MONDIALISATION, FINANCE INTERNATIONALE ET INTÉGRATION EUROPÉENNE
Avantage comparatif : Théorie de David Ricardo selon laquelle les pays ont intérêt à se
spécialiser dans une activité, même si ils n’ont pas d’avantages absolus, c’est-à-dire de
secteur d’activité dans lequel leur productivité du travail est supérieure à celle des pays
partenaires. Selon lui, chaque pays doit se spécialiser dans les secteurs dans lesquels il
dispose d’un avantage relatif, c’est-à-dire là où son avantage en terme de productivi
relative est le plus élevé, où là ou son désavantage est le plus faible.
Dotation factorielle : désigne l'ensemble des capacités existantes de production d'un
pays ou d'une entreprise. A partir de cet ensemble de facteurs (équipements, travail de
diverses qualifications, énergie,etc.), chaque pays ou chaque entreprise doit s'efforcer de
maximiser sa production, c'est-à-dire de combiner les différents facteurs de production
de telle sorte que le résultat final soit le plus élevé possible.
Libre-échange : Doctrine suivant laquelle l’ouverture des Nations au commerce
international, par l’abolition de toutes les barrières aux échanges, serait source d’une
allocation optimale des facteurs de production à l’échelle mondiale. Cette allocation
optimale serait alors source de croissance et de développement.
Protectionnisme : Ensemble des mesures visant à protéger la production nationale
contre la concurrence étrangère. Cette doctrine avance que le libre-échange ne serait
pas toujours source de gains pour tous les pays. Dans certaines situations, une dose de
protection pourrait alors s’avérer profitable.
Commerce intra-firme : Le commerce intra-firme est un commerce entre des entreprises
qui appartiennent à un même groupe, mais qui sont localisés dans des pays différents.
Compétitivité prix : La compétitivité-prix correspond à une situation où la compétition
entre les entreprises porte sur des produits homogènes dont la seule variable de
différentiation est le prix.
Compétitivité hors-prix : La compétitivité hors prix dépend quand à elle des
caractéristiques du produit mis en vente. Dans ce cas, il y a hétérogénité des produits :
sur un même marché, les produits vendus par les différentes entreprises ne sont pas
identiques.
Délocalisation : Une délocalisation, au sens strict, est réalisée lorsqu’une firme ferme
l’une de ses unités de production sur le sol national pour en ouvrir une équivalente à
l’étranger. Une délocalisation, au sens large, concerne l’ouverture d’unités de production
nouvelle à l’étranger sans fermeture équivalente sur le sol national. De même, on
emploie aussi parfois le terme de délocalisation au sens large lorsqu’une firme décide de
stopper son activité sur le sol national pour sous-traiter à une entreprise étrangère ne
lui appartenant pas la production en question.
Externalisation : La démarche d’externalisation consiste pour une entreprise, à se
séparer d’une activité réalisée jusqu'à la en interne et de faire appel à une société
spécialisée.
Firmes multinationales : Une firme multinationale (FMN), ou firme transnationale, est
une entreprise qui possède au moins une filiale à l'étranger et qui produit hors de son
territoire d'origine à l'aide de ces filiales.
Spécialisation : Processus par lequel les individus ou les pays développent une activité
par laquelle ils disposent d’une compétence ou d’un avantage particulier.
Gains à l’échange : Grâce à l’échange et à la spécialisation, les individus peuvent
consommer plus de biens et de services et de manière plus diversifiée qu’en situation
d’autarcie.
A- QUELLES SONT LES GRANDES ÉVOLUTIONS DU COMMERCE INTERNATIONAL ?
Mondialisation = émergence d’un vaste marché mondial de biens, services, hommes et
capitaux qui s’affranchit de + en + des frontières entre les états et accentue
l’interdépendance entre les pays. Il y a une intensification des échanges commerciaux et
de la hausse du degré d’ouverture d’un pays.
Taux d’ouverture = poids des importations et exportations dans le PIB d’un pays.
Les pays sont donc plus « extravertis », le poids des échanges internationaux dans
l’économie a augmenté.
Lien entre marché intérieur et taux d’ouverture (ex : EU sa taille du marché intérieur est
importante donc faible ouverture mondiale)
La crise montre bien l’interdépendance pendant la crise, il y a moins d’exportation car
il y a une faible PA et DG diminue.
