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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
94 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 24 Juin 2009
Retrouvez les news sur :
http://www.collectifvan.org
INFOS COLLECTIF VAN
La Turquie, les Juifs et l'Holocauste
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La turcologue Corry
Gutstadt a publié une étude détaillée sur le comportement du
gouvernement turc envers ses citoyens juifs pendant la Shoah.
Cela lui a permis de mener des recherches sur un chapitre de
l'histoire du vingtième siècle qui avait jusqu’alors été quasiment
négligé par la recherche internationale sur la Shoah. Elle révèle ici
que la Turquie a mené pendant la Shoah une politique de
dénaturalisation des Juifs de Turquie émigrés en Europe. Le
gouvernement d'Ankara, allié de l’Allemagne nazie, voulait ainsi
contrer l’afflux massif de Juifs turcs vers la Turquie et il a utilisé
l'instrument de la dénaturalisation de masse comme moyen de
l'empêcher. Cette politique s’est révélée fatale pour les 25 000 à
30 000 Juifs d'origine turque qui vivaient en Europe, et en France
particulièrement. Le Collectif VAN vous propose la traduction
d’une interview en anglais, parue sur le site de qantara.de
[Dialogue avec le monde musulman].
Interview avec Corry Guttstadt
Lundi 1er juin 2009
La Turquie, les Juifs et l'Holocauste
La turcologue Corry Gutstadt a publié une étude détaillée sur le
comportement du gouvernement turc envers ses citoyens juifs
pendant la Shoah. Cela lui a permis de mener des recherches sur
un chapitre de l'histoire du vingtième siècle qui avait jusqu’alors
été quasiment négligé par la recherche internationale sur la
Shoah. Sonja Galler a parlé avec elle de ses découvertes.
On fait beaucoup de cas du fait qu'il y a environ 20 000 Juifs en
Turquie aujourd'hui, un chiffre qui est souvent montré comme
preuve de l'attitude tolérante du pays envers sa minorité juive. On
prétend souvent que cette success story a commencé lorsque les
Juifs séfarades ont trouvé refuge dans l'Empire Ottoman, le
prédécesseur de l'Etat turc moderne.
Corry Guttstadt : Eh bien, il y a actuellement plus de 20 000 Juifs en
Iran aussi. Un nombre cité seul ne constitue pas forcément un indicateur
fiable pour savoir si un lieu est sûr et à l'abri de l’antisémitisme. En ce qui
concerne la Turquie, il est important de souligner que seulement 20 000
Juifs vivent aujourd'hui dans le pays. Cela constitue contraste fortement
avec les 120 000 à 150 000 personnes qui, selon les estimations, vivaient
dans la région à la fin de la Première Guerre mondiale. Avant comme
après la Deuxième Guerre mondiale, et plus particulièrement après la
création de l'Etat d'Israël, la grande majorité des Juifs a quitté la Turquie.
Cela a constitué un retournement de la tendance des siècles passés.
Pendant des siècles, l’Empire ottoman a été une terre d’immigration pour
les Juifs fuyant la Reconquista en Espagne et les pogroms en Europe
orientale. Néanmoins, décrire l’Empire ottoman comme un « paradis
multiculturel » est absurde et an-historique. En tant que non-musulmans,
les Juifs subissaient des contraintes innombrables. Comme les chrétiens,
ils devaient payer un impôt sur la fortune et devaient avoir une attitude
soumise envers les musulmans. De plus, il faut dire qu’il y a eu beaucoup
de fluctuations dans la situation des Juifs pendant les 600 ans qu’a duré
l’Empire ottoman.
La période des persécutions anti-juives sur la péninsule ibérique a coïncidé
avec l'expansion de l'Empire, dont les dirigeants étaient désireux
d'augmenter la population urbaine. Une autre raison pour laquelle ils
étaient heureux d'accueillir les Juifs séfarades étaient que ceux-ci
apportaient avec eux d'importants savoir-faire et expertises. Les Juifs qui
se sont installés en Anatolie et dans les Balkans avant la conquête
ottomane, de l'autre côté, étaient forcés de se réinstaller ailleurs (pour
des raisons démographiques également) et étaient soumis à un nombre
de contraintes considérables.
A quoi ressemblait la vie des Juifs aux environs de la période où
l'Etat turc a été créé?
Guttstadt : La fondation de la République Turque en 1923 était le
chapitre final de la désintégration prolongée de l'Empire Ottoman, qui
avait perdu la plupart de ses territoires dans une série de guerres contre
les grandes puissances chrétiennes et européennes. La situation pour les
Juifs était différente parce que contrairement aux populations chrétiennes
des Balkans, ils n'avaient pas de buts séparatistes. En réponse aux
protestations européennes face au massacre arménien, les dirigeants
ottomans aimaient attirer l'attention sur les Juifs comme une « minorité
modèle ».
Guttstadt révèle que la diffusion de pamphlets antisémites dans les
années 1930 a annoncé la naissance de l’antisémitisme moderne en
Turquie. Pour leur part, les Juifs ont souvent été la cible d'attaques
antisémites de la part des minorités chrétiennes aux environs de cette
période et étaient, pour cette raison, dépendants de la protection de
l'Etat. En conséquence, la plupart des Juifs se sont au début considérés
comme des alliés du mouvement kémaliste et ont regardé la nouvelle
république avec des attentes largement positives. Ces espoirs ont
rapidement été réduits à néant parce que malgré leurs tentatives
d'adaptation et les déclarations de loyauté, les Juifs sont rapidement
devenus une cible pour le nationalisme rigide de la nouvelle république.
Une des politiques définissant la jeune république était la turquification de
l'Etat, de l'économie et de la société.
A la lumière de ceci, les dirigeants kémalistes ont considéré les droits qui
avaient été accordés aux minorités non musulmanes dans la traité de
Lausanne comme la continuation de l’ingérence des grandes puissances
impérialistes. Ils ont mis les communautés religieuses non musulmanes
sous pression afin qu'elles renoncent à ces droits « volontairement ». Les
Juifs aussi ont été successivement chassés de nombre de professions et
de secteurs économiques. Cela a incité de nombreux Juifs à émigrer,
particulièrement en France, mais aussi aux USA, en Italie et en
Allemagne.
Une fois que la guerre a éclaté, comment l'Etat turc, qui a réussi à
resté « neutre » jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale,
s'est-il comporté envers les Juifs qui vivaient à l'intérieur de ses
frontières?
Guttstadt : Je pense que nous devons faire ici une différence entre
l'antisémistisme et le nationalisme anti-minorité, qui visait non seulement
les Juifs mais d'autres groupes aussi. D'un autre côté, des pamphlets
antisémites comme le Protocole des Sages de Sion sont arrivés en Turquie
et ont été traduits en turc dans les années trente. A la suite d'une visite
en Allemagne, Cevat Rifat Atilhan, qui peut être décrit comme le père de
l'antisémistisme islamique en Turquie, a commencé à publier le journal
antisémite Millî İnkîlâp (Révolution Nationale) à Istanbul, qui contenait des
caricatures antisémites directement recopiées d'un journal nazi, Der
Stürmer. Bien que celui-ci et d'autres magazines aient été interdits
pendant une certaine période, ils marquent la naissance de l'antisémitisme
moderne en Turquie.
Le Protocole des Sages de Sion comme Mein Kampf ont alors connu je ne
sais combien de rééditions jusqu'à aujourd'hui. Les mesures nationalistes,
qui affectaient non seulement les Juifs mais aussi les Kurdes, les
Arméniens et les Grecs, incluaient les réinstallations forcées, ce qu’on
appelait la capitation - impôt qui conduisit à la confiscation des biens de
ceux qui n'étaient pas en position de payer les sommes fixées
arbitrairement et fréquemment astronomiques qu'ils étaient tenus de
payer – et le travail forcé dans des camps de l'Anatolie orientale. Bien que
ces mesures ne soient en aucune manière comparables avec la
persécution des Juifs de la part des Nazis, elles ont si totalement détruit la
confiance des Juifs dans la république que la majorité des Juifs restant
dans le pays l'a quitté en 1947/1948.
A cette époque, les Juifs de Turquie étaient disséminés dans toute
l'Europe. Comment vivaient-ils ?
Guttstadt : Au début de la guerre, environ 25 000 à 30 000 Juifs
d'origine turque vivaient en Europe, en France pour la plupart d'entre eux.
Seulement une dizaine de milliers d'entre eux avaient toujours la
citoyenneté turque, ce qui est devenu une question de vie et de mort
pendant la Shoah. Il y avait beaucoup de gens qui était venus en Europe
comme « citoyens ottomans », mais dont le lieu de naissance avait été
assigné à d'autres Etats une fois que l'Empire n'existait plus. En France, il
était relativement facile d'obtenir la citoyenneté française. Depuis le début
des années trente, la république kémaliste avait commencé à vérifier la
nationalité de ses ressortissants vivant à l'étranger et à révoquer la
citoyenneté des non musulmans en particulier.
Cette politique de dénaturalisation, que l'Etat turc pouvait initialement
faire passer comme une conséquence normale de la nouvelle situation,
s'est principalement concentrée sur les Juifs pendant la Shoah. En octobre
1942, l'Allemagne a envoyé un ultimatum au gouvernement turc pour
rapatrier ses citoyens juifs depuis les Etats occupés par le Reich allemand.
Par dessus tout, pourtant, le gouvernement d'Ankara voulait empêcher un
afflux massif de Juifs turcs et a décidé d'utiliser l'instrument de la
dénaturalisation de masse comme moyen de l'empêcher. Ce qui s’est
révélé particulièrement fatal à cet égard était le fait que selon la loi
turque, les gens qui avaient changé de nationalité volontairement ou qui
avaient été dénaturalisés n'étaient plus jamais autorisés à remettre le pied
sur le sol turc, même en tant que touriste ou réfugié.
En plus, en 1938, la Turquie a passé un accord secret qui interdisait aux «
Juifs étrangers, qui sont sujets à des restrictions dans leur pays d'origine,
sans considération de la religion qu'ils pratiquent actuellement » d'entrer
en Turquie. Avec ce décret, la Turquie a adopté le critère qui caractérisait
la législation anti-juive en Allemagne et chez ses alliés.
Que savait à l'époque le gouvernement turc sur ce qui se passait dans les
pays contrôlés par l'Allemagne et sur le sort des Juifs de Turquie vivant
dans ces pays?
Guttstadt : Naturellement, les Allemands n'ont pas dit aux autorités
turques que les Juifs qui n'étaient pas rapatriés seraient déportés et
assassinés, mais ils ont masqué la réalité de la situation en disant qu'ils
seraient « soumis aux mesures générales appliquées aux Juifs ». Pourtant,
du fait que de nombreuses organisations juives de secours avaient des
représentants à Istanbul, la Turquie était un des lieux où une information
concrète sur la Shoah était disponible. A partir de la Turquie, des
journalistes faisaient des reportages sur l’assassinat systématique des
Juifs.
Les Juifs qui s’étaient évadés des camps de concentration ou des ghettos
et avaient réussi à atteindre Istanbul étaient interrogés par les comités
d'aide et recevaient l'assistance dont ils avaient besoin. Leurs rapports
étaient transmis depuis Istanbul vers d'autres bureaux tout autour du
monde. Aussi bien les journalistes que les militants juifs étaient sans
conteste sous la surveillance des services secrets turcs. En mars 1943, le
journal gouvernemental turc Ayin Tarihi a parlé des meurtres de masse
des Juifs en Allemagne. Plusieurs Juifs de Turquie vivant en Europe se sont
tournés vers le gouvernement turc pour demander de l'aide.
Environ 3 000 Juifs de Turquie ont été déportés dans des camps de
concentration allemands pendant la Shoah. Dans quelle mesure la Turquie
peut-elle être tenue pour responsable de leur sort?
Guttstadt : Les Allemands sont responsables d'avoir privé ces gens de
leurs droits, et de leur persécution et assassinat. Au vu des tentatives
actuelles en Allemagne de réécrire l'histoire et au vu du débat sur la «
victime » allemande, je refuse d'atténuer la responsabilité allemande en
quoi que ce soit. La Turquie aurait pu rapatrier un bien plus grand nombre
de Juifs et ouvrir ses frontières aux réfugiés. Malgré le fait que les
organisations d'aides aient offert d’en assumer le coût financier, le
gouvernement turc a généralement refusé. Cela dit, la Turquie n'a
certainement pas été le seul pays à adopter une position passive.
Pourtant, jusqu'à ce que les archives turques soient ouvertes, nous
pouvons seulement spéculer sur les discussions domestiques et les
critiques de la politique officielle envers les Juifs. Nous devons nous
rappeler que le régime turc de l'époque était dictatorial ; il y avait un
système fondé sur un parti unique; la presse se mettait au pas du
gouvernement et était soumise à une censure stricte. La communauté
juive était aussi complètement intimidée et appauvrie par les mesures
prises dans les années quarante.
La position officielle turque est que la Turquie était un refuge sûr pour les
Juifs d'Europe.
Guttstadt : A cause de ses liens étroits avec l'Allemagne, la Turquie avait
en fait de larges occasions de sauver les Juifs de Turquie vivant à
l'étranger. Des diplomates turcs ont individuellement saisi ces
opportunités. A Paris, par exemple, des consuls turcs ont rendu possible la
libération de nombreux Juifs de Turquie incarcérés. Les consuls turcs de
Milan et de Vienne ont aussi protégé des individus juifs. Même si ces
actions n'étaient pas toujours menées pour des raisons humanitaires quelques consuls pourraient avoir usé de leur influence pour mener double
jeu – cela montre la grande latitude qu'ils avaient. Dans de nombreux cas,
il suffisait de confirmer la citoyenneté turque d'un Juif pour empêcher qu'il
ou elle ne soit déporté(e).
Le recrutement d'universitaires juifs allemands dans les universités
turques est souvent cité comme un acte humanitaire. Quel est votre avis?
