION SPATIALE : processus de division, de séparation sociale et spatiale d’une société selon un/x critère(s) (économique, raciale etc.) qui se traduit dans l’espace géographique. Mouvement de rejet, d’exclusion // processus d’agrégation entre semblables Modèle de Johannesburg lieu type : le ghetto - FRAGMENTATION SPATIALE : idée de ségrégation + idée que les populations ne souhaitent plus vivre ensemble au sein d’une même société et ont la volonté de s’organiser politiquement qu’entre e Modèle de L.A. (M. Davis, city of Quartz - ?-1983) 1 lieu type : Shoppings centers 2 I. Un monde structuré par des flux 3 Activité 2 → finalité des? : comprendre et guider l'analyse des docs → rédiger un patragraphe répondant à ces deux ? = En quoi le flux étudié structure l'espace mondialisé ? Comment ------------------------------------------------------- ? FLUX : désigne l'écoulement le déplacement => sont localisés : ont une origine, une destination, un trajet => quantifié (volume) A. les flux commerciaux depuis 1980 : croissance du commerce mondial > croissance du PIB : les pays sont donc de plus en plus dépendants du commerce. L'embargo est une arme efficace brandit par le Conseil général des NU pour soumettre un pays réfractaire. 40% 42% Japon : 50 % Structure du CI : domination des 3 pôles de la triade 4 chacun constituant 1 centre ont des relations préférentielles avec leurs périphéries marges : l'Afrique subsaharienne : 3% du CI l'Ouverture du commerce international (prônée par l'OMC et le FMI) est socialement et économiquement très couteuse elle met en contact des territoires à la compétitivité très inégale (structure commerciale, économique & territorial, de la P.A., du marché intérieur). → EX. : pour attirer des IDE elle profite essentiellement aux pays les plus riches et accroit la dépendance des pays du Sud 2 pièges pour les Suds : le piège de la spécialisation → 60-70's : les pays des Suds pcteurs de mat. 1Ères ont été fortement encouragés à s'endetter but : officiel : pr financer leur dvpt officieux : créanciers cherchaient à reprendre la main en Afq & Asie (// AL leur « échappe » : début de l'industrialisation de l'AL par substitution au M°) → les créanciers : s'enrichissent & obtiennent un droit de regard sur les choix écoq & politiques de ces pays . => : Pr rembourser, ces pays ont été poussé à se spécialiser ds un ou deux pdts d'X° dt ils sont devenus fortement dépendant. → évolution : Ms en Xtant de +/+ ces pays se st fait cce alq la dde du Nord baisse après la crise 1973-75 fin 70's/2001 : px mat. 1Ère amorcent une baisse importante => dégradation des termes de l'échange => a contribuée à creuser la dette des pays des Suds 2000 => 2008 : px denrées alimentaires + 75% en moyenne 2008 : investisseurs manquent de liquidité => se retirent des marchés de matière 1ère => crise alimentaire mondiale dégradation des termes des échanges au détriment des producteurs de matières 1ères →D: décalage croissant entre le px des services & des pdts industriels (des Nords) et celui des matières premières (des Suds): il faut fournir plus de matière 1ères pr obtenir un pdt manufacturé ou un service équivalent. → de 1960/90 : mat. 1Ère ont perdu 40 % de leurs pvoir d''achat => pdts manufacturés → 3 facteurs : tdce lourde à la baisse des cours mondiaux des matières 1ères (non énergétiques) : - 0,6 % p.a dep. 90's instabilité chronique de ces cours mondiaux depuis 70's (71 accords Bretton Woods : généralisation du change flottant) implosion des cartels qui s'entendaient sur les px de ventes & dc garantissaient les R 5 Un commerce international a relativiser Le commerce international ≈ 20% du PIB mondiale 80% des activités économiques ont une base nationale ½ du C.I. est intra-régional → UE : 60% → EU : 55% → Asie SE : 20 % rôle des FTN : le commerce intra-firme représente ≈ 1/3 du C.I. (en valeur) Nb : économie extravertie : économie tournée vers l'extérieure : cad une part très élevée de sa production doit être exportée pour financer des importations nécessaires à sa consommation et à son investissement. risque : fluctuation des cours du marché => peut déstabiliser des régions entières si celles-ci spécialisées dans une mono-activité. économie introvertie : prédominance des échange à l'intérieur d'un même territoire. B. les flux financiers représentent une/la nouveauté de cette M° (la « 3e » (from ≈ 70's) => possible grâce aux NTCI ces flux sont très polarisés : les Nords investissent avant tout dans un pays du