The reason - Franco fanfic

publicité
The reason.
Chapitre 7.
Bien. Je l’admets. Durant le week-end Max et moi avons vécu une expérience
extrêmement intense et depuis, il n’arrête pas de me fixer, de me parler…
Tout cela ne veut en aucun cas dire qu’il éprouve un quelconque sentiment
réprimé pour moi. Il faudrait peut-être que je clarifie les choses avec lui.
Mais rien que l’idée de me retrouver face à lui me donne des fourmis dans les
jambes… Le premier qui me sort que c’est « l’amour » je l’étrangle…
« Liz, vous êtes atteinte d’une maladie très simple nommée : l’amour »…
Y avait longtemps ! Maintenant j’ai un psy dans la tête. Calme, détendue… Je
remercie la vie pour le soleil. Je remercie la vie pour les fleurs… ça ne
marche pas du tout leurs con****.
-
Salut Liz.
Lui, il sera la première victime quand j’aurai entamé ma carrière de serial
Killer !
-
J’ai pas le temps Kyle.
Juste une soirée au cinéma. C’est tout ce que je te demande.
Si j’accepte, tu promets de me laisser tranquille après ça ?
Je suis désespérée à ce point ?
-
Je te le promets.
Bien. Alors c’est d’accord. On se voit vendredi.
Et pas avant. Surtout pas avant. Ni même après. C’est fou ce que les couloirs
du lycée sont remplis d’imbéciles. Et ces derniers temps, leur but à tous
semble être : harasser Liz.
-
Liz !
C’est reparti !
-
C’est toi, Liz Parker.
On se connaît ? Je ne crois pas… Encore une qui veut me féliciter d’avoir été
la partenaire de randonnée de Michael et Max.
-
Oui, c’est moi.
Et c’était Kyle Valenti ?
Attention… Quelque chose ne tourne pas rond. Je ne l’ai pas entendue
prononcer les mots « Max, Michael, Isabel » ou même « Tess ».
-
C’était bien lui, oui.
Et croyez bien que si ça n’avait pas été le cas, j’aurais été de meilleure
humeur ! Qu’est ce qu’il m’énerve avec ses « Salut Liz » !
-
Alors c’est vrai ?
Pourquoi est-ce que j’ai cette sensation que tout le monde parle chinois au
lycée ?
-
Quoi ?
C’est vrai. Tu sors avec lui.
Nous y revoilà. Si je trouve l’instigateur de cette rumeur, je le mets deuxième
sur ma liste. Des gens vont mourir…
-
NON ! JE NE SORS PAS AVEC KYLE VALENTI !!!
C’est plus clair comme ça. Vous voulez que je le placarde dans les couloirs du
bahut pour être sur que tout le monde le sache !
-
Tu voulais autre chose ?
J’ai du lui faire peur. Elle s’en va presque en courant. J’espère qu’elle ne va
pas mouiller son lange, la pauvre. Il faut que je me rafraîchisse les idées.
Direction les toilettes. De l’eau sur le visage. Ça fait du bien. Ça me ramène
deux jours en arrière… l’eau… Max… ses mains… sa bouche… les pom-pom
girls de l’équipe de foot… les pom-pom girls de l’équipe de foot ??? Les voila
qui arrivent. Tout le monde dans une toilette… Mais non, je suis seule !
Bande de pervers !
-
Je suis sure que quelque chose n’allait pas entre eux. Il a déjeuné sans
elle. Il parait que ce matin, il a salué cette fille là. Vous savez…
Parker ?
Oui c’est ça. Liz Parker !
Hey. C’est moi ça. Ha Ha Ha… Des problèmes à Barbie Land. Au fond, ce qui
m’ennuie, c’est qu’il l’ait trompé, sa barbie. Parce que ça voudrait dire qu’il
pourrait recommencer peu importe la fille avec laquelle il sort. Et ce qui me
fait intensément plaisir, c’est qu’il l’ait trompé. Parce que c’était avec moi.
Comment se peut-il qu’une chose vous fasse d’une part, un bien énorme. Et
d’autre part, vous fasse souffrir comme vous n’aviez encore jamais souffert.
-
Vous croyez qu’elle y serait pour quelque chose ?
Quoi Liz Parker ?
Attendez. Vous voyez la « renifleuse » semer le trouble entre Max et
Tess ?
Silence total. Elles doivent se regarder pour être sure qu’elles vont répondre
la même chose et ne pas passer pour des idiotes.
-
NOOOON.
Qu’est ce que je disais. D’une même voix.
-
Vous voyez Max attiré par Liz Parker. C’est si ridicule ! Elle l’a peutêtre… reniflé.
Éclat de rire. Je croyais que cette plaisanterie ne faisait plus rire personne.
J’avais tout faux. Des gens s’en souviennent. Et maintenant que je reviens
sur le devant de la scène… de vielles insultes vont revenir…
-
Non. De toute façon, ce n’est pas possible. Elle est trop…
Trop quoi ? Vas-y, dis-le.