Guttstadt : Il est vrai qu’à partir de l'automne 1933, un nombre
considérable d'universitaires et d'artistes juifs allemands ont trouvé du
travail en Turquie, où ils ont joué un rôle remarquable dans l'édification
des nouvelles universités, hôpitaux théâtres, etc. Même s'ils n'étaient pas
reçus pour des raisons humanitaires, mais pour des raisons d'utilité, le
gouvernement turc a donné à ces gens du travail, a permis dans la plupart
des cas à leurs familles de les suivre en Turquie, et les a protégés contre
les persécutions du régime nazi. Néanmoins, la Turquie n'a jamais été un
pays d'exil important pour les Juifs persécutés. En termes de nombres, le
peu de réfugiés qui avaient été autorisés à entrer dans le pays n'apparaît
dans aucune statistique pertinente.
Interview menée par Sonja Galler
© Qantara.de 2009
Corry Guttstadt: Die Türkei, die Juden und der Holocaust (Turkey, the
Jews and the Holocaust) Verlag Assoziation A, Berlin-Hamburg 2008. 520
pages, 26 euros.
Traduction le Collectif VAN 24 juin 2009 - 07:15 - www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=32659
Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"
Génocide et massacres : la couverture médiatique
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Musée du
génocide arménien d'Erévan (Arménie) met en ligne une
exposition-photo consacrée à la couverture médiatique des
massacres de 1895/96 et du génocide arménien de 1915. Une
grande partie des Unes de la presse de l'époque est consacrée aux
massacres hamidiens de 1895/96 (tirés du nom de Abdul Hamid
II, surnommé le Sultan rouge ou encore "Le grand Saigneur"), du
temps où - selon la propagande négationniste actuelle de l'Etat
turc - les Turcs et les Arméniens vivaient en harmonie...
Une harmonie qui saute aux yeux.
A découvrir sur : Armenian Genocide: front-page coverage
http://genocide-museum.am/eng/online_exhibition_5.php
L’Arménie espère encore après la Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Armenialiberty publiée sur le site de la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie le 23 juin 2009.
23 juin 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
L’Arménie ne tient pas être celle qui a rompu les négociations de
normalisation avec la Turquie. Aussi tient-elle contre vents et marées sa
position de négociateur sans conditions préalables.
La Turquie, soutenue par les Etats-Unis, ne se prive pas de mettre X
conditions à la normalisation. Et lorsqu’elle voit que l’une des conditions
est susceptible de se réaliser, elle en choisit une autre plus contraignante.
La Turquie n’est absolument pas intéressée par normaliser ses relations
avec l’Arménie. Tout au plus les hommes d’affaires y trouvent un intérêt
pour écouler le surplus de leur production.
Seulement, il y a les Occidentaux. Alors il est nécessaire de faire bonne
mesure et donner l’impression que les choses se déroulent comme il se
doit. La diplomatie turque excelle dans ce domaine. D’où des subventions
conséquentes, aussi bien des Etats-Unis et de l’UE.
La diplomatie a ses règles que le commun des observateurs a des fois du
mal à suivre.
***
"L’Arménie garde l’espoir de normaliser bientôt ses relations avec la
Turquie malgré les conditions préalables fixées par les dirigeants turcs," a
déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian.
Il a également ostensiblement refusé de nier que le gouvernement
arménien avait accepté la proposition turque de créer une commission
mixte d’historiens qui se pencheront sur les massacres d’Arméniens de
1915 dans l’Empire ottoman. Interrogé par les journalistes pour
commenter les déclarations faites en ce sens par les États-Unis et des
officiels turcs, Nalbandian a déclaré : "En vue de développer nos relations
[turco-arméniennes], nous avons l’intention de créer une commission
intergouvernementale qui traitera de nombreuses questions d’intérêt
commun pour les deux côtés."
Lors de son audition devant une commission du Congrès américain la
semaine dernière, les Secrétaire d’État adjoint des Etats-Unis, Philip
Gordon, avait déclaré que la formation d’une commission mixte
d’historiens faisait partie de la "feuille de route", annoncée à la fin avril.
Les dirigeants turcs ont toujours dit que la commission turco-arménienne
devait étudier en particulier si les massacres des Arméniens constituaient
un génocide. L’ancien président Robert Kotcharian avait rejeté l’idée
comme étant un stratagème turc visant à empêcher les pays à reconnaître
le génocide.
Mais le successeur de Kotcharian, Serge Sarkissian, a indiqué l’an dernier,
peu de temps après sa prise de fonctions, qu’il ne s’opposait pas par
principe à la proposition turque. Lors d’un entretien en avril avec le "The
Wall Street Journal", Sarkissian a effectivement reconnu que Erevan a
accepté la création d’un "d’une sous-commission d’historiens" lors des
négociations de normalisation avec Ankara.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et d’autres dirigeants turcs ont,
depuis, précisé que ce n’était pas suffisant pour achever le processus de
normalisation. Ils ont déclaré que la Turquie n’établira de relations
diplomatiques et n’ouvrira sa frontière avec l’Arménie, qu’après la
résolution du conflit du Haut-Karabakh, acceptable par l’Azerbaïdjan.
À l’instar de certains responsables américains, Nalbandian semble
suggérer que les déclarations turques ne font pas obstacles à l’application
de la "feuille de route". "S’il y a un désir de résoudre les problèmes par la
voie diplomatique, alors cela ne peut se faire que par le biais de
négociations, par les accords conclus suite aux dites négociations et par la
mise en œuvre de ces accords", a-t-il souligné lors de la conférence de
presse conjointe avec le Cheikh Abdullah Bin Zayed al-Nahyan, ministre
des Affaires étrangères des Émirats arabes unis en visite à Erevan et
avant son envol pour Ankara.
"Je pense que nous avons la possibilité de normaliser les relations turcoarméniennes. Et l’Arménie poursuivra ses efforts dans cette direction," a
ajouté le ministre arménien.
Hovannes Shoghikian – armenialiberty
http://www.armenialiberty.org/content/article/1760172.html
http://eafjd.eu/spip.php?breve2021
Conflit du Karabakh : Matthew Brysa espère une
percée prochaine
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente la traduction d'un article en anglais du journal arménien
Armenialiberty publiée sur le site de la Fédération EuroArménienne pour la Justice et la Démocratie le 23 juin 2009.
23 juin 2009
***
Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération
Euro-Arménienne :
Le propre d’une négociation c’est :
- Qu’il doit y avoir des concessions de la part des deux parties.
- Que les médiateurs, ou tout du moins le pays qu’il représente, doit se
comporter de manière équitable et neutre envers les deux parties.
Or force est de constater que :
- 1. La seule concession de l’Azerbaïdjan est que la Haut-Karabakh passe
d’un statut de ‘région autonome’ à une ‘région très autonome’, le tout
sous administration azérie. Quant à l’Arménie, elle doit faire les 99 autres
pourcents des concessions !
- 2. La Turquie, connaissant très bien la situation, a mis comme condition
de levée de son blocus que l’Arménie cède aux exigences de son alliée. Et
donc que la levée du blocus n’est pas pour demain.
- 3. Les Etats-Unis font pression sur l’Arménie en l’obligeant à signer une
‘feuille de route’, en repoussant la reconnaissance du génocide arménien,
et en réduisant ou gelant les subventions.
Cherchez l’erreur …
***
"Les médiateurs espèrent décrocher un accord entre l’Azerbaïdjan et
l’Arménie sur les principes d’un accord de paix sur le Haut-Karabakh, lors
la prochaine rencontre prévue en Russie pour la mi-Juillet," a déclaré le
négociateur américain.
Le Sous-secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis, Matthew Bryza, a déclaré
que lui et ses collègues médiateurs, français et russes, visent l’obtention
d’un accord-cadre d’ici la fin 2009. Mais il a reconnu qu’il existait un risque
de rupture de dernière minute qui fera échouer les efforts de négociation
d’un accord entre les deux voisins du Caucase, lesquels continuent
d’échanger des coups de feu, 15 ans après la fin des hostilités.
"Je n’ai pas nécessairement une raison quelconque de croire qu’en faisant
ce que nous faisons - qui est semblable à ce qui s’est déroulé entre les
médiateurs et les protagonistes aussi bien à Key West qu’avant - que nous
allons obtenir plus qu’ils n’ont obtenu," a-t-il indiqué par téléphone à
l’agence Reuters depuis Washington le week-end dernier. "Je sais que nous
avons beaucoup avancé maintenant. Ce qui me donne un peu d’espoir que
nous allons continuer d’avancer, ce qui me semble logique."
Bryza a déclaré que les médiateurs du Groupe de Minsk de l’OSCE
espèrent réunir les présidents arménien Serge Sarkissian et azerbaïdjanais
Ilham Aliev, à la mi-Juillet ; la dernière d’une série de rencontres qui
alimentent les spéculations d’une probable percée.
"Nous espérons que si ils se rencontrent à la mi-Juillet, ils se mettront
d’accord sur le canevas général regroupant tous les éléments de ces
principes de base", a-t-il poursuivi. Les parties pourront ensuite détailler
ligne par ligne les trois pages et demie de texte, afin de les valider point
par point.
"Si cela se fait, alors, les coprésidents que nous sommes pourront dire
d’ici la fin de l’année, oui c’est vrai, un accord-cadre a été conclu."
L’Arménie soutient la demande d’indépendance du Haut-Karabakh, alors
que l’Azerbaïdjan la refuse. Bryza a indiqué que les médiateurs ont comblé
le fossé, mais que l’accord final devra prévoir un vote "reflétant la volonté
réelle des populations".
"Ce que nous essayons de faire est d’intégrer l’autodétermination par le
biais d’un processus de vote sur le statut juridique définitif du HautKarabakh, mais d’une façon que l’avenir immédiat n’impacte pas l’intégrité
territoriale de l’Azerbaïdjan." Mais il a refusé d’en dire plus.
Selon les analystes, la première étape serait le retrait des forces
arméniennes de sept districts qui entourent le Haut-Karabakh, avec la
mise en place d’une force internationale de maintien de la paix, suivie du
problème du retour des centaines de milliers de réfugiés azéris. Bryza a
déclaré que la guerre entre la Russie et la Géorgie d’août dernier a éclaté
lorsque Moscou a répondu à l’assaut géorgien sur la région sécessionniste
d’Ossétie du Sud, et que cela avait marqué les présidents Sarkissian et
Aliev.
Les analystes soulignent également un dégel entre l’Arménie et la Turquie,
alliée des Azéris, qui maintient un blocus avec sa voisine, un pays sans
littoral. La Turquie pourrait rouvrir sa frontière fermée depuis 16 ans, pour
soutenir l’Azerbaïdjan pendant la guerre.
La Turquie et l’Arménie ont annoncé en avril une feuille de route pour
normaliser leurs relations. Mais depuis la Turquie a déclaré qu’elle
n’ouvrira pas sa frontière avec l’Arménie, qui est durement frappée par la
crise mondiale et qui a besoin de l’aide Occidentale, tant qu’elle ne fera
pas de concessions sur le Haut-Karabakh.
Bryza, qui est également étroitement impliqué dans la feuille de route, a
déclaré que c’était deux processus distincts, mais fonctionnant en
parallèle. A la question, liant l’ouverture de la frontière entre la Turquie et
l’Arménie aux concessions que cette dernière fera sur le Haut-Karabakh, il
a répondu : "Je ne sais pas si c’est juste", et a ajouté : "Mais là où il y a
unanimité, c’est que nous disons tous, qu’il doit y avoir dès que possible
une percée sur le Haut-Karabakh avec des progrès significatifs, et que
c’est la façon pour faire en sorte que tous ces processus aillent de l’avant
sans problème."
Matt Robinson, Reuters - armenialiberty
http://www.armenialiberty.org/content/article/1759818.html
http://eafjd.eu/spip.php?breve2020
La Turquie, Etat des espoirs déçus
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire un article du site kurde Bersiv du 16 avril 2009.
Le 16 avril 2009
Les espoirs kurdes de fin de conflit avec l’état turc ont commencé le 2
août 1999 lorsque Abdullah Öcalan a souhaité que les guérilleros du PKK
se retirent du territoire turc puis après la décision prise par le PKK
d’accepter cette proposition à l’occasion du 1er septembre 1999, Journée
Mondiale de la Paix.
Ce que beaucoup pensaient à l’époque, c’est qu’il y avait sûrement des
négociations secrètes entre l’état turc et Ocalan qui venait d’être
condamné à mort le 29 juin.
Comme l’a très bien exprimé Chris Kutschera dans un article, ” les Kurdes
de Turquie espèrent qu’il y a “quelque chose pour eux” dans ce qui
s’accomplit à Imrali; ils sont convaincus que des négociations secrètes
entre Apo et les généraux turcs vont déboucher sur une solution du drame
kurde...”.
Chris Kutschera comparait même cette situation avec le désastre qui s’est
abattu sur les Kurdes d’Irak en 1975: “quand à la suite des accords
d’Alger (6 mars 1975) le chah d’Iran a interrompu du jour au lendemain
toute l’aide militaire qu’il fournissait au général Barzani, les Kurdes
irakiens ont cru pendant quelques jours qu’il y aurait “quelque chose pour
les Kurdes” dans ces accords “.
Le PKK a fait de multiples gestes de bonne volonté, en plus de retirer ses
forces armées de Turquie, il a notamment envoyé deux “délégations de la
paix” se rendre aux autorités turques: l’une formée de guérilleros et
menée par Ali Sapan et l’autre de cadres d’Europe.
Le PKK a attendu 5 ans pendant lesquels il a, malgré les opérations
menées contre lui par l’armée turque, respecté un cessez-le-feu unilatéral
et est allé jusqu’à déclarer qu’il était prêt à renoncer définitivement à la
lutte armée. Mais rien n’y fit. Les Kurdes ont attendu et espéré en vain
que l’état turc accepte que la tragédie kurde qu’il avait lui-même initiée
soit résolue de façon juste et équitable.
Malheureusement, cette période n’a pas été mise à profit par l’état; elle a
à l’inverse démontré que la mentalité ultra-nationaliste turque prévalait
encore et que les changements éventuels seraient lents, très lents.
