Management par les processus

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Management par les processus
Mercredi 20 octobre 2010
On s’intéresse par les processus car on a compris que les éléments créateurs de richesse pendant la
première partie du 20ème siècle ne le sont plus aujourd’hui. Les processus sont donc devenus l’élément clé de
la performance. En 1920 la productivité d’un salarié d’apple était 2.5 supérieur à celui d’IBM. En 2004,
général Motors produisait 9 millions de véhicule par rapport à Harley 320000. Pratiquement en 2004, la
valeur en bourse est inversée. La valeur de Harley est supérieure. Les bénéfices approchaient les milliards.
Tandis que GM avait des bénéfices mais venait uniquement des crédits. L’entreprise aux niveaux véhicule
était en perte (GM). Comment on créer de la richesse. Avant on imaginait que la taille était un élément
discriminant car il y a un coût. Sur cet exemple, les économies d’échelle d’après Taylor ne marchent pas.
Les processus sont présentés et formalisés à l’heure actuelle dans des masters, dans le livellés, just in
time, iso, AVC, ABM (Activity Base Management). Le management par les processus devient un des
maitres mots du management contemporain. Avec en pratique la volonté croissante de développer des outils
de management des processus. Le pilotage des processus par l’organisation devient un élément clé de la
performance. On va identifier les causes qui ont provoqué ces changements ? Comment on a créer des
richesses dans le passés ?
Plan du cours
I.
Du management par les structures au management par les processus
A. L’approche traditionnelle ou le management par les structures
a. Définition et rôle de la structure
b. Les structures classiques et leurs principales caractéristiques
c. Une approche en termes de composants
B. Conditions d’émergence du management par les processus
II.
Applications du management par les processus
A. Principales caractéristiques d’un management centré par les processus
B. Méthodologie de pilotage des processus et nouvelles pratiques
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Partie 1 : Du management par les structures au
management par les processus
Chapitre 1 : l’approche traditionnelle ou les
managements par les structures
I.
Définition de la structure et Rôle de la structure :
La structure de l’entreprise peut être définit simplement comme la somme totale des moyens
employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaires entre
ces tâches. (Mintzberg 1982 : structure et dynamique d’une organisation). Tirer parti d’une bonne
spécialisation tout en s’assurant d’une bonne coordination entre les services et les départements spécialisés.
II.
Les structures classiques :

Structures fonctionnelles :
Direction général
Vente
Fabrication
Finance
Personnel
R et D
Administration
Les informations et le contrôle sont descendants. La direction général organise et planifie tout ce qui
se passe dans l’entreprise. A partir de là, il propose au marché. Ca s’appelle une planification stratégique.
Pourquoi ca a marché ? On est dans un contexte qui est stable. On est centré sur les Domaines d’activités
Stratégiques. Comme le contexte est stable et que le projet est spécifique, on peut faire des économies
d’échelle. Le marché évolue. Si on travail dans une raffinerie de pétrole, les contextes évolue, mais ca reste
stable quand même. On continue a produire des économies d’échelle et on est mono produits.

Structures divisionnaire ou multi-divisionnaire, forme M:
A un moment donner, on a des démarches différents. La société décide qu’à un moment donné il faut
qu’elle soit dans plusieurs marché soit par produits, soit par zone de marché, … cette division est fait pour
répondre a une demande de marché. Ce que l’entreprise est de faire une diversification des produits. Et
chacune des divisions bénéficies a l’intérieur de la même structure.
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Direction général
Division chimie
division sciences
Vente Fabrication
Finance
division biologie
Vente fabrication
finance
On passe de la forme U à la forme M. pendant les trente glorieuse, l’univers de vient plus riches. Les
consommateurs sont plus riche et s’intéresse a des produits différencier. A ce moment là émerge le
marketing. C’est l’étude des besoins des consommateurs et du part de marché de l’entreprise. Les besoins de
bases ne sont plus les seuls. Commence a émerger les gammes de produits. Toutes les entreprises
commencent a produire de plus en plus de gammes.
Exemple : Mise en place d’une structure multidivisionnelle chez GM par Alfred SLoan : Le fondateur
de GM avait développé un grand nombre d’entreprise s’appuyant sur des idées comparables à celles de
Henry Ford. Sloan devient directeur de GM de 1923 à 1946. Il va procéder à une alternance de
décentralisation et de centralisation en créant des divisions.
 Avantage :
o Il y a des économies d’échelle (design, …) on a une stratégie de groupe.
o Au niveau décisionnel, le responsable peut s’appuyer sur les responsables divisionnaires avec
lesquels il se concerte pour la gestion courante de différentes productions.
o Il est plus libre pour écouter l’évolution du marché et définir le positionnement pour la firme
 Inconvénient :
o Peut se révéler couteuse
o Duplication des rôles et des compétences
o Concurrence interne
On va se poser la question de l’information ?
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
La structure matricielle :
Président conseil d’administration
Président
Direction Marketing
Direction production
Direction service technique
Division
Ingénierie
Division
Produits
Chimique
Division
Médicale
Secteur Juridique d’IBM EMEA :
Allemagne
GB
Droit Social
Contentieux
Ce qui se passe en Allemagne tous les dirigeants sont au courant. Le dirigeant en Allemagne par exemple, le
dirigeant est au courant de tous les domaines.
 Avantage :
o Combine les avantages des structures fonctionnelles et divisionnaires
o Flexibilité, adaptation a l’environnement
o Favorise l’innovation
o Suppression des cloisonnements internes
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 Inconvénient ;
o Complexité au niveau du pouvoir
o Ambigüité
o Recherche d’équilibre de pouvoir
o Multiplication des relations
 Actualité de l’approche :
Les séquences d’évolution stratégie/structure sont toujours actuelles et se retrouvent dans la plupart
des pays industrialisés.
-
Structure fonctionnelles. Stratégie spécialisation
-
Structure multi divisionnelle/ stratégie de diversification
Exemple : Evolution de Fedex :
Fedex jusqu’à l’an 2000 avait 25% du marché. La plupart de leur livraison se faisait par avion et 70% des
transports sont en avion. L’avantage concurrentiel était la rapidité. En l’an 2000, arrive internet. Il y a
apparition de nouveau concurrents. Repositionnement en 2004. Il y a deux divisions. Fedex connaissent le
marché de la livraison a travers le monde. Ils sont au courant de la demande du consommateur mais aussi
des fournisseurs des consommateurs. On trouve une spécialisation de la forme U a la forme M.
Fedex Ground : livraison B2B
 100 M en logiciel Cisco
 Avantage concurrentiel : coordination
 Processus d’assemblage produit fini
Fedex home delivery : livraison B2C
 Avantage concurrentiel : modularité
 Nouveaux clients : les nouveaux concurrents
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III.
Une approche en termes de composants
La structure définit des modèles de relations entre les acteurs ou les services afin de coordonner leurs
actions et d’atteindre des objectifs de l’organisation. Les composants manifestes décrivent par
l’organigramme et les composants latents, plus cachés. Structure formelle versus structure informelle.
La structure informelle représente dans une organisation l’ensemble des pratiques développées par
les salariés de l’organisation pouvant agir indépendamment, voir contre les critères et les propositions de
management de l’organisation. Ceci peut avoir comme résultat la création de norme de comportement créé
par les salariés que même ne peuvent pas enfreindre sans expérimenter des retombés négative de la part de
leurs collègues.
IV.
Conclusion du chapitre :
Cela nous donne une vision de la stratégie, de l’organisation et de la performance du groupe
Caractéristiques clés de l’approche stratégiques « classique »
L’unité d’analyse
Les hypothèses
 Principe
 Les
La philosophie
segments
 C’est
La méthodologie
une
d’homogénéité
stratégiques
ou
approche externe
des firmes
DAS Et/ou les
(le marché me
produits
guide)
 Principe de forte
mobilité
de
ressources
et
les
services proposés
sur des marchés
 Poids
interne et externe
 Définition
des
manœuvres
des
stratégiques
 Détermination
stratégies
utilisées dans la
d’adéquation
mise en œuvre de
(adaptation)
la stratégie
l’environnement
 Allocation
 Diagnostics
des
à
politiques
d’allocations des
ressources
de
ressources
 Planification
stratégiques
Organisation : c’est le lieu d’allocation des ressources. Elle est abordé du point de vue des actifs
(tangible, comptable, j’ai des immobilisations de tel ou tel valeur, …). Elle est définit sous l’angle
produits/marché »
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D’une façon générale, on considère dans cette approche que la structure de l’entreprise est une variable
dépendante et qu’elle va suivre la stratégie. Cette dernière s’analyse en termes d’adaptation à
l’environnement. Le principe est à priori déterministe.
Performance : elle découle des perspectives de profitabilité propre au secteur d’activité et de la
position de la firme au sein de ce secteur. La clé de la performance est la restructuration de toute
l’entreprise. La création d’un surplus de richesses se fait par modélisation ex ante (en amont) des
conditions de mise en œuvre de la performance.
Critique de l’approche :
o L’approche classique :
Est pertinente pour décrire les modalités principales de départementalisation des entreprises. Elle
rend de moins en moins compte de la complexification des formes organisationnelles.
La tendance actuelle consiste à différencier des formes d’organisation, accentuant le caractère
combinatoire des structures, une multiplication des centres de décision autonomes, et la coordination
transversale au sein du processus.
Les entreprises utilisent toujours cette approche classique mais a partir de maintenant, on demandera
une coordination transversale du processus.
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Mardi 09 novembre 2010
Chapitre 2 : Conditions d’émergence du
management par les processus
Introduction :
Le recentrage sur la notion de processus peut être compris dans la gestion des entreprises comme une
évolution profonde et durable. Cette transition ne s’est pas imposé d’amblée. Des pratiques préalables
comme le management par la qualité, « le juste a temps », le reingeenering cache une évolution profonde de
la pensée en management. Et nous verrons les conséquences au niveau de la productivité et des changements
dans les organisations.
Les facteurs en faveur de l’obsolescence (changement) des formes « classiques » de
I.
structuration des organismes :
Introduction :
Les entreprises contemporaines sont soumises à une double turbulence. D’un coté, des contraintes
mondiales et externes qu’ont faites la mondialisation ou globalisation avec tout que cela représente pour les
entreprises. D’un coté, on a des contraintes mondiales et d’une autre, des contraintes plus spécifiques en
modes occidentales comme une scolarisation accrue, des augmentations de la population non prévu, des
modifications de la pyramide d’âge, etc.,… Nous mettrons en exergue plusieurs bouleversements majeurs.
A. Evolution de la demande : l’émergence des besoins moins formalisables :
Besoins primaires
Caractéristiques
Versus
Besoins représentés
Caractéristiques

