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DOCUMENTS DE TRAVAIL DU GROUPE ( le professeur indique à chaque élève le document à exploiter)
NOM : CLASSE : Term MDS GROUPE :
PRENOM : N° de MON DOCUMENT =
Document A :
Il n'existe pas une mais plusieurs formes d'obésité ! Car sous ce terme
se cachent différentes définitions de la maladie qui ne traduisent pas
les mêmes risques. Modérée, sévère, morbide… Un seul outil pour les
différencier : l'indice de masse corporelle.
On ne parle pas d'obésité en jugeant les gens d'un seul coup d'oeil ou
en les pesant ! Pour affirmer que le poids est problématique, les
scientifiques ont défini un outil précis : l'indice de masse corporelle
(IMC). Celui-ci est basé sur un calcul simple : le poids en kilos divisé
par la taille en mètres élevée au carré. Si le résultat se situe entre 20
et 25, on considère que le poids est normal. Entre 25 et 30, c'est le
surpoids : les kilos en trop commencent à devenir une menace pour la
santé. On parle d'obésité proprement dite lorsque l'IMC se situe
entre 30 et 35. Dans ce cas, les risques de maladie (hypertension,
diabète, cancer…) deviennent très importants.
Lorsque l'IMC franchit la barre des 35 mais reste sous celle des 40,
on parle d'obésité sévère. Dans ce cas, les risques de développer des
maladies du fait de son surpoids sont fortement augmentés. Il est
impératif de perdre plusieurs kilos. D'ailleurs, ce n'est que pour un
IMC au-delà de 35 que la chirurgie peut-être préconisée pour traiter
l'obésité.
Lorsque l'indice de masse corporelle dépasse 40, il s'agit d'une
obésité morbide. Certains spécialistes distinguent même un stade
supérieur, l'obésité massive, avec un IMC au-delà de 50. Il faut noter
que ce problème est de plus en plus inquiétant en France : en 5 ans, le
nombre d'obèses avec un IMC supérieur à 40 à doublé : 0,6 % de la
population est aujourd'hui concernée.
Indépendamment de l'indice de masse corporelle, les spécialistes
distinguent également deux formes d'obésité, selon le type de
répartition de la masse grasse :
L'obésité androïde : la masse grasse s'installe plutôt dans le haut du
corps. Cette forme serait plus dangereuse pour la santé, entraînant
plus facilement des problèmes d'hypertension, de diabète ou des
troubles cardiovasculaires. C'est pourquoi certains médecins
préfèrent à l'IMC la mesure du tour de taille, qui serait un meilleur
révélateur des risques liés à l'obésité
L'obésité gynoïde : la masse grasse s'installe plutôt dans le bas du
corps. Celle-ci aurait moins de retentissements sur la santé, entraînant
principalement des problèmes articulaires ou des insuffisances
veineuses. Elle est néanmoins plus difficile à vaincre que l'obésité
androïde. Alain Sousa www.doctissimo.fr
Document B :
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la
prise de poids. Très important : la
sédentarité. Nos modes de vie ont changé,
nous facilitant l’existence mais
permettant aussi de nous « engraisser » :
ascenseurs, escaliers mécaniques,
transports en commun, voiture…Cette
dernière a fait l’objet d’une étude
présentée récemment : elle montre qu’en
Chine, le pays de la bicyclette, les hommes
qui font l’acquisition d’une voiture voient
leur risque de devenir obèse multiplié par
deux.
Chez l’enfant, le rôle de l’excès de
télévision et de jeux vidéo est bien
démontré dans l’augmentation vertigineuse
du nombre de jeunes obèses. Il a doublé
en dix ans.
On dispose aujourd’hui à volonté d’aliments
riches en lipides, on prend des repas
déstructurés, on grignote… On consomme
plus qu’on ne brûle. Résultat : on stocke. La
restriction alimentaire que s’imposent
notamment les femmes , avec les régimes,
peut aussi dérégler le comportement
alimentaire : résultat paradoxal, cela
favorise la prise de poids.
Les facteurs génétiques ne sont pas en
reste : « la corpulence est déterminée sur
le plan héréditaire et il existe des gènes
qui interagissent avec l’environnement »,
rappelle le Dr Didier Chos, Enfin, la prise
de certains médicaments (neuroleptiques,
corticoïdes, ;..) peut également augmenter
la surcharge pondérale.