Au bout de cette période, qui plus est sous la pression de l’Union
Européenne à laquelle la Turquie était candidate et après un changement
de la donne moyen-orientale avec l’intervention américaine en Irak, tout
ce que les Kurdes ont obtenu en Turquie, c’est de pouvoir “bénéficier”
suite à des lois votées le 3 août 2002, de 45 dérisoires minutes par jour d’
émissions en langue kurde sur une seule chaîne de la télévision publique
TRT, sans dépasser 4 heures par semaine et obligatoirement sous-titrées
en turc.
Les programmes ont débuté le 9 juin 2004 sur TRT3 après qu’en avril, les
premiers centres d’enseignement privé de la langue kurde aient ouvert
leurs portes après de multiples obstacles politico-administratifs.
C’était très loin du minimum requis car comme le dit Salih Akin de
l’Université de Rouen/CNRS, “Dans ce contexte, seul un programme
d’aménagement linguistique soutenu par l’Etat peut changer le sentiment
de la population kurde que les lois d’août 2002 ne sont que des
instruments politiques à destination de la commission européenne.
Les grandes lignes de cet aménagement linguistique pourraient être
fondées sur le modèle basque ou l’enseignement des langues dans les
cantons suisses.
* Reconnaissance constitutionnelle du kurde
* Enseignement en kurde du primaire jusqu’aux études supérieures dans
les régions à majorité kurde.
* Usage du kurde dans les administrations et institutions publiques dans
les régions à majorité kurde.
* Légalisation de l’usage du kurde dans le cadre des activités sociopolitiques.
Au delà des discussions sur l’adhésion turque à l’union européenne,
l’octroi des droits linguistiques substantiels aux Kurdes relève du respect
d’une dimension la plus élémentaire des droits de l’homme, à savoir la
possibilité offerte à tout être humain d’un accès à l’enseignement et
apprentissage de sa langue maternelle.”
Devant cette politique de “charité” de l’état turc qui humilie le peuple
kurde en ne lui concédant que des miettes, le PKK a décidé de rompre son
cessez-le-feu en juin 2004.
Malgré cela, les Kurdes gardaient encore l’espoir que l’AKP et Erdogan
seraient différents de leurs prédécesseurs car ils croyaient que ce parti,
venant d’un autre sérail, était réellement opposé à l’armée et à la caste
nationalo-kémaliste dirigeant la Turquie depuis sa création. Beaucoup
pensaient que l’AKP et Erdogan voulaient vraiment régler la question
kurde de façon équitable, qu’ils “voulaient du bien aux Kurdes” mais que
les “méchants militaires les en empêchaient”.
Cet espoir a été particulièrement nourri par le discours de Recep T.
Erdogan du 12 août 2005 à Diyarbekir/Amed:
« Chaque pays a connu des jours difficiles dans son histoire. Un grand État
et un pays fort comme la Turquie a surmonté de nombreuses difficultés
pour arriver jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi, nier les erreurs du passé
ne sied pas aux grands États. Un grand État et une nation forte se
tournent avec confiance vers l’avenir en se confrontant à leurs fautes et à
leurs erreurs. C’est avec ce principe à l’esprit que notre gouvernement
sert le pays. (…) Le problème kurde n’est pas le problème d’une partie de
notre peuple, mais le problème de tous. C’est donc aussi le mien. Nous
allons régler chaque problème avec encore plus de démocratie, plus de
droits civils, et plus de prospérité, dans le respect de l’ordre
constitutionnel, du principe républicain et des principes fondamentaux que
nous ont légués les pères fondateurs de notre pays. »
A un tel point que beaucoup de Kurdes, même parmi les militants du PKK
(!), ont préféré voter pour l’AKP aux élections législatives du 22 juillet
2007 et espéraient même une alliance AKP-DTP au parlement voire au
gouvernement.
Souvent Erdogan était comparé à feu Türgüt Özal, président turc qui a eu
le courage de parler d’une fédération kurdo-turque et de commencer des
négociations avec le PKK mais qui pour cette raison a été assassiné le 17
avril 1993 par l’état turc, tuant par la même occasion son projet de paix
kurdo-turque.
La déception n’en a été que plus grande au vu de la conduite de l’AKP et
d’Erdogan après leur victoire aux élections de 2007.
Déception des Kurdes et de tous les démocrates, kurdes et turcs, qui
espéraient notamment la rédaction d’une nouvelle constitution en lieu et
place de l’actuelle datant de 1982 et rédigée par les militaires putschistes
du coup d’état du 12 septembre 1980.
L’AKP a montré son vrai visage: conservateur islamiste et surtout tout
aussi nationaliste turc que l’élite kémaliste.
Il a prouvé qu’il était en parfait accord avec les positions de l’armée
turque en ce qui concerne le peuple kurde, comme le montrent ces
citations d’Erdogan: : “L’enseignement en kurde à l’école n’est pas
envisageable“, “Une seule nation, une seule langue, un seul drapeau, une
seule patrie, un seul état“, “La Turquie, tu l’aimes ou tu la quittes”, “Nos
forces de sécurité feront ce qu’elles ont à faire, quelles que soient les
personnes servant d’instrument au terrorisme, fussent-elles des enfants
ou des femmes. Les parents de ces enfants pleureront demain en vain.”
ou celle-ci de Cemil Çiçek, vice-premier ministre AKP commentant la
victoire du DTP à Igdir dès le lendemain des élections municipales du 29
mars dernier: “C’est dangereux pour la sécurité de la Turquie, “ils” ont
atteint la frontière arménienne“.
Ainsi, particulièrement pendant la campagne électorale des municipales,
les Kurdes ont été très nombreux à percevoir le caractère factice des
“ouvertures” de l’AKP.
Cependant, même l’espoir de pouvoir lutter pacifiquement, par les urnes,
pour obtenir la démocratie et le respect de leurs droits nationaux a été
déçu. En effet, il s’est avéré que l’état turc, c’est-à-dire l’armée et l’AKP
avec l’aide de tout l’appareil d’état, a pratiqué des fraudes massives pour
limiter la victoire du DTP lors de ces élections.
Malgré les preuves à l’appui, aucune réclamation du DTP n’a été acceptée
alors même que la plupart de celles des autres partis l’étaient facilement.
Grâce au témoignage des délégations étrangères, il a pu être prouvé que
si les votes n’ont pas été recomptés, c’est parce que l’état turc avait
beaucoup à cacher.
Ces fraudes ont été dénoncées par plusieurs organisations comme le Parti
Communiste Français qui déclare sur son site national: “Dans la ville d’
Agri où se trouvait une des délégations, le Préfet, sur ordre de l’AKP - le
parti gouvernemental - a inversé les résultats électoraux pour ne pas
reconnaître la victoire du DTP. Ce non-respect du suffrage universel a
provoqué des manifestations de protestation des habitants, qui ont été
violemment réprimées par la police et l’armée.”
On a également appris que même le seul cas où le DTP semblait avoir eu
gain de cause, à Xelfetî, district de Riha/Urfa, ce parti avait finalement
reçu une fin de non-recevoir et que sa victoire lui était purement et
simplement volée.
Alors, non content de pratiquer des fraudes massives, de diaboliser ou au
mieux de passer sous silence le DTP grâce à tout le panel médiatique turc,
d’user de procédés divers pour acheter les voix, de réprimer violemment
les partisans du DTP protestant contre les fraudes et contre l’attitude des
autorités électorales, l’état turc ne supporte même pas la victoire malgré
tout du DTP: ce mardi 14 avril au petit matin, plus de 70 responsables du
DTP et des membres d’ONG kurdes ont été arrêtés lors d’une vaste
opération dans 13 provinces dont 29 personnes à Mêrdîn et 37 à
Amed/Diyarbekir et 3 vice-présidents du DTP.
De plus ont été perquisitionnées des mairies, la chaîne de télévision Gün
TV, la radio Gün Rayo, l’association des mairies du Sud-Est Anatolien,…
“Cette opération est une démonstration claire de l’incapacité du
gouvernement à encaisser le résultat des élections municipales”, a
commenté le président du DTP, Ahmet Türk, mardi, devant les députés de
son parti.
Maintenant que les élections sont passées, plusieurs autres conséquences
se font jour.
De nombreuses déclarations faites juste avant les élections apparaissent
comme n’étant que de fausses promesses de campagne.
Par exemple, le fait que Rojîn l’animatrice vedette de TRT 6 démissionne
(selon elle) ou soit licenciée (selon la direction de TRT6) n’est pas anodin.
Une chose est claire: les élections passées, l’état n’a plus besoin de Rojîn,
il n’a plus besoin de dépenser autant pour rémunérer une présentatrice en
qui il ne voyait qu’une publicité pré-électorale pour l’AKP.
La question est de savoir ce que va devenir TRT6 la chaîne publique
émettant en kurde. Déjà, officiellement ce n’est pas une chaîne en kurde
mais “la chaîne multilingue”, et si le temps de diffusion était entièrement
en kurde à la faveur des élections, la part accordée au kurde va être très
réduite lorsque vont être ajoutés le persan et l’arabe notamment.
Enfin, cette attitude belliqueuse de l’état turc est aussi illustrée par les
multiples opérations militaires engagées contre les guérilleros du PKK
dans plusieurs régions comme le Botan ou près de Dicle/Pîran au nord de
la province de Diyarbekir/Amed. Plusieurs morts sont déjà à regretter de
part et d’autre.
Cette attitude violente peut paraître d’autant plus aberrante que, dans le
but d’aider à une résolution pacifique et de favoriser la tenue d’ une
conférence interkurde transnationale, le PKK a prolongé jusqu’au 1er juin
le cessez-le-feu unilatéral qu’il avait déclaré à l’occasion des élections du
29 mars.
Ou alors, l’état turc souhaite au mépris du bien de sa population, la
continuation de la guerre.
cf:
Salih Akin, “Bilan des réformes linguistiques adoptées en Turquie dans la
perspective d’adhésion à l’Union européenne”
http://www.institutkurde.org/conferences/les_enjeux_de_la_candidature_
turque_a_ue/Salih+Akin.html
http://bersiv.com/actualite/1334-la-turquie-etat-des-espoirs-decus/
Géorgie : les droits des Arméniens du Djavakhk
toujours bafoués
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente ce Communiqué de Presse mise à notre disposition par
l'Union YERKIR.
Communiqué
Le 23 juin 2009
Les autorités géorgiennes continuent de bafouer les
droits des Arméniens du Djavakhk
La politique des autorités géorgiennes visant à piétiner les droits des
Arméniens du Djavakhk se poursuit.
Récemment plusieurs cas graves ont été enregistrés :
1. Le service de sécurité nationale de Géorgie a convoqué et interrogé des
enseignants arméniens du Djavakhk qui se préparaient à partir en
Arménie pour un cycle de formation.
2. Les violations flagrantes contre les droits de la défense de Vahagn
Chakhalyan, leader de l’Alliance Démocratique Djavakhk Uni, continuent.
Nous rappelons que le 7 avril dernier, il a été condamné à 10 de prison
ferme pour détention d’armes et organisation de manifestations.
3. Le 19 juin 2009, le député d’Arménie Shirag Torosyan, connu pour ses
prises de position publique sur les Arméniens du Djavakhk s’est vu refuser
l’entrée sur le territoire géorgien.
Les autorités géorgiennes sont cependant préoccupées du
mécontentement grandissant en Arménie, au sein de la diaspora
arménienne et des institutions européennes et internationales lié au
traitement des Arméniens du Djavakhk. Afin de pallier ce
mécontenentement, les autorités géorgiennes veulent profiter du voyage
du Président géorgien Mikhael Saakatchvili en Arménie pour atteindre les
objectifs suivants :
1. Exprimer leurs intransigeances vis-à-vis des Arméniens du Djavakhk.
2. Déplacer la cause du Djavakhk sur le terrain des relations arménogéorgiennes afin de se servir du levier économique sur la République
d’Arménie pour la pousser à de nouveaux compromis.
L’Union YERKIR invite les autorités géorgiennes à comprendre que la
politique de persécution contre les arméniens du Djavakhk ne peut que
renforcer le mécontentement actuel qui se propage y compris dans la
diaspora arménienne qui voit dans la lutte pour les droits des Arméniens
du Djavakhk une partie intégrante de la cause arménienne.
En conséquence, les tentatives faites par les autorités géorgiennes de
déplacer les problèmes du Djavakhk sur le terrain des relations
interétatiques arméno-géorgiennes en se servant de la menace
économique est vouée à l’échec.
La seule alternative possible est la fin des persécutions contre les
Arméniens du Djavakhk et l’ouverture d’un dialogue pour résoudre les
problèmes linguistique, éducatif, religieux, culturel, socio-économiques…
Les autorités d’Arménie, les structures d’Arménie et de Diaspora, les
institutions internationales doivent entreprendre des actions pour stopper
l’escalade des persécutions au Djavakhk et trouver des solutions pour
permettre de résoudre les violations contres les droits des Arméniens du
Djavakhk selon les critères et normes internationales de protection des
droits de l’homme et des minorités.
Union YERKIR
http://www.yerkir.eu/
L'OSCE inquiet pour l'avenir des ONG en Azerbaïdjan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
presente cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique,
économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre
disposition par la Représentation de la République du HautKarabagh en France.
2009-06-19 12:26
Le bureau de l'OSCE à Bakou s'est déclaré préoccupé par le projet
d'amandements à la "loi sur les organisations non gouvernementales",
inscrit à l'ordre du jour de Milli Majlis (parlement azerbaïdjanais), rapporte
le quotidien "Nouvelles d'Azerbaïdjan" le 17 juin dernier.
Dans cette déclaration rendue publique le jour même, le bureau de l'OSCE
exprime la crainte que les éventuels modifications et compléments à cette
loi puissent avoir un impact négatif sur l'activité des organisations non
gouvernementales en Azerbaïdjan et porter atteinte à la liberté
d'expression en général.
Le bureau de l'OSCE propose à Milli Majlis d'annuler les débats sur les
amendements à la loi, ceux-ci, selon les termes employés dans la
déclaration, "contredisant les standards internationaux et les obligations
prises par Bakou près de l'OSCE".