Connu

Non connu

Finis

Non fini

Récurrents

Non récurrents

Environnement stable

Environnement chaotique
Si une entreprise connait la demande, elle va faire une production de masse, une planification stratégique.
Besoins primaires : exemple : vacances chez la famille dans le village d’à coté.
Besoins représentés : Aujourd’hui, si on veut partir en vacances, on prend l’ordinateur, on va sur un
site. Si on veut partir en vacances, l’endroit n’est pas connu. On ne sait pas ce sera quoi le programme et
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c’est peut être quelque chose qu’on ne fera qu’une seule fois dans la vie. Exemple : l’agence ne connait pas
encore quelle offre proposé au client dans le futur car c’est en fonction des besoins. L’environnement est
chaotique car on ne sait pas ce qui s’y passe.
Quand les besoins sont connus, on peut établir des prévisions, des budgets, segmenter le marché et
planifier. Tout ceci est associé historiquement à une volonté de la quantité, consommation de masse,
production de masse. Le passage progressif de besoin primaire à des besoins moins formalisables
(représentés) rend la prévision difficile et remet en cause la structure classique de l’entreprise par grand
fonction. La demande devient de plus en plus spécifique et ceci encourage le marketing relationnel. On
constate que le fait de fabriquer des produits respectant de manière constante de sévère spécification
technique ne suffit plus pour différencier ces produits de ceux des concurrents. Le succès sur les marchés
revient de plus en plus a celui qui d’une part devine les désirs des consommateurs avant même qu’il ne soit
explicitement exprimé et qui d’autre part sait y répondre avant que le marché ne soit complètement saturé et
que les consommateurs aient modifié leur préférence.
B. Autonomie et responsabilisation de l’homme au travail :
1. Intelligence et initiative des salariés
Dans ce nouveau contexte, on valorise autrement qu’avant, l’intellectualisation des salariés et leur
responsabilisation au travail. On passe d’une logique de poste à une logique des compétences. Une logique
de compétence est l’ensemble des facteurs qui rendent opérationnel et autonome dans le travail.
Exemple : en 1980, lancement de la Peugeot 205. Sochaux était le centre d’étude de Peugeot. Et c’est
à Mulhouse qu’était la production.
Sochaux (centre d’études)
Mulhouse (production)
200 soudeurs remplacés par 20 robots soudeurs
Du coté des Mulhouse : « On ne peut plus avoir le même modèle d’organisation »
Refus de la proposition par le centre d’études
La direction de production le fait quand même
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2. Régulation :
Régulation conjointe :
Qu’est ce qu’une règle ? On s’accorde en générale pour désigner en tant que règles au principe de
régulation toutes les formes d’inscription d’un savoir collectif mobilisable par les acteurs. Il y a trois
caractéristiques des règles.

Souvent incomplète et sont ainsi des repères pour l’action et ne l’a contraignent pas
totalement.

