(On peut par exemple calculer la part du marché automobile étranger en France)
Tout ralentissement de la croissance dans un pays se traduit par une baisse des exportations et de la croissance
chez ses partenaires commerciaux. Ainsi, le taux d’ouverture des économies a cessé d’augmenter en 2007, car la
crise a constitué un ralentissement de l’activité économique (baisse des exportations…).
Doc 3- Part des biens et services dans le total des exportations mondiales (en %)
Comment a évolué la structure des échanges entre 1913 et 2011 ? Alors que les échanges de produits primaires
(produits agricoles, minéraux et combustibles) représentaient la moitié du commerce international de biens et de
services en 1913, soit les deux-tiers du commerce international de marchandises, le poids des produits
manufacturés est devenu majoritaire depuis les années 1950 dans le commerce de biens et majoritaire depuis le
milieu des années 1970 dans le commerce des biens et services. En 2011, les produits manufacturés constituent
54% du commerce mondial de biens et services et les deux tiers du commerce mondial des biens. Entre 1950 et 2011,
les exportations ont été multipliés par 33. REMARQUE : La part des exportations des produits primaires a diminué
MAIS leur volume a considérablement augmenté. (Plus grande part accordée aux combustibles, plus de la moitié des
échanges de produits primaires)
Les échanges de services (toursime, transports…) sont apparus plus tardivement que les échanges de biens sous
l’effet du progrès des techniques d’information et de télécommunication. Ils représentent aujourd’hui 20% du
commerce mondial et font désormais l’objet de négociations internationales.
Doc 4- Commerce mondial de marchandises, 2010.
Le commerce mondial de marchandises est largement dominé par l’Asie, l’Amérique du Nord, et l’UE (Triade). En
revanche, certaines zones sont plus marginalisées comme l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Amérique du Sud. Comment
expliquer cette domination ? L’UE et l’Am. Du Nord sont rentrés tôt dans l’ère industrielle, et par conséquent dans
la mondialisation. Quant à l’Asie, celle-ci a connu un phénomène de rattrapage très récent. En effet, l’Etat chinois a
mis en place des politiques très volontaristes pour développer leurs exportations. Pour les favoriser, ils ont ainsi
décidé de dissuader les importations, essayer d’attirer les capitaux et usines internationales pour pouvoir ensuite
réexporter, et ainsi devenir « L’Atelier du Monde ». Ils ont également sous-évalué leur monnaie >il s’agit d’une
stratégie de remontée de filière. Autrement dit, partis d’une main d’œuvre peu qualifiée et peu couteuse, elle a
petit à petit monter en gamme. Ce démarrage rapide des pays asiatiques comme la Chine ou Taïwan s’explique par
des stratégies. De par leurs stratégies, la chine est par exemple l’un de ces pays excédentaires qui exportent plus
que n’importent.
Finalement, les pays développés et l'Asie exportent principalement des produits manufacturés. L'Amérique du Sud, a
la part la plus importantes des produits agricoles. Les différentes régions n’ont pas les même spécialisions. Certaines
sont plus rentables que d'autres.
La majorité du commerce de l’UE est inter-régional ; il est d’environ 70%. ( Intérieur de la zone). Ceci s’explique
l’accord du libre-échange dans l’UE.
Doc 5- Echanges interbranches et échanges intra-branches
Commerce interbranche : Le commerce interbranche désigne les échanges de produits différents qui résultent de la
complémentarité des économies. Ce commerce concerne surtout des pays de niveaux de développement différents,
c’est-à-dire les échanges entre les pays développés et les pays en voie de développement, c’est-à-dire les échanges
entre biens manufacturés contre des produits primaires. Ce commerce interbranche correspond à l’ancienne division
internationale du travail. Il s’agit d’un modèle envisagé par les néo-classiques.
Commerce intra branche : Le commerce intra-branche désigne les échanges de produits similaires qui résultent de
la proximité des économies. Il s’opère à l’intérieur d’une même branche ; donc les pays échangent des biens
semblables mais différenciés (différenciés selon la qualité, la sophistication ; besoin de diversité selon la marque.) Ce
commerce met en concurrence les pays avec un même niveau de développement ; c’est-à-dire un échange entre des
biens manufacturés contre des biens manufacturés. Ce commerce correspond à une nouvelle division
internationale du travail dans laquelle :