Thème :

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Thème introductif :
l'espace mondialisé
heure :
Fil directeur :
Mise en Pratique :
Objectifs de connaissances :
Objectifs de savoir-faire :
Démarches :
Capacités :
Accroche :
Problématique séquence : Comment l'espace mondiale est-il structuré ?
I.
Un monde structuré par des flux
A. les flux commerciaux
B. les flux financiers
C. les flux de données
D. les flux humains
II. Ces flux se polarisent en certains lieux : Métropoles & Mégaolopoles
A. la métropolisation
B. l'Archipel Mégaolopolitain Mondial
.
CCL : la M°, essai de définition
Activité 1
:
1
Activité 1 : accroche le modèle centre marge périphérie
Doc. : 1
puisque les centre exploitent les périphéries et que les marges sont délaissées
→ définir & caractériser ces 3 espaces ;
Centre : espace aux fortes densités :
→ concentration de population (forte densité de population & principales métropoles)
→ ____________des fonctions de commandement (sièges des Ftn)
→ _____________des communications (matérielles ou non)
→ _____________ des richesses
Périphéries :
→ Régions dont le dynamisme est +/- intégré et dépendant de celui du centre
→ fournit de la MO & des ressources aux centres
→ 2 types :
- périphérie intégrées (ou autonomes) : présence d’importantes métropoles, d’importants nœuds de
communication (ex. ech. Mondiale : les Dragons)
- périphéries dominées : l’insertion dominée d'un territoire se caractérise souvent par une spécialisation accrue
des productions & X° (ex. ech. Mondiale : les TIGRES = N.P.E. Ou les pays spécialisé que dans un nombre
limité d’exportation à faible VA)
Marges : espaces délaissées et évités par les flux principaux (par les principaux axes de communication ; La
population y est moins riche.
2)
inégalités spatiales :
inégalité : différence perçue ou vécue comme une injustice, comme n’assurant pas les même chance à chacun
inégalitésspatiale : inégalité liée aux lieux dans lesquels on vit.
 / accès : aux besoins primaires, à la formation, au travail, aux soins …
 / lieu : espace d’habitat lâche, dispersé, de faible densité, à risque (1/3 de l'humanité habite une
zone à risque -Dolfus)
 -> / dynamiques socio-spatiales :
- SEGREGATION SPATIALE : processus de division, de séparation sociale et spatiale d’une société selon un/x
critère(s) (économique, raciale etc.) qui se traduit dans l’espace géographique.
 Mouvement de rejet, d’exclusion // processus d’agrégation entre semblables
 Modèle de Johannesburg
 lieu type : le ghetto
- FRAGMENTATION SPATIALE : idée de ségrégation + idée que les populations ne souhaitent plus vivre
ensemble au sein d’une même société et ont la volonté de s’organiser politiquement qu’entre e
 Modèle de L.A. (M. Davis, city of Quartz - ?-1983)
 1 lieu type : Shoppings centers
2
I.
Un monde structuré par des flux
3
Activité 2
→ finalité des? : comprendre et guider l'analyse des docs
→ rédiger un patragraphe répondant à ces deux ? =
 En quoi le flux étudié structure l'espace mondialisé ?
 Comment ------------------------------------------------------- ?
FLUX : désigne l'écoulement le déplacement
=> sont localisés : ont une origine, une destination, un trajet
=> quantifié (volume)
A. les flux commerciaux

depuis 1980 : croissance du commerce mondial > croissance du PIB : les pays sont donc
de plus en plus dépendants du commerce.
 L'embargo est une arme efficace brandit par le Conseil général des NU pour soumettre un
pays réfractaire.
40%
42%
Japon : 50 %

Structure du CI :
 domination des 3 pôles de la triade
4
 chacun constituant 1 centre
 ont des relations préférentielles avec leurs périphéries
 marges : l'Afrique subsaharienne : 3% du CI

l'Ouverture du commerce international (prônée par l'OMC et le FMI) est socialement et
économiquement très couteuse
 elle met en contact des territoires à la compétitivité très inégale (structure
commerciale, économique & territorial, de la P.A., du marché intérieur).
→ EX. : pour attirer des IDE
 elle profite essentiellement aux pays les plus riches et accroit la dépendance des pays
du Sud