En outre, le représentant de l'OSCE à Bakou prie le gouvernement azéri
d'organiser un débat public sur ce projet de loi et engager des
consultations avec les experts internationaux, se disant prêt à lui apporter
son concours à cet effet.
http://www.haut-karabagh.com/?p=newsview&newsid=143
Iran : soutien de Rama Yade à Silva Harotonian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre la déclaration de Rama Yade publiée sur le site du Ministère
des affaires étrangères le 22 juin 2009.
Droits de l’Homme et l’Iranpointillés
(22 juin 2009)
Déclaration de Rama Yade
"Je me suis entretenue avec le comité qui soutient Silva Harotonian,
citoyenne iranienne d’origine arménienne, employée d’une ONG
humanitaire américaine, incarcérée en Iran depuis un an. Roxana Saberi,
ancienne co-détenue de Madame Harotonian à la prison d’Evin, très
engagée dans ce combat, faisait partie de la délégation.
Silva Harotonian a été arrêtée le 26 juin 2008 à Téhéran par les autorités
iraniennes alors qu’elle effectuait un voyage professionnel. Elle est
accusée d’atteintes à la sûreté de la République islamique d’Iran. Ses
avocats pointent des irrégularités dans le procès. Le premier appel a été
rejeté. Un second appel est en cours. Or, la santé de Madame Harotonian
se détériore. A l’approche de la date anniversaire de son incarcération,
nous entrons dans un moment crucial pour obtenir sa libération.
J’apporte mon soutien entier à la mobilisation qui a lieu en ce moment à
Paris en faveur de la libération de Madame Harotonian. Nous devons, en
Iran comme ailleurs, être solidaires des ONG et défenseurs des droits de
l’Homme qui luttent pour le droit à la justice, pour le respect des libertés
fondamentales et des droits de l’Homme. Pour que soit entendue « la voix
des sans voix »."
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/iran_420/droitshomme-iran_14359/iran-soutien-rama-yade-silva-harotonian22.06.09_74042.html
L'étrange procès de Florence Hartmann
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présente cet article publié sur le site de MEMORIAL 98 le 20 juin
2009.
Samedi 20 juin 2009
Dans quelques semaines le 11 juillet, aura lieu le quatorzième
anniversaire du massacre de Srebrenica. Son initiateur, le général Mladic,
puissamment protégé, est toujours en liberté.
Le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) est occupé à
juger Florence Hartmann, ancienne porte-parole de la procureure du
Tribunal Carla Del Ponte de 2000 à 2006, accusée d'avoir dévoilé des
décisions secrètes.
Elle risque sept ans de prison sous l'accusation « d'outrage à la Cour »
Son crime ? Avoir publié le contenu de deux décisions confidentielles de la
chambre d'appel du TPI, qui refusait de rendre publics certains
documents.
Selon l'accusée, ces documents permettent de prouver l'implication de la
direction serbe dans la tuerie. Ces décisions d'embargo sur les documents
avaient été prises dans le cadre du procès de l'ancien président serbe
Slobodan Milosevic, mort en 2006 dans sa cellule à La Haye.
Elles ont été relatées dans le livre de la porte-parole, qui est maintenant
journaliste, publié en 2007 et intitulé "Paix et châtiment": « Ce n'est pas à
un tribunal de décider quels sont les faits de l'histoire qu'il faut garder
sous scellés. L'histoire ne lui appartient pas. C'est l'histoire des victimes,
et Mme Hartmann a le droit de la leur communiquer », a déclaré son
avocat.
Plusieurs associations, dont celles des femmes de Srebrenica, soutiennent
Florence Hartmann. En France c'est l'association "Mères pour la paix" qui a
lancé les actions.
Un comité de soutien, composé notamment de journalistes, d'avocats et
de défenseurs des droits de l'Homme, fait circuler une pétition sur
Internet (voir à la fin de l'article). Il a manifesté devant le TPI à La Haye.
Bref rappel sur Srebrenica
Juillet 1995 : 8000 hommes bosniaques musulmans de Srebrenica sont
massacrés par les forces serbes commandées par Mladic. Ce dernier est
toujours en fuite, protégé par un réseau militaire et policier serbe.
Des vidéos récentes le montrent chantant et dansant lors de fêtes avec sa
famille Mladic dirigeait l'Armée de la République serbe de Bosnie (VRS). En
plus des unités de la VRS, une unité paramilitaire de Serbie, les Scorpions,
a participé au massacre.
Avant le massacre, les Nations unies avaient déclaré Srebrenica « zone de
sécurité » ce qui n'a pas empêché le massacre bien que 400 Casques
bleus Néerlandais aient été présents dans la région de Srebrenica (voir
notre article sur le rôle de l'ONU, Sri Lanka : ONU silencieuse, régime
impuni. ) http://memorial98.over-blog.com/article-32083999.html
Le tuerie de Srebrenica est le pire massacre commis en Europe depuis la
fin de la Seconde Guerre mondiale. En 2004, le massacre a même été
qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l'exYougoslavie (TPIY) Cette qualification a été débattue. En février 2006, la
Cour internationale de justice a confirmé cette qualification. Elle n'a pas
jugé la responsabilité de l'État serbe, mais a indiqué que celui-ci n'avait
pas pris « toutes les mesures en son pouvoir » pour éviter le génocide.
Bien que les victimes aient été principalement des hommes et des jeunes
garçons, les femmes et les enfants ayant été évacués en cars vers les
lignes bosniaques, on compte aussi parmi les tués des adolescents de
moins de 15 ans et des vieillards de plus de 65 ans.
La liste préliminaire des personnes disparues compte 8 373 noms, elle
inclut 500 noms de personnes qui avaient moins de 18 ans, plusieurs
dizaines de femmes et quelques jeunes filles. En 2008, plus de 5 600
victimes ont été identifiées par leur ADN et 3 215 victimes ont été
inhumées au mémorial de Potocari.
Citation du livre de F. Hartmann : « ....Fin septembre 2005, une nouvelle
occasion (de mettre en lumière les responsabilités des dirigeants serbes)
se présente. Belgrade, qui continue de requérir des mesures de protection
sur tous les documents établissant l'autorité de l'État serbe sur ses affidés
en Bosnie, vient de se voir octroyer par la Chambre d'appel l'autorisation
de ne pas divulguer publiquement certains passages des dossiers
personnels militaires de plusieurs hauts officiers de l'armée bosno-serbe,
dont celui de Ratko Mladic, qui confirme, au vu de ses promotions, que le
chef militaire bosno-serbe relevait bien pendant la guerre du
commandement suprême à Belgrade.Car ce n'est pas Karadzic, le chef
politique des Serbes de Bosnie, mais Lilic, le président de l'État serbomonténégrin (de l'époque NDLR) qui, suite à une décision du CSD,
accorde par décret le 16 juin 1994 une nouvelle étoile de général à Ratko
Mladic... »
C'est pour ce type d'analyse que Mme Hartmann est traînée devant le
TIPY.
Solidaires de son combat, nous vous invitons à signer la pétition de
soutien: link http://www.preserverlajusticeinternationale.org/
MEMORIAL 98
http://memorial98.over-blog.com/article-32902968.html
Revue de la presse turque 23.06.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet cette revue de la presse turque du 23 juin 2009 publiée
sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).
Posted 24.06.2009 07:25:04 UTC
Updated 24.06.2009 07:28:43 UTC
Les journaux consacrent une large place aux déjeuner de travail offert par
le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, aux ambassadeurs des pays
européens.
Le quotidien Sabah note qu'en s'adressant aux ambassadeurs des pays
européens, le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan a déclaré qu'au sujet
du processus d'adhésion, la Turquie n'accepteraient aucune autre
alternative que l'adhésion à part entière. Le Premier ministre Erdoğan a
dit : " Je voudrais spécialement m'adresser aux ambassadeurs français et
allemand en leur disant que le partenariat privilégié ne prend place ni
dans l'acquis communautaire européen ni dans celui de la Turquie. "
Sous la manchette " nous avons des amis fiables et fidèles dans l'Union
Européenne ", Star donne place aux paroles de l'ambassadrice de la
République Tchèque Eva Filipi qui sont comme suit : " La Turquie est un
allié important et fiable. Je vous assure que vous avez des amis fiables et
fidèles au sein de l'UE. ". Le quotidien relate également les paroles de
l'ambassadeur de la Grande Bretagne, Nick Bair et celles de
l'ambassadeur du Portugal Jose Manuel de Carvalho Lameiras qui sont
respectivement comme suit : " Il faut que nous informions de la meilleure
façon le changement impressionnant vécu en Turquie. " , " Il serait
incorrecte de parler de négociation sans qu'il n'y ait de participation. La
pleine adhésion de la Turquie à l'UE, doit être soutenue. "
Habertürk fait savoir que le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl
Bildt qui a tenu une conférence de presse au Conseil de l'UE, a précisé le
programme de son pays lors de la présidence européenne, de son pays.
Le quotidien relate les paroles suivantes de Bildt : " nous sommes décidés
a continuer les négociations d'adhésion avec la Turquie et la Croatie. ".
Quant à Cuymhuriyet, il note qu'en réponse à la question "comment est ce
que les campagnes faites contre la Turquie lors des élections
parlementaires, influenceront la présidence suédoise de l'UE?", le ministre
suédois des Affaires étrangères Carl Bildt dont le pays se prépare à
assumer la présidence de l'UE, a déclaré que l'Union européenne avait une
parole donnée à la Turquie et qu'elle était dans une période où il ne fallait
laisser aucun pays en dehors de l'Europe.
Dans son information titrée " ce sera comme si, Israël avait reconnu la
République Turque de Chypre du Nord ", le quotidien Habertürk indique
que beaucoup de touristes israéliens viendront en République Turque de
Chypre du Nord via la croisière Haïfa - Gazimagusa. Le quotidien informe
que malgré tous les obstacles de la partie chypriote grecque, les croisières
débuteront le 1er août et que les bateaux au drapeau de la république
Turque de Chypre du Nord, ancreront dans le port de Haïfa.
Le même quotidien commente les évènements survenus en Iran à la suite
des élections avec le titre " Dans le jeu d'échec iranien, se trouvent deux
rois ". L'information continue comme suit : " Les évènements survenus en
Iran, sont qualifiés d'affrontements pour le gouvernement, entre l'aile
réformiste et conservateur de la révolution islamique. Le leader des
réformistes est Mir Hossein Moussavi, quant à celui des conservateurs,
c'est le guide suprême l'ayatollah Ali Khamanei qui a soutenu
Ahmadinejad lors des élections. Dans les deux camps, se trouve un
architecte azéri. "
Sabah qui s'attarde sur le même sujet, précise que la tension vécue à la
suite des élections, avait mis face à face l'Iran et le monde occidental.
Préférant le titre " veto diplomatique de Londres ", le quotidien fait savoir
que la crise vécue suite aux élections iraniennes s'est transformée en un
duel diplomatique. Sabah indique que Londres qui a été accusé de se
mêler des affaires intérieures iraniennes et de revoir les accords
bilatéraux, avait appelé les familles de diplomates à retourner au pays.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=5fd2
4e36-6de0-46ac-bbc5-abea11c9fbc7
SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 24.06.2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de
presse des informations parues dans la presse francophone, sur
les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le
négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union
européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le
temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en
ligne sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.
La Turquie, les Juifs et l'Holocauste
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La turcologue Corry Gutstadt a
publié une étude détaillée sur le comportement du gouvernement turc
envers ses citoyens juifs pendant la Shoah. Cela lui a permis de mener
des recherches sur un chapitre de l'histoire du vingtième siècle qui avait
jusqu’alors été quasiment négligé par la recherche internationale sur la
Shoah. Elle révèle ici que la Turquie a mené pendant la Shoah une
politique de dénaturalisation des Juifs de Turquie émigrés en Europe. Le
gouvernement d'Ankara, allié de l’Allemagne nazie, voulait ainsi contrer
l’afflux massif de Juifs turcs vers la Turquie et il a utilisé l'instrument de la
dénaturalisation de masse comme moyen de l'empêcher. Cette politique
s’est révélée fatale pour les 25 000 à 30 000 Juifs d'origine turque qui
vivaient en Europe, et en France particulièrement. Le Collectif VAN vous
propose la traduction d’une interview en anglais, parue sur le site de
qantara.de [Dialogue avec le monde musulman].
Génocide et massacres : la couverture médiatique
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Musée du génocide
arménien d'Erévan (Arménie) met en ligne une exposition-photo
consacrée à la couverture médiatique des massacres de 1895/96 et du
génocide arménien de 1915. Une grande partie des Unes de la presse de
l'époque est consacrée aux massacres hamidiens de 1895/96 (tirés du
nom de Abdul Hamid II, surnommé le Sultan rouge ou encore "Le grand
Saigneur"), du temps où - selon la propagande négationniste actuelle de
l'Etat turc - les Turcs et les Arméniens vivaient en harmonie... Une
harmonie qui saute aux yeux.
Conflit du Karabakh : Matthew Brysa espère une percée prochaine
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty
publiée sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 23 juin 2009. "Les médiateurs espèrent décrocher un
accord entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur les principes d’un accord de
paix sur le Haut-Karabakh, lors la prochaine rencontre prévue en Russie
pour la mi-Juillet," a déclaré le négociateur américain. Le Sous-secrétaire
d’Etat adjoint des Etats-Unis, Matthew Bryza, a déclaré que lui et ses
collègues médiateurs, français et russes, visent l’obtention d’un accordcadre d’ici la fin 2009.
Iran : soutien de Rama Yade à Silva Harotonian
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la
déclaration de Rama Yade publiée sur le site du Ministère des affaires
étrangères le 22 juin 2009. "Je me suis entretenue avec le comité qui
soutient Silva Harotonian, citoyenne iranienne d’origine arménienne,
employée d’une ONG humanitaire américaine, incarcérée en Iran depuis
un an. Roxana Saberi, ancienne co-détenue de Madame Harotonian à la
prison d’Evin, très engagée dans ce combat, faisait partie de la
délégation."
