pousse, petite graine - Théâtre

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SYNOPSIS
Un univers visuel sensible et coloré : roue, échasses, masque, théâtre d'ombres, marionnette
Deux comédiennes, cinq personnages.
"J’étais sur mon arbre pour m’envoler, pas pour
autre chose" voilà la conviction de Syl, une petite
graine d'arbre différente des autres.
Gaïa, la terre accompagne cette graine rebelle. De
belles rencontres jalonneront son chemin : une
fourmi, une mésange, une couleuvre...
Effet Mère est un voyage initiatique qui nous
plonge dans le monde de la forêt, où Syl avance à
la grandeur de ses pas pour apprivoiser ses peurs
et accepter sa destinée.
Respecter la nature et les cycles de la vie, voilà le message de ce spectacle à partager en famille.
THÉÂTRE A PARTIR DE 6 ANS
FESTIVAL d'AVIGNON au THÉÂTRE BUFFON du 8 au 31 juillet 2010 à 10H30 :
18, rue Buffon - 84000 Avignon
Pour la 4ème année, le Théâtre Buffon en partenariat avec le Théâtre La Luna accueille
encore une programmation riche en créations et textes contemporains.
Ancienne Maison du Off... lieu connu de tous !
Durée : 45 minutes
Equipe :
Théâtre d’ombres : Christophe Ravey
Masque : Nicolas Raccah
Avec : Magali Herbinger, Rachel Ruello
Décors : Matthew Tinker, Patrice Moreau
Création sonore : David Carciofi
Créations lumières : Pierre Daubigny
Création affiche : Nicolas Bourgeois
Régie : Cyril Hames

INTENTIONS
MISE EN SCÈNE de Rachel RUELLO
EFFET MERE écrit par Magali Herbinger, est le parcours rocambolesque d'une petite graine d'arbre. Cette pièce
de théâtre parle avec beaucoup d'humour et de tendresse, des empêchements, de l’apprentissage du monde
et de la difficulté de s’ouvrir à lui. Cela nous concerne tous. Pour grandir il faut accepter de baisser parfois les
armes et d’être prêt à aller vers l’inconnu. Cet inconnu où chaque pas en avant est une victoire.
Sur le plateau, il y a une roue, des bambous, un gong, éléments minimalistes d'un monde à découvrir, monde
imaginaire où tout a été recréé à partir du personnage principal: Syl, bourgeon, puis graine qui veut vivre libre
et rêve sa vie. Syl, c’est chacun de nous, c'est notre enfance, notre part indomptée. Quand elle voit la forêt la
première fois, elle va devoir accepter ce qu’elle est, et cela lui est insupportable. Elle se fait une autre idée des
choses. Elle va apprendre en observant son environnement, en allant au devant de ses peurs. Elle va évoluer
dans cette clairière où elle est tombée, elle lui semblera tout d’abord hostile, puis à force de s’y déplacer, ce
lieu va devenir son espace, avec ses souvenirs, ses racines.
Sur la scène, il y a aussi la conscience de Syl, la terre-mère Gaïa. C'est la sagesse, elle englobe tout et
accompagne notre petite graine pour l'aider à grandir. La roue où elle évolue, deviendra tour à tour, nid,
réceptacle, ère de jeu, prison, terreau... La gestuelle de cette prêtresse durant le spectacle redonne la
dimension poétique du texte, alors que sa parole est traitée de façon concrète afin de ramener la profondeur
de ses paroles à une humanité palpable. Gaïa connaît les graines rebelles et guidera celle-ci, plus résistante que
les autres. Elle va devoir prendre la forme d’animaux et se fondre dans les éléments de la forêt pour se faire
entendre de Syl. Les tableaux qui en résulteront seront ludiques pour les enfants et leur permettront de
s’identifier à notre héros. Un théâtre d’ombres, une fourmi clownesque, une mésange sur échasses, une
couleuvre-marionnette… autant de personnages aux couleurs et aux sonorités enjouées, qui vont venir imposer
à notre graine ce destin qui est le sien et lui faire changer de point de vue sur ce qu'elle pensait être.