Les règles sont souvent des schémas qui requièrent une certaines interprétation. En fonction
de l’endroit, des circonstances, …

Elles sont les fruits d’une négociation.
On distingue deux sources de régulations :
-
Régulation de contrôle : J. D. et B. Raynaud : la règle officielle élaborée par la direction et
l’encadrement dont l’énoncé varie. Ces règles tendent a modifier ou a orienter son groupe, son
organisation, sa cadence de travail, la qualité des résultats, … elles reposent sur un modèle
d’organisation.
-
Régulation autonome : dans la régulation autonome, le groupe de travail se fixe lui-même un
certains nombres de règles sur les mêmes sujets. A une régulation de contrôle s’ajoute ou
s’oppose une régulation autonome. L’efficacité d’une régulation autonome est aujourd’hui est
largement reconnu par les nouvelles pratiques organisationnelles qui valorisent la décentralisation
et la responsabilisation.
L’ensemble des deux types de régulations donne lieu à la régulation conjointe. Celle-ci peut avoir
lieu sous deux formes différentes. Soit par l’élaboration de règles communes, soit par différent compromis
qui ont lieu dans la pratique entre autonomie et contrôle.
Régulation conjointe versus structure formelle/informelle :
La structure informelle : groupe de travail, principe et relation dans lesquels, les salariés développent
leur propre rythme de travail. Ensemble des pratiques et des normes de comportements établis dans des sous
ensembles de l’entreprise. Classiquement, la structure informelle pouvait agir contre la structure formelle.
La régulation autonome ne joue pas ce rôle face à une régulation de contrôle. Elle a comme objectif de
proposer de nouvelles alternatives de réalisation du travail tenant en compte des intérêts de la firme.
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3. Succès de la concurrence japonaise : émergence d’une école de production « ohnisme » ou
« système Toyota » :
Dans les années 1990, les entreprises occidentales ont pris consciences de l’existence d’une école
nouvelle de management qui semblait particulièrement efficace. Celle-ci a été connue sous le nom de
« ohnisme » ou système Toyota. Le système de production de Toyota reposait sur plusieurs piliers.
-
Just in time : concerne le flux tendu => chaque utilisateur dans la chaîne de production
indique à tous moment les quantités de produits dont il a besoin pour travailler. Ceci permet
au niveau de l’ensemble de la société d’avoir les stocks justes nécessaires.
-
La flexibilité : pour réduire les inconvénients de l’absentéisme et pour pouvoir transférer plus
facilement des ouvriers dans les nouvelles usines, les différents chefs d’équipes ont essayer
de former au moins deux ou trois des membres de l’équipe à l’exécution de toutes les tâches
en plus de les former à la conduite de deux machines outils.
-
TQM : en plus de ca, on va demander au salarié de prendre des initiatives. L’implication des
ouvriers dans la production est faite à travers les cercles de qualités et les suggestions. Les
cercles de qualités sont des groupes de réflexion composés de salariés, de différents niveaux
hiérarchiques. Pendant leur réunion, qui ont comme objectif la recherche de meilleure
alternative à la production, tout le monde exprime sans contraintes ces opinion. Elles
consistent dans le fait que les ouvriers ont la possibilité de donner leur avis au chef d’élite
quand celui-ci établie les tâches et le temps standard de l’équipe.
-
Relation avec les fournisseurs : Toyota a imposé progressivement a ces fournisseurs des
contrôles pas simplement sur le prix de revient ou la qualité des produits mais aussi sur les
procédés de production et l’organisation des tâches. L’objectif de Toyota étant d’abord que
les fournisseurs offrent des pièces sans dépôt au moment voulu et un volume précis pour ne
pas interrompre le flux de production. Un deuxième objectif est de rechercher et aussi
d’obtenir une diminution du prix de revient des pièces a fournir.
En conséquence, les frontières de l’entreprise ont été élargies par la proposition faites par Toyota à ces
différents fournisseurs d’un modèle de qualité organisationnelle.
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4. Irruption de nouvelles technologies :
L’explosion des NTIC a plusieurs effets :
-
Ils favorisent les innovations organisationnelles : par exemple, la robotique.
-
Elle permet l’accès a de nouvelles formes d’efficacité
-
Elles offrent des potentiels d’amélioration de la communication et d’assistance à la décision
-
Elles ont un impact sur la morphologie des organisations par la réduction du nombre de
niveau hiérarchique en même temps qu’elles accroissent la capacité de communication qui
rend possible une extension de l’étendu du contrôle.
Ces technologies engendrent des organisations plus décentralisées dans lesquels les exécutants sont plus
autonomes et où l’encadrement rempli une fonction d’animation. Les TIC ont produit une véritable
révolution. Ainsi, après l’air de la standardisation, celle de la différenciation, certains auteurs parle de l’air
de l’innovation.
Standardisation
Différenciation
Innovation
Pyramide (U)
Réseaux (M)
Réseau cellulaire
Actifs clés
Capital technologique
Information
Connaissance
Manager influent
Chef opérationnel
Responsable qualité ou Chief Knowledge officer
Formes
organisationnelles
informatique
Capacités
Spécialisation
organisationnelles
segmentation
et Flexibilité et agilité
Innovation et agilité
Ces différentes technologies ont produit une véritable révolution qui a l’image de la révolution
industrielle fait émerger un nouveau système productif. Les effets se multiplient. L’accélération des
transactions entraîne une diminution des temps des cycles de production et de développement. Les
connexions entre les différents partenaires se multiplient augmentant les possibilités d’échanges et
d’acquisition de savoir qui accélèrent les progrès scientifiques. Toutes ces mutations produisent un mélange
subtil et inhabituel de coopération et de concurrence qui bouleverse en profondeur les formes
d’organisations, les modes de management et de travail. La gestion scientifique du travail était validée par
son efficacité opératoire. Cette efficacité est aujourd’hui battue en brèche par la conjugaison de tous les