2 pièges pour les Suds :
 le piège de la spécialisation
→ 60-70's : les pays des Suds pcteurs de mat. 1Ères ont été fortement encouragés à s'endetter
 but :
 officiel : pr financer leur dvpt
 officieux : créanciers cherchaient à reprendre la main en Afq & Asie
 (// AL leur « échappe » : début de l'industrialisation de l'AL par substitution au M°)
→ les créanciers : s'enrichissent & obtiennent un droit de regard sur les choix écoq & politiques de ces pays .
=> :
 Pr rembourser, ces pays ont été poussé à se spécialiser ds un ou deux pdts d'X° dt ils
sont devenus fortement dépendant.
→ évolution :
 Ms en Xtant de +/+ ces pays se st fait cce alq la dde du Nord baisse après la crise 1973-75
 fin 70's/2001 : px mat. 1Ère amorcent une baisse importante
 => dégradation des termes de l'échange => a contribuée à creuser la dette des pays des Suds
 2000 => 2008 : px denrées alimentaires + 75% en moyenne
 2008 : investisseurs manquent de liquidité => se retirent des marchés de matière 1ère => crise
alimentaire mondiale
 dégradation des termes des échanges au détriment des producteurs de matières
1ères
→D: décalage croissant entre le px des services & des pdts industriels (des Nords) et celui des matières
premières (des Suds): il faut fournir plus de matière 1ères pr obtenir un pdt manufacturé ou un service
équivalent.
→ de 1960/90 : mat. 1Ère ont perdu 40 % de leurs pvoir d''achat => pdts manufacturés
→ 3 facteurs :
 tdce lourde à la baisse des cours mondiaux des matières 1ères (non énergétiques) : - 0,6 % p.a dep.
90's
 instabilité chronique de ces cours mondiaux depuis 70's (71 accords Bretton Woods : généralisation
du change flottant)
 implosion des cartels qui s'entendaient sur les px de ventes & dc garantissaient les R
5





Un commerce international a relativiser
Le commerce international ≈ 20% du PIB mondiale
80% des activités économiques ont une base nationale
½ du C.I. est intra-régional
 → UE : 60%
 → EU : 55%
 → Asie SE : 20 %
rôle des FTN : le commerce intra-firme représente ≈ 1/3 du C.I. (en valeur)
Nb :
économie extravertie : économie tournée vers l'extérieure : cad une part très élevée de sa
production doit être exportée pour financer des importations nécessaires à sa consommation et
à son investissement.
 risque : fluctuation des cours du marché => peut déstabiliser des régions entières si
celles-ci spécialisées dans une mono-activité.
économie introvertie : prédominance des échange à l'intérieur d'un même territoire.
B. les flux financiers

représentent une/la nouveauté de cette M° (la « 3e » (from ≈ 70's) => possible grâce aux
NTCI
 ces flux sont très polarisés :
 les Nords investissent avant tout dans un pays du Nord : structures socio-spatiales
proches.
 entre 95/2000 :
 flux spéculatifs des 4 principales bourses x 6 (Londres / NY / Francfort /Tokyo)
 20 premières places boursières captent ≈ 85% des flux $
flux spéculatifs : flux émis par des investisseurs qui se comporte uniquement comme des spéculateurs ne
s'intéressant pas à la réalité économique.
 De 1980-> 2000 : flux d'IDE x 30 ; le stock mondial d'IDE par 10
 hoy : les IDE représentent 20% du PIB mondial
 ces flux financiers sont capables de déstabiliser des régions entières :
 le système financier devient de plus en plus complexe et opaque
 1995 : Asie SE / 98 en Russie / 2001 en Argentine /2008-2010 ds le monde (subprime &
émeutes de la faim)