Nord : structures socio-spatiales proches. entre 95/2000 : flux spéculatifs des 4 principales bourses x 6 (Londres / NY / Francfort /Tokyo) 20 premières places boursières captent ≈ 85% des flux $ flux spéculatifs : flux émis par des investisseurs qui se comporte uniquement comme des spéculateurs ne s'intéressant pas à la réalité économique. De 1980-> 2000 : flux d'IDE x 30 ; le stock mondial d'IDE par 10 hoy : les IDE représentent 20% du PIB mondial ces flux financiers sont capables de déstabiliser des régions entières : le système financier devient de plus en plus complexe et opaque 1995 : Asie SE / 98 en Russie / 2001 en Argentine /2008-2010 ds le monde (subprime & émeutes de la faim) D : I.D.E : investissement direct à l'étranger pôle émetteur d'IDE : espace économique dominant où siègent les FTN & investisseurs. Région d'accueil : les lieux et espaces sélectionnés par les investisseurs → 3 phénomènes / IDE : 6 la forte polarisation : se concentrent en certains lieu => accentuent donc les déséquilibres territoriaux éch. Mondiale : 30 Etats = 90% du stock mondial d'IDE o 7 pays ≈ 65% du stock mondial o => les EU accueillent 3 fois plus d'IDE que l'ensemble des PVD o seule véritable rupture : la Chine = 1ère terre d'accueil des IDE (12% du stock mondial : marché intérieur & réservoir de main d'oeuvre ; elle polarise plus d'IDE que l'ensemble des autres PVD ; 12e en terme d'émission d'IDE) ex. éch.nationale : o les IDE se moulent étroitement avec les hiérarchies urbaines nationales ex : Madrid & Barcelone : 83% des IDE nationales. o .. et accentuent inégalités spatiales au sein de ces territoires : ex. en Italie du Nord : polarise 67% des IDE, le Mezzogiorno 15% le littoral chinois : 9 régions littorales concentrent 90% des IDE => limite de la concentration : + les capitaux sont concentrés en un lieu et – ils sont mobiles et plus le risque est considérable A toutes les échelles (monde, Etats, régions, dpts etc.), les territoires se font concurrence afin d'attirer ces investissements sur leurs territoires. L'accentuation des spécialisations (fonctionnelles & sectorielles) préexistantes : ex. Portugal => IDE => sect. du textile, du bois, du papier (industries manufacturières exportatrices à faible niveau technique) => risque pour les territoires : se retrouver enfermés dans une spécialisation cas de nombreux PED & PMA pour qui les X° sont constituées de qq pdts primaires, non transformés et à faible V.A. (? 2) NB : Sélection des territoires par les FTN (& donc les IDE) facteurs : spatiaux : situation => accès des marchés limitrophes, accessibilités (infrastructures & intermodalités), socio-économique : dynamisme, taille & potentialité des marchés nationaux & régionaux, degré de rentabilité,qualification de la main d'oeuvre culturels : proximités culturels, environnement politique : normes sociales & juridiques du territoire, sollicitation & aide à l'installation des pouvoirs publics C. les flux de données Internet 2000 : seuil de 10% de l'humanité connecté. en 2011 : estime que 22 % de la population mondiale (1,6 milliard d'internautes) pourrait être connectée, soit 36 % de plus qu'en 2006) 7 fracture numérique polarisé sur les pays de la triade & la Corée (pays le plus connecté au monde) ¾ des internautes => Am Nord & UE k Manhattan = autant de connexions que le continent africain (2005) facteurs : sous équipements, insolvabilité, carrences technologiques => ne met qu'une partie du monde en relation 1/x des territoires 'bénéficient' des délocalisations des services (bancaires,comptable, clientèles) ex. Inde ou Tunisie Mais les serveurs sont concentrés d'abord aux EU puis secondairement dans les autres pays de la triade : oligopole de l'information => structure la vision du monde idem => flux de l'information représentent 1 enjeu de pouvoir : modeler la vision du monde représentent 1 enjeu économique : en valeur ≈ T.I. (900 M$) D. les flux humains distinction traditionnelle entre 2 types de migrations : migrations volontaires migrations subies Les migrations sur de longues distances = structurelles ds l’histoire de l’humanité depuis 1960's : seulement doublement du flux des effectifs migrants internationaux de ts les types de circulations, se st les hommes qui bougent le moins (/ k de la circulation des IDE et des capitaux sans restrictions) mais freins aux circulations humaines partout :( cf doc. 5) 2005 : ± 200 m de migrants internationaux ; soit env. 3% de la pop mondiale 50/5O% de clandestins