phénomènes précités.
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I.
Un nouveau concept de productivité
A. Nouveaux enjeux pour la production :
B) Un nouveau concept de productivité
1.
Nouveaux enjeux pour la production
Évolution du contexte et nouveaux objectifs pour la production
2.
Passage d’un système de type « économie d’échelle »
à un système de type « économie de la flexibilité »
Flexibilités statique, dynamique, d’optimisation
3.
Évolution du concept de productivité
Différenciation retardée
1. Nouveaux enjeux pour la production (a)
Évolution du contexte
La notion de besoin s’estompe
et le service au client devient central.
Nouveaux objectifs pour la production
• La qualité des produits,
• les délais de livraison,
• et les services associés, sont aussi importants que les coûts.
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1. Nouveaux enjeux pour la production (b)
Évolution du contexte
La demande est plus diversifiée et fractionnée qu’auparavant.
Nouveaux objectifs pour la production
• Les séries vont être de plus en plus courtes
et le nombre de lancements va s’accroître.
• Ceci implique des équipements polyvalents,
des temps de réglage réduits et facilités …,
favorisant la diminution des coûts liés au changement des séries.
1. Nouveaux enjeux pour la production (c)
Évolution du contexte
La demande est instable et soumise à des fluctuations très irrégulières,
ce qui diminue l’horizon des prévisions et accroît l’incertitude.
Nouveaux objectifs pour la production
• La production doit être flexible, capable de s’ajuster
rapidement aux fluctuations de la demande.
• C’est l’optique de la mise sous tension des flux
et du pilotage par l’aval.
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1. Nouveaux enjeux pour la production (d)
Évolution du contexte
La durée de vie des produits à tendance à se raccourcir.
Le rythme de vie des produits et des innovations s’accélère.
Nouveaux objectifs pour la production
L’entreprise essaie de réduire le temps de développement
de ses produits tout en garantissant un point mort plus faible
que dans le système fordiste. L’intégration des fonctions
marketing, conception, fabrication, logistique, permet d’accroître
le nombre des lancements et de réduire la durée du cycle
conversion/livraison.
1. Nouveaux enjeux pour la production (e)
Évolution du contexte
Les changements technologiques s’accélèrent .
Nouveaux objectifs pour la production
Intégrer la recherche, le développement
et l’industrialisation,
renforcer la veille technologique
et développer des grappes technologiques
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1. Nouveaux enjeux pour la production (f)
Évolution du contexte
La globalisation des marchés, l’exacerbation de la concurrence,
menacent la rentabilité des entreprises.
.
Nouveaux objectifs pour la production
Recherche de productivité globale par la maîtrise
de la chaîne de valeur au sein d’une entreprise étendue :
• diminuer les pertes et les interruptions de production,
• insister sur les améliorations et sur l’innovation,
• accroître la performance des rapports entre les services
(internes) et les différents partenaires (externes) en matière
de prix, de qualité, d’innovation.
1. Nouveaux enjeux pour la production (g)
Évolution du contexte
Scolarisation accrue du personnel et moindre respect
de la discipline.
Nouveaux objectifs pour la production
Abandonner les modes de management taylorien :
• travail de groupe,
• polyvalence,
• recomposition du travail, responsabilisation,
• diminution des niveaux hiérarchiques,
• évolution de la politique salariale …
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Nouveaux enjeux pour la production
Évolution du contexte
Nouveaux objectifs de la production
a) La notion de besoin
s’estompe et le service au client
devient central.
La qualité des produits, les délais de livraison et les services associés sont
aussi importants que les coûts.
b) La demande est plus
diversifiée et fractionnée.
Les séries vont être de plus en plus courtes et le nombre de lancements va
s’accroître. Cela implique des équipements polyvalents, des temps de réglage
réduits et facilités…, la diminution des coûts liés au changement des séries.
c) La demande est instable et
soumise à des fluctuations très
irrégulières, ce qui diminue
l’horizon des prévisions et
accroît l’incertitude.
La production doit être flexible, capable de s’ajuster rapidement aux
fluctuations de la demande. C’est l’optique de la mise sous tension des flux et
du pilotage par l’aval.
d) La durée de vie des produits
à tendance à se raccourcir. Le
rythme de vie des produits et
des innovations s’accélère.
L’entreprise essaie de réduire le temps de développement de ses produits tout
en garantissant un point mort plus faible que dans le système fordiste.
L’intégration des fonctions marketing, conception, fabrication, logistique,
permet d’accroître le nombre des lancements et de réduire la durée du cycle
conversion/livraison.
e) Les changements
technologiques s’accélèrent.
Intégrer la recherche, le développement et l’industrialisation, renforcer la veille
technologique et développer des grappes technologiques.
f) La globalisation des marchés,
l’exacerbation de la
concurrence, menacent la
rentabilité des entreprises.
Recherche de productivité globale par la maîtrise de la chaîne de valeur au
sein d’une entreprise étendue: diminuer les pertes et les interruptions de
production, insister sur les améliorations et sur l’innovation, accroître la
performance des rapports entre les services (internes) et les différents
partenaires (externes) en matière de prix, de qualité, d’innovation.
g) Scolarisation accrue du
personnel et moindre respect de
la discipline.
Abandonner les modes de management taylorien: travail de groupe,
polyvalence, recomposition du travail, responsabilisation, diminution des
niveaux hiérarchiques, évolution de la politique salariale …
B. Passage d’économie d’échelle à économie de flexibilité :
2. Passage d’un système de type :
« économie d’échelle »,
à un système de type :
« économie de la flexibilité »
Flexibilités :
• statique (réactivité)
• dynamique (innovation)
• d’optimisation (amélioration en permanence)
Remarque sur l’innovation
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 Flexibilité :