-
Enfin, elle n’est pas pour Max… Vous voyez de quoi je parle…
Non ! Pas du tout. Éclaire ma lanterne poupée gonflable.
-
Oui. On voit très bien. Hein les filles ?
Oh oui…
Aucune d’elles ne me croit capable de séparer Barbie de son Ken. Et bien
c’est ce qu’on va voir.
-
Hey, les filles. Vous connaissez la dernière. Kyle et… Liz c’est ça ?
Oui Liz. Tu as du mal avec son prénom ?
On ne la connaît que par son surnom.
Quoiqu’il en soit, ils vont au cinéma ensemble vendredi soir.
Les nouvelles vont vite…
-
Vous croyez qu’elle va encore lui sauter dessus comme la dernière fois ?
Suffit avec ces rumeurs. Ça devient lassant de devoir expliquer à tout un
chacun que vous n’êtes pas avec le bougre d’imbécile qui vous harcèle.
-
C’est bien possible. Vous savez, c’est comme dit Kyle.
« Elle est folle de son corps ».
À nouveau d’une même voix. C’est dégoûtant. Si je suis folle du corps de
quelqu’un, c’est de celui de mon beau Dieu grec… Attendez… en arrière
toute. « C’est comme dit Kyle »… Alors c’est lui qui fait circuler ça… il veut
jouer au plus fin avec moi. Et ben, il n’a pas gagné. À nous deux mon
bonhomme… Liz Parker sort du placard… Non je ne suis pas attirée par les
filles. Je vais juste prend les choses en main et ça risque de faire mal…
Fin des cours, un lundi après midi. Quel plaisir de savoir que dans trente
minutes je vais recommencer à servir des plats gras aux masses avides !
-
Liz…
Non. Cette voix là non plus je ne connais pas. Encore un membre du club :
« harasser Liz ». Bien. On va pouvoir commencer à jouer.
-
C’est toi, la petite amie de Kyle.
Oui, pourquoi ?
Parce qu’il est trop craquant. Tu en as de la chance.
Les filles sont toutes stupides. Peut-être devenues folles. Kyle Valenti,
craquant ? Je commence à me demander si l’extra-terrestre ce n’est pas moi.
-
Je n’imaginais pas qu’il pourrait sortir avec une fille comme toi…
Trop aimable. Je suis si repoussante que ça ? Oh j’oubliais… le nez ! Mais
Max, vous savez, Max Evans, le garçon le plus populaire du lycée… Il n’était
pas de cet avis l’autre nuit…
-
Oh, tu sais. Je ne crois pas que Kyle restera mon petit ami encore
longtemps…
Ha bon, pourquoi ?
Ça mord… ça mord…
-
Parce qu’entre nous, ce n’est pas un bon coup du tout.
Ça va, on le sait j’ai une tache sur le nez ! Arrêtez de faire les étonnés comme
ça ! Ça devient lassant. Je n’ai jamais pensé que je pourrais un jour dire une
phrase comme « ce n’est pas un bon coup ». Je suis Miss je-ne-fais-jamais-rien
Parker. Hey… aurions nous oublier l’incident du lac…
-
Il fait le malin devant tout le monde alors qu’en réalité, il n’a vraiment
pas de quoi se vanter, j’ajoute.
Ce qui veut dire ?
Distance entre mon pouce et mon index : dix centimètre, au plus.
-
Quelque chose comme ça. Un véritable escargot. J’ai du me jeter sur lui
pour essayer de le faire réagir tellement il est lent.
C’est pas vrai ?
Je te jure.
Elle s’en va. Elle a l’air choqué. C’est très bien. Vous pouvez être sure que
demain, la moitié, si pas l’entièreté du lycée sera au courant. Kyle Valenti va
apprendre à ne pas jouer avec Liz Parkinator !!! Elle est pas drôle celle-là.
-
Pourquoi ce sourire est-il accroché à tes lèvres.
Maria, je ne souris pas.
Tu n’arrêtes pas. Allez dis moi. Tu penses à Max c’est ça ?
Plutôt à la tête que fera Kyle demain, mais maintenant qu’elle en parle… Je
vois déjà le mont olympe.
-
Il te plait. Avoue le.
D’accord. Peut-être légèrement.
Légèrement… je ne vous dis pas l’euphémisme… Je fonds littéralement. Je ne
me suis jamais laissée allée à tant de gentillesse… En pensée en tout cas. Où
est mon coté piquant que j’aime tant.
-
Allez va, Juliette. Ton Roméo vient d’arriver.
Il est là. Il est là. Il est là. Il est là. Il est là. Il est là. Je pense que vous avez
compris qu’il est là ? Non ? Vous devriez fréquenter mon lycée… vous vous y
feriez beaucoup d’amis… Je me sens défaillir…
-
Salut. Qu’est ce que je te sers ?
Comme d’habitude.
Un… amour… d’alien… et un cherry… coke.
Non je ne bafouille pas. Je prends note ! Il me fait peut-être de l’effet mais j’ai
assez répété devant mon miroir pour ne plus bégayer devant lui.
-
Merci, sourit-il.
Je t’amène ça tout de suite.
-
Liz.