Prima mai 2003
Document C :
Les adipocytes sont des cellules présentes dans les tissus adipeux, spécialisées dans le stockage de la graisse. Les
adipocytes sont donc nos réserves d'énergie. Ils stockent les lipides jusqu’à un volume cellulaire critique situé entre
70 et 120 μm. Au-delà de cette taille maximale, l’adipocyte, ne pouvant plus stocker de graisses, déclenche la
formation d’une nouvelle cellule de stockage, le pré-adipocyte.
Habituellement, le nombre d'adipocytes augmente jusqu'à l'âge de 15 ans et cette multiplication est
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particulièrement importante durant la première année de la vie. Il est donc important de veiller à l'alimentation des
enfants jusqu'à l'adolescence pour éviter de préparer un terrain favorable à l'obésité à l'âge adulte.
Après 15 ans, on dispose ainsi normalement d'un nombre fixe d'adipocytes. Lorsqu'on grossit, on commence par
remplir ses adipocytes sans en multiplier le nombre. Déjà huit fois plus gros qu’une cellule classique, un adipocyte
peut grossir jusqu’à multiplier sa taille par 50.
Contrairement à une idée largement répandue, si cette hypertrophie n’est pas suffisante et que l’apport en graisses
est trop important pour être emmagasiné dans nos quelque vingt milliards d’adipocytes, ceux-ci vont se diviser et se
multiplier, c’est la phase hyperplasique qui peut multiplier par 10 le nombres d'adipocytes (200 milliards !). Pour
maigrir, on peut vider les adipocytes de leur surcharge lipidique mais on ne peut jamais en réduire le nombre (sauf
avec une liposuccion). C'est pour cette raison qu'on reprend très facilement le poids perdu après l'arrêt d'un
régime hypocalorique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Adipocyte
Document D : http://www.servicevie.com/02sante/
L'obésité provient toujours d'un déséquilibre entre la consommation des aliments et l'utilisation qu'on en fait. Si
l'énergie dépensée par l'organisme pour fonctionner et maintenir la température corporelle est égale à l'énergie
des aliments consommés, la masse adipeuse ne varie pas. Par contre, lorsque l'apport en calories est plus grand que
la dépense, le surplus sera entreposé sous forme de graisse. Si cet excès est constamment répété, il mène
lentement à l'obésité. Certains aliments, lorsqu'ils sont pris en trop grande quantité peuvent entraîner un gain de
poids même chez les personnes qui ne sont pas prédisposées à l'obésité. Les principaux coupables sont les hydrates
de carbone simples contenus dans plusieurs aliments raffinés, et les matières grasses, que l'on retrouve
principalement dans les produits d'origine animale. Un régime faible en fibres alimentaires peut aussi entraîner un
excès de poids. Les fibres alimentaires, à cause de leur volume, contribuent en effet à envoyer au cerveau un
message de satiété. Si la consommation de fibres est limitée, il y a donc plus de risques de trop manger. Le type
d'aliment que l'on mange pourrait aussi favoriser l'obésité. Généralement, on est porté à manger en plus grande
quantité les aliments faciles à mâcher comme les pommes de terres en purée, les coupes de viande tendres
persillées de gras et les plats en sauce. Ce type d'aliment est donc plus susceptible de mener à l'obésité.
Document E :
Le constat de cette étude est en effet alarmant pour les femmes : chez elles, non seulement l’obésité est plus
répandue que chez les hommes, et mais ce problème progresse plus vite. Dans le détail, l’obésité a augmenté de
près de 65 % chez les femmes, contre 40 % chez les hommes en près de 10 ans. Aujourd’hui, 13 % des femmes sont
en surpoids contre 11,8 % des hommes. Avec des différences incroyables dans certaines classes d’âge : 14,7 % des
femmes entre 35 et 44 ans contre 11,5 % des hommes du même âge. Et une comparaison entre nérations s’avère
instructive : l’augmentation de la fréquence des cas d’obésité a touché toutes les générations nées au 20e siècle, de
plus en plus tôt et de plus en plus fort à chaque fois. Ainsi, les femmes sont en moyenne plus fortes que leurs
aînées lorsqu’elles avaient même âge. On se retrouve même aujourd’hui avec des femmes autour la trentaine qui ont
en moyenne un taux d’obésité aussi important que celui de leurs mères.