Statique : consiste à faire face à une variation de volume et à la montée de variété de
référence.

Dynamiques : (innovation) : réside dans la capacité de faire évoluer les produits, de
multiplier les variantes ou dans la capacité de créer de nouveau produits.

Optimisation : capacité à améliorer en permanence le système industriel, à l’optimiser
au jour le jour. L’organisation doit alors permettre une fiabilisation du système
technique et une diminution des coûts fixes par une élévation du taux d’utilisation
réelle des capacités. Cela suppose une amélioration permanente incrémentale de
l’outil industriel et une optimisation journalière décentralisée des arbitrages entre
différents catégories de performance comme le rendement, qualité, délais, …
C. Evolution du concept de productivité :
1. De l’OST à l’organisation flexible :
a) De l’OST à l’organisation flexible
Concept de
productivité
Conséquences
pour la gestion
Organisation
Scientifique
du Travail
Capacité à reduire le coût
de production unitaire. La
productivité est conçue
comme une économie
de moyens (gestion par
le dénominateur).
Deux leviers :
• économie d’échelle,
• maximisation de la
productivité du travail
direct assimilée à la
réduction du temps de
travail.
Organisation
flexible
Variété, qualité, flexibilité
à coût minimum. La
productivité est conçue
en tant que puissance
productive (gestion par
le numérateur).
Deux leviers :
• économie de variété,
• maximisation de la
productivité globale de
la firme.
La recherche de la flexibilité ne doit pas se traduire par une diminution de la productivité. Celle-ci
évolue. Le concept de la productivité est né avec l’OST. Le nouvel enjeux de la production le modifie en
profondeur. Gestion par le dénominateur : par les unités, produits. Par le numérateur : par les moyens
(structure de production).
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2. Une productivité globale :
La productivité devient :
-
Multidivisionnelle : apprendre à gérer le couple (coût/valeur
-
Globale : apprendre à gérer la transversalité
-
Complexe : pas de solution unique, variable. Passage d’une gestion fondée sur les
algorithmes à une gestion fondée sur les heuristiques.
Méthodes dépensée pour résoudre les difficultés habituelles. A la différence de l’algorithme, on n’a pas la
certitude d’avoir une réponse exacte et précise mais on a des économies de temps très importante.
Multidimensionnelle
Il s’agit d’arbitrer entre des contraintes contradictoires, coût, qualité,
délais. Ainsi s’ajoute une dimension qualitative des activités
productives en terme de respect des spécifications, des délais …,
autant d’éléments valorisés par le client. Le volume de travail ne
permet donc plus de rendre compte de la formation de la valeur
perçue par le client.
Conséquence : il faut apprendre à gérer le couple coût/valeur
Globale
Le postulat d’additivité des performances locales semble devoir être
définitivement abandonné. La recherche de flexibilité renforce les
interdépendances entre les fonctions. Les réserves de productivité
se situent désormais dans la gestion des interfaces entre les
fonctions, métiers ou entreprises.
Conséquence : il faut apprendre à gérer la transversalité
Complexe
L’enrichissement des objectifs, l’interdépendance entre fonctions,
supposent de gérer par arbitrage. Or, les arbitrages ne s’enferment
pas dans des formules. Un bon arbitrage, par exemple, entre qualité
et délai, suppose toujours étude et réflexion dans une situation
donnée, aucun algorithme ne donnant la réponse (P. Zarifian, 1995).
Conséquence : il faut passer d’une gestion fondée sur les
algorithmes à une gestion fondée sur les heuristiques
3. La notion de différenciation retardée :
Retarder le plus possible la production. Déplacer le point de segmentation. La poursuite d’objectif
contradictoire. Les coûts d’une part, les qualités et flexibilités d’autre part complexifie la gestion du système
opérationnel. Il convient d’effectuer un arbitrage entre la standardisation qui sont un facteur de
rationalisation de simplification et d’amélioration du rendement du système opérationnel et la variété qui
sont un facteur de complexification.
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L’idée de base est que si le client reconnait dans le produit achevé, et dans le service qui lui sont
attachés la manière de satisfaire son besoin, les relations entre les besoins et l’objet diminue au fur et à
mesure qu’on se rapproche de la matière brute. On peut alors segmenter le processus productif. Il convient
de savoir à partir de quel point on peut déconnecter le produit du client. En amont de ce point, on travaille
par anticipation. On privilégie la standardisation des composants dans une optique de diminution des coûts.
En aval, on travaille par commande. On privilégie la variété et la flexibilité. Les stratégie de
distinction retardée consiste à déplacer le ponit de segmentation vers la droite du schéma.
Dans la pratique, la mise en œuvre de cette stratégie réside souvent dans une conception modulaire
des produits. Ces stratégies sont souvent très utilisées dans le secteur automobile ou la diminution des
variétés d’un produit de la variété avale (chaque produit sont individualisé avec le système des
optimisations).
c) La notion de différentiation retardée
Point de segmentation 1
Délai client
Production par anticipation
Stocks, planification,
standardisation, baisse des
coûts
Production sur
commande
Variété, flexibilité,
qualité
Différenciation retardée ?
Diminution
des coûts
Diminution
du délai client
Point de segmentation 2
Management par les Processus
Page 20
Ex. : Évolution de Nidar
Marché norvégien de la confiserie
Nidar, créée en 1912
PME 600 salariés
en 1995, structure multidivisionnelle
Concurrencer leader local, Freia
reengineering
• Nouvelle structure basée sur les processus
• Flexibilité d’optimisation : pas de nouvelles ressources matérielles,
mais réutilisation des ressources existantes, pour créer à partir d’elles et
par d’autres combinaisons, de nouvelles ressources (création de valeur),
(cf. notion de compétence organisationnelle)
• Ex. concernant la différentiation retardée
300 produits, le chocolat est fabriqué séparément pour chaque produit
Le chocolat de base est pratiquement le même
Fabrication en amont du chocolat de base pour tous ces produits
II.
Des organisations innovantes
A. Une vision systémique :
1. Théorie de système :
Etendu depuis les années 60 à l’entreprise. celle-ci peut être considérer comme un système car elle
forme un tout organisé composée de multiple parties interconnectés poursuivant 1 ou plusieurs objectif
général.
1. Une vision systémique (a)
a) Théorie des systèmes
•
Système = constitué par un ensemble d'objets et par les relations
entre ces objets et entre leurs attributs. Il évolue avec le temps.
La variable temps implique son associé, l'ordre.
•
Milieu = ensemble de tous les objets tels qu'une modification
dans leurs attributs affecte le système ainsi que les objets
dont les attributs sont modifiés par le comportement du système.
•
Systèmes ouverts et fermés
Systèmes ouverts = systèmes qui échangent matière,
énergie ou information.
Management par les Processus
Page 21
2. Propriété des systèmes ouverts :
1. Une vision systémique (b)
b) Propriétés des systèmes ouverts
•
Totalité = la modification d'un élément modifie tous les autres,
et le système entier
non-sommativité = les effets se multiplient
interdépendance de tous les éléments
•
Rétroaction = existence de relations circulaires complexes
•
Equifinalité = les mêmes conséquences peuvent avoir
des origines différentes
Ex. : filiale d’un grand groupe cosmétique (a)
Problème dans le fonctionnement de la société
Le service planning donne des ordres de fabrication (OF).
Les bolcks (fours de fabrication des crèmes) produisent 1000 Kg de crèmes.
Elles ne sont conditionnés qu’à 90%.
S’il faut recommencer (900 Kg pas suffisants) on relance une production de 1000 Kg.
Les coûts fixes de lancement d’une nouvelle production sont énormes.
Le service comptabilité enregistrait de manière classique le coût de stockage.
Apparition d’une nouvelle norme chez la maison mère : destruction du stock après 3 mois,
comptabilisé comme perte.
Problème du contrôleur de Gestion
Comment faire pour réduire le coût,
Management par les Processus
où se trouve le dysfonctionnement ?
Page 22
Ex. : filiale d’un grand groupe cosmétique (b)
Solution classique ?
Planning
Achats
Fabrication
Conditionnement
Packaging
Solution classique
On s’intéresse à la fabrication dans les bolcks (fours de fabrication des crèmes).
1ère hypothèse : il y a des pertes de produit à cause du taux d’adhérence, les fabricants
se couvrent en produisant trop, ils pourraient produire autrement.
Diagnostic 1 : existence des couvertures des fabricants par rapport au taux d’adhérence,
