Chap.2 Economie Mondialisation, finance internationale et intégration européenne
2.1 Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?
Thème
Notions
Indications complémentaires
2.1 Quels sont les
fondements du
commerce
international et
l’internationalisation
de la production ?
Avantage comparatif,
dotation factorielle,
libre-échange et
protectionnisme,
commerce intra-firme,
compétitivité prix et
hors prix,
délocalisation,
externalisation, firmes
multinationales,
spécialisation
En partant d’une présentation stylisée des évolutions du commerce
mondial et en faisant référence à la notion d’avantage comparatif, on
s’interrogera sur les déterminants des échanges internationaux de biens
et de services et de la spécialisation. On analysera les avantages et les
inconvénients des échanges internationaux pour les producteurs comme
pour les consommateurs. On présentera à cette occasion les fondements
des politiques protectionnistes et on en montrera les risques. On
s’interrogera sur les effets d’une variation des taux de change sur
l’économie des pays concernés. En s’appuyant sur des données
concernant le commerce intra-firme et sur des exemples d’entreprises
multinationales, on abordera la mondialisation de la production. On
étudiera à cette occasion les principaux déterminants de la division
internationale du travail, en insistant sur le rôle des coûts et la recherche
d’une compétitivité.
Acquis de première : gains à l’échange
Définitions :
Gains à l’échange : surplus retiré de l’échange après spécialisation.
Avantage comparatif : avantage relatif d’un individu ou d’un pays dans la production d’un bien ou service. Il
correspond à la différence de productivité ou coût unitaire par rapport aux autres biens produits.
Dotation factorielle : spécialisation des pays en fonction de la dotation relative en facteurs de production (HOS)
Libre échange : politique commerciale qui vise à enlever toute entrave à la circulation des biens et services entre les
pays
Protectionnisme : politique commerciale visant à empêcher ou limiter les importations de biens ou de services et de
protéger la production nationale contre la concurrence étrangère.
Commerce intra-firme : ensemble des échanges à l’intérieur du réseau même d’une entreprise multinationale
Compétitivité prix : capacité à proposer des produits à un prix inférieur à celui de ses concurrents
Compétitivité hors prix: capacité à gagner des parts du marché sur des critères autres que le prix (qualité,
innovation, design, SAV…)
Délocalisation : déplacement d’une unité de production vers l’étranger
Externalisation: stratégie qui consiste à déléguer une partie de la gestion d’une ou plusieurs fonctions de l’entreprise
à un prestataire.
Firme multinationale : entreprise qui possède au moins une unité de production à l’étranger
Spécialisation : la capacité d'un pays à concentrer sa production sur un type de biens pour lequel sa compétence est
la meilleure
A. Quelles sont les grandes évolutions du commerce international ?
Doc 1- Les différents aspects de la mondialisation
Mondialisation : émergence d'un vaste marché de biens et des services et de facteurs de production qui
s'affranchit des frontières entres les Etats et qui accentue l'interdépendance entre les pays.
Depuis la fin du 18ème siècle, nous avons connu deux vagues de mondialisation majeures.
La première vague de mondialisation (1850-1913)
Elle a débuté en 1850 et s’est terminée avec le début de la 1GM. Elle correspond à une division
traditionnelle du travail (les pays européens faisaient venir des matières premières de leurs colonies et en
exportaient des produits industriels).
La deuxième vague de mondialisation (1950-2007)
Elle a débuté après la 2GM, et est essentiellement menée par les firmes multinationales qui mettent en
place des stratégies globales. (Tirer des avantages de chaque pays comme le coût du travail). La seconde
mondialisation est également marquée par l’émergence des marchés financiers à partir des années 1980, et
qui va de ce fait conduire à des flux de capitaux importants. Avec la vague d’immigration des années 1960,
les flux migratoires vont augmenter.
*Ces mondialisations sont entrecoupées par des crises et des guerres (1GM-crise 1929-2GM). Cela va
provoquer la montée du protectionnisme : refus des échanges internationaux donc moins d’échanges
(baisse des ≠ flux)
Qu’elles sont les caractéristiques de ses vagues de mondialisation ? Forte croissance démographique,
croissance du PIB réel et par habitant, les exportations, les migrations. (Les échanges internationaux augmentent
plus vite que le PIB ; les X tirent la croissance vers le haut ). Depuis 1850, le commerce international a augmenté
à un rythme beaucoup plus soutenu que la production mondiale.
Comment mesurer les échanges internationaux ?
Le commerce extérieur représente l'ensemble des exportations et des importations de biens enregistrés dans la
balance commerciale.
Flux de capitaux : des revenus qu’on peut tirer d’un placement étranger ; d’un individu qui envoie de l’argent à son
pays d’origine
Flux d’investissement : réalisé par des entreprises qui achètent des participations de d’autres entreprises.