Certes, il faut reconnaître que les femmes ne sont pas totalement victimes des kilos : le surpoids (IMC entre 25 et
30) reste un problème masculin. En effet en 2006 35,6 % des hommes sont en surpoids, contre 23,3 % des
femmes. Mais il faut souligner que chez ces messieurs, cet excès de kilos a baissé alors qu’il est resté sensiblement
identique chez ces dames. Et le tour de taille des femmes, marqueur du risque de troubles cardiovasculaires, est
plus inquiétant chez celles-ci : 35 % des dames dépassent le seuil de dangerosité (88 cm) contre 27,1 % des
hommes (plus de 102 cm). Le tour de taille a ainsi augmenté de 2,4 cm en 9 ans chez les hommes, contre 4,5 cm
chez les femmes. Alain Sousa www.doctissimo.fr
Document F :
Les jeunes sont bien entendu concernés par ces nouvelles habitudes alimentaires. Ainsi, le repas complet
traditionnel ne représente , pour eux, que 53% des repas de midi et 40% de ceux du soir. Le déjeuner est pris au
restaurant scolaire dans 40% des cas. Cette moyenne recouvrant d’importantes disparités sociales et
géographiques. On note, par ailleurs, chez les plus âgés une forte attirance pour les lieux de restauration rapide.
Les préférences alimentaires des adolescents chocolat, pâtes, pizzas, gâteaux, glaces…- associées à d’autres
facteurs jouent un rôle non négligeable dans la progression de ces d’obésité…
Et ce risque croît lorsque s’ajoutent par la suite des déséquilibres alimentaires, des repas structurés, des
grignotages ou des apports énergétiques trop importants….
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Document G :
Le poids d'un obèse excède de plus de 10% le poids moyen dit idéal (calculé d'après sa taille, sa constitution, son
sexe et son âge), à condition que cet excès soit fait de graisse.
Cette surcharge de lipides se manifeste par un développement exagéré du tissu adipeux, surtout sous-cutané.
Poids moyen : Homme : P = (T 100) 0,25 (T 150) Femme : P = (T 100) 0,50 (T 150)
T = taille en centimètres.
Une autre approche est celle de l'Indice de Masse Corporelle (IMC) : IMC = poids (en kg)/taille2 (en m2) . La
figure ci-dessous permet de lire l'IMC sur l'axe 2 au niveau de son intersection avec la droite qui relie la taille
(axe 1) et le poids (axe 3). L'IMC idéal moyen correspondant à l'espérance de vie théorique la plus longue se
situe entre 21 et 23 kg/m2.
Un homme est considéré comme moyennement obèse pour un IMC entre 27,8 et 31,1 kg/m2 et massivement
obèse pour un IMC supérieur ou égal à 31,1 kg/m2. Pour la femme, les chiffres sont respectivement 27,3 et 32,3
kg/m2.
Outre son rôle de soutien mécanique, de protection contre le froid, non seulement magasin de graisses de réserve
mais aussi marché très actif, le pannicule adipeux (tissu sous-cutané graisseux) effectue la synthèse des lipides.
La cellule adipeuse (adipocyte) capte sucre et graisses du sang avec lesquels elle fabrique ses propres constituants
qu'elle retient sous la forme de triglycérides.
Le sucre est souvent le grand responsable, mais aussi les troubles hormonaux, et les troubles de la régulation
nerveuse (ex. l'hypothalamus est régulateur de l'appétit et des réponses émotives).
Estimez vous-même votre indice de masse
corporelle en traçant sur le dessin une ligne
droite entre votre taille et votre poids.
Document H :
L’excès de poids n’est pas seulement un problème d’ordre esthétique, mais une vraie maladie, responsable de
complications majeures. Il a été démontré que plus de 60% des diabétiques de type 2 (forme la plus fréquente qui
intervient généralement après 50 ans), sont obèses. Ce qui est plus grave , c’est qu’elle touche aujourd’hui des
adolescents voire des enfants….Nous allons devoir faire face à une formidable explosion de maladies rénales, de
cécité, de problèmes cardiaques dans la population trentenaire dans un délai de vingt ans. Les articulations ne sont
pas épargnées. L’arthrose du genou est fréquente chez les obèses et l’arthrose de la hanche est aggravée. Le
diagnostic de grossesse peut être retardé, ce qui rend le suivi médical de la femme enceinte plus difficile. Enfin, les
risques de cancer du sein et du côlon sont augmentés de plus de 11%. Les problèmes respiratoires sont également
plus fréquents, avec entre 25 et 40% d’asthmatiques chez les obèses.