et de « réguliers » autant d’hommes que de femmes 50% sont actifs financièrement flux fortement polarisés : 11 PD accueillent 40 % des migrants Ces 40% de migrants génèrent > 200 M de $ (2005) de flux monétaire vers leurs pays d'origines flux Sud-Sud : importance du flux from Inde / Pakistan / Indonésie => pays du golf 8 approche scalaire des flux : ech. mondiale : → espace de réception : Am. Du Nord / Europe / M.O / Australie ces pays considèrent les immigrés comme un réservoir de main d'oeuvre dep. 1990's : dév. d'une approche « sécuritaire »& multiplication des murs → espace d'émission : Am du Sud /Europe de l'Est / Afrique / Philippine : 1er pays exportateur de main d'oeuvre mondial 1/5 de la Mo nationale (foyer d'émission polarisée : from 4 régions sur 16) est expatriée ; leurs envois d'argent au pays représente 10% du PIB du pays échelle régionale → migrations stt dans même espace régional ( périphéroe-> centre) ex. les HUA QINO (« chinois de l’étranger ») : 40 millions → pour 90% d'entre eux viennent de l'une des 9 provinces littorales → dispersés ds 130 états (80% en Asie du SE & en Afq; 20 % ds P.D.) → PNB ≈ 200 milliards de $ →spécialisation : chaque pôle d’émissions → 1 destination géographique & 1 type d'activité professionnelle → les migrations subies (guerres, catastrophes naturelles etc.) s'orientent souvent dans un pays ou une région limitrophe. NB : pays d' accueil des demandeurs d'asile : 1/. EU 2. All 3. Afrique du Sud éch. Nationale : polarisation → EU : 80% des migrants sont concentrés dans 5 Etats (Californie, Texas, New York, Floride, New Jersey) Impact sur les territoires & sociétés : pour les pays d'accueil : apport démographique positif : les Nords = sociétés vieillissantes & seuil de renouvellement naturel rarement atteint. ex. Selon l'ONU, pour se maintenir démographiquement, l'Europe devrait accueillir 1,5 million d'immigrés p.a. (soit le triple du flux actuel) mise en cce des bas salaires & de la main d'oeuvre peu qualifiée --→ réactions xénophobes pour les pays de départ : sommes retournées au pays natal indispensables o d'autant plus que les foyers d'émissions sont aussi concentrés 9 o en ≈ : 1 émigré fait vivre 10 personnes ds les PVD o pas vrai que pour les PVD : ex. Portugal (4 millions d'émigrés sur 10 millions d'hab.: 1er revenu national -devant aides européennes) fuite des cerveaux : un frein au développement pour PVD → 1/3 des flux sont captés par 7 pays → Am. Du Nord : concentre ¼ du stock de chercheurs : o sur 30 ans : US + CAN ont attirés 1,2 millions de cadres from Am. Latine : équivaut à 8 fois les aides américaines octroyées à la banque interaméricaine au titre de l'aide en sc. et technique. o 0,5 millions d'ingénieurs indiens travaillent aux E.-U. →NB : les DRAGONS : échappent à ce phénomène de fuite du fait de l'investissement massif des Etats et des entreprises. NB : partir nécessite un imaginaire de l’ailleurs, des réseaux familiaux ou nationaux d’accueil , des filières de circulations et de l’argent : les migrants internationaux ne viennent pas des pays les plus pauvres et ceux-ci sont avant tout les élites & classes moyennes de ces pays. CCL I : (Retaillé) L'espace terrestre n'est que partiellement mondialisé la triade polarise les flux («émission »/ « réception ») la majeure partie de l'espace terrestre est évité par ces flux Les espaces de la mondialisation sont constitués de noeuds (lieux urbains) et de flux (des lignes entre les noeuds). Il s'agit donc d'un RESEAU : noeuds + arrête interconnections + interrelations 10 II. Ces flux se polarisent en certains lieux : Mégalopoles & villes mondiales & Métropoles Les flux s'articulent autour de noeuds (centre d 'un réseau) que sont les mégalopoles , les villes mondiales & métropoles : La M° se matérialise donc par des processus concrets & géographiques : la dispersion à l' échelle mondiale des activités contribuent à l'accroissement des fonctions centrales et à la concentration des pouvoirs en ces lieux. => 50 % des richesses mondiales se concentrent sur 1% de l'espace terrestre (notamment l'AMM) La ville est le lieu des concentrations et la mondialisation est avant tout un fait urbain. Dolfus : « la croissance urbaine est le triomphe du concentré ». 