si produits nouveaux. Compréhensible. Demande d’optimisation. Problème non résolu.
2ème hypothèse : Utilisation du modèle de Wilson de calcul de la quantité économique
(modèle avec hypothèses de monde prédéterminé) : trouver la quantité économique Qe,
c'est trouver la valeur de Q pour laquelle le coût total est minimal.
http://chohmann.free.fr/wilson.htm
Diagnostic 2 : pas de réponse satisfaisante.
Ex. : filiale d’un grand groupe cosmétique (c)
Planning
Achats
Fabrication
Conditionnement
Packaging
Emballages : fournisseur extérieur
Étiquettes : fournisseur du fournisseur
Diagnostic : Problème avec le conditionnement. Le service conditionnement interrompt
son activité quand il n’y a plus d’emballages.
En fait, il y a des d’emballages, mais il n’y a pas d’étiquettes.
Cause réelle de la difficulté : problème du fournisseur d’emballages
avec son fournisseur d’étiquettes, dont la machine mal réglée, arrête
sa production à 900 étiquettes même si elle a été programmée pour 1000.
Management par les Processus
Page 23
B. Complexification de l’organisation :
1. Caractéristiques d’innovation organisationnelle :
Face aux évolutions de l’environnement, les entreprises les plus lucides et les plus actives, en
particulier elle a la pointe du progrès technologique expérimentale de façon partiel et locale des solutions
différents et une nouvelle organisation du travail et la gestion de production. Innovations présentent les
caractéristiques identiques. L’adaptabilité à un univers changeant. La flexibilité du personnel aux
technologies et aux marchés. Le développement de l’engagement personnel. L’implication de tous dans
l’amélioration de la qualité et la reconception de l’entreprise en cellules homogènes et autonomes.
2. Les compétences organisationnelles :
On sait depuis un certain temps que les différences de productivité constatée entre les firmes
semblables s’expliquent par des différences de qualité de l’organisation mise en œuvre de chacune d’elle. la
notion de compétences organisationnelles est le concept que souhaite expliquer ces différences. Les
compétences de l’organisation peut être définit comme une activité collective finalisée et intentionnelle qui
combine des ressources et des compétences à des niveaux plus élémentaires, on créer de la valeur.
L’exploitation, le développement et le renouvellement de la compétence suppose une accumulation du
savoir et un apprentissage collectif qui doivent garantir leur déplacement et leur renouvellement dans le
temps et dans l’espace.
M.R.C. : Stratégie déduite vs construite
Paradigme traditionnel
Mouvement Ressources
Compétences
Fondement de
la stratégie
Adaptation des ressources
aux opportunités de
l’environnement
Effet de levier sur les
ressources pour
accroître la création de
valeur
Analyse
stratégique
Centrée sur l’industrie, les
structures et attributs du
marché : Outside - in
Centrée sur l’interne :
Inside - out
Source de
l’avantage
concurrentiel
Positionnement sur le
marché
Qualité du système de
ressources et
compétences
Rente foncière
Rente de situation
Mécanismes de
protection
Management par les Processus
Barrières à l’entrée
Barrières à l’imitation, à
l’érosion
Page 24
III.
Emergence de nouvelles formes organisationnelles :
A. Du réseau au réseau cellulaire :
B. Principes de nouvelles pratiques :
La complexité se fixe par l’autonomie. La coopération est efficiente (du conflit à la communauté). Le
produit de l’esprit (du matériel à l’immatériel).
3. Émergence de nouvelles formes
organisationnelles
a) Du « réseau » au « réseau cellulaire »
b) Principes des nouvelles pratiques
•
La complexité se gère par l’autonomie
(du contrôle à l’autonomie)
•
La coopération est efficiente
(du conflit à la communauté)
•
Le pouvoir de l’esprit (du matériel à l’immatériel)
Conclusion du chapitre :
-
Abandon d’une vision en terme d’unité indépendante. On cherche à mobiliser les personnel
autour du dessein stratégique. On valorise les responsabilités individuelles. Le personnel a un
contact direct avec le client a une importance accrue. Supposition partielle des niveaux
hiérarchique. On trouve le réseau progressif à des nouvelles formes d’organisations avec au
centre des compétences clés et a une ramification des activités jugées non critiques.
-
Emergence des structures transversales. Emergent lorsqu’on considère que les besoins de
coordination latérale l’emportent sur le bénéfice généré par la spécialisation des fonctions et
des individus.
-
Evolution profonde du typique « stratégie/organisation/performance.
Management par les Processus
Page 25
Conclusion du chapitre
Abandon d’une vision en termes d’unités indépendantes
• Émergence de structures transversales
• Évolution profonde du triptyque
« stratégie/organisation/performance »
•
Stratégie
L’entreprise ne se définit plus sous l’angle de
l’adéquation “produits/marchés”, elle cherche à
participer à la construction ou à la reconstruction de
la logique du secteur sur lequel elle intervient
Organisation
L’entreprise se comprend comme une chaîne de
compétences à articuler pour réaliser les objectifs
de la stratégie, elle est abordée du point de vue de
ce qu’elle sait faire et non plus simplement du point
de vue des actifs qu’elle possède
Performance
Résultat d’un système de ressources
idiosyncrasiques et inimitables
Management par les Processus
Page 26
Partie 2 : Caractéristiques et applications du
management par le processus
Chapitre 3 : principales caractéristiques d’un management
centré sur les processus :
Introduction :
-
Gérer les interfaces : on ne pas plus travailler de manière verticale. Les équipes sont
totalement indépendantes.
-
Orienter l’entreprise vers le client : avant on va vers le marché, maintenant, on s’occupe du
client et les ressources sont combiné en fonction de la demande du client (petit ou grand
niveau).
Management par les activité = management par les processus
I.
Le processus : une nouvelle unité d’organisation :
A. Définitions et caractéristiques des processus :
C’est un enchainement d’activités internes ou externes : ce qui se passe dans l’entreprise est aussi important
que ce qui se passe chez le fournisseur ou le client. Ces activités sont liés par des flux. Dans l’ancienne
monde, on travaillait sur un système quantitatives. Maintenant on travaille sur la qualité. Il y a des flux
physiques, financiers ou informationnels. Les processus est beaucoup plus précises et la finalité de fait en
vue d’une finalité précise.
La fonction est un regroupement d’activité similaire. Exemple : la fonction RH regroupe toutes les activités
qui font appel à des compétences RH quelques soit leur localisation dans l’organisation
Un domaine responsabilité regroupe les activités qui sont confiées à un même manager. Par exemple, la
direction RH.
Un processus va articuler différents métiers et différents responsables.
Management par les Processus
Page 27
Caractéristiques des processus :
-
C’est une logique d’activité : les processus décrivent des modes d’actions et non de structure
de pouvoirs ou de responsabilité. Ils offrent une destruction de l’entreprise en terme
opératoire. En fait, on va cibler l’action.
-
Une logique de finalité : on va travailler en fonction du résultat fournie, du bénéficiaire, du
besoin satisfait, et de la valeur créer. C’est donc une logique de client interne et/ou externe.
-
Logique de flux : le processus n’est pas une chaîne causale dans le sens cause/effet mais c’est
une ensemble de flux observable et analysable.
-
Logique de création de valeur pour le client
-
Logique temporelle : Un processus s’inscrit dans le temps, il a une durée, une chronologie,
une dynamique. La spécificité du temps dans les processus est liée à son irréversibilité.
 Conséquences : une ressource est une ressource uniquement quand elle contribue au processus de
création de valeur. En d’autres termes, on considère que c’est le processus qui fait de la ressource et
non l’inverse. En second lieu, on passe d’une passe patrimoniale, à une approche en termes de flux
orientée vers le contenu par la recherche d’une amélioration continue de comment faire.
Typologie des processus :
On a une grille de lecture qui concerne :
 Le niveau de « découpage » de l’organisation :
c) Typologie des processus (2)
Au niveau du « découpage » de l’organisation :
processus de réalisation
produit, conception, fabrication,
vente, prestation
processus de support ou de
soutien
ressources, formation,
Informatique, comptabilité,
maintenance
processus de management ou
de pilotage
politique, stratégie, technologie
et innovation, plan, budget,
décision, mesure
Management par les Processus
Page 28
 La hiérarchisation des processus
-
Processus stratégique : Un processus stratégique est celui dont la maitrise peut fondée une
avantage compétitive durable. Pour cela, ils doivent accomplir deux conditions :