D : I.D.E : investissement direct à l'étranger
 pôle émetteur d'IDE : espace économique dominant où siègent les FTN & investisseurs.
 Région d'accueil : les lieux et espaces sélectionnés par les investisseurs
 → 3 phénomènes / IDE :
6
 la forte polarisation : se concentrent en certains lieu => accentuent donc les
déséquilibres territoriaux
 éch. Mondiale : 30 Etats = 90% du stock mondial d'IDE
o 7 pays ≈ 65% du stock mondial
o => les EU accueillent 3 fois plus d'IDE que l'ensemble des PVD
o seule véritable rupture : la Chine = 1ère terre d'accueil des IDE
(12% du stock mondial : marché intérieur & réservoir de main d'oeuvre ; elle polarise plus d'IDE que l'ensemble
des autres PVD ; 12e en terme d'émission d'IDE)
 ex. éch.nationale :
o les IDE se moulent étroitement avec les hiérarchies urbaines nationales
 ex : Madrid & Barcelone : 83% des IDE nationales.
o .. et accentuent inégalités spatiales au sein de ces territoires :
 ex. en Italie du Nord : polarise 67% des IDE, le Mezzogiorno 15%
 le littoral chinois : 9 régions littorales concentrent 90% des IDE
 => limite de la concentration : + les capitaux sont concentrés en un lieu et – ils
sont mobiles et plus le risque est considérable
 A toutes les échelles (monde, Etats, régions, dpts etc.), les territoires se font
concurrence afin d'attirer ces investissements sur leurs territoires.
 L'accentuation des spécialisations (fonctionnelles & sectorielles) préexistantes :
 ex. Portugal => IDE => sect. du textile, du bois, du papier (industries
manufacturières exportatrices à faible niveau technique)
=> risque pour les territoires : se retrouver enfermés dans une spécialisation
 cas de nombreux PED & PMA pour qui les X° sont constituées de qq pdts
primaires, non transformés et à faible V.A.
 (? 2) NB : Sélection des territoires par les FTN (& donc les IDE)
 facteurs :
 spatiaux : situation => accès des marchés limitrophes, accessibilités
(infrastructures & intermodalités),
 socio-économique : dynamisme, taille & potentialité des marchés nationaux &
régionaux, degré de rentabilité,qualification de la main d'oeuvre
 culturels : proximités culturels,
 environnement politique : normes sociales & juridiques du territoire,
sollicitation & aide à l'installation des pouvoirs publics
C. les flux de données

Internet
 2000 : seuil de 10% de l'humanité connecté.
 en 2011 : estime que 22 % de la population mondiale (1,6 milliard d'internautes)
pourrait être connectée, soit 36 % de plus qu'en 2006)
7
 fracture numérique
 polarisé sur les pays de la triade & la Corée (pays le plus connecté au monde)
 ¾ des internautes => Am Nord & UE
 k Manhattan = autant de connexions que le continent africain (2005)
 facteurs : sous équipements, insolvabilité, carrences technologiques
 => ne met qu'une partie du monde en relation
 1/x des territoires 'bénéficient' des délocalisations des services (bancaires,comptable,
clientèles) ex. Inde ou Tunisie
 Mais les serveurs sont concentrés d'abord aux EU puis secondairement dans les autres
pays de la triade : oligopole de l'information => structure la vision du monde

idem => flux de l'information
 représentent 1 enjeu de pouvoir : modeler la vision du monde
 représentent 1 enjeu économique : en valeur ≈ T.I. (900 M$)
D.

les flux humains
distinction traditionnelle entre 2 types de migrations :
 migrations volontaires
 migrations subies

Les migrations sur de longues distances = structurelles ds l’histoire de l’humanité
 depuis 1960's : seulement doublement du flux des effectifs migrants internationaux
 de ts les types de circulations, se st les hommes qui bougent le moins
(/ k de la circulation des IDE et des capitaux sans restrictions)
 mais freins aux circulations humaines partout :( cf doc. 5)
 2005 : ± 200 m de migrants internationaux ; soit env. 3% de la pop mondiale
 50/5O% de clandestins et de « réguliers »
 autant d’hommes que de femmes
 50% sont actifs financièrement
 flux fortement polarisés :
 11 PD accueillent 40 % des migrants
 Ces 40% de migrants génèrent > 200 M de $ (2005) de flux monétaire vers leurs
pays d'origines
 flux Sud-Sud : importance du flux from Inde / Pakistan / Indonésie => pays du golf
8