Doc 2- Evolution de l’ouverture des économies depuis 1970
Comment reconnait-on une économie mondialisée ? L’internationalisation des échanges, c’est-à-dire la part des X
dans le PIB, témoigne d’une économie mondialisée. Cette internationalisation a deux effets :
- Une ouverture croissante des économies sur les marchés extérieurs, mesuré par le taux d’ouverture
On dit qu’une économie est extravertie lorsqu’elle est ouverte au commerce international.
(Chine,Allemagne,Royaume-Uni)
- Une interdépendance accrue des économies :
les économies sont contraintes d'importer une part croissante de biens et de services étrangers pour
satisfaire leur demande intérieure. Ceci nous est donné par le taux de pénétration :
BALANCE COMMERCIALE = EXPORTATIONS - IMPORTATIONS
BALANCE DE TRANSACTION COURANTE = EXPORTATIONS -IMPORTATIONS + BALANCE DES REVENUS ENTRANTS/SORTANTS
BALANCE DES PAIEMENTS = BALANCE DE TRANSACTION COURANTE + FLUX D’INVESTISSEMENT
TAUX D’OUVERTURE = [(M+X) /2] /PIB
(On peut par exemple calculer la part du marché automobile étranger en France)
Tout ralentissement de la croissance dans un pays se traduit par une baisse des exportations et de la croissance
chez ses partenaires commerciaux. Ainsi, le taux d’ouverture des économies a cessé d’augmenter en 2007, car la
crise a constitué un ralentissement de l’activité économique (baisse des exportations…).
Doc 3- Part des biens et services dans le total des exportations mondiales (en %)
Comment a évolué la structure des échanges entre 1913 et 2011 ? Alors que les échanges de produits primaires
(produits agricoles, minéraux et combustibles) représentaient la moitié du commerce international de biens et de
services en 1913, soit les deux-tiers du commerce international de marchandises, le poids des produits
manufacturés est devenu majoritaire depuis les années 1950 dans le commerce de biens et majoritaire depuis le
milieu des années 1970 dans le commerce des biens et services. En 2011, les produits manufacturés constituent
54% du commerce mondial de biens et services et les deux tiers du commerce mondial des biens. Entre 1950 et 2011,
les exportations ont été multipliés par 33. REMARQUE : La part des exportations des produits primaires a diminué
MAIS leur volume a considérablement augmenté. (Plus grande part accordée aux combustibles, plus de la moitié des
échanges de produits primaires)
Les échanges de services (toursime, transports…) sont apparus plus tardivement que les échanges de biens sous
l’effet du progrès des techniques d’information et de télécommunication. Ils représentent aujourd’hui 20% du
commerce mondial et font désormais l’objet de négociations internationales.
Doc 4- Commerce mondial de marchandises, 2010.
Le commerce mondial de marchandises est largement dominé par l’Asie, l’Amérique du Nord, et l’UE (Triade). En
revanche, certaines zones sont plus marginalisées comme l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Amérique du Sud. Comment
expliquer cette domination ? L’UE et l’Am. Du Nord sont rentrés tôt dans l’ère industrielle, et par conséquent dans
la mondialisation. Quant à l’Asie, celle-ci a connu un phénomène de rattrapage très récent. En effet, l’Etat chinois a
mis en place des politiques très volontaristes pour développer leurs exportations. Pour les favoriser, ils ont ainsi
décidé de dissuader les importations, essayer d’attirer les capitaux et usines internationales pour pouvoir ensuite
réexporter, et ainsi devenir « L’Atelier du Monde ». Ils ont également sous-évalué leur monnaie >il s’agit d’une
stratégie de remontée de filière. Autrement dit, partis d’une main d’œuvre peu qualifiée et peu couteuse, elle a
petit à petit monter en gamme. Ce démarrage rapide des pays asiatiques comme la Chine ou Taïwan s’explique par
des stratégies. De par leurs stratégies, la chine est par exemple l’un de ces pays excédentaires qui exportent plus
que n’importent.
Finalement, les pays développés et l'Asie exportent principalement des produits manufacturés. L'Amérique du Sud, a
la part la plus importantes des produits agricoles. Les différentes régions n’ont pas les même scialisions. Certaines
sont plus rentables que d'autres.
La majorité du commerce de l’UE est inter-régional ; il est d’environ 70%. ( Intérieur de la zone). Ceci s’explique
l’accord du libre-échange dans l’UE.