Quotidien Zaman « La Turquie, l’Arménie ne devraient plus être otages de
l’histoire »
Cet article paru dans la version en ligne de Zaman fait écho à un rapport
de l’European Stability Initiative, une organisation privée ayant des
bureaux à Berlin, Istanbul et Pristina au Kosovo. Vous pourrez apercevoir
dans cet article, le mot génocide écrit librement, sans guillemets mais
aussi l’affirmation que la reconnaissance du Génocide Arménien ne remet
nullement en cause la frontière actuelle entre l’Arménie et la Turquie.
Procès Khmers: le procureur démissionne
Le Canadien Robert Petit, procureur international au tribunal chargé de
juger d'ex-responsables Khmers rouges au Cambodge, a annoncé
aujourd'hui sa démission.Dans une déclaration à la presse, M. Petit a
affirmé que son départ, programmé pour le 1er septembre, était lié à des
"raisons personnelles et familiales".
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a commencé l’examen de
l’affaire Hrant Dink
La Cour Européenne des Droits de l’Homme (ECHR) a commencé à passer
en revue le cas du journaliste arménien Hrant Dink assassiné en 2007 et
qui a été jugé et reconnu coupable en vertu de l’article 301 du code pénal
turc.
Nouvel Edit de Nantes ?
En 1999, en Turquie, une élue du "Parti de la vertu", parti islamiste,
prétend pénétrer au Parlement en portant le voile. Elle sera déchue de son
mandat. La Turquie est le seul pays musulman à avoir organisé la
séparation de la religion et de l’Etat, l’héritage de Mustafa Kemal Atatürk.
Veli Kuçuk d’origine arménienne selon un magazine turc
Le général à la retraite Veli Kuçuk, que l’on connaît pour ses déclarations
ultranationalistes, a des racines arméniennes selon le magazine turc
Chronicle. Dans son édition de juin, le magazine a couvert la biographie
de Küçük, un des suspects principaux dans l’affaire Ergenekon, un réseau
criminel complotant pour renverser le gouvernement.
Etat d’urgence humanitaire permanente au Soudan
Selon la Caritas, la pauvreté et la souffrance qui affligent la région
soudanaise occidentale du Darfour et le sud du pays, ont atteint de tels
niveaux que l'on peut parler d'une crise humanitaire permanente.
Des membres de l’AKP à Tsitsernakaberd
Les frontières entre la Turquie et l’Arménie seront ouvertes au septembre,
a déclaré Yasar Kisa, chef de Département des taxes à Igdir (Turquie)
dans le cadre de sa visite en Arménie. M.Kisa a visité l’Arménie
accompagné de Mahmud Sek, Yusuf Arslan, Rasul Sek, Ahmet Tutulmaz
tous membres de l’AKP et ont été accueilli en Arménie par de hauts
officiels du gouvernement arménien.
La carte politique s'affine
Petit à petit, la carte politique du nouveau Parlement européen se dessine
mais des changements pourraient encore intervenir avant ou pendant la
session constitutive du 14 juillet à Strasbourg. Tout dépend en effet de
l'attraction que va exercer à droite l'eurosceptique « Groupe des
Réformateurs et Conservateurs », mené par les tories britanniques et déjà
fort de 55 membres, sur les autres eurosceptiques et souverainistes.
Concert lyrique avec Anaït Douzian
Artiste complète et lauréate du concours international Léopold-Bellan
2006, Anaït Douzian est à la fois pianiste virtuose, accompagnatrice et
chanteuse lyrique soprano. Ainsi, elle dispose de toutes les qualités pour
se produire lors d'un spectacle solo hors norme.
Le président turc souhaite que sa visite en Chine marque l'histoire des
relations turco-chinoises
Le président turc Abdullah Gül a souhaité mardi que sa prochaine visite
d'Etat en Chine soit historique dans les relations turco-chinoises. La
Turquie souhaite cimenter ses liens avec la Chine dans les domaines
politique et économique, la Chine faisant partie du petit nombre de pays
jouissant d'une croissance économique constante malgré la crise
financière mondiale, a indiqué M. Gül lors d'une conférence de presse
tenue à l'aéroport d'Ankara Esenboga avant son départ.
La France divisée sur la question de la burqa
Ce mardi l’Assemblée nationale a annoncé la création d’une mission
d’information parlementaire sur le port du voile intégral. Une mission
voulue par le Président Sarkozy et saluée par Silhem Habchi de
l’association Ni Putes Ni Soumises : “C’est le symbole du fascisme, de
l’oppression des femmes, de la talibanisation de la religion”.
Les Etats composites
Les élections présidentielles en Iran laissent ouverte la question de la
vraie nature de l'opinion dans ce pays, entre modernisme ouvert et
obscurantisme replié. Il y a peu de temps, les élections législatives au
Liban ont dégagé une majorité relative représentant en gros les classes
moyennes, les sunnites et les chrétiens, mais sous l'hypothèque d'une
forte minorité chiite et milicienne. Les récentes élections européennes ont
été l'occasion d'évoquer à nouveau l'éternel débat sur la Turquie, dans
lequel Nicolas Sarkozy a trouvé l'occasion de redire pourquoi elle n'est pas
en Europe, et Daniel Cohn-Bendit d'appeler à soutenir les efforts des
authentiques modernistes turcs, que tout rapproche des Européens.
OCI va ouvrir une représentation en Belgique
L'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) va ouvrir une
représentation en Belgique, a annoncé mardi le secrétaire-général de
l'organisation Ekmeleddin Ihsanoglu. M. Ihsanoglu a entamé mardi des
contacts à Washington en tant qu'invité de la secrétaire d'Etat américaine,
Hillary Clinton.
Economie : Turquie : Le président turc Abdullah Gül observe la
coopération avec la Chine à tous les niveaux
Le président turc Abdullah Gül a indiqué mardi qu'il veut que son pays
accélère la coopération avec la Chine à tous les niveaux, qualifiant de
"partenaires naturels" les deux pays. La Turquie et la Chine sont en bonne
position pour surmonter les nouveaux défis et poursuivre une plus grande
prospérité à travers la coopération, a indiqué M. Gül dans une interview à
Ankara avant d'effectuer une visite d'Etat en Chine.
Mahinur Özdemir, première députée belge à porter le foulard
Mahinur Özdemir, une jeune femme de 26 ans d’origine turque, a été
investie ce mardi au Parlement régional de Bruxelles. Sa collègue
socialiste Caroline Désir réagit : “Est-ce qu’on peut parler de soumission
de la femme avec le port du foulard dans ce cas ? Ce qui est important
c’est que la députée en question revendique le port du voile depuis ses 14
ans, de manière complètement libre. Je pense avoir lu que sa soeur ne le
porte pas, donc c’est un choix personnel.”
Le PM turc critique l'UE d'exploiter le processus d'adhésion de la Turquie
le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué lundi certains
pays membres de l'Union européenne (UE) d'exploiter le processus
d'adhésion de la Turquie en faveur de leurs politiques intérieures. Lors
d'une rencontre-déjeuner à Ankara avec les ambassadeurs des pays
membres de l'UE en Turquie, M. Erdogan a affirmé que cela a "tort
absolument" et ne bénéficiera à aucun pays en exploitant l'adhésion de la
Turquie au bloc.
L'étrange procès de Florence Hartmann
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
cet article publié sur le site de MEMORIAL 98 le 20 juin 2009. Dans
quelques semaines le 11 juillet, aura lieu le quatorzième anniversaire du
massacre de Srebrenica. Son initiateur, le général Mladic, puissamment
protégé, est toujours en liberté. Le tribunal pénal international pour l'exYougoslavie (TPIY) est occupé à juger Florence Hartmann, ancienne porteparole de la procureure du Tribunal Carla Del Ponte de 2000 à 2006,
accusée d'avoir dévoilé des décisions secrètes.
La Turquie, Etat des espoirs déçus
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à
lire un article du site kurde Bersiv du 16 avril 2009. Les espoirs kurdes de
fin de conflit avec l’état turc ont commencé le 2 août 1999 lorsque
Abdullah Öcalan a souhaité que les guérilleros du PKK se retirent du
territoire turc puis après la décision prise par le PKK d’accepter cette
proposition à l’occasion du 1er septembre 1999, Journée Mondiale de la
Paix. Ce que beaucoup pensaient à l’époque, c’est qu’il y avait sûrement
des négociations secrètes entre l’état turc et Ocalan qui venait d’être
condamné à mort le 29 juin.
L'OSCE inquiet pour l'avenir des ONG en Azerbaïdjan
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et
culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation
de la République du Haut-Karabagh en France. Le bureau de l'OSCE à
Bakou s'est déclaré préoccupé par le projet d'amandements à la "loi sur
les organisations non gouvernementales", inscrit à l'ordre du jour de Milli
Majlis (parlement azerbaïdjanais), rapporte le quotidien "Nouvelles
d'Azerbaïdjan" le 17 juin dernier.
Géorgie : les droits des Arméniens du Djavakhk toujours bafoués
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
ce Communiqué de Presse mise à notre disposition par l'Union YERKIR. La
politique des autorités géorgiennes visant à piétiner les droits des
Arméniens du Djavakhk se poursuit. Récemment plusieurs cas graves ont
été enregistrés. Le service de sécurité nationale de Géorgie a convoqué et
interrogé des enseignants arméniens du Djavakhk qui se préparaient à
partir en Arménie pour un cycle de formation. Les violations flagrantes
contre les droits de la défense de Vahagn Chakhalyan, leader de l’Alliance
Démocratique Djavakhk Uni, continuent. Nous rappelons que le 7 avril
dernier, il a été condamné à 10 de prison ferme pour détention d’armes et
organisation de manifestations.
L’Arménie espère encore après la Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente
la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty
publiée sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la
Démocratie le 23 juin 2009. "L’Arménie garde l’espoir de normaliser
bientôt ses relations avec la Turquie malgré les conditions préalables
fixées par les dirigeants turcs," a déclaré dimanche le ministre des Affaires
étrangères Edouard Nalbandian. Il a également ostensiblement refusé de
nier que le gouvernement arménien avait accepté la proposition turque de
créer une commission mixte d’historiens qui se pencheront sur les
massacres d’Arméniens de 1915 dans l’Empire ottoman.
Turquie: la justice militaire nie l'authenticité d'un plan anti-gouvernement
La justice militaire turque a estimé qu'un document présenté comme le
plan d'un officier d'état-major visant à déstabiliser le gouvernement
islamo-conservateur et qui a créé une polémique en Turquie était un faux,
a rapporté mercredi l'agence de presse Anatolie.
Mobilisation pour Silva Harotonian, visage de la répression en Iran
Il y a un peu plus d'une dizaine de jours, les Iraniens se sont rendus aux
urnes pour un scrutin présidentiel aux résultats connus d'avance. Ces
élections se sont tenues dans un contexte de verrouillage de la société
civile iranienne : on ne compte plus les défenseurs des droits de l'homme
harcelés, menacés, emprisonnés en Iran.
Le foulard d’une députée fait débat en Belgique
Mahinur Özdemir a prêté serment devant le parlement belge mardi
revêtue d’un foulard qu’elle porte "de sa propre initiative". Mahinur
Özdemir, 26 ans, diplômée en sciences politiques, a prêté serment en
début d'après-midi mardi en tant que députée du parlement régional de
Bruxelles.
Lellouche, un avocat de la Turquie aux Affaires européennes
Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il nommé Pierre Lellouche aux Affaires
européennes? Le choix est apparemment incohérent. Le président de la
République a fait du "non" à la Turquie l'axe majeur de sa campagne pour
les élections européennes et voilà qu'il installe un farouche partisan du
"oui" à ce secrétariat d'Etat.
Le foulard d'une députée relance la polémique sur le voile
La prestation de serment mardi d'une députée bruxelloise portant le
foulard islamique et une proposition du ministère de la Justice d'autoriser
ses fonctionnaires à porter le voile ont relancé en Belgique la polémique
sur les signes religieux et la neutralité de l'État.
Arras-en-Lavedan. Pose de la dernière pierre
Créée par Harut Yekmalyan lors du symposium 2008 organisé à Arras-enLavedan, cette sculpture en ronde-bosse représente les deux lions. Deux
personnages mythologiques, issus des légendes des cultures
méditerranéennes. La composition bilatérale permet de marquer le
passage en entrant et en sortant.
Erdogan dénonce l’hostilité des Européens
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déploré hier à Ankara
l’hostilité des Européens à l’égard du processus d’adhésion de la Turquie à
l’Union européenne, affirmant qu’il a causé une «sérieuse érosion» de
l’enthousiasme entourant ce processus dans son pays.
Santini, parti du gouvernement, interrogations sur l'avenir de Lefebvre
Le départ mardi d'André Santini du gouvernement, qui va de pair avec la
disparition du secrétariat d'Etat à la Fonction publique, pose la question de
l'avenir de Frédéric Lefebvre, député UMP et porte-parole du parti
majoritaire.
Débat sur le port du voile... en Belgique
Le ministère belge de la Justice recommande d'autoriser « le port de
signes religieux et philosophiques » pour ses quelque 24.000 agents à
l'exception de ceux qui portent un uniforme et si cela ne pose « aucun
problème entre collègues et entre usagers », d'après une note interne
publiée par « Le Soir » de Bruxelles.
Il y aura un après-Özdemir
Le Parlement bruxellois a fait le plein pour le voile de Mahinur Özdemir.
Une séance finalement très digne malgré le bilinguisme "tardif"
d'Antoinette Spaak. Pour un bordel, ce fut un beau bordel ! Les services
du Parlement régional bruxellois ne s’attendaient visiblement pas à
accueillir autant de monde pour l’installation des députés sortis des urnes
du 7 juin.
En France, on poursuit des réfugiés politiques kurdes!