Pour calculer l’importance des pays extérieurs dans l’économie d’un pays taux de
pénétration (part des importations sur la taille du marché intérieur)
Il y 2 principales vagues de mondialisation :
1)1850-1913, première division traditionnelle du travail, les pays colonisateurs
font venir des matières 1ères des régions colonisées, en échange y apportent des H pour
exploiter le territoire et le développer. Cette vague s’arrête au début de la 1ère GM, et
avec la crise de 29 ac protectionnisme, frontières fermées.
2)1950-maintenant, vague la + importante, avec des flux de capitaux massifs, et la
main d’œuvre, améliorat° des moyens de transport qui facilitent les voyages.
Pendant le phénomène de mondialisation, la croissance du commerce = + rapide que
celle de PIB, donc tire vers le haut le PIB, depuis 1850 commerce international inférieur
à la product° mondiale.
Pôles de la Triade = 80% du commerce mondiale (« tripolisation ») car EU et UE sont
entrés en Ier dans la révo industrielle, donc = + développés, et l’Asie = rattrapage
économique fulgurant.
Aujourd’hui, avec les BRICS nouvelle concurrence.
2 sortes de commerce :
Intrazone = majoritaire, à peu près 70% du commerce internationale, entre pays à
même développement, ou avec des associations économiques (ex :Allemagne-France).
Extrazone= 30% du commerce internationale, entre pays avec des économies de niveau
(ex : Russie-France).
2 sortes d’échange
Intrabranche = échange de produits similaires, avec une qualité , entre des pays avec
une économie comparable, donc du commerce intrazone. Son intérêt = satisfaire tout les
types de consommateurs. Ce type d’échange a augmenté jusqu’en 1995, diminue avec
l’arrivée des BRICS sur le marché.
Interbranche= échange de produit de nature , = une complémentarité entre les pays, et
c’est généralement du commerce extrazone.
Le monde a connu au moins deux vagues de mondialisation, marquées par une
intensification des échanges commerciaux et une augmentation du degré d’ouverture
des économies.
Le commerce mondial actuel se caractérise par trois points marquants : la domination
commerciale des pays développés regroupés dans la Triade (Europe, Amérique du Nord,
Japon); l’insertion accélérée de l’Asie, principalement la Chine et l’Inde; la
marginalisation de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Europe de l’Est.
Le commerce mondial de marchandises concerne les produits agricoles, les produits des
industries extractives, mais surtout les produits manufacturés qui sont la catégorie la
plus dynamique. Au sein du commerce des produits manufacturés, les échanges
intrabranche se développent au détriment des échanges interbranche. Les échanges de
services progressent également de manière importante et représentent aujourd’hui 20
% du commerce mondial total.
Le commerce mondial reflète la division internationale du travail : aujourd’hui, les pays
développés restent spécialisés dans les produits sophistiqués alors que les pays en
développement se spécialisent plutôt dans des productions qui nécessitent une main-
d’œuvre abondante et peu rémunérée.
B- QUELS SONT LES DÉTERMINANTS DE L’ÉCHANGE ET DE LA SPÉCIALISATION ?
Adam Smith = 1er théorie de l’échange et de la spécialisation, 1776
Pour lui, commerce international = jeux à somme positive, tout le monde en sort
gagnant, s’il y a une DIT, et que certains pays soient scialisés là ou ils sont les
meilleursavantage absolu.
Théorie sur le libre-échange, il faut pas de protectionnisme, mais une ouverture
mondiale.
Si 1 pays n’a pas de spécialisation particulière, alors il ne participe pas à la DIT.
Ricardo, en 1817 gains à l’échange =gains ou surplus qui sont liés à l’échange
marchand entre 2 pays ou entreprises après spécialisation.
Avantage relatif rapport entre les productivités respectives de chaque pays pour
fabriquer un bien.
Pour qu’il y est avantage relatif = plusieurs conditions
- pas de concurrence pure et parfaite
-des facteurs mobiles à l’intérieur du pays mais pas à l’extérieur
-des échanges interbranches
-supprimer les barrières douanières, frontalières
-avantage relatif = durable lié aux ressources naturelles, et les pays ne peuvent pas se
construire une spé.
Théorie=difficilement applicable car très conditionnelle
C’est pourquoi 3 économistes (néo-classiques) vont la perfectionner
-on peut créer des avantages et une spécialisation (pas liée aux ressources naturelles)
avec de l’investissement.
-on ne se spécialise pas dans une filière mais dans une production car elle contient un
facteur dans lequel on est spécialisé.