approche scalaire des flux :
 ech. mondiale :
→ espace de réception : Am. Du Nord / Europe / M.O / Australie
 ces pays considèrent les immigrés comme un réservoir de main d'oeuvre
 dep. 1990's : dév. d'une approche « sécuritaire »& multiplication des murs
→ espace d'émission : Am du Sud /Europe de l'Est / Afrique /
 Philippine : 1er pays exportateur de main d'oeuvre mondial
 1/5 de la Mo nationale (foyer d'émission polarisée : from 4 régions sur 16) est
expatriée ; leurs envois d'argent au pays représente 10% du PIB du pays
 échelle régionale
→ migrations stt dans même espace régional ( périphéroe-> centre)
 ex. les HUA QINO (« chinois de l’étranger ») : 40 millions
→ pour 90% d'entre eux viennent de l'une des 9 provinces littorales
→ dispersés ds 130 états (80% en Asie du SE & en Afq; 20 % ds P.D.)
→ PNB ≈ 200 milliards de $
→spécialisation : chaque pôle d’émissions → 1 destination géographique & 1 type
d'activité professionnelle
→ les migrations subies (guerres, catastrophes naturelles etc.) s'orientent souvent dans
un pays ou une région limitrophe.
NB : pays d' accueil des demandeurs d'asile : 1/. EU 2. All 3. Afrique du Sud
 éch. Nationale : polarisation
→ EU : 80% des migrants sont concentrés dans 5 Etats (Californie, Texas, New York,
Floride, New Jersey)

Impact sur les territoires & sociétés :
 pour les pays d'accueil :
 apport démographique positif :
 les Nords = sociétés vieillissantes & seuil de renouvellement naturel rarement
atteint.
 ex. Selon l'ONU, pour se maintenir démographiquement, l'Europe devrait
accueillir 1,5 million d'immigrés p.a. (soit le triple du flux actuel)
 mise en cce des bas salaires & de la main d'oeuvre peu qualifiée --→ réactions
xénophobes
 pour les pays de départ :
 sommes retournées au pays natal indispensables
o d'autant plus que les foyers d'émissions sont aussi concentrés
9
o en ≈ : 1 émigré fait vivre 10 personnes ds les PVD
o pas vrai que pour les PVD : ex. Portugal (4 millions d'émigrés sur 10 millions
d'hab.: 1er revenu national -devant aides européennes)
 fuite des cerveaux : un frein au développement pour PVD
→ 1/3 des flux sont captés par 7 pays
→ Am. Du Nord : concentre ¼ du stock de chercheurs :
o sur 30 ans : US + CAN ont attirés 1,2 millions de cadres from Am. Latine :
équivaut à 8 fois les aides américaines octroyées à la banque
interaméricaine au titre de l'aide en sc. et technique.
o 0,5 millions d'ingénieurs indiens travaillent aux E.-U.
→NB : les DRAGONS : échappent à ce phénomène de fuite du fait de
l'investissement massif des Etats et des entreprises.
 NB : partir nécessite un imaginaire de l’ailleurs, des réseaux familiaux ou
nationaux d’accueil , des filières de circulations et de l’argent : les migrants
internationaux ne viennent pas des pays les plus pauvres et ceux-ci sont avant
tout les élites & classes moyennes de ces pays.
CCL I :
(Retaillé)

L'espace terrestre n'est que partiellement mondialisé
 la triade polarise les flux («émission »/ « réception »)
 la majeure partie de l'espace terrestre est évité par ces flux

Les espaces de la mondialisation sont constitués de noeuds (lieux urbains) et de flux (des
lignes entre les noeuds).
 Il s'agit donc d'un RESEAU :
 noeuds + arrête
 interconnections + interrelations
10
II. Ces flux se polarisent en certains lieux : Mégalopoles &
villes mondiales & Métropoles

Les flux s'articulent autour de noeuds (centre d 'un réseau) que sont les mégalopoles , les
villes mondiales & métropoles :
 La M° se matérialise donc par des processus concrets & géographiques :
 la dispersion à l' échelle mondiale des activités contribuent à l'accroissement des
fonctions centrales et à la concentration des pouvoirs en ces lieux.
 => 50 % des richesses mondiales se concentrent sur 1% de l'espace terrestre
(notamment l'AMM)
 La ville est le lieu des concentrations et la mondialisation est avant tout un fait urbain.
 Dolfus : « la croissance urbaine est le triomphe du concentré ».
 50% de l’humanité est un urbain & 50 % d'entre eux habitent dans une ville >0,5
m hab.
 cette croissance de l'urbain s'accompagne du développement de réseaux (internes &
externes à la ville) qui émettent les flux :
 c'est avant tout les grandes villes des pays de la Triade qui polarisent les flux.
Ces métropoles & mégapoles sont donc les noeuds des réseaux mondiaux.
A. la métropolisation