Ils sont critiques c'est-à-dire, ils ont un impact significatif sur une performance
stratégique significative. Ils contribuent à saisir une opportunité ou à une
menace.

Ils sont durablement créateurs de valeurs. Ceci nous renvoie à la définition de
la compétence stratégiques clé non imitable et non substituable
-
Processus secondaire
Etat initial et problème :
création en 1962
rachat par PepsiCo en 1978
1978-1982, secteur en croissance, CA 16% de moins
1983, nouveau PDG, restructuration
1983
•
•
1 500 restaurants
600 M$ CA
2006 leader resto mexicains
•
•
•
6 000 restaurants
5 000 M$ CA
150 000 employés
Étape 1 : audit de l’existant
Organisation hiérarchique classique, multiples niveaux d’encadrement
Contrôle important : manuel de procédures pour tout
Grandes cuisines équipées, personnel nombreux, espace de jeux, etc.,
supposés voulus par les clients
L’étude de marché 1983 fournit les vrais souhaits de la clientèle :
« Bons repas chauds, servis rapidement dans des locaux propres
à un prix abordable »
Management par les Processus
Page 29
Étape 2 (a) : changement de structures et de
méthodes de travail
1) Réorganisation RH
Diminution niveaux d’encadrement
Nouveau poste, « internal market chief », gestion des problèmes
2) Espace cuisines
En 1983 les cuisines occupaient 70% des locaux, en 1991 30%
Même espace, nombre de couverts doublé
Étape 2 (b) : changement de structures et de
méthodes de travail
3) Programme K-Minus
« Le resto doit vendre des repas, pas les produire » : cuisine centralisée
Économie de 15 heures/jour par resto (11M heures/an pour la chaîne),
Meilleur contrôle qualité, meilleure motivation du personnel, moins d’accidents,
baisse consommation eau et électricité, + grande disponibilité pour le client
4) Speed of service (benchmarking sur McDonald)
1991, 60% du menu en vente immédiate, attente clients diminuée de 71%
Management par les Processus
Page 30
Étape 2 (c) : changement de structures et de
méthodes de travail
5) Changements liés à la technologie
Terminaux POS (point of sale)
TACO (total automation of company operations), SI intégré
Diminution et amélioration du travail administratif
Résultats : croissance des profits, malgré des investissements effectués
dans un secteur en stagnation
B. Nouveau management :
2. Nouveau management ?
a) Ancien management
Top management
Opérationnels
b) Nouveau management
Top management
Managers de proximité
Opérationnels
Avant, le top management disait aux opérationnels ce qu’il faut faire. Maintenant, on a un manager
de proximité qui recueille les informations du terrain que ce soit les opérationnels ou les clients.
L’information n’est plus la même. Avant, les informations sont descendante. Maintenant, les informations
remonte et descende. Il y a des effets, car comme on remonte les informations, on a besoin de savoirs ce que
les consommateurs veulent.
Management par les Processus
Page 31
Dans une approche renouvelé de la stratégie, la finalité stratégique ne relève plus du seul ressort des
directeurs généraux et n’est plus vouée à être découpé en sous objectifs réalisables à des niveaux locaux. Ils
constituent une représentation du futur construite de manière collective qui est une cadre de référence pour
la construction des processus opérationnels qui répondent à l’exercice des métiers de l’organisation et
autorise son évolution. Dans ce contexte, on reconnaît aux entrepreneurs internes la capacité de percevoir
des opportunités nouvelles, pas encore reconnu par les managers. Les managers de proximité ne sont plus de
simple relais de la direction générale. Au contraire, ils bénéficient d’une position d’interface entre le top
management et les lignes opérationnelles. Ils sont au cœur des boucles des rétroactions entre ces deux
niveaux. L’information devient alors au temps ascendant que descendante.
C. Mise en œuvre d’une stratégie basée sur les processus :
o Attention portée aux interfaces, c’est à dires aux interdépendants :
o La réflexion va porter sur l’identification, le repérage, la construction, le pilotage des
processus clés.
II.
Les principales distinctions introduites par l’aspect processuel de
l’organisation :
B) Les principales distinctions introduites par l’aspect
processuel dans l’organisation
Organisation
traditionnelle
Organisation par les processus
Rationalité substantielle
Rationalité procédurale
Centrée sur le résultat
Centrée sur le processus de décision (la méthode)
Compliqué
Complexe
Décomposable, fermée.
Causalité simple et linéaire, dont
on peut connaître les lois.
Grand nombre d’éléments qui interagissent de
façon incertaine.
Causalités multiples ou récursives.
Analyse cartésienne
Analyse systémique
Logique disjonctive
Logique conjonctive
Structure
Organisation
Fonctions
Temps discret
Finalités
Temps continu/irréversible
Métaphore mécaniste
Métaphore biologique
Entreprise machine
Entreprise système : auto-organisation,
apprentissage, émergence.
Management par les Processus
Page 32
Les grandes principes de fonctionnement d’un management centré sur les
III.
processus :
C) Les grands principes de fonctionnement d’un
management centré sur les processus
1. Émergence de fonctionnements transversaux
2. Décloisonnement des fonctions et des services
3. Coopération (décloisonnée) et coordination (horizontale)
4. Décentralisation et autonomie (cognitive)
5. Reconnaissance de l’autonomie des acteurs
A. Emergence de fonctionnements transversaux :
1. Émergence de fonctionnements transversaux
• De l’organisation fonctionnelle à l’organisation transversale
Direction
F1
F2
Direction
F3
F1
F2
Direction
F3
F1
F2
F3
P1
Client
P1
Client
P1
Client
P2
Client
P2
Client
P2
Client
Organisation
fonctionnelle
Organisation
matricielle
Organisation
transversale
L’organisation transversale peut être définit comme une entreprise dont la stratégie est mise en œuvre
par des unités horizontales d’organisation appelé processus plutôt que par les unités verticales qu’ils
s’agissent de fonctions, de divisions ou de département. Elle permet surtout de décrire de nouveau modes de
fonctionnement fondé sur une plus grande coopération des personnes appartenant à ces différentes unités.
Management par les Processus
Page 33
Dans une organisation traditionnelle, les individus ne coordonnent pas leurs travaux avec leurs
paires. Les managers définissent les fonctions, répartissent les travaux à accomplir et ont la responsabilité de
la coordination entre les tâches ou entre les unités de travail. Toutes les actions et coordinations entre unités
tendent à monter au niveau hiérarchique supérieur. Dans beaucoup de cas, la hiérarchie interdit aux
employés de se coordonner avec leur paires surtout quand ceux-ci appartiennent à d’autres départements.
Les individus ne sont pas incités à penser globalement. Dans l’organisation transversale, les individus sont
invités à développer des compétences fondées sur des savoirs. Ce type de travail tend à être organiser en
fonction des projets et à transcender les frontières des disciplines. Ces équipes apprennent ensemble en
agissant.
Dans l’organisation fonctionnelle, les projets ou processus transversaux sont traité par des individus
appartenant à différents fonctions. Ils doivent être coordonnés par la direction qui contrôle les fonctions
verticales F1, F2, F3. De nombreux disfonctionnement apparaissent aux interfaces entre fonctions
L’organisation matricielle cherche à y remédier en renforçant la coordination latérale et en instaurant
une double relation de dépendance entre la fonction d’une part et le projet ou le processus d’autre part. Les
risques de conflits sont importants sauf à définir différemment les missions confiées aux fonctions de celle
confiée au groupe de projet.
Dans l’organisation transversale, les missions opérationnelles sont clairement du ressort des projets
et processus tandis que les fonctions conservent un rôle fondamental de développement, de stockage et de
