Anatomie du 3 novembre : suite du Crâne.
Coupe frontal à l’étage postérieur :
L’intérieur du processus mastoïde est creusé de cavités aériennes en communication avec le
reste de l’oreille moyenne c’est à dire cette région dans laquelle l’air est en communication
avec l’arrière gorge : le naso pharynx par l’intermédiaire d’un conduit cartilagineux qui porte
le nom de trompe d’eustache. Ces cavités sont dits des cellules remplit d’air. L’élément en
pointillé est la crête de la pyramide pétreuse, la face verticale avec le pore acoustique interne.
Au confins entre face verticale de la pyramide pétreuse et l’os occipital il y a le foramen
jugulaire avec cet aspect bilobé : la partie postérieur correspondant au passage du sinus
sigmoïde. Ici il y a la partie ventrale de l’os occipital donc ce qui est autre que l’écaille qui
elle appartient à la partie postérieur du crane. Il y a cette zone sur laquelle s’appuie le tronc
artériel basilaire résultant de la réunion des deux artères vertébrales et la veine qui est en sens
inverse : tout ceci glisse sur la partie basilaire de cet os occipital C’est seulement la major
partie basilaire qui appartient à l’os occipital sauf l’extrémité craniale qui appartient à l’os
sphénoïde. Il y a le tronc cérébral et derrière il y a le cervelet.
La mandibule :
-vue craniale : forme parabolique alors que chez animaux forme en « U ». Sur le corps de la
mandibule on aperçoit les dents : 2 incisives, une canine, 2 prémolaire et 3 molaires chez
l’adulte. Au niveau des molaires, la partie émergée : la couronne est de forme carré alors que
les dents maxillaires sont losangiques. Les incisives forment une palette, les canines ont une
pointe = une cuspide ; les prémolaires ont 2 cuspides, les molaires ont 4 cuspides. Sur le
ramus mandibulaire il y a le processus coronoïde et le muscle temporal s’insère sur la fosse
temporal et passe entre l’os temporal et l’arcade zygomatique avant de venir se jeter sur le
processus coronoïde donc il ressert les dents : effet masticateur. En arrière il y a un processus
condylaire ovalaire se trouvant au niveau de l’implantation de l’arcade zygomatique sur la
base externe du crane sur le reste de l’os temporal. S’agissant de deux articulations
condyliennes qui théoriquement devraient permettre que les mouvements par un axe
transversale mais en faite il y a un ménisque : fibrocartilage qui confère des degrés
supplémentaires de mobilité à cette articulation donc possibilité d’avancer ou reculer ou de
faire des mouvements transversaux = de diduction de la mandibule.
-vue de profil droite : On voit l’incisure entre le processus condylaire porté par la tête
mandibulaire et le col mandibulaire. Le corps de la mandibule comporte un orifice qui
correspond à l’orifice situé sur la face médiale du ramus mandibulaire donc ici il y a
émergence du nerf qui s’étale au niveau du foramen mentonnier pour innervé la peau de toute
la région du menton. Le point au milieu de l’angle de la mandibule est le gonion qui est le
plus latérale de la mandibule.
-vue médiale : On voit l’implantation des dents sur l’arcade alvéolaire mandibulaire. 2 dents
terminés par une palette : les incisives (2 par hémi mandibule), la canine pointue : 1 cuspide,
les 2 prémolaires pourvues de deux cuspides, les molaires ont 4 cuspides.
Le numéro des dents mandibulaires sont en indice.
Le numéro des dents maxillaires sont en exposant.
Sur la face médiale du ramus mandibulaire il y a une saillie osseuse : la lingula mandibulaire
appelé l’épine de Spix, c’est cette saillie facile à palper à l’intérieur de la bouche : c’est le
point de repère des dentistes pour aborder le nerf qui rentre dans l’orifice d’un canal placé
juste derrière la lingula et ce canal descend jusqu’au corps de la mandibule et en regard des
racines, de la pulpe de chacune des dents il donne des rameaux pour la sensibilité des dents.