Métropolisation
 polarisation des hommes et des activités dans des plus grandes villes (les métropoles)
o 1950 : seule NY > 10 m hab
o 2000 : 19 mégalopoles >20 m
 phénomène majeur : l'émergence de d'un réseau de très grandes mégalopoles.
NB. Dès 1930’s : géographes mettent en évidence que la hiérarchie des villes et leur répartition ds l’espace
dépendaient des fonctions qu’elles rassemblaient.
→ hoy, gdes villes entretiennent + de liens entre elles qu’avec leurs environnements proches
 concentrent tous les pouvoirs éco, financier, politique, informationnel et culturel
 leur réseau constitue une structure de décision , d’organisation, et de fonctionnement
de l’économie monde ainsi que l'émergence d’une société monde (représentations
collectives ; lieux où se retrouvent toutes les cultures du monde).
 St complémentaires mais aussi en cce permanente pour attirer et garder leurs capacités
11
et leurs pouvoirs.
 ds ces pôles se nouent ts les flux d’échanges mondiaux :
 façades portuaires, aéroports, nœuds autoroutiers, plate forme
informationnelles, bourses, sièges sociaux des entreprises, gdes universités et
laboratoires de recherches, centres de création audiovisuelle etc.
 métropolisation = processus profondément inégalitaire sur plan social et spatial
o les mieux intégrés à la M° se protège ds K riches
 GENTRIFICATION
o foules misérables s’agglutinent ds K pauvres => une planète de bidonville
 ONU, 2005 = 1 M hab. ; soit 1/3 de la pop urb. mondiale habitent dans
un bidonville
B. l'Archipel Mégalopolitain Mondial

AMM ( Ollivier Dollfus)
 réseau complexe de ville organisée à l’échelle mondiale qui concentre les pouvoirs
décisionnels (politique, financier et économique), les échanges commerciaux et les
rapports sociaux.
 Lieu de la concentration des activités d'innovation et de commandement
 → Cet « ensemble de villes qui contribuent à la direction du monde » est selon
 Cet archipel est naturellement découpé en îlots (villes globales /mégalopoles et
mégapoles) qui possèdent une organisation territoriale qui leur est propre.
 l'AMM est la mise en réseau des points de commandement de l'économie mondiale.
 Le centre de l'AMM est constitué de « ville globale » (Saskia Sassen) & de Mégalopoles

Mégalopole
 cf. Les travaux de Jean Gottmann : terme employé => villes de la mégalopole du Nord-Est des Etats-Unis
 mégalopole signifie « grande ville » : « méga » : préfixe qui suggère une grande taille + « polis », la ville.
→ attention : MEGAPOLE : hab. > 10 m d'hab.
 terme de mégalopole qui se rapproche de celui de CONURBATION : ensemble urbain constitué de plusieurs agglomérations – qui ne forme qu'une aire urbaine -du fait du
développement des espaces périurbains- et polarisée par un centre, à savoir une
agglomération principale.
→ terme employé pour mieux mettre en valeur les relations et l’interdépendance de ces villes
qui appartiennent au même tissu urbain.
12
Schéma d'une Conurbation
urbaine
Légende :
Le centre : l'agglomération principale :
centre-ville & périphérie
aire d'influence de l'agglomération principales
anciens noyaux villageois absorbés par l'extension du centre
La périphérie polarisée par le centre :
agglomérations secondaires (villes & banlieues)
réseau de communication polarisé par le centre -dit en « étoile »
 Les Mégalopoles :
 nord-est des EU : (de Washington à Boston ; centré sur NY)
 la mégalopole européenne : (du SE bassin londonien à la plaine du PÔ)
 pas d'unité territoriale ni linguistique ; Paris, Barcelone & Munich non incluses
 la mégalopole japonaise : centrée sur Tokyo & Osaka (train rapide ; le Shinkansen)
 « le Grand arc du pacifique » : de Séoul à Singapour

VILLE GLOBALE : sites exceptionnel qui abritent un ensemble de noeud :
 cf. Saskia Sassen : « the global city »
 noeud de commandement de l'économie mondiale : centres de décision des
entreprises (émettent des IDE)
 les laboratoires d'innovation technologique (ville quaternaire)
 les principales places financières (lieux clefs pour services bancaires & financiers)
 les services indispensables aux entreprises (la dispersion croissante des entreprises
augmente la demande en service très spécialisés : cabinets juridiques etc.)
 la ville globale apparaît comme un noeud central d'un vaste système de communication
et de marché