Si il une égalisat° des productions commerce intrabranche
Les avantages comparatifs évoluent dans le temps
Ex : en France en 1967 point fort = sidérurgie alors qu’en 2008 = céréale
Ils existent deux types de différenciation de la production :
Horizontale = des produits de même qualité. Permet d’avoir plus de choix pour les
consommateurs et évite la concurrence sur les prix et permet aux entreprises de vendre
à plus grande échelle (économie d’échelle). Il y a une meilleure compétitivité prix et par
prix.
Verticale = des produits de qualité différente
Différenciation
Paul Krugman s’est beaucoup intéressé au phénomène de différenciation :
Il n’y a pas de concurrence pure et parfaite mais une concurrence monopolistique qui
s’affrontent (monopoles nationaux, qui une fois leur marché national saturé cherche un
marché plus grand).
Le commerce interbranche remet de la concurrence sur le marché et d’apporter une
variété et une diversité des produits pour les consommateurs.
La spécialisation n’est pas au niveau des pays mais au niveau des entreprises qui en font
une stratégie.
Libre-échange
Les révolutions techniques dans les moyens de transport + infrastructure ont permis de
diminuer les coûts de transport favorisent les échanges internationaux
Même chose pour le progrès technique de communication et d’information.
Arguments des EU en faveur du libre échange :
- Les firmes qui sont trop protégées de la concurrence internationale ne subissent
pas lais aiguillons de la concurrence donc s’adaptent moins vite et prend du
retard.
- Le libre échange incite à la concurrence, à la baisse des prix et à l’innovation ce
qui favorisent le consommateur.
Au Gatt, en 1948, des grands principes sont mis en place :
- interdiction de mettre des restrictions quantitatives (pas de quotat)
- mise en place de grands cycles de négociation pour abaisser les droits de douane
- interdiction de subventions et de dumping (vendre à un prix inférieur au coût de
production) sinon cela fausse la concurrence.
- Le multilatéralisme : les règles s’appliquent à tous, donc pas de négociation
privée entre deux acteurs, un avantage doit profiter à tout las pays.
En 1994 Gatt devient OMC qui autorise les pays à instaurer des restrictions
Le commerce mondial reflète la division internationale du travail : aujourd’hui, les pays
développés restent spécialisés dans les produits sophistiqués alors que les pays en
développement se spécialisent plutôt dans des productions qui cessitent une main-
d’œuvre abondante et peu rémunérée.
La structure des échanges et la spécialisation trouvent leur origine dans l’avantage
comparatif qui conduit les individus et les pays à se spécialiser dans la production des
biens pour lesquels ils sont relativement les plus efficaces. David Ricardo fonde au début
du XIXe siècle la théorie libérale de l’échange international en montrant que chaque
pays a intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il détient l’avantage
le plus grand ou le désavantage le moins grand, en fonction du coût d’opportunité. Cet
avantage comparatif peut être donné ou construit. Après spécialisation, l’échange
engendre un surplus, cependant la répartition de ce gain à l’échange peut être
inégalitaire.
Puis au cours du XXe siècle, trois économistes : Hecksher, Ohlin et Samuelson, montrent
que les spécialisations proviennent des différences de dotations des pays en facteurs de
production. Chaque pays doit se spécialiser dans les productions qui utilisent le facteur
de production qu’il possède en abondance (théorème HOS).
Les théories traditionnelles du commerce international n’expliquent pas pourquoi
l’essentiel des échanges commerciaux se fait entre pays développés dont les dotations
factorielles sont similaires, et qu’une part importante du commerce soit du commerce
intrabranche. Des travaux développés depuis les années 1980 (par exemple Paul
Krugman) montrent que les échanges internationaux entre pays de niveau de
développement analogue s’expliquent notamment par une concurrence imparfaite entre
oligopoles qui recherchent la différenciation des produits et les économies d’échelle.
La spécialisation internationale peut s’expliquer aussi par le niveau moyen de revenu
des habitants. Le pays avec le revenu moyen le plus élevé se spécialise dans la
production de la qualité supérieure, celui avec le revenu moyen le plus faible dans la
production de la qualité inférieure, et il existe des échanges internationaux de produits
de qualité différente (différenciation verticale). La demande de variété des
consommateurs (différenciation horizontale) constitue également une explication.
Le développement des échanges s’explique aussi par la baisse des coûts de transport et
de communication, ou encore les politiques de libéralisation des échanges (GATT puis
OMC), qui ont conduit à l’abaissement des droits de douane.
C- QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVIENENTS DU COMMERCE
INTERNATIONAL ?
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