50% de l’humanité est un urbain & 50 % d'entre eux habitent dans une ville >0,5 m hab. cette croissance de l'urbain s'accompagne du développement de réseaux (internes & externes à la ville) qui émettent les flux : c'est avant tout les grandes villes des pays de la Triade qui polarisent les flux. Ces métropoles & mégapoles sont donc les noeuds des réseaux mondiaux. A. la métropolisation Métropolisation polarisation des hommes et des activités dans des plus grandes villes (les métropoles) o 1950 : seule NY > 10 m hab o 2000 : 19 mégalopoles >20 m phénomène majeur : l'émergence de d'un réseau de très grandes mégalopoles. NB. Dès 1930’s : géographes mettent en évidence que la hiérarchie des villes et leur répartition ds l’espace dépendaient des fonctions qu’elles rassemblaient. → hoy, gdes villes entretiennent + de liens entre elles qu’avec leurs environnements proches concentrent tous les pouvoirs éco, financier, politique, informationnel et culturel leur réseau constitue une structure de décision , d’organisation, et de fonctionnement de l’économie monde ainsi que l'émergence d’une société monde (représentations collectives ; lieux où se retrouvent toutes les cultures du monde). St complémentaires mais aussi en cce permanente pour attirer et garder leurs capacités 11 et leurs pouvoirs. ds ces pôles se nouent ts les flux d’échanges mondiaux : façades portuaires, aéroports, nœuds autoroutiers, plate forme informationnelles, bourses, sièges sociaux des entreprises, gdes universités et laboratoires de recherches, centres de création audiovisuelle etc. métropolisation = processus profondément inégalitaire sur plan social et spatial o les mieux intégrés à la M° se protège ds K riches GENTRIFICATION o foules misérables s’agglutinent ds K pauvres => une planète de bidonville ONU, 2005 = 1 M hab. ; soit 1/3 de la pop urb. mondiale habitent dans un bidonville B. l'Archipel Mégalopolitain Mondial AMM ( Ollivier Dollfus) réseau complexe de ville organisée à l’échelle mondiale qui concentre les pouvoirs décisionnels (politique, financier et économique), les échanges commerciaux et les rapports sociaux. Lieu de la concentration des activités d'innovation et de commandement → Cet « ensemble de villes qui contribuent à la direction du monde » est selon Cet archipel est naturellement découpé en îlots (villes globales /mégalopoles et mégapoles) qui possèdent une organisation territoriale qui leur est propre. l'AMM est la mise en réseau des points de commandement de l'économie mondiale. Le centre de l'AMM est constitué de « ville globale » (Saskia Sassen) & de Mégalopoles Mégalopole cf. Les travaux de Jean Gottmann : terme employé => villes de la mégalopole du Nord-Est des Etats-Unis mégalopole signifie « grande ville » : « méga » : préfixe qui suggère une grande taille + « polis », la ville. → attention : MEGAPOLE : hab. > 10 m d'hab. terme de mégalopole qui se rapproche de celui de CONURBATION : ensemble urbain constitué de plusieurs agglomérations – qui ne forme qu'une aire urbaine -du fait du développement des espaces périurbains- et polarisée par un centre, à savoir une agglomération principale. → terme employé pour mieux mettre en valeur les relations et l’interdépendance de ces villes qui appartiennent au même tissu urbain. 12 Schéma d'une Conurbation urbaine Légende : Le centre : l'agglomération principale : centre-ville & périphérie aire d'influence de l'agglomération principales anciens noyaux villageois absorbés par l'extension du centre La périphérie polarisée par le centre : agglomérations secondaires (villes & banlieues) réseau de communication polarisé par le centre -dit en « étoile » Les Mégalopoles : nord-est des EU : (de Washington à Boston ; centré sur NY) la mégalopole européenne : (du SE bassin londonien à la plaine du PÔ) pas d'unité territoriale ni linguistique ; Paris, Barcelone & Munich non incluses la mégalopole japonaise : centrée sur Tokyo & Osaka (train rapide ; le Shinkansen) « le Grand arc du pacifique » : de Séoul à Singapour VILLE GLOBALE : sites exceptionnel qui abritent un ensemble de noeud : cf. Saskia Sassen : « the global city » noeud de commandement de l'économie mondiale : centres de décision des entreprises (émettent des IDE) les laboratoires d'innovation technologique (ville quaternaire) les principales places financières (lieux clefs pour services bancaires & financiers) les services indispensables aux entreprises (la dispersion croissante des entreprises augmente la demande en service très spécialisés : cabinets juridiques etc.) la ville globale apparaît comme un noeud central d'un vaste système de communication et de marché Ce sont les fonctions de ces villes qui les différencient, les distinguent et permettent