Ce
sont les fonctions de ces villes qui les différencient, les distinguent et permettent
d'établir une hierarchie.
 Chacune des villes globales tends a se spécialisent dans des activités spécifiques.
 Les villes globales
13
 3 villes globales :
 NY (1/5 des emplois dans la finance et l'immobilier) / Londres / Tokyo/ Paris
o capitalisation très élevés ; siège des plus grandes FTN (315 /500 1ères en
2005)
 2 à 3 villes globales secondaires : Francfort
 + Shangai (?)
 des cités spécialisés : ex. Chicago (agrobusiness & marché à terme)
 des cités offshores : Luxembourg, Genève etc
 les paradis fiscaux : places très spécialisées sans ambition de métropoles (Dubaï,
Panama City etc.)
14
CCL . Mondialisation : essai de définition
- Mondialisation :
Plusieurs définitions & limites floues => « globalisation » (acception souvent inversée)
- approche économique
(déf. De Benko)
« intégration croissante des différentes parties du monde sous l'effet de l'accélération des échanges »
=> ne signifie pas qu'il y a homogénéisation des territoires mais au contraire différenciation et spécialisation des
15
espaces. (les flux en sont le reflet : phénomène de concentration en qq lieux)
=> processus d'extension du système capitaliste à l'échelle mondiale (L. Carroué)
=> ce phénomène s'explique par l'ouverture des économies nationales et les mutations technologique
(rapidité croissante de la circulation des informations): les entreprises recherchent les meilleurs opportunités
de profit & organise leurs système productif à l'échelle du globe (B. Guillochem)
- approche historique (OCDE, JP Paulet)
les étapes de la « mise en relation du monde » s'inscrivent dans le temps
1) Internationalisation (de nation à nation)
- 2/2 XIXe : les firmes s'ouvrent vers l'extérieur : les échanges doubles tous les 20 ans
2) Transnationalisation (relatif à plusieurs nations)
- après la 2 WW : les activités des entreprises outre-passent le cadre national => cadre international
=> leurs capitaux, leurs infrastructures, leurs investissements concernent plusieurs nations (transnational)
=> tendent vers un espace d'action planétaire
3) Globalisation (global à tous les états a nations)
- 80's. :instauration d'un véritable réseau planétaire grâce aux progrès de de la technologie et des
services(NTCI) & primat de la circulation des capitaux (marché global & instantané)
- approche globale
(V. Baudard)
processus global (historique, géographique, social, politique, économique) qui peut être lue comme un
changement d'échelle vers le niveau mondial.
=> formation d'un espace mondial produit par la diffusion des échanges entre les différentes parties du
monde.
MONDIALISATION :
- processus d'extension à la dimension du monde d'un phénomène quelconque (pas que économique = M°
économique que 1 aspect ).
- processus de mise en relation du monde et de prise de conscience que le monde est une unité, le lieu de
l'Humanité.
=> prise de cs que ttes les populations du monde sont engagées dans un même destin. (mouvement
vers l'Universel)
=> Les phénomènes & problématiques ne connaissent pas de frontières et s'appréhendent à l 'échelle
de l'Humanité; le local est lié au global
ex. prise de conscience / développement durable,
=> ex; la pollution ne connait pas de frontière
 logiques spatiales (Carroué & Lévy)
→ La mondialisation se concrétise par une valorisation sélective et différenciée des territoires :
16
- Quelque soit leurs secteurs, les acteurs spatiaux (ex. entreprises) sélectionnent et valorisent
donc certains espaces et lieux. On par le alors de « valorisation différenciées des espaces ».
Cette valorisation différenciée peut se résumer en 3 logiques spatiales :
→ la spécialisation : une partie des espaces, qqsoit l'échelle envisagée (internationale,
nationale ou locale) concentre les entreprises de même nature et est donc « spécialisée ».
 les lieux où se retrouvent ces activités sont hiérarchisés et se concurrencent (centre
& périphéries).
 Ces lieux sont organisés au sein d'un réseau, dont les noeuds (les pôles) sont aussi
hiérarchisés en fonction de leurs capacités d'attraction et de rayonnement.
 La spécialisation de ces territoires induits une dépendance et des risques accrus
(monoactivité )
→ la polarisation : Concentration + attraction => rétroaction :
l'attraction renforce le degré de concentration
→ l'évitement : le corollaire de la spécialisation est l'évitement : la majeur partie de l'espace
mondiale est exclue de la mondialisation économique car évité par les acteurs écoq.. Ce sont
les marges, laissées à l'écart de la mondialisation écoq.
17
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