Il se lève et m’attrape la main. Je frissonne. J’adore le sentir proche de moi,
tout comme cette nuit là.
-
Je crois que nous avons besoin de parler…
Ha oui ? Tu es sur ? Bien. Téléphone moi quand tu veux. Pourquoi j’ai si peur
de ce qu’il va me dire. J’appréhende sa réaction.
-
Ok.
Magistral la réponse. Je n’aurais pas pu faire plus éloquent ! On va quelque
part… On va quelque part… Hey Liz, tu veux qu’on aille quelque part. Mais
dis le, bon sang !
-
Peut-être que nous devrions… aller ailleurs.
Bien sur.
C’est la que je suis censée lui proposer de m’accompagner. Bien. Joli. Le
silence. Il faut que je fasse quelque chose.
-
Tu veux monter ?
Dans ta chambre ?
Non dans la tienne ! Évidemment dans la mienne !
-
Je te suis.
Bien. Nous voici dans ma chambre. C’est joli. Peut-être que là c’est le moment
pour lui de commencer une conversation.
-
J’ai entendu dire…
Mauvais… Mauvais…
-
Que cette fois-ci, tu t’étais décidé.
Gné ?
-
Tu sors avec Kyle, vendredi soir.
On est jaloux monsieur Evans ?
-
C’est vrai.
Finalement, tu le trouves intéressant.
Définitivement jaloux… bon pour moi.
-
J’ai accepté de sortir avec lui pour qu’il arrête de me harceler.
Oh.
Tiens. Tu ne t’y attendais pas à celle là ? Oh, il est si mignon avec ses airs de
chien battu. Il a l’air tout malheureux.
-
C’est pour me dire ça que tu voulais qu’on aille ailleurs ?
Je voulais te dire que… J’ai rompu avec Tess.
Brave Bête. Tu veux une gommette ?
-
Ha.
Il m’annonce ce que je rêve d’entendre et tout ce qui sort de ma bouche c’est
un « Ha ». En plus j’y ai mis une de ces convictions…
-
C’est tout l’effet que ça te fait ?
Hey ? Tu voulais quoi Maxi ? Que je sorte dans la rue en dansant et en
chantant à tu tête : « Max a rompu avec Tess… qu’elle crève la diablesse…
prend moi, embrasse moi, je n’aime que toi » ? Si vous vous dites que je l’avais
préparé avant, je me vois contrainte de vous répondre… oui ! Je suis folle.
Pourquoi dès qu’il se ramène je me sens si fragile !
-
Qu’est ce que tu voulais que je dise ?
N’importe quoi. Quelque chose.
Je suis contente. C’est ça que tu veux m’entendre dire Max. Et bien, je ne le
dirai pas.
-
Oui. Je suis contente.
Pour une fille qui n’aime pas s’exposer, je trouve que je parle un peu
beaucoup…
Ben, cache ta joie ! Je lui ai dit que j’étais contente et maintenant il fait une
tête d’enterrement. Et après ça, on dit que ces sont les femmes qui ne savent
pas ce qu’elle veulent.
-
Maintenant que j’ai dit quelque chose, ce ne serait pas mal si tu en
faisais autant.
Allez Max. Prépare tes valise, Ken. Tu quittes Barbie Land. J’oublie peut-être
un détail moi, dans cette histoire. Barbie n’était-elle pas jalouse ? Barbie
n’est-elle pas non plus une extra-terrestre ? Est-ce que je crains pour ma vie ?
Max me protègera. Qu’il doit être sexy en costume noir plissé avec des
lunettes de soleil…
-
Je dois y aller.
Hey ! J’ai dit ce que j’avais à dire et tu ne vas pas y couper. Monsieur
popularité n’est pas au dessus des règles.
-
Non.
Coincé. Tu ne passeras pas par la porte. Et ne tente même pas la terrasse.
-
Je t’ai dit ce que je pensais, c’est à ton tour maintenant.
Je l’ai connu plus entreprenant. Oh oui, bien plus. Mon corps entier frissonne
au souvenir de ses mains…
-
Tu as froid ?
Ne change pas de sujet. Je suis sure que tu es venu ici avec une idée
dans la tête. J’ai besoin de l’entendre.
Attention. Je m’apprête à me mettre à nue pour la première fois de toute ma
vie… Enfin, c’est la première fois cette année. Et c’est très effrayant.
-
Tu as bouleversé ma vie ! Depuis que tu m’as sauvé, je ne peux
pas m’empêcher de penser à toi. Et cette nuit là, j’ai vraiment cru que
tu te servais de moi. Et ça m’a fait mal. Je ne voulais pas avoir le
second rôle.
Waow. Je sens que je vais pleurer. Ça y est je pleure. Mais dis quelque chose.
Tu vois bien que je ne vais pas bien ! Pourquoi j’ai fait ça ? Pourquoi je lui ai
dit tout ce que j’avais sur le cœur ?
-
Liz. Je t’aime…
À suivre…
Les commentaire qui font toujours plaisirs qu’ils soient bons ou mauvais :
[email protected]
Téléchargement