Le volcan Eyjafjöll Entré en éruption dans la nuit de samedi 20 mars 2010 il a affecté des millions de personnes. Et d’autres volcans peuvent se réveiller…. Illustration de l’ampleur du processus de résilience. La résilience est multi ….. Polymorphe ? La résilience organisationnelle est multifactorielle ? La résilience dans son ensemble invite à développer une capacité en veilleuse dans des approches sécurisées à outrance : faire face et rebondir. Quitter les approches linéaires au profit d’approches globales. Illustration de l’effet papillon. Mise en évidence des interdépendances multiples aux effets boule de neige. Menace Types de résilience Résilience écologique Résilience économique Résilience des structures Résilience ingénierie Opportunité Diminution de lumière. Le volcan envoie quotidiennement de 150.000 à 300.000 tonnes de CO2 dans l’air. Retombées possibles de poussières et cendres dans les cours d’eau, retenues d’eau et puits ouverts. Inondations brutales et importantes, conséquence de la fonte du glacier qui recouvre le volcan. Perte financière importante pour les compagnies aériennes. Situation chaotique des prix des billets d’avion. Cessation d’activités aéroportuaires connexes : taxis, restaurant, librairies, etc… Pertes financières conséquentes ont mis certaines sociétés en difficulté. Isolement, cloisonnement et protectionnisme des régions et pays pour aborder un problème. Le fonctionnement de certaines organisations est grippé, rencontres reportées, dossiers indisponibles. Très peu de responsables gouvernementaux étaient présents aux obsèques du président polonais. Présence de cendres et poussières dans l’atmosphère poussées par les vents. Composées de minuscules particules de roches déchiquetées. Ainsi, le nuage d'altitude est composé à 58 % de silice (SiO2) ou quartz, un minéral très dur, capable de rayer une vitre. Une fois aspirées par les turbines d'un avion, ces particules abrasives peuvent facilement causer une panne moteur. Or, le radar météorologique d'un avion n'est pas capable de repérer ces dangereuses cendres volcaniques. La cendre rendant les surfaces glissantes constitue un risque au décollage et atterrissage pour les avions. L’Islande exploite les volcans pour produire son électricité et alimenter son réseau de chaleur. En calculant très grossièrement avec deux données assez imprécises, notamment le nombre de vols 15 000 multiplié par une moyenne de consommation de 30 000 litres, on arrive déjà à 450 000 000 litres de kérosène économisés par jour ! Soit une forte réduction de CO2 envoyé dans l’air par les avions. Opportunité pour les compagnies de cars, les chemins de fer, les hôtels. Réflexion des plans de mobilité et la complémentarité des modes de transport. Concertation, confrontation des points de vue, attitude commune des régions et pays. Le travail à domicile via les connexions internet, les conférences téléphoniques. Programme de réduction de déplacements en avion au profit de l’utilisation de nouvelles technologies (Visio conférence). Activation de recherches spécifiques ou coordonnées avec les centres de vols spatiaux. Faire travailler ensemble plusieurs organisations scientifiques. Ouverture vers une intelligence collective. Remise en question de la haute fiabilité des systèmes. Questionnement concernant une bonne gestion des risques, dans ce type de crise de nature internationale (toute l’Europe touchée). Résilience des systèmes Danger pour la sécurité des avions. Systèmes d’assurance voyage invoquent le cas de force majeur et cherchent à éviter d’indemniser le voyageur malgré le code du tourisme en Europe. Défaut dans la mise en œuvre de la planification au regard de l’aviation internationale, difficulté de programmation des vols. Lors de la seconde période d’éruption du volcan. Le nuage étant moins large (250 km). Les avions avaient la possibilité de contourner le nuage. Ce qui a donné lieu a de nouvelles trajectoires aériennes. Voyageurs restés bloqués. Inquiétude des voyageurs retardés dont les vols sont retardés à durée indéterminée. Prévisions à très court terme. Enervements, tensions, stress, angoisse. Psychologique Résilience humaine Physiologique Une forme d’addiction à l’avion. Emanations gazeuses mortelles (notamment pour le bétail qui paît). Risque d’ingestion de poussières d’origine volcanique dans les poumons. Yeux irrités. Toutefois le risque santé est peu élevé, le nuage étant haut en altitude. Gilles Teneau, assisté de Guy Koninckx Plusieurs compagnies aériennes ont choisi d'utiliser Twitter pour informer leurs clients en temps réel et leur donner des indications sur la marche à suivre pour changer leur billet. "La Lufthansa va reprendre partiellement ses vols", lisait-on sur la page officielle de la compagnie allemande, tandis que son homologue britannique British Airways assurait "étudier en permanence son planning de vols". L'Etat estonien s'est lui aussi tourné vers les réseaux sociaux pour aider ses ressortissants confrontés au blocage du trafic aérien. "Les sites du ministère des Affaires étrangères sur Twitter et Facebook sont désormais utilisés pour secourir ceux qui sont restés coincés à travers l'Europe", a indiqué à l'AFP la porte-parole du ministère Kersti Luha. Occasion de prolonger un séjour. Opportunité pour diversifier les contacts avec des agences de voyage. Opportunité pour rechercher des formules de logements alternatifs auprès de l’habitant. S’organiser avec d’autres voyageurs pour organiser des retours au pays par autocar. Bloqués par le nuage de cendres qui paralyse une partie du ciel européen depuis près d'une semaine, les voyageurs essayaient de s'entraider sur internet, particulièrement sur les réseaux sociaux, afin de trouver un moyen de rentrer chez eux. Ils s'échangeaient des bons plans via des messages identifiés par divers motsclés. Rédaction d’une revue spécifique liée aux difficultés créées par le volcan. Les récoltes financières par la vente de la revue seront reversées à des associations humanitaires. S’entraîner aux plans d’urgence. Faire connaître les dispositions. Révision du principe de précaution.