Dès 1960, les Kurdes ont commencé à immigrer en Europe et depuis leur
nombre n'a pas cessé d'augmenter, aujourd’hui il y a plus de 1.300.000
Kurdes qui vivent dans différents pays européens. La plupart vivent en
Allemagne, mais il en existe aussi des centaines de milliers dispersés dans
d’autres pays de l’Union Européenne. Dans leur grande majorité, les
Kurdes qui vivent en Europe ont fui leur terre natale pour chercher asile
dans les pays de l’Union européenne.
Un pas en avant : le sénat de l’Etat de Californie approuve l’acte de
sensibilisation au génocide
Le Sénat de l’état de Californie a voté le 3 juin la proposition du sénat
SB234, ‘Genocide Awareness Act’ ( Acte de Sensibilisation au Génocide ).
Le 29 avril, la Commission sur l’Enseignement du Sénat avait voté
unanimement en faveur de SB234, le ‘Genocide Awareness Act’.
L’Assemblée Arménienne d’Amérique (AAA, www.aainc.org ), à l’origine de
la proposition déposée par le Sénateur d’État Mark Wyland (R, parti
Républicain), avait appelé ses militants de base de Californie (ARAMAC) à
encourager et soutenir le vote de la proposition.
Turquie : Appel pour sauver une prisonnière politique
Güler Zere, 37 ans, prisonnière politique incarcérée depuis 14 ans,
atteinte d'un cancer terminal. Dans les prisons de Turquie où règne le
modèle de l’isolement et du traitement (un euphémisme qui désigne le
programme de dressage des prisonniers politiques, NDT), une détenue est
sur le point de mourir. Bien que la Turquie ait signé toutes les conventions
internationales relatives à la protection des droits de l’homme et du
prisonnier, les violations des droits du détenu et la mort y sont légion.
D’après les organisations humanitaires indépendantes, en Turquie, 306
personnes seraient mortes dans les centres d’enfermement de 2000 à
2009.
GENOCIDE ARMENIEN
Des membres de l’AKP à Tsitsernakaberd
mercredi24 juin 2009, par Stéphane/armenews
Les frontières entre la Turquie et l’Arménie seront ouvertes au septembre,
a déclaré Yasar Kisa, chef de Département des taxes à Igdir (Turquie)
dans le cadre de sa visite en Arménie.
M.Kisa a visité l’Arménie accompagné de Mahmud Sek, Yusuf Arslan, Rasul
Sek, Ahmet Tutulmaz tous membres de l’AKP et ont été accueilli en
Arménie par de hauts officiels du gouvernement arménien.
Les délégués ont déposé de gerbe à Tsitsernakaberd le mémorial dédié
aux victimes du génocide de 1915 à Erevan.
Ismail Sek, cousin de Mahmud Sek vit depuis longtemps à Erevan. Marié
avec une arménienne, il s’occupe là-bas, de commerce.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=52683
USA
Un pas en avant : le sénat de l’Etat de Californie
approuve l’acte de sensibilisation au génocide
mercredi24 juin 2009, par Stéphane/armenews
Le Sénat de l’état de Californie a voté le 3 juin la proposition du sénat
SB234, ‘Genocide Awareness Act’ ( Acte de Sensibilisation au Génocide ).
Le 29 avril, la Commission sur l’Enseignement du Sénat avait voté
unanimement en faveur de SB234, le ‘Genocide Awareness Act’.
L’Assemblée Arménienne d’Amérique (AAA, www.aainc.org ), à l’origine de
la proposition déposée par le Sénateur d’État Mark Wyland (R, parti
Républicain), avait appelé ses militants de base de Californie (ARAMAC) à
encourager et soutenir le vote de la proposition.
‘L’AAA travaille auprès des élus et des fonctionnaires pour susciter des
débats sur la reconnaissance des génocides, la prévention et
l’enseignement des génocides. Ces questions sont liées entre elles. Sans
éducation, la reconnaissance et la prévention des génocides sont
menacées. SB234, l’Acte de Sensibilisation au Génocide, concerne
l’éducation. Une fois voté, il offrira aux étudiants universitaires une
occasion unique d’être informé sur quelques unes des périodes les plus
sombres de l’humanité. Ce rappel de l’histoire, de vive voix, sera l’un des
outils d’enseignement les plus indiscutables et les plus captivants pour
quiconque étudiera le génocide’, a dit Arpi Vartanian, directrice de l’AAA.
L’AAA a aussi coordonné l’action de la communauté arménienne
d’Amérique pour le soutien de la proposition de loi, en envoyant des
délégués dans la capitale de la Californie, Sacramento, et en lançant une
campagne par télécopie et sur Internet, adressée aux sénateurs.
‘La vérité et notre engagement pour l’éducation ont gagné aujourd’hui.
Ayant travaillé en salle de classe avec les étudiants sur ce sujet, je sais
que relater l’histoire oralement est essentiel pour transmettre les leçons
que nous devons apprendre pour prévenir les génocides et punir leurs
auteurs’, a dit Shant Hagopian, un ancien du programme Leo Sarkissian
de l’ANCA et récemment diplômé de Berkeley, Université de Californie, où
il a également travaillé sur le Projet Éducation pour le Génocide...
Lors de l’audition publique de témoignage, le négationniste du Génocide
Arménien Bruce Fein et l’Assemblée des Associations Turques d’Amérique
(ATAA) témoignèrent contre la mention de l’exemple arménien, en
parallèle aux massacres du Cambodge et au Darfour comme ayant
constitué un génocide. En réponse à ce témoignage d’opposition, le
Sénateur d’État Joe Simitian (D, démocrate), membre de la Commission
de l’Éducation, exprima de la déception, étant donné en particulier le fait
incontestable du Génocide Arménien et demanda, ‘Pourquoi le génocide se
reproduit-il encore et encore ?...Il se reproduit parce que nous n’avons
pas la volonté de retourner dans le passé et de se confronter avec les
traitements inhumains que l’homme peut infliger à l’homme’. La réalité du
Génocide Arménien, a déclaré Simitian, ‘a été établi depuis longtemps’.
‘Les événements qui se poursuivent au Darfour me rappellent les mots du
philosophe George Santayana qui écrivit :’Ceux qui n’apprennent rien de
l’histoire sont condamnés à la répéter’. Les événements horribles comme
le Génocide Arménien et la Shoah ont pour seule utilité de montrer qu’il
est important de reconnaître le passé et d’en tirer les enseignements.
Assurer le vote de la proposition SB234 en une loi aidera certainement à
ce que le Génocide Arménien ne soit pas oublié par les générations
futures.’
AAA loue les efforts du Sénateur d’état Mark Wyland (R), de la Sénatrice
d’état Christine Kehoe (D), du Sénateur d’état Joe Simitian (D) et de tous
ceux qui ont soutenu cette proposition, pour leur conviction que
l’éducation est une clef de sensibilisation au génocide.
‘L’Assemblée Arménienne applaudit le Sénateur Kehoe pour avoir présenté
aussi promptement ce projet de loi à la discussion pour être voté’, a
déclaré Yeghig Keshishian, Directeur de la Région Ouest de l’Assemblée. ‘L
‘Assemblée voudrait aussi louer le Sénateur Wyland pour avoir fait adopter
cette loi et ainsi une fois encore avoir placé la Californie en tête de la
politique nationale vis à vis de l’enseignement des droits de l’homme et de
la prévention des génocides.’
Dès son adoption par l’Assemblée de l’état de Californie, l’’Acte de
Sensibilisation au Génocide’ du Sénateur d’état Wyland devrait être
promulgué par le Gouverneur Arnold Schwarzeneggeret devenir une loi. Le
projet exige que la Commission des Programmes de Californie vote
l’inclusion d’un élément d’histoire oral dans le cursus de son enseignement
secondaire qui mentionne le Génocide Arménien de 1915-1923. La
Californie a été à l’avant garde de la création de nouvelles normes en
adoptant le Modèle de Programme des Droits de l’Homme et du Génocide,
qui comporte le Génocide Arménien.
‘Les efforts de la communauté arménienne de Californie ont contribué à ce
résultat et je suis sûr que la communauté continuera d’agir dans ce
domaine pour que la vérité et les leçons du génocide ne soient pas
oubliées. L’Assemblée continue de travailler avec la communauté et le
Sénat d’État pour obtenir que ce projet devienne une loi’, a déclaré
Vartanian.
Arpi Harutyunyan
http://armenianow.com
Traduction Gilbert Béguian
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=52718
TURQUIE
La Cour Européenne des Droits de l’Homme a
commencé l’examen de l’affaire Hrant Dink
mercredi24 juin 2009, par Stéphane/armenews
La Cour Européenne des Droits de l’Homme (ECHR) a commencé à passer
en revue le cas du journaliste arménien Hrant Dink assassiné en 2007 et
qui a été jugé et reconnu coupable en vertu de l’article 301 du code pénal
turc.
Les avocats de Hrant Dink se sont adressés à l’ECHR le 11 janvier 2007,
quelques jours avant son meurtre, soutenant que Hrant Dink a été jugé
pour avoir insulté l’identité turque et que la raison de son procès était en
dérogation avec la Convention Européenne sur les Droits de l’homme et
notamment les principes de la liberté d’expression, du droit à avoir un
procès équitable et la légalité de la punition donnée. Ils ont aussi soutenu
que Hrant Dink a été traité différemment parce qu’il était arménien.
Les avocats de la famille de Dink se sont aussi adressés à l’ECHR en 2008
et de nouveau en 2009, affirmant que l’état turc n’a pas pris de
précautions pour empêcher le meurtre de Hrant Dink. Ils avaient d’abord
fait appel au bureau du Procureur de la République d’Istanbul à l’encontre
de sept policiers prétendant que ces officiers avaient entravé le
déroulement de l’enquête judiciaire. Le procureur de la République a
envoyé l’appel au Bureau du Procureur de la République de Trabzon, qui a
choisi finalement le 10 janvier de s’opposer à l’ouverture d’un procès
contre les policiers. Les avocats ont fait appel de la décision mais la
semaine dernière la Haute Cour a aussi décidé de ne pas ouvrir de procès
contre les policiers.
L’ECHR a demandé au gouvernement turc de fournir des informations
détaillées sur le procès Dink. La cour évaluera aussi le concept « d’insulter
l’identitté turque ».
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=52719
Veli Kuçuk d’origine arménienne selon un magazine
turc
mercredi24 juin 2009, par Stéphane/armenews
Le général à la retraite Veli Kuçuk, que l’on connaît pour ses déclarations
ultranationalistes, a des racines arméniennes selon le magazine turc
Chronicle.
Dans son édition de juin, le magazine a couvert la biographie de Küçük,
un des suspects principaux dans l’affaire Ergenekon, un réseau criminel
complotant pour renverser le gouvernement. Dans un article intitulé «
Kuçukogullari et Veli Kuçuk » le magazine a noté que le village où Küçük
est né, le village de Türkmen dans la province occidentale de Bilecik, était
un village arménien contrairement à que l’on croit généralement.
Veli Kuçuk qui est né à Türkmen le 9 mai 1944, était le fils d’un fermier
qui avait quatre enfants. Il a reçu le même nom que son frère qui est mort
quand il était bébé.
En ce qui concerne les archives de l’Empire Ottoman, le magazine a dit
que 85% des résidants dans le village avaient une origine arménienne,
mais qu’aucun arménien ne réside dans le village aujourd’hui.
En examinant les dossiers fiscaux des familles arméniennes dans le
village, le magazine a analysé les racines ethniques de Veli Kucuk. Les
dossiers fiscaux montrent qu’Artin de la famille Kucukogullarilari a payé un
impôt de 30 Kr ; Minas de la même famille a aussi payé 30 Kr. On ne le
connaît pas aujourd’hui ce qui est arrivé à la famille Kuçukogullari ou aux
résidents arméniens de Türkmen. Il n’y a aucun document montrant qu’ils
ont laissé le village pendant la déportation de 1915. Après l’adoption de la
loi sur les noms de famille lors de la création de République Turque en
1923, quelques résidents du village ont adopté le nom de famille « Kuçuk
» révèle le magazine. Veli Kuçuk parle l’arménien couramment note le
magazine.
Veli Kuçuk est actuellement en prison accusé d’être l’un des chefs
d’Ergenekon. Veli Kuçuk est aussi considéré comme le fondateur du JITEM,
les services secrets clandestins et illégaux à l’intérieur de la gendarmerie
accusé d’avoir effectué des centaines d’opérations officieuses et
criminelles.
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=52714
Turquie : Appel pour sauver une prisonnière politique
Appel urgent pour sauver la prisonnière politique Güler Zere
Güler Zere, 37 ans, prisonnière politique incarcérée depuis 14 ans,
atteinte d'un cancer terminal.
Dans les prisons de Turquie où règne le modèle de l’isolement et du
traitement (un euphémisme qui désigne le programme de dressage des
prisonniers politiques, NDT), une détenue est sur le point de mourir. Bien
que la Turquie ait signé toutes les conventions internationales relatives à
la protection des droits de l’homme et du prisonnier, les violations des
droits du détenu et la mort y sont légion. D’après les organisations
humanitaires indépendantes, en Turquie, 306 personnes seraient mortes
dans les centres d’enfermement de 2000 à 2009. La nouvelle proie du
régime carcéral en Turquie est à présent une prisonnière politique
dénommée Güler Zere, âgée de 37 ans et privée de liberté depuis 14 ans.
Après avoir été condamnée par la Cour de sûreté de l’Etat (DGM) de
Malatya, Güler Zere avait été incarcérée à la prison de Elbistan. C’est là
que son cancer avait été diagnostiqué. Si elle a l’article de la mort
aujourd’hui, c’est parce que son cancer n’a été dépisté que tardivement et
que le traitement de sa maladie s’est heurté aux prétextes du « chacun
son tour » et du « manque de place ».