Doc 5- Echanges interbranches et échanges intra-branches
Commerce interbranche : Le commerce interbranche désigne les échanges de produits différents qui résultent de la
complémentarité des économies. Ce commerce concerne surtout des pays de niveaux de développement différents,
c’est-à-dire les échanges entre les pays développés et les pays en voie de développement, c’est-à-dire les échanges
entre biens manufacturés contre des produits primaires. Ce commerce interbranche correspond à l’ancienne division
internationale du travail. Il s’agit d’un modèle envisagé par les néo-classiques.
Commerce intra branche : Le commerce intra-branche désigne les échanges de produits similaires qui résultent de
la proximité des économies. Il s’opère à l’intérieur d’une même branche ; donc les pays échangent des biens
semblables mais différenciés (différenciés selon la qualité, la sophistication ; besoin de diversité selon la marque.) Ce
commerce met en concurrence les pays avec un même niveau de développement ; c’est-à-dire un échange entre des
biens manufacturés contre des biens manufacturés. Ce commerce correspond à une nouvelle division
internationale du travail dans laquelle :
- Les pays du Nord échangent entre eux des produits comparables (Le commerce intra branche représente plus de la
moitié des échanges).
-Les pays du Nord échangent avec les pays émergents des biens manufacturés différents.
- Les pays du Nord échangent avec le reste des pays du Sud des produits primaires car l’ancienne DIT n’a pas disparu
Synthèse
Le monde a connu au moins deux vagues de mondialisation, marquées par une intensification des échanges
commerciaux (mesurés par la balance commerciale et le taux d’ouverture), des migrations et des flux d’IDE qui ont
permis une croissance forte du PIB. La première débute vers 1850 et se termine avec Première Guerre mondiale, elle
se caractérise par une division traditionnelle du travail : les pays européens importent des produits primaires de
leurs colonies et exportent des produits industriels. La seconde a débuté après la Seconde Guerre mondiale et se
poursuit aujourd’hui : les FTN se développent et adoptent des stratégies globales, les marchés financiers
s’interconnectent et les migrations s’intensifient.
Le commerce mondial actuel se caractérise par la domination commerciale des pays développés regroupés dans la
triade (Europe, Amérique du Nord, Japon); l’insertion accélérée de l’Asie, principalement la Chine et l’Inde; la
marginalisation de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Europe de l’Est. Si le commerce interrégional a fortement
progressé, le commerce interne à chaque zone reste souvent dominant (70% de commerce intrarégional pour l’UE).
Le commerce mondial de marchandises concerne des produits primaires (produits agricoles, combustibles,…) mais
surtout les produits manufacturés qui sont la catégorie la plus dynamique : la part des produits primaires (surtout
agricole) a diminué au profit des produits manufacturés et des services. Les échanges intrabranches développent au
détriment des échanges interbranches (produits différents). On voit donc une nouvelle division du travail où les pays
du nord échangent entre eux des produits comparables ; des produits manufacturés différents avec les pays
émergents, et des produits primaires contre des produits manufacturés avec les pays du Sud car l’ancienne DIT n’a
pas disparue.
B. Quels sont les déterminants de l’échange et de la spécialisation ?
Doc 6-La théorie des avantages comparatifs de David Ricardo
Gain à l’échange : Surplus retiré de l’échange, après spécialisation. Grâce à l'échange et à la spécialisation, les
individus peuvent consommer plus de biens et services et de manière plus diversifiée qu'en situation d'autarcie car
ils ont retiré un surplus
La première théorie de l’échange c’est celle d’Adam Smith dans De la richesse des nations en 1776. Il dit que les
agents économiques doivent se spécialiser là où ils seront le plus productifs possible et ça vaut pour n’importe quel
pays ou individu. On va alors faire des économies d’échelles, des gains d’efficacité. On va produire d’avantage et on
aura un surplus de production qu’on va pouvoir échanger et ensuite obtenir tout ce qui nous manque. Si tout le
monde se spécialise les facteurs de productions sont utilisés à leurs meilleures productivités. La productivité globale
augmente. On a alors une abondance de biens et de services pour tout le monde. On a aussi intérêt au libre-échange
à l’échelle international, il s’agit d’une rupture avec le mercantilisme : une philosophie protectionniste. C’est-à-dire
qu’on pensait qu’il y avait des perdants et des gagnants dans le commerce international, qu’on était dans un jeu à
somme nul. Il fallait exporter et se protéger des importations. Il faut laisser circuler les marchandises et donc
favoriser le libre-échange. Ricardo va perfectionner la pensée de Smith. En effet, il y a des pays qui sont moins bons
que d’autres et qui n’ont pas d’avantages absolus.
Les nations doivent alors se spécialisées sur la production de biens où elles sont le moins désavantagées où on est le
plus efficace par rapport à la production d’un autre bien. (Ex : le métier d’avocat qui ont tous les avantages absolus.