mise à disposition de ressources et de compétences.
Management par les Processus
Page 34
B. Décloisonnement des fonctions et des services :
2. Décloisonnement des fonctions
et des services
• Caractéristiques :
mobilité professionnelle et polyvalence
reconfiguration des organisations
• Niveaux de granularité :
décloisonnement transfonctionnel,
décloisonnement transfrontalier
Ce type de management implique une très grande flexibilité puisque il y a en permanence
construction et démentellement des équipes chargées des projets et processus. Les actions de coordination
entre les unités ne remontent pas au niveau supérieur mais relève de la responsabilité des équipes
plurifonctionnelles. Il y a une superposition de responsabilités. Les employés dépendent de plusieurs
supérieurs mais de toute une autre façon que dans les matrices.
Granularité : la tranche peut être utilisé autant pour les processus de petites tailles que pour des
processus de grandes dimensions débordant les frontières de l’entreprise.
Management par les Processus
Page 35
C. Coopération (décloisonnée) et coordination (horizontale) :
3. Coopération (décloisonnée) et
coordination (horizontale)
Quel est l’enjeu managérial ?
• faire travailler ensemble des personnes
qui n’ont aucun lien hiérarchique entre elles,
qui dépendent d’autorités différentes et qui,
souvent, n’ont pas le même niveau hiérarchique
• coopération suppose réellement l’engagement
de services ou personnes interdépendantes,
dans une action commune au niveau du
processus
D. Décentralisation et autonomie (cognitive) :
4. Décentralisation et autonomie (cognitive)
Évolution de la hiérarchie ?
• décentraliser c’est accorder aux niveaux de
décision inférieurs un degré élevé d’autonomie,
• pas de programmation détaillée de l’action ;
chacun à son niveau pourra faire ses choix
en disposant des informations requises et en
alimentant un processus d’apprentissage continu
Management par les Processus
Page 36
E. Reconnaissance de l’autonomie des acteurs :
5. Reconnaissance de l’autonomie des acteurs
•
Initiative et innovation
•
Confiance
• Autonomie
On attend des acteurs tout au long de la production qu’ils fassent preuve d’initiative et d’innovation.
L’autonomie est une condition incontournable d’un déploiement des compétences car celle-ci n’existe que
si l’acteur dispose d’une marge d’initiative et de décision et ne se bornent pas à suivre des prescriptions.
La confiance : tout ceci de la confiance fait au salarié. C’est celle qui accorde cette autonomie à
laquelle on fait référence.
Autonomie : les opérationnels sont vu comme autonomes dans le sens où ils ont la responsabilité du
pilotage de leur activité à leur niveau et cela en fonction de la compréhension qu’ils ont de la situation à
traiter. L’animation cognitive de l’autonomie devient centrale, de même que son caractère relatif. Car elle
est celle d’une logique d’acteur mettent en œuvre en situation de coprésence en tant réel la stratégie par
adaptation permanente, activation et achèvement des processus opérationnelles. Ce qui veut dire que
l’autonomie est fait dans un contexte concret.
Management par les Processus
Page 37
15 décembre 2010
Ex.: évolution Glaxo, 1er programme (a)
A l’origine, société de commerce créée en Nouvelle Zélande en 1873,
devenue entreprise pharmaceutique
En 1988, son 1er client est NHS (1) :
* médicaments brevetés
* demande prévisible
* structure fonctionnelle, stratégie classique
1988 :
NHS (2)
Médecins responsables des
budgets
Médicaments génériques
Diminution remboursements
1996: fin brevet médicament
phare
•
•
•
•
Audit :
responsabilité et contribution des
personnels insuffisantes
Réponse, 1er programme :
•
RATIO
•
charte de valeurs
•
groupes de travail (projets)
Échec partiel:
•
seul RATIO est reconnu par les
salariés
•
comportement managérial
classique des cadres
Ex.: évolution Glaxo, 2ème programme (b)
1994 :
•
•
NHS (3)
Hôpitaux deviennent
établissements semi-publics
R&D augmente car
investissements lourds en
biotechnologies
Réponse, 2ème programme :
•
Reengineering
•
Fusions
Reengineering
•
•
•
Analyse des besoins des clients : NHS centré sur les opérations, pas sur les
produits
Reconception des méthodes et des opérations :
- identification de nouvelles compétences,
- définition nouvelle organisation (équipes plurifonctionnelles + 5
directions régionales supervisant chacune 5 à 7 zones géographiques)
Fusions (interne et externe)
Management par les Processus
Page 38
Ex.: évolution Glaxo, fusion interne (c)
Fusion interne des 2 sociétés commerciales de Glaxo :
•
•
Allen & Handburys
Glaxo Laboratories
Important : éviter de perdre des employés très bien formés et
compétents, dont la somme de connaissances serait difficile à
remplacer
Résultats :
• Peu de départs
• Les niveaux hiérarchiques passent de 7 à 4
• Responsabilité de gros budgets pour régions et activités
Ex. : évolution Glaxo, fusion externe (d)
Fusion (1995) avec Wellcome, pour créer Glaxo Wellcome :
Objectifs :
•
•
•
•
•
5.1% marché pharmaceutique mondial,
35% domaine gastro-intestinal,
25% antibiotiques,
25% médicaments respiratoires,
70% antiviraux
Étapes
1) Travail préparatoire : effectué par des équipes et des directeurs de
division sur les marchés importants (collecte d’informations)
2) Équipes spéciales pour gérer la fusion : concentrées sur les zones
géographiques et sur les processus fonctionnels
3) Comportements des employés (en accord avec la structure et la stratégie
de la nouvelle entreprise) : travail d’équipe, contact avec les clients,
travail en réseau et prise de responsabilité
Management par les Processus
Page 39
Ex. : évolution Glaxo, accompagnement fusions (e)
Projets d’accompagnement des fusions :
Guide des compétences :
• Qualités personnelles,
• Capacité à valoriser les clients,
• Leadership,
• Aptitude au travail en équipe
Évaluation : les employés sont libres de recueillir des informations sur leurs
performances, y compris à l’extérieur de l’organisation (valorisation des
projets face au responsable hiérarchique)
Récompenses : nouveau modèle plus simple destiné à favoriser les
mouvements entre les fonctions
Formation et développement : création d’un réseau de développement,
avec une structure centrale ; les personnels peuvent consulter leur plan
et déterminer les aspects à améliorer
Ex. : évolution Glaxo, questions (f)
Dans le cas étudié et du point de vue du
management par les processus :
• Quelles sont les interfaces ?
• Quels sont les méthodes et outils employés ?
• Quelle est leur efficacité ?
Quelles sont les interfaces ? :
Management par les Processus
Page 40
Ex. : évolution ultérieure de Glaxo Wellcome (g)
Glaxo Wellcome devient le leader mondial du
marché pharmaceutique pendant un temps
Décembre 2000 : nouvelle fusion avec Smithline
Beecham
2004 : Glaxo Smithline Beecham opère en 70 pays
et emploie plus de 100 000 salariés
Management par les Processus
Page 41
Ex. : évolution Glaxo, tableau de synthèse (h)
Glaxo dans les années 1980
Glaxo Wellcome
Environnement
Certain
Incertain
Structure
Fonctionnelle
Transversale
Hiérarchie
Verticale
Aplatie
Management
Centralisé
Décentralisé
Organisation du travail,
facteur clé
Spécialisation, qualification
Flexibilité, compétences
Performance globale
Addition des performances
locales
Combinaison des ressources,
synergies
Objectif interne
Optimisation locale de chaque
fonction
Amélioration continue tout le
long du processus
Actif clé
Capital technique
Connaissance et information
Valeur de l’organisation
Adéquation produit-marché
Portefeuille de ressources,
compétences
Rationalité
Substantielle, sur le résultat
Processuelle, sur le processus
Comportement des
employés
Disciplinés et contrôlés
Autonomes et responsables
Métaphore de l’organisation
Mécanique
Biologique
Management par les Processus
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Management par les Processus
Page 43
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