Etant entendu que « l’effet accru de la douleur et du chagrin inhérents à la
peine » produits par une « longue privation de liberté » constituent en soi
un mauvais traitement, il n’est pas nécessaire de recourir activement à un
pareil traitement pour causer du tort à un détenu. Dans l’application de la
peine, une indifférence entraînée par « une insuffisance généralisée ou par
un enchaînement de négligences individuelles » peut aboutir aux mêmes
conséquences. L’échec et l’indifférence observés lors du traitement
médical doivent par conséquent être considérés comme des preuves de
mauvais traitements. La direction pénitentiaire a en effet affiché une
indifférence totale de sorte que la maladie de la prisonnière a atteint un
point de non-retour. Par conséquent, les articles 2 et 3 de la Convention
européenne des droits de l’homme (CEDH) qui garantissent
respectivement le « droit à la vie » et l’interdiction « de la torture, des
peines ou traitements inhumains ou dégradants » ont été gravement
bafoués.
L’article 16 de la loi 5275 sur l’application des peines et des mesures de
sécurité prévoit l’annulation de la peine si ses effets outrepassent les buts
qui caractérisent cette peine. D’après le paragraphe 2 de cet article, il y a
annulation de l’application de la peine en cas de manque de moyens pour
les traitements médicaux ou s’il s’agit d’une maladie nécessitant une
hospitalisation prolongée ou encore si le maintien du malade dans le
service hospitalier de la prison constitue un danger imminent pour sa vie.
C’est précisément ainsi que doivent être considérées la nature de la
maladie de Güler ZERE et les négligences rencontrées au cours de son
traitement. Malgré cette nécessité impérieuse, à nos jours, nos diverses
requêtes sont restées lettre morte.
Par la présente, nous demandons une nouvelle fois la libération immédiate
de Güler ZERE telle que la loi l’y autorise. Toute attitude contraire
entraînera inéluctablement sa mort. Nous appelons l’opinion publique à
empêcher ce nouveau décès.
Bureau du droit du peuple
([email protected], 16 juin 2009)
Pour toute correspondance avec Güler ZERE :
Çukurova Üniversitesi Balcalı Araştırma Hastanesi Mahkum Koğuşu/ADANA
Ve Karataş Hapishanesi/ADANA
Envoyez vos lettres de protestation au ministère turc de la justice :
M. Sadullah ERGIN, Ministre de la Justice
Republic of Turkey
Ministry of Justice
06669 ANKARA
Courriel : [email protected]
Tel : 00 90 312 419 46 69
Association des familles de prisonniers (TAYAD)
Güzeltepe Mah.
Öznur Sok. A Blok
No: 19 Kat:1 D:2
Eyüp / ISTANBUL
Tel/Fax: +90 (0) 212 231 57 73
Courriel : [email protected] ; [email protected]
http://www.info-turk.be/370.htm#Zere
Turquie: la justice militaire nie l'authenticité d'un
plan anti-gouvernement
24.06.09 | 13h44
La justice militaire turque a estimé qu'un document présenté comme le
plan d'un officier d'état-major visant à déstabiliser le gouvernement
islamo-conservateur et qui a créé une polémique en Turquie était un faux,
a rapporté mercredi l'agence de presse Anatolie.
Selon la décision rendue par le ministère public de la justice militaire,
aucune preuve n'a pu être trouvée confirmant que le document, publié par
le journal libéral Taraf, appartient bien à un colonel de marine, comme
l'affirmait ce quotidien.
"Au vu des preuves qui se sont jusque là dégagées, le ministère public
militaire a acquis la conviction que le prétendu document n'a été préparé
par aucune unité de l'état-major (...) et qu'aucun ordre n'a été donné"
pour la préparation d'un tel document, a affirmé cette institution, citée par
Anatolie.
La justice militaire a décidé en conséquence qu'il n'y a pas lieu de lancer
des poursuites contre l'officier incriminé.
Même si la justice militaire juge que le document est un faux, une enquête
est encore en cours devant la justice civile à la suite d'une plainte déposée
la semaine dernière par le Parti de la justice et du développement (AKP),
au pouvoir, du premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Taraf avait affirmé avoir obtenu la copie d'un plan visant à "briser le
soutien populaire" dont bénéficient l'AKP et son puissant soutien, la
confrérie du chef religieux Fethullah Gülen.
Ce plan, mis au point en avril, constitue selon Taraf une riposte à
l'enquête en cours sur le réseau Ergenekon, accusé d'avoir cherché par
des actes violents à créer des tensions dans la société turque pour
favoriser un coup d'Etat militaire qui chasserait l'AKP du pouvoir.
Le document présenté par le quotidien prévoit une série d'actions,
essentiellement de la propagande médiatique, pour discréditer l'AKP et
créer des divisions dans ses rangs.
De nombreux militaires d'active ou à la retraite, dont plusieurs exgénéraux, ont été inculpés depuis juin 2007 dans le cadre de l'enquête
Ergenekon. 86 personnes, dont de nombreux opposants de l'AKP, sont
jugées depuis octobre dans cette affaire.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39677246@7-58,0.html
ARMENIE/TURQUIE
Quotidien Zaman « La Turquie, l’Arménie ne
devraient plus être otages de l’histoire »
mercredi24 juin 2009, par Stéphane/armenews
Cet article paru dans la version en ligne de Zaman fait écho à un rapport
de l’European Stability Initiative, une organisation privée ayant des
bureaux à Berlin, Istanbul et Pristina au Kosovo.
Vous pourrez apercevoir dans cet article, le mot génocide écrit librement,
sans guillemets mais aussi l’affirmation que la reconnaissance du
Génocide Arménien ne remet nullement en cause la frontière actuelle
entre l’Arménie et la Turquie.
Dans l’interview, l’experte, journaliste turque, se dit surprise de devoir
constater que beaucoup d’Arméniens d’Arménie actuelle ont des racines en
‘Turquie de l’est’, ce que les négationnistes ne manqueront pas d’utiliser
comme une preuve que les Arméniens ont simplement été déplacés à
partir de 1915.
Pour sa part, l’expert ‘neutre’, Gerald Knauss, ne doute de rien : il appelle
de ses vœux la collaboration de la diaspora de France pour aider la
Turquie dans son projet d’adhésion. Pourquoi le ferait-elle ? Pour installer
la démocratie en République d’Arménie, (où, que l’on sache, elle se trouve
déjà).
Il met dans la même balance, le sort des Arméniens, assassinés pour les
uns, chassées de chez eux dans des conditions atroces pour les autres, et
le sort des Turcs chassés des Balkans au tournant du 19è siècle. Il noie
littéralement le Génocide Arménien dans ‘un nombre énorme de
génocides’ qui se sont produits au vingtième siècle (Celui commis par les
Turcs n’est même pas le premier).
Il continue en rassurant les Turcs : la Convention des Nations Unies sur la
prévention et la punition du crime de génocide ne s ‘applique pas au
Génocide Arménien. Elle date de 1948 et elle n’est pas rétroactive.
Pas plus d’ailleurs qu’elle ne s’appliquait à la Shoah. Ce qui n’a pas
empêché l’Allemagne et Israël de convenir de réparations...
Gilbert Béguian
"LA TURQUIE, L’ARMÉNIE NE DEVRAIENT PLUS ÊTRE OTAGES DE
L’HISTOIRE"
Diba Nigar Goksel et Gerald Knaus de l’Initiative de Stabilité Européenne
(ESI) un institut non lucratif de recherche et de politique, ont conclu
ensemble que la Turquie et l’Arménie ont une chance de marginaliser les
voix extrémistes et de permettre un débat plus raisonnable pour avancer,
la frontière entre les deux pays restant fermée alors que des signes de
rapprochement sont apparus.
Dans leur récent rapport "La colombe de Noé revient : l’Arménie, la
Turquie et le débat sur le Génocide" ils analysent la question du ‘génocide’
qui, disent-ils, est le seul sujet qui empoisonne les relations entre Turcs et
Arméniens. ‘Il n’y a presque pas de spécialistes du domaine des études
sur le génocide qui doute que ce qui est arrivé aux Arméniens en 1915
constitue un génocide.
Il est tout aussi clair, cependant, que la Turquie actuelle n’est pas
légalement responsable des actes de génocide commis il y a presque un
siècle, et que reconnaître le génocide ne remettrait pas en question la
frontière établie entre la Turquie et l’Arménie’, affirmait le rapport.
Le rapport continuait : ‘Les Arméniens d’aujourd’hui sont en face d’un
choix : soit traiter la Turquie comme un ennemi éternel soit aborder son
voisin de l’ouest avec l’espoir de partager une frontière avec l’Union
Européenne. Pour leur part, les Arméniens doivent accepter que la
reconnaissance du génocide ne les conduira jamais à contester un accord
sur les frontières qui a duré presque un siècle.’
Pour Zaman Dimanche, Goksel et Knaus ont donné d’autres détails sur la
question et les perspectives des relations turco-arméniennes.
Vous vous êtes rendue plusieurs fois en Arménie, y avez vécu et parlé
avec des Arméniens de toutes les couches de la société pour les besoins
du rapport. Qu’est-ce qui vous a le plus frappée ?
Goksel : avant de me rendre en Arménie, j’avais supposé que les
descendants de tous les Arméniens ottomans étaient dans la diaspora et
que les Arméniens en Arménie avaient toujours été là. Comme Turque, ce
qui m’a le plus surprise, c’est la proportion importante d’Arméniens venus
de diverses régions de Turquie. Probablement 80% des personnes des
personnes que j’ai rencontrés dans les villages arméniens au milieu de
nulle part seraient originaires des provinces de Mouch, Diyarbékir, etc. qui
m’ont donné une idée de l’étendue du problème.
Vous avez également parlé avec des personnes ayant des vues extrêmes ceux qui défendent des idées comme définissant la frontière entre Turquie
et Arménie comme illégale. Pensez-vous qu’une telle idée ait des chances
de survivre en Arménie ?
Les personnes qui exprimaient en Arménie de telles positions radicales
étaient tout à fait polis envers moi. C’étaient les mêmes personnes qui
faisaient en ville des réunions en Arménie sur les revendications de terres
en Anatolie. Mais en Arménie, pour la plupart des personnes ordinaires,
telle n’est pas la chose la plus importante.
Quelle est la chose la plus importante pour eux ?
Goksel : Pour la plupart d’entre eux, rencontrer une Turque pour la
première fois et pouvoir lui parler librement est plus important. Dix
minutes de conversation suffisent à changer l’atmosphère, et nous voyons
que plus de dialogue est vraiment la seule façon de faire fondre la glace excepté pour les personnes qui viennent avec des théories sur les
revendications territoriales et les réparations. Les gens ordinaires ne
sortiraient pas de chez eux pour aller manifester pour des terres.
Mais pensez-vous que ceux qui mènent l’opinion pourraient influencer le
public pour que cela puisse arriver ?
Goksel ; s’agissant de revendications de terres, non. S’agissant de 1915,
les Arméniens croient que c’était un génocide et qu’ils devraient pouvoir le
dire au monde. C’est un sentiment fort. Espérer que les Arméniens
abandonnent leur croyance ou leurs projets sur ce point n’est pas réaliste.
Ils soutiennent donc l’ouverture de la frontière essentiellement pour des
soucis économiques ?
Goksel : nous avons rencontré en Arménie beaucoup de peur de la Turquie
; de la suspicion sur les intentions de la Turquie. C’est une des
conséquences d’avoir été isolés l’un de l’autre pendant aussi longtemps.
On y trouve également une extrême curiosité de ce qui se passe en
Turquie.
Se demandent-ils pour quelles raisons la Turquie veut ouvrir sa frontière ?
Goksel : ils se posent des questions sur tout, depuis les raisons d’avoir
restauré l’église de la Sainte-Croix, l’église d’Aghtamar, sur l’île
d’Aghtamar [dans la province turque de Van] jusqu ‘aux intentions réelles
des intellectuels turcs qui ont lancé la ‘campagne de demande de pardon.’
Il règne un scepticisme général sur les efforts de la Turquie tendant la
main vers l’Arménie - les Arméniens se demandent si c’est un acte de
relations publiques, une façon d’éviter que le parlement de pays tiers
votent des résolutions sur le génocide. Un grand changement s’est
également produit au cours des années 2000, qui a résulté
essentiellement de contacts plus nombreux. Plus de Turcs vont en
Arménie, et il y a plus de contacts dans la société civile. Ainsi la vision
arménienne d’une Turquie monolithique prête à détruire l’Arménie est
définitivement mise en doute.
L’économie fait-elle partie du débat ?
Goksel : Une partie de la société arménienne semble penser qu’ouvrir la
frontière avec la Turquie résoudra les problèmes économiques de
l’Arménie. D’autres éléments de la société ont commencé à voir que la
fermeture de la frontière n’est pas le seul problème et que l’économie
comporte quelques problèmes de structure. Il y a aussi une autre
dimension, telle qu’avoir la possibilité d’aller visiter les terres de leurs
grands- mères, pour voir les lieux dont leurs grands-mères leur ont parlé.
C’est un point placé haut dans leur liste. J’ai dit une fois à un serveur
‘vous n’avez cas prendre un vol pour Istanbul et le faire,’ et il répondit
‘écoutez, j’ai une famille à nourrir, et je ne peux me permettre un billet
d’avion puis ensuite aller en auto ou voyager dans l’est de la Turquie.’
‘TOUT POLITICIEN ARMÉNIEN AIMERAIT PRÉSIDER A L’OUVERTURE DE LA
FRONTIÈRE’
L’ouverture de la frontière serait-elle une victoire pour les politiciens
arméniens ?
Goksel : elle a une signification économique et symbolique, en même
temps qu’un signification psychologique et politique. Ce serait une victoire
for tout politicien arménien de présider à l’ouverture de la frontière.
Le gouvernement actuel d’Arménie pourrait-il être renversé en fonction
des résultats des élections municipales d’Erevan ?
Goksel : l’ancien président Levon Ter Pétrossian sera le candidat à la
mairie du Congrès National Arménien. Ce sera en grande partie un acte
symbolique pour manifester ou pour contester l’élection. Cela pourrait
accroître les tensions mais pas au point de renverser le gouvernement.
Le parti Dachnag a récemment décidé de quitter le gouvernement.
Attachez-vous une signification particulière à cela ?