Selon Smith il ne devrait pas embaucher une secrétaire puisqu’il sait faire les deux métiers à la fois. Mais selon
Ricardo il devrait se spécialiser dans le métier d’avocat et embaucher une secrétaire car il pourra passer tout son
temps à faire son métier d’avocat qui est plus rentable).
Le cout d’opportunité c’est le cout du renoncement c’est-à-dire la valeur de ce à quoi on renonce en effectuant une
activité ou une production. Ici, ce serait le volume du produit sacrifié pour produire autre chose.
Dans l’exemple de Samuelson, si l’avocat ne prend pas de secrétaire et qu’il doit faire 1h de secrétariat il perd
60euros. Il renonce à 1h de droit qui lui rapporte 100euros et privilégier une heure de secrétariat qui lui rapporte
40euros. Alors que s’il prend une secrétaire il gagera 60euros en plus.
Ricardo dans principe de l’économie politique et de l’impôt (1817) même si un pays n’a pas davantage absolu il peut
se spécialiser sur son avantage comparatif c’est-à-dire là où il a un tout petit désavantage relativement aux autres
biens. Tout le monde sera gagnant dans l’échange (l’avocat qui gagne plus et la secrétaire qui a été embauchée.)
La productivité globale va augmenter, on va pouvoir faire des économies échelles, les prix diminuent, on peut se
procurer les biens aux meilleurs prix donc avoir un bon PA. Ce résonnement aboutit sur le fait qu’il faut rompre avec
le mercantilisme et favoriser le libre-échange.
Mais certaines limites à cette théorie :
-Ricardo et Smith ne mesure les richesses que sur le facteur travail alors qu’entre aussi en compte le capital et la
PGF.
-Ils n’envisagent qu’entre les pays que des échanges de biens et de services mais pas de facteurs de productions.
- Le commerce mondial est un commerce interbranche donc il n’explique pas pourquoi aujourd’hui dans les pays
développés on a du commerce intra-branche.
- Le libre-échange à l’époque de ces économistes n’est qu’une sympathique fiction.
Doc 7. La dotation en facteur de production
Le théorème HOS s’appelle ainsi puisqu’il est avancé par Eli HECKSCHER en 1919, formulé par Bertil OHLIN en 1933
et reformulé définitivement par Paul SAMUELSON en 1941.
Les économistes se sont inspirés du théorème de Ricardo. Ils visent à expliquer les divers échanges internationaux
entre les différents pays en fonction de leurs facteurs de production, qu’ils soient abondants ou rares. Il y est
déduit qu’il est préférable que les pays se spécialisent dans une activité de production où ils possèdent des
facteurs de production en abondance. De plus, il leur sera conseillé d’exporter les biens qu’ils possèdent en
abondance et donc, d’importer les biens qu’ils ne peuvent produire par manque de facteurs.
Cependant, cela n’est pas le cas dans tous les pays. En effet, l’économiste américain d’origine russe Leontief,
s’intéressant de plus près au système économique américain, se rend compte que les Etats-Unis ne fonctionnent
pas de la même manière. En effet, ces derniers disposent plus de capital que de travail et sont exportateurs de
biens riches en travail. Cela contredit le théorème HOS. On parle du « paradoxe de Leontief ».
Toutefois, Leontief pense que ce "paradoxe" peut être expliqué par le fait que le travail fourni par les Américains
vaut plus que celui des autres travailleurs du fait de la qualité supérieure de la formation.
Doc 8. La spécialisation de la France
Les pays se spécialisent dans le secteur où ils disposent le plus grand avantage comparatif.
- Les pays développés se sont spécialisés dans des industries utilisant beaucoup de capital et du travail
qualifié, car ce sont ces facteurs dont ils disposent en abondance et dont le coût relatif est le plus faible. Ils
vont exporter ces biens à forte dotation en facteurs de productions, et importer des produits agricoles, des
matières premières et des biens de consommation courante en provenance des pays moins développés.
France : Elle dispose d’avantages comparatifs dans l’industrie (avions, produits pharmaceutiques, produits
de luxe), les services (tourisme, services financiers) et dans l’agriculture.
USA : Ils disposent d’avantages comparatifs dans les services, notamment dans le secteur bancaire, dans
l’agriculture, et dans certains secteurs industriels (moteurs, produits pharmaceutiques…)
Allemagne : Elle dispose d’avantages comparatifs dans l’industrie, essentiellement dans l’automobile et les
biens d’équipement.
- Les pays en développement se sont spécialisés dans les produits primaires (agricoles, minerais,
combustibles) et dans des industries de main-d’œuvre car les coûts salariaux unitaires y sont plus faibles.
Chine : Elle dispose des avantages comparatifs importants dans les industries de main-d’œuvre (produits
informatiques, électroniques, électroménager, textile).
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