Le plateau sera de nature changeante, miroir du regard de Syl sur cette clairière. Chaque personnage croisé
entraine le jeune arbre dans de nouveaux espaces. De la couleur rouge agitée de grelots et de bambous, Syl
passe au vert et à l’aérien avant de se plonger dans le noir calciné de l’incendie où la mort rôde, puis laisse
place au blanc, symbolique d’une nouvelle naissance ; le bleu liquide vient apaiser ce tumulte et laisse jaillir la
danse régénératrice où Syl s’élève enfin pour rejoindre Gaïa dans l’apaisement. Le gong omniprésent sur scène
est le témoin silencieux de l’avancée de Syl, il est là pour symboliser la terre dans ses absences. Dans les airs,
pendant son combat virevoltant pour accepter sa condition, une guitare vient nous caresser l’oreille, bande-
son aux mélopées douces-amères, états d’âme de Syl et chœur de ce sous-bois. Dans ce monde théâtral, la
terre enveloppe Syl, la secoue, la met en colère pour qu’elle s’éveille à la vie qui est sienne et vienne planter
ses racines au plus loin de ces secrets ancestraux. Au bout du chemin en "œil de Lucie", il n’y a plus de place au
doute, la valse des émotions se mue en lâcher-prise et dans le bonheur d’être tout simplement.
EFFET MERE, c'est cette incandescence de la jeunesse, c'est aussi un message pour le respect de la nature. Syl
est un arbre et elle a peur de ce qu'on fait à son espèce. Elle appréhende ce qui l'attend. C’est une réelle
responsabilité de naître aujourd’hui. Ce conte initiatique doit nous donner le courage de nous comporter
autrement. Regardons ce qui nous entoure et apprécions ce qui nous est offert sans chercher à gouverner.
Respecter la nature c’est comprendre que nous faisons partie de cet ensemble. Syl, cette petite graine en
devenir, pourrait être notre enfant et nous avons le choix de lui laisser un monde où elle sera heureuse de
grandir et de s’épanouir pleinement.

ÉCRITURE de Magali HERBINGER :
« Chez moi l’écriture a toujours été un acte solitaire sans
prise de parole. La scène et la danse me donnent
aujourd’hui l’élan d’écrire pour que mes mots rencontrent la
parole». Voilà ce que je répondais à Claude GUERRE lorsqu’il
me conviait en tant que poète à la scène ouverte de la
maison de la Poésie (février 2009).
Ecrire pour les enfants m’a paru être une évidence, être à leur portée, tout en étant apport, voilà ce que je
souhaite profondément. Parce que l’enfant grandit avec et par les histoires qu’il écoute, j’ai eu envie que la
nature prenne la parole. Qu’il entende que chaque forme d’existence a des problématiques communes.
Par le moyen de l’anthropomorphisme, j’ai voulu faire exister des situations cocasses et des personnalités
« hors norme ».
Comment aider la nature à ne pas disparaître, en l’occurrence d’aider cette « petite graine d’arbre » à accepter
sa nature et à être libre d’être un arbre. Trouver l’espace dans les cœurs de chacun où se loge l’idée du
renoncement, car la peur est totale.
Ce texte voudrait atteindre les enfants et les sensibiliser à l’état de la Forêt, à la force et au respect de la
nature.
J’ai souvent constaté qu’en matière de spectacle vivant pour le jeune public, les textes n’avaient qu’une faible
existence face aux moyens exubérants des mises en scène, des personnages et des scénographies. Pourtant les
enfants ont en eux, la puissance du non jugement et la capacité d’accéder à des messages forts.
Je tente ici de trouver un équilibre entre différents points de vue, comme la parole sage et poétique de
« Gaïa » la terre… ou encore la fraîcheur d’une petite graine dissidente, convaincue d’être sur terre pour
voler... Essayer de poser un regard simple et neutre sur les choses, les êtres et les événements extérieurs, pour
que cette petite graine comprenne, qu’il est juste d’écouter son propre cœur et d'assumer ce que l'on est.