d'établir une hierarchie. Chacune des villes globales tends a se spécialisent dans des activités spécifiques. Les villes globales 13 3 villes globales : NY (1/5 des emplois dans la finance et l'immobilier) / Londres / Tokyo/ Paris o capitalisation très élevés ; siège des plus grandes FTN (315 /500 1ères en 2005) 2 à 3 villes globales secondaires : Francfort + Shangai (?) des cités spécialisés : ex. Chicago (agrobusiness & marché à terme) des cités offshores : Luxembourg, Genève etc les paradis fiscaux : places très spécialisées sans ambition de métropoles (Dubaï, Panama City etc.) 14 CCL . Mondialisation : essai de définition - Mondialisation : Plusieurs définitions & limites floues => « globalisation » (acception souvent inversée) - approche économique (déf. De Benko) « intégration croissante des différentes parties du monde sous l'effet de l'accélération des échanges » => ne signifie pas qu'il y a homogénéisation des territoires mais au contraire différenciation et spécialisation des 15 espaces. (les flux en sont le reflet : phénomène de concentration en qq lieux) => processus d'extension du système capitaliste à l'échelle mondiale (L. Carroué) => ce phénomène s'explique par l'ouverture des économies nationales et les mutations technologique (rapidité croissante de la circulation des informations): les entreprises recherchent les meilleurs opportunités de profit & organise leurs système productif à l'échelle du globe (B. Guillochem) - approche historique (OCDE, JP Paulet) les étapes de la « mise en relation du monde » s'inscrivent dans le temps 1) Internationalisation (de nation à nation) - 2/2 XIXe : les firmes s'ouvrent vers l'extérieur : les échanges doubles tous les 20 ans 2) Transnationalisation (relatif à plusieurs nations) - après la 2 WW : les activités des entreprises outre-passent le cadre national => cadre international => leurs capitaux, leurs infrastructures, leurs investissements concernent plusieurs nations (transnational) => tendent vers un espace d'action planétaire 3) Globalisation (global à tous les états a nations) - 80's. :instauration d'un véritable réseau planétaire grâce aux progrès de de la technologie et des services(NTCI) & primat de la circulation des capitaux (marché global & instantané) - approche globale (V. Baudard) processus global (historique, géographique, social, politique, économique) qui peut être lue comme un changement d'échelle vers le niveau mondial. => formation d'un espace mondial produit par la diffusion des échanges entre les différentes parties du monde. MONDIALISATION : - processus d'extension à la dimension du monde d'un phénomène quelconque (pas que économique = M° économique que 1 aspect ). - processus de mise en relation du monde et de prise de conscience que le monde est une unité, le lieu de l'Humanité. => prise de cs que ttes les populations du monde sont engagées dans un même destin. (mouvement vers l'Universel) => Les phénomènes & problématiques ne connaissent pas de frontières et s'appréhendent à l 'échelle de l'Humanité; le local est lié au global ex. prise de conscience / développement durable, => ex; la pollution ne connait pas de frontière logiques spatiales (Carroué & Lévy) → La mondialisation se concrétise par une valorisation sélective et différenciée des territoires : 16 - Quelque soit leurs secteurs, les acteurs spatiaux (ex. entreprises) sélectionnent et valorisent donc certains espaces et lieux. On par le alors de « valorisation différenciées des espaces ». Cette valorisation différenciée peut se résumer en 3 logiques spatiales : → la spécialisation : une partie des espaces, qqsoit l'échelle envisagée (internationale, nationale ou locale) concentre les entreprises de même nature et est donc « spécialisée ». les lieux où se retrouvent ces activités sont hiérarchisés et se concurrencent (centre & périphéries). Ces lieux sont organisés au sein d'un réseau, dont les noeuds (les pôles) sont aussi hiérarchisés en fonction de leurs capacités d'attraction et de rayonnement. La spécialisation de ces territoires induits une dépendance et des risques accrus (monoactivité ) → la polarisation : Concentration + attraction => rétroaction : l'attraction renforce le degré de concentration → l'évitement : le corollaire de la spécialisation est l'évitement : la majeur partie de l'espace mondiale est exclue de la mondialisation économique car évité par les acteurs écoq.. Ce sont les marges, laissées à l'écart de la mondialisation écoq. 17