Document I :
La confusion la plus fréquente est celle de croire que tout ce qui est bon pour la santé est aussi bon pour maigrir !
Il a été proposé aux sujets obèses des modes successives de régimes miracles qui n’ont tous marché qu’un temps.
Actuellement, les nutritionnistes sont beaucoup plus raisonnables dans leur prescription et leurs objectifs. A la
place de régime (impossibles à tenir à long terme) ils parlent de bonnes habitudes et à la place de poids idéal, ils
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proposent un poids de forme auquel le sujet a le moins de complications possibles….
Il faut remarquer que seul le niveau calorique doit être abaissé en cas de volonté d’amaigrissement. Les
régimes très restrictifs doivent être réservés à des situations cliniques inquiétantes et doivent être relayés
par un régime souple. Une attention toute particulière est mise sur les rythmes des repas,.. et l’éducation des
sujets vis-à-vis de leur prise alimentaire en dehors des repas. Santé de l’homme mars 1999
Document J :
Document K :
Le cartilage articulaire est un tissu conjonctif
très spécialisé Il permet le glissement tout
en assurant un rôle de transmission
d’amortissement et de répartition des charges.
Constitué essentiellement d’eau, de fibres de
collagène, il doit résister aux contraintes de
pression et de tensions.
L’excès de pression, comme l’absence de
charge, vont modifier la structure du cartilage
donc ses capacités de résistance….
L’arthrose débute toujours dans la région
les pressions sont les plus fortes. L’arthrose
de surcharge a été établie
expérimentalement : elle est évidente au
niveau du genou puisque 90% des sujets
atteints sont en surcharge pondérale et 50%
sont obèses.
Document L:
En France, la consommation de graisses alimentaires en incontestablement trop élevée. Or, rappelons qu’un gramme
de graisses apporte, à lui tout seul, deux fois plus de calories qu’une gramme de glucides ou de protéines… Sans
compter que celles-ci sont immédiatement stockées et non pas brûlées comme une grande partie des glucides et
qu’elles n’entraînent pratiquement pas de sensation de satiété… Si certaines graisses sont facilement identifiables,
d’autres sont plus sournoises, se « cachent » dans certains produits de consommation courante. Plus difficiles à
contrôler, ces « graisses cachées » se trouvent principalement dans les viandes, les poissons gras, les fromages, les
sauces, la charcuterie, les plats cuisinés, les fruits secs oléagineux, les biscuits et pâtisseries industrielles, les
confiseries, les desserts aux œufs… C’est pourquoi il est recommandé de consommer ces aliments de façon
occasionnelle, en évitant de les associer aux cours d’un même repas. Quant aux graisses dites « visibles », elles sont
à utiliser avec parcimonie mais ne doivent, en aucun cas, être supprimées de l’alimentation. Elles apportent, en effet,
des éléments indispensables (acides gras essentiels, vitamines…) que le corps ne peut pas fabriquer.
Info Santé Janvier 2004
Document M :
Certains comportements peuvent également favoriser une prise de poids. Des recherches récentes ont démontré
que les personnes obèses ont tendance à manger davantage le soir que pendant le reste de la journée. Or le soir,
l'activité physique et physiologique est moindre. Il y a donc moins de dépense d'énergie. On a pu constater une
perte de poids de 15 % après avoir simplement redistribué l'apport alimentaire total de certains obèses (30 % le
matin, 50 % le midi et 20 % le soir). Sauter le petit déjeuner et le ner pour manger plus le soir est
particulièrement néfaste. Privé de nourriture, l'organisme s'adapte et réduit son métabolisme de base. Les aliments
consommés seront donc plus facilement transformés en graisse plutôt qu'en énergie. Le fait de prendre deux ou
trois gros repas semble aussi favoriser le gain de poids en augmentant la sécrétion d'insuline, responsable de la
transformation des gras. Lorsqu'on prend plusieurs petits repas, la production d'insuline est moins grande, et on
stocke moins de graisses. Il semble également que la dépense d'énergie pour transformer les aliments est plus
grande si on fait plusieurs repas. Tous les jours, c'est donc quelques calories en plus pour les personnes qui ne
consomment que deux gros repas par jour. http://www.servicevie.com/02sante/
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Document N :
Aucun interdit alimentaire ! Ce n’est pas l’aliment qui rend obèse, c’est la façon de s’alimenter. Il est possible de
s’alimenter avec plaisir et sans risques pour la santé. Il faut réduire les matières grasses accompagnant les plats,
boire de l’eau ou des boissons « light » plutôt que des sodas, tenir compte des calories des boissons alcoolisées. En
réalité, la source la plus fréquente d’excès calorique tient aux prises alimentaires en dehors des repas. En peu de
temps, il est possible de consommer de grandes quantités de calories, sous forme de barres chocolatées, de
biscuits, de pistaches ou d’amandes. Nombre de ces prises alimentaires en dehors des repas sont liées à des
situations d’ennui, de nervosité ou de conflit. Il est important de prendre conscience de ces prises alimentaires
anarchiques et de trouver des solutions pour les contrôler…..
