dans les différentes sociétés, l’écart de variation (dans les économies à croissance rapide)
étant de l’ordre de 2 à 5% ».
R. Solow : plus le pays a un PIB/tête faible, plus le taux de croissance doit être élevé (pas
forcément vérifié, car le phénomène de convergence/rattrapage n’est pas universel) – à taux
d’épargne égal ! Or Lewis : « Le problème central de la théorie économique est de comprendre le processus
selon lequel une communauté qui auparavant économisait et investissait 4 à 5% de son revenu ou moins, se
transforme en une économie où l’épargne volontaire est de l’ordre de 12 à 15% ou plus de son revenu »
Barro : la loi ricardienne de la stabilité du rendement du K n’est plus vérifiée
Croissance endogène :
- la hausse des échanges internationaux est corrélative à l’augmentation de la croissance
(Romer) ;
- la croissance est liée à une hausse du capital humain ;
- importance du progrès technique
Aschauer : aux EU de 1949 à 1985, une hausse de 1% du K public améliore de 0,4% la
productivité du K privé.
Stiglitz : dans les PED, chômage urbain important sans que le salaire baisse (pas de loi de l’O
et de la D sur le marché du travail) et hausse de l’urbanisation
Féminisation et tertiarisation de la population active
Les TIC : 10 % du PIB et 1/3 des emplois américains. Ce sont des branches motrices au sens
de Rostow (importance forte en termes de VA et d’emplois ; effets d’entraînement ; capacité
d’innovation). Sommet européen de Lisbonne (2000) : priorité accordée aux TIC.
Loi de Moore : « la capacité des microprocesseurs est multipliée par 2 tous les ans (18 mois
aujourd’hui) ; dans le même temps, le prix est divisé par 2 »
2. La croissance économique dans le cadre d’un « système » : le
capitalisme industriel de marché
Double démarche de Max Weber : historique (conditions au développement du capitalisme),
culturelle (esprit du capitalisme né de l’angoisse de l’éthique protestante et de la prolifération
des sectes protestantes, aux EU notamment). D’où l’hégémonie anglaise au XVIIIe : pour
Tocqueville, les « profits » sont réinvestis dans les charges en France, en Angleterre dans une
économie productive qui accumule du capital => D. Landes : à la fin du XVIIIe,
« l’Angleterre est le premier marché du monde ».
Cinq étapes distinguées par Rostow : ancien régime, décollage, capitalisme concurrentiel,
capitalisme organisé/gestionnaire et mondialisation des activités, capitalisme mondialisé et
actionnarial/patrimonial. Rostow met comme condition au décollage le seuil de 10% de FBCF
(7 à 8% en Grande-Bretagne fin XVIIIe, mais 30% dans la branche textile), il insiste sur le
rôle de l’agriculture, des mentalités, des infrastructures et institutions...
Différents capitalismes (Giraud : « il n’y a pas un, mais des capitalismes ») ; Albert définit
une typologie des capitalismes : rhénan ou anglo-saxon, mais aussi émergences de
capitalismes chinois, indien, brésilien.
Les marchés sont « encastrés » dans la société (Durkheim) : selon Granovetter, 55 % des
cadres supérieurs interrogés ont obtenu leur emploi par relations
Quelques taux de croissance :
Etats-Unis, années 20 : plus de 4 % par an mais accaparés par les profits : entre 21 et 28, les
profits croissent de 60% contre 13% pour les salaires (Galbraith).
Moyenne des pays de l’OCDE dans les Trente Glorieuses : 4,9% par an.