moyenne qui est le double de la précédente va être atteint plus rapidement si la compliance est
réduite c’est à dire si l’artère est plus rigide que la normale.
-56-2 Variations d’amplitude du pouls, de la compliance, du volume d’éjection systolique :
a-En situation de repos : En abscisse c’est le volume artérielle, en V1 c’est sa valeur
diastolique et à chaque systole on passe de V1 à V2 donc augmentation du volume artérielle.
A compliance normale il y a un certain niveau de pression artérielle moyenne et une certaine
amplitude du pouls. Si on réduit la compliance, la pente change et aucun changement de
pression artérielle moyenne mais l’amplitude du pouls va augmenté.
b-Effets à résistance constante d’un doublement du volume d’éjection systolique : Le débit
cardiaque a été multiplié par 2. En conséquence il y a V3 qui est double de V1 et V4-V3 est
plus doublé de V2-V1. Ce simple doublement du débit cardiaque que ça provoque entraîne
une augmentation de la pression artérielle moyenne à résistance constante : la pression
artérielle moyenne double. A augmentation de volume artérielle plus importante correspond
une augmentation de l’amplitude.
c-Amplitude de pouls et addition d’une résistance : Ici le débit cardiaque est constant, la
résistance est doublé. Il y a une augmentation de la pression artérielle moyenne mais
l’augmentation de l’amplitude dépends de la qualité des artères. Si les artères ont une qualité
normale on a une relation qui n’a pas changé donc à une augmentation du volume artérielle
donné correspond toujours la même augmentation de l’amplitude du pouls mais la situation
peut changer quand :
d-La compliance artérielle diminue quand le tissu artériel devient plus rigide que d’habitude :
sujet athéroscléreux. A ce moment on commence à travailler à des pression si élevée qu’on
arrive aux limites de distensibilité de l’artère donc on voit varié la compliance artérielle et la
relation se verticalise donc on augmente l’amplitude du pouls.
3-Mesure de la pression artérielle moyenne.
On l’a mesure à l’aide d’un brassard à tension : un manomètre, un stéthoscope pour mesurer à
la fois pression artérielle systolique et diastolique. Si on veut mesurer juste la pression
artérielle systolique il suffit de prendre le pouls radial.
57-2-b : Quand on veut la pression diastolique et systolique, on gonfle le brassard jusqu’à ce
que le pouls radial disparaisse quand on a comprimé complètement l’artère humérale. On pose
le pavillon du stéthoscope sur le trajet de l’artère humérale au pli du coude, ensuite on
dégonfle en douceur le brassard et vient un moment où la pression artérielle va réapparaître
dans une artère très comprimée par le brassard donc flux turbulent donc ça entraîne un bruit
régulier rythmé par les battements cardiaques. C’est signe quand on l’entends apparaître
qu’on a atteint la valeur de la pression artérielle systolique. On continue et à un moment le
brassard ne comprime plus l’artère au point de créer les turbulences, à ce moment là les bruits
disparaissent : ce point là correspond à celui de la pression artérielle diastolique. Entre la
pression artériole diastolique et 0 le flux est devenu laminaire donc on entend plus rien.
Quand il y a prise de tension artérielle systolique au pouls radial : on gonfle le radial jusqu’à
compression total donc disparition du pouls radial et quand en dégonflant le brassard le pouls
radial réapparaît on a la pression artérielle systolique mais on a beau dégonflé le brassard, on
sent toujours le pouls artériel radial donc à l’aide du pouls radial on ne peut que mesurer le
niveau de la pression artérielle systolique.
57-2-a. Le niveau de pression artérielle varie avec le jour et sommeil, il varie avec l’age, il est
plus élevé chez l’homme que chez la femme. Quand il y a exercice les modifications sont
encore beaucoup plus importante : élévation de la systolique et éventuellement diminution de
la pression diastolique.