La sédentarité, voilà l’ennemi numéro un. De la reprise d’une activité physique régulière dépendent la qualité de la
perte de poids et son maintien. L’activité physique ne sert pas tant à perdre du poids qu’à éviter d ’en reprendre…..
La Santé de l’homme mars 1999
Document O :
Une enquête alimentaire préalable est réalisée. Elle permet de déterminer un programme d'alimentation
hypocalorique, c'est-à-dire une diminution des apports caloriques habituels, de façon équilibrée (respect des
proportions idéales en glucides, lipides et protéines).
Le régime s'articule autour de 3 repas par jour, avec un repas du soir plus léger que le midi.
Parfois de simples conseils nutritionnels, avec suppression des erreurs alimentaires, peuvent suffire à la perte de
poids. Ce programme est établi par le médecin nutritionniste.
Dans des situations particulières, un régime plus restrictif transitoire peut être mis en place. Si le régime doit être
inférieur à 800-1000 calories par jour, une surveillance dicale stricte, le plus souvent au cours d'une
hospitalisation, s'impose. www.doctissimo.fr
Document P :
Outre un effet des plus favorables sur la santé, se muscler en faisant de l’exercice physique permet d’augmenter
les dépenses énergétiques, même au repos. On conseille de ce point de vue un exercice régulier et de moyenne
intensité.
Mais l’exercice ne doit pas être une punition, ce qu’il a tendance à devenir par le simple fait qu’il réactualise les
sensations corporelles, qu’il oblige à se souvenir à quel point on est gros. Mieux vaut donc se donner de l’exercice de
la façon la plus amusante et la moins rébarbative possible. Pour l’un, ce sera la marche à pied ou la bicyclette, pour
un autre ce sera le golf, pour un troisième ce sera le jardinage ou la tonte de gazon.
En fait, le plus important dans un premier temps n’est pas de se muscler ou d’augmenter son métabolisme (il faut
pour cela beaucoup de patience), encore moins d’éliminer des calories, mais de cesser de fuir ses sensations
corporelles, accepter son corps.
Extraits de 60 Millions de consommateurs) www.gros.org
Document Q :
L’idéal minceur est encore très présent dans nos sociétés. Le poids dans la tête et celui des magazines est souvent
loin de celui de la balance et du miroir. Les chirurgiens esthétiques sont souvent consultés pour des demandes
magiques d’amaigrissement.
L’indication la plus fréquente de la chirurgie esthétique en matière d’amincissement est la liposuccion. Ce n’est pas
une chirurgie de l’obésité mais une chirurgie du remodelage de la silhouette. Elle permet d’enlever les amas
graisseux localisés qui ne seraient pas mobilisables par un régime alimentaire seul…L’autre technique chirurgicale,
plus traditionnelle, est la lipectomie qui permet d’enlever la graisse et les excès cutanés importants qu’une
lipoaspiration seule ne pourrait corriger.
La gastroplastie consiste en la mise en place d’un anneau autour de l’estomac qui permet de diminuer de façon
importante le volume de l’estomac. Elle est strictement réservée aux obésités massives (indice de masse corporelle
> 40 kg/m2).
Il s’agit d’une opération sous anesthésie générale avec tous les risques anesthésiques et chirurgicaux liés à
l’obésité. Elle entraîne un changement radical du mode de vie alimentaire… Il ne s’agit en aucun cas d’une
intervention miracle…
T. Ktorza Chirurgien esthétique, Clinique de Montreuil.
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