Ce glycérol provient de façon majoritaire du catabolisme du glucose en utilisant la voie
de la glycolyse via le G-6-P. Cette voie de la glycolyse va aboutir à la formation du
glycérol-3-phosphate. C’est de G-3-P qui sera utilisé pour la synthèse des triglycérides.
On a besoin de 3 acides gras activés (acides CoA) et 3 ATP. La digestion de lipides
nécessite beaucoup d’énergie et c’est un processus lent. Ceci explique que l’on dise que
les lipides sont difficiles à digérer. De l’entérocyte, les différentes structure constitués
vont passer dans la circulation générale, cette fois ci leur solubilisation fait appel à des
lipoprotéines, les plus grosses lipoprotéines qui sont les chylomicron (les + grosse mais
les plus légères, seuls protéine de densité > à 1)
Structure du chylomicron est présente à la périphérie des phospholipides du cholestérol
libre d’origine alimentaire et des apoprotéines. Les apoprotéines constituantes des
chylomicrons au départ de l’intestin sont les APOB48, APOE et de faible quantité
d’APOA1. Au centre des chylomicrons, on retrouve essentiellement les triglycérides
reconstitués et une petite quantité de cholestérol estérifié.
Qu’elle est la fonction du chylomicron ?
Elle est de transporter au niveau des tissus périphériques et au foie les acides gras
d’origine alimentaire (acides gras exogènes) absorbés dans la période post-prandiale.
Le catabolisme du chylomicron dans la circulation sanguine est rapide, en effet la durée
de vie des chylomicron est d’environ 1 heure. Ils vont subir un processus de perte de
lipide par une hydrolyse progressive des triglycérides sous l’action d’un enzyme, la
lipoprotéine lipase extra hépatique. Cette lipoprotéine lipase est un enzyme
membranaire situé à la surface des vaisseaux sanguins. L’activité de la lipoprotéine
lipase est augmentée par l’insuline, qui est une hormone impliquée notamment dans la
régulation du métabolisme glucidique. L’inuline à une concentration élevée dans les
périodes post prandiales, et l’activation de la lipoprotéine lipase par l’insuline explique
la demi-vie courte des chylomicrons. L’action de la lipoprotéine lipase fournit de
l’énergie sous forme d’acide gras libre aux tissus utilisateurs en période post prandiale,
notamment les muscles et le tissu adipeux. Il faut que les chylomicrons se fixent à cet
enzyme et ceci est réalisé grâce à la présence de l’APOC2.
Chylomicron au départ n’ont pas d’APOC2, elle se fixe à la surface suite à un échange
avec d’autre lipoprotéines circulantes : les HDL.
C’est un échange équilibré car en même temps, les chylomicrons vont enrichir les HDL
en APOA1.
Les chylomicrons vont hydrolysés de façon progressive leur triglycérides diminuent
de tailles et deviennent ce qu’on appelle un résidu où un remnant de chylomicron. Ces
résidus de chylomicron seront captés par des récepteurs hépatiques qui reconnaissent
l’APOE, ils sont rapidement endocytés, les triglycérides restants seront ensuite
hydrolysés en acides gras sous l’action d’une autre lipase, la lipase hépatique. Les AG
résultants sont utilisés par l’hépatocyte pour la production d’énergie. Ils sont stockés
sous forme de triglycérides de réserve. Ils vont servir à la production des corps
cétoniques, ensuite distribués dans l’organisme et utilisé comme matériel énergétique
par certains tissus.
Il y a d’autres lipoprotéines qui sont synthétisées par la foie qui vont assurer des acides
gras libres par la prostate.
Ce sont les VLDL, synthèse hépatique à partir des triglycérides hépatiques de réserve,
c’est à dire endogène, du cholestérol estérifié (le foie produit le plus de cholestérol
estérifié dans l’organisme) et des APO protéines. À leur surface , on trouve
essentiellement des APOprotéines de type APOB100, de certaine quantité des APOE et