PRESSE – PREMIERE CREATION – LA FOLLE ALLURE
LE 4 SEPTEMBRE 2008 – par Frédéric VIGNALE
« Un spectacle d’une incroyable sensibilité Un travail admirable, précis et talentueux, mérite d’être vu et revu
par le plus grand nombre. »
NOCTURNE par Brigitte Palchine
Dimanche 14 septembre 2008
« Découvrir la vie de couple en quinze jours, c’est ce que vous faites, c’est ce que vous nous donnez à voir,
entre autre chose, et d’autres sublimes choses. »
FAMILLE CHRETIENNE N°1600 Du 13 au 19 septembre 2008
« LA RENTREE SUR LES PLANCHES » par Diane Gautret
« Réjouissant soliloque d’une sauvageonne indomptable et pressée de vivre; dans une mise en scène
particulièrement inventive. Une réussite. »
Le Quotidien du Spectacle Vivant en Europe, depuis 2003.
La Folle Allure (Paris) - Le 4 octobre 2008
« Cette adaptation est frappée du sceau d’une éclatante réussite, assortie d’une étonnante prouesse
d’interprétation. Plus qu’une allure folle, c’est carrément « la » classe !

PARCOURS
Rachel RUELLO, metteur en scène, comédienne
Après des études aux Beaux-Arts de Bordeaux, Rachel RUELLO débute sa
carrière de comédienne à Lyon en 1998, où elle se forme auprès de Joëlle
Sévilla à l'Acting Studio. Elle poursuit sa formation à Paris en 2001, au
Studio Pygmalion avec Pascal Luneau et se perfectionne avec Solange
Oswald, Sophie Loucachevsky, Mehdi Charef et récemment avec le coach
américain Bernard Hiller.
Elle travaille avec différents metteurs en scène nationaux, participe à de nombreuses aventures audiovisuelles
et prête sa voix à des émissions radio.
Forte de toutes ces expériences, elle est venue à la mise en scène il y a quelques années. Après avoir été
assistante sur des projets théâtraux tels que « Brouillon d’une lettre d’amour effacée par la pluie » de et par
Marc Lainé en 2002 et le « Festival de la Mousson d'Hiver » en 2004, avec la compagnie Boomerang dirigée par
Michel Didym, elle travaille comme intervenante en théâtre dans divers établissements scolaires.
En 2007, au Collège Jean Lurçat (Sarcelles) sa mise en scène en partenariat avec l’Opéra de Paris, est saluée par
le ministère de la Culture. En 2008, Rachel Ruello met en scène Magali Herbinger dans « La Folle Allure » de
Christian Bobin, première création de la compagnie qu’elles ont créée ensemble « Bobine & Cie ». En 2009, elle
met en scène EFFET MÈRE, spectacle tout public dans lequel elle est Syl, le personnage principal.
Magali HERBINGER, auteur, comédienne
Elle découvre la danse avec le chorégraphe
Roberto Messi au sein de la Compagnie Soleil
Noir dans sa ville natale d'Arles.
« Donner du corps aux mots et des mots au corps pour éloigner les maux »
pourrait résumer son axe de travail… Elle danse, elle joue, elle écrit… Initiée
au théâtre par André Rousselet, elle poursuit ce chemin tridimensionnel.
Sa formation théâtrale continue à l’Acting Studio de Lyon, puis elle travaille à Paris avec Fabrice Merlo,
Catherine Hubeau, Olivier Nolin, Andréas Voutsinas, Antonio Ferreira, Bernard Hiller et Philippe Adrien.
Riche de détours dans le marché de l'art et la production cinématographique, elle crée avec Rachel Ruello «
Bobine & Cie » en 2006.
A joué, seule en scène « La Folle Allure » de Christian Bobin à l'automne 2008 à Paris (reprise cette année).
EFFET MERE, spectacle tout public, qu'elle a écrit se joue actuellement.
Après différentes nouvelles et essais poétiques, elle a en projet l’écriture d’un roman…
Pierre Daubigny, créateur lumières
Pierre Daubigny est né en 1979. Depuis 2005, ses expériences en tant qu’éclairagiste sont
multiples.
Il travaille entre autres, au théâtre de l’Ile Saint-Louis Paul Rey (Paris 4ème) sur diverses
créations, au théâtre de la Jonquière (Paris 18ème), au théâtre 13… Il suit des metteurs en
scène comme Robin Holmes, Jean Le Couëdic… Il travaille actuellement avec la Compagnie
Nagananda, sur les textes de David Léon « Jason » et de Suzanne Lebeau « Gil ».
En 2009, il rejoint l’équipe de « Bobine & Cie » pour la création lumières d'EFFET MERE.