Goksel : il est l’une des quatre composantes de la coalition au pouvoir. Le
gouvernement peut continuer à fonctionner ; numériquement, rien ne
l’interdit. C’est quand même un coup pour sa légitimité. Il est d’autant
plus important que les discussions avec la Turquie apporte des résultats
sans trop de retard. Il est trop tôt pour dire si la stabilité du
gouvernement a été menacée, mais c’est un signal d’avertissement qui
montre le limite vis à vis du génocide. Cette démission crée une situation
fragile en Arménie.
Knaus : Une bonne chose est que vous avez le gouvernement et
l’opposition réunies sur la question de la Turquie pour la première fois. Les
Dachnags ont eu moins de 14% des voix lors de la dernière élection, ce
qui était leur meilleur résultat qu’ils n’avaient jamais eu. Il est important
de réaliser que les deux grands blocs, Sarkissian et Trer Petrossian, v
eulent améliorer leurs relations avec la Turquie.
Pensez-vous que les partisans de Robert Kotcharian [le précédent chef de
la République sécessionniste du Nagorno-Karabagh et précédent président
de la République d’Arménie] sont une plus grande menace pour la stabilité
du gouvernement ?
Knaus : si ce dialogue [le rapprochement Turquie-Arménie] aboutit à un
résultat, [le président arménien Serge] Sarkissain et Ter Petrossian seront
approuvés. Même si la tension politique en Arménie a été élevée ces
dernières années, ils ont été constructifs tous les deux à la fois. Si cela
rend quelque chose dans les prochains mois, cela isolera vraiment les
tenants d’une ligne dure. Cela isolera ceux qui, comme Kotcharian, ne
pensaient pas que quelque chose de positif pourrait résulter de l’invitation
de Gul l’année passée.
En conséquence, pensez-vous que quelque chose devrait se passer dans
un futur proche concernant ce processus de rapprochement ?
Knaus : le pire qui pourrait se passer dans ce processus serait que
Sarkissian ou d’autres en viennent à dire qu’ils étaient naïfs , que les Turcs
donnaient le change à cause de Washington et que s’agissant des Turcs ,
leurs dires ne sont jamais garantis. Si ce processus échoue, le
gouvernement se trouvera en position vulnérable aux attaques. Cela fera
du tort à ceux qui en Arménie, sont en faveur de l’ouverture de la
frontière. Au contraire, si la frontière est ouverte progressivement, si
quelque chose de concret est réalisé, cela isolera vraiment les partisans de
la ligne dure. Ter Pétrossian était favorable au rapprochement dès les
années 90, mais rien ne s’est produit. Cela avait permis à Kotcharian de
dire : ‘voyez ce qu’il a fait, et il n’a rien obtenu en retour.’
Il existe une vision, et il est intéressant de noter qu’elle a été le mieux
décrite par Ter Pétrossian dans un discours il y a deux ans, selon laquelle
l’Arménie en tant que société, a tout intérêt à ce que la Turquie progresse
sur la voie de l’adhésion à l’EU, parce qu’elle sera plus prospère et plus
démocratique. Cela permettrait à l’Arménie de se rapprocher de l’Ouest.
Ce serait bien si la diaspora en France voit qu’aider la Turquie à adhérer
l’UE serait la meilleure façon d’aider l’Arménie à devenir une démocratie
occidentale. C’est ce genre d’arguments qui avantagerait les deux parties
à la fois. Et dans la mesure où l’histoire est concernée, plus les gens
parlent de ce qui est arrivé aux Arméniens, plus d’attention est portée à
ce qui est arrivé aux Turcs à la fin du 19éme siècle et début du 20 ème .
Alors l’argument des massacres de Turcs et leur expulsion des Balkans et
du Caucase sera également discuté de façon plus ouverte. Et plus
personne ne sera l’otage de l’histoire.
‘LA SURPRENANTE EXTRÊME SENSIBILITÉ DES TURCS VIS A VIS DU
GÉNOCIDE’
Dans le rapport, il semble que vous essayez de faire un cas de la question
du génocide en regard de sa perception en Turquie, est-ce exact ?
Knaus : Nous avons été surpris par l’extrême sensibilité et nervosité
autour de cette question. Chaque année le 23 ou 24 avril, toute la Turquie
retient son souffle et observe ce qui va se passer à Washington. Il en
résulte le sentiment qu’en fonction des mots qui vont être employés à
Washington, il y aura soit une énorme crise avec un allié soit tout
deviendra normal - jusqu’à ce que la situation se reproduise l’année
suivante.
Pourquoi pensez-vous que tel est le cas ?
Knaus : Nous avons posé la question et trouvé trois réponses. L’une est
que ceux qui font la politique en Turquie pensent qu’il n’y a pas eu de
génocide. Ils disent aussi que la reconnaissance du génocide est une
insulte à l’honneur turc et que c’est anti-turc. Mais le paradoxe est que les
pays qui ont voté des résolutions dans les quelques années passées sont
en réalité les meilleurs alliés de la Turquie. Le parlement allemand qui a
voté une résolution en 2005 était le parlement le plus pro-turc de l’histoire
du parlement allemand. C’était du temps de Fischer et Schroeder, qui
soutenaient fortement l’adhésion à l’EU. Ou prenez le cas du président
Obama qui est très en faveur de la Turquie, mais reste sur ses idées.
Vous pensez donc qu’il y a erreur de conception du côté du gouvernement
turc à ce sujet ?
Knaus : Les Turcs voient les forces radicales arméniennes et la diaspora
arménienne derrière tout cela. Ils craignent en même temps que cela les
singularise. Voilà un argument que nous entendons beaucoup en Turquieappeler 1915 ‘génocide’ verra le monde mettre les Turcs avec l’Allemagne
Nazie. Cela n’est pas vrai. [le Tribunal Pénal International pour l’ex
Yougoslavie] a qualifié ce qui s’est passé à Srebrenica de génocide, et
c’est à travers ce prisme que le monde conçoit les génocides aujourd’hui.
‘Génocide’ ne se traduit pas par ‘Holocauste.’ Si vous regardez l’histoire et
le débat actuel sur le génocide, vous verrez qu’un nombre énorme
d’événements ne serait-ce qu’au vingtième siècle sont maintenant
considérés comme génocides. Ce que les colonialistes allemands firent en
Afrique en 1904, par exemple - dans la Namibie actuelle- est à présent
appelé le premier génocide. Mais l’Allemangne aujourd’hui, dans toutes les
études, est l’un des pays les plus respectés du monde. Reconnaissant une
chose qui est arrivée il y a un siècle n’est ni une cause de rejet et
d’isolement de la Turquie ni une atteinte à son honneur.
Quel est le troisième argument ?
Knaus : C’est la crainte de répercussions matérielles. Nous comprenons
pourquoi le gouvernement turc pense à cette éventualité. Quelques unes
des organisations arméniennes poussant à la reconnaissance agissent
ainsi dans un but pratique. Mais personne- ni le parlement allemand, ni le
parlement français, ni le parlement européen, ni les USA - pense en réalité
que la reconnaissance du Génocide Arménien conduira à la restitution, la
compensation, ou la revendication de territoires. Il n’y a aucune base
légale pour supposer ces conséquences. En 2001, le Parlement français
décidait d’appeler 1915 « ’génocide’. C’est une loi. Mais où sont les
poursuites en France ? Si la reconnaissance impliquait des conséquences
pratiques, pourquoi n’y en a-t-il eu aucune ? Quelques organisations
arméniennes de la diaspora en sont déçues.
Il y a une Convention des Nations Unies sur la Prévention et la Punition du
Crime de Génocide. Cette convention a-t-elle des implications en Turquie ?
Knaus : Non. Il y a une chose que le public turc n’a pas assez entendue
sur ce point, et il s’agit de l’avis du Centre International de Justice
Transitionnelle mandatée par la Commission de Réconciliation TurquieArménie de 2003. Celle-ci dirigeait des experts parmi les organisations
non-gouvernementales à New-York. Ils ont dit clairement que la
convention ne peut pas s’appliquer rétroactivement, qu’aucune
revendication quelle qu’elle soit ne peut découler de la reconnaissance du
Génocide Arménien. Il ne s’agit donc pas d’un problème juridique. La
convention ne s’applique pas à des évènements qui se sont produits avant
1948 ; elle n’est pas rétroactive.
10 mai 2009
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=52757
UE/TURQUIE
Erdogan dénonce l’hostilité des Européens
ADHÉSION DE LA TURQUIE À L’UE
23 Juin 2009
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déploré hier à Ankara
l’hostilité des Européens à l’égard du processus d’adhésion de la Turquie à
l’Union européenne, affirmant qu’il a causé une «sérieuse érosion» de
l’enthousiasme entourant ce processus dans son pays.
«Les efforts de la Turquie n’ont pas diminué du tout (...) Mais certaines
attitudes du côté européen ont ouvert la voie à une sérieuse érosion de
l’enthousiasme populaire et du consensus dans l’opinion publique», a
déclaré M.Erdogan lors d’une rencontre avec les ambassadeurs des pays
membres de l’UE. «Il n’y a rien à gagner pour aucun pays à faire de la
question de l’adhésion turque une affaire de politique intérieure (...) Il
faut réaliser que cela va endommager les relations entre l’UE et la Turquie
à moyen et long terme», a-t-il ajouté.
«Le questionnement constant du statut de la Turquie et les efforts visant à
modifier ce statut violent les accords existants», a-t-il ajouté, Les
dirigeants français et allemand ont, durant la récente campagne pour les
élections européennes, réitéré leur opposition au processus d’adhésion de
la Turquie au bloc européen entamé en octobre 2005, auquel ils préfèrent
la solution d’un «partenariat privilégié».
La Turquie n’a ouvert que 10 des 35 chapitres thématiques de négociation
avec l’UE, le processus étant ralenti par le refus d’Ankara d’ouvrir ses
ports et aéroports à Chypre, pourtant membre du bloc européen.
M.Erdogan a indiqué que la Turquie voudrait voir un 11e chapitre de
négociation s’ouvrir d’ici la fin juin puis deux autres avant la fin de
l’année.
R.I
http://www.lexpressiondz.com/article/5/2009-06-23/64895.html
Le PM turc critique l'UE d'exploiter le processus
d'adhésion de la Turquie
Publié le 2009-06-23 08:57:45 | French. News. Cn
ANKARA, 22 juin (Xinhua) -- le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan a critiqué lundi certains pays membres de l'Union européenne
(UE) d'exploiter le processus d'adhésion de la Turquie en faveur de leurs
politiques intérieures.
Lors d'une rencontre-déjeuner à Ankara avec les ambassadeurs des pays
membres de l'UE en Turquie, M. Erdogan a affirmé que cela a "tort
absolument" et ne bénéficiera à aucun pays en exploitant l'adhésion de la
Turquie au bloc.
"Le seul objectif de la Turquie dans ses relations avec l'UE est la pleine
adhésion", a affirmé Erdogan, ajoutant que "nous continuerons cette voie
avec détermination".
Erdogan a exhorté l'UE à "honorer ses promesses faites à la Turquie",
soulignant que son pays a réalisé des réformes historiques dans la
protection de la démocratie et des droits humains depuis le début des
négociations d'adhésion.
En tant qu'un pays musulman influent, la Turquie est confrontée à
l'opposition des pays tels que la France et l'Autriche dans son processus
d'adhésion au bloc des 27.
L'UE a demandé à la Turquie d'entreprendre encore des réformes
judiciaires, de lutter contre la corruption et de protéger les droits des
citoyens.
Pour sa part, le président américain Barack Obama a fait entendre son
soutien à l'adhésion turque à l'UE, qualifiant cet acte d'indication positive
des relations plus étroites entre l'Occident et le monde musulman.
Le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt, dont le pays
assumera la présidence tournante de l'UE en juillet, a affirmé lundi à
Bruxelles que son pays était déterminé de poursuivre les négociations
d'adhésion avec la Turquie, cité par l'agence de presse semi-officielle
Anatolia.
La Turquie est devenue un pays candidat de l'UE en décembre 1999 et ses
négociations d'adhésion avec l'UE ont commencé en 2005.
http://french.news.cn/monde/2009-06/23/c_135271.htm
Lellouche, un avocat de la Turquie aux Affaires
européennes
mercredi, 24 juin 2009
Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il nommé Pierre Lellouche aux Affaires
européennes?
Le choix est apparemment incohérent.
Le président de la République a fait du "non" à la Turquie l'axe majeur de
sa campagne pour les élections européennes et voilà qu'il installe un
farouche partisan du "oui" à ce secrétariat d'Etat.
"Fermer la porte de l'Union Européenne à la Turquie serait un erreur
monumentale,expliquait, par exemple, Pierre Lellouche en 2004. Certains
jouent avec la peur : c’est indigne. ".
Mais il y a une logique à la nomination de cet ami d'Ankara à ce poste.
1/ Pendant six mois, l'UE sera présidée par la Suède qui a fait de la
poursuite des négociations avec la Turquie l'un de ses principaux chevaux
de bataille.
2/ Comme je l'ai écrit récemment, Nicolas Sarkozy a besoin d'Ankara sur
la plupart des sujets diplomatiques majeurs pour la France (les relations
syro-israéliennes, l'Iran, l'Afghanistan, la défense européenne, les
relations Arménie-Azerbaïdjan...).
3/ Le dossier turc est source de tension entre l'Elysée et la Maison
Blanche.
Nommer un ami de la Turquie (et des Etats-Unis) aux Affaires
européennes c'est donc faire un geste d'apaisement envers Ankara avec
laquelle les relations sont exécrables depuis plusieurs mois (Nicolas
Sarkozy avait d'ailleurs envoyé Pierre Lellouche en mission en Turquie l'an
dernier pour tenter d'arrondir les angles, sans grand succès).
Cela augure-t-il pour autant d'un assouplissement de la position française
concernant l'ouverture de nouveaux chapitres de négociation?
Ce n'est pas impossible.
11:51 Publié dans diplomatie française
http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/06/24/lellouche-un-proturc-aux-affaires-europeennes.html
Les Etats composites
[ 24/06/09 ]
Les élections présidentielles en Iran laissent ouverte la question de la
vraie nature de l'opinion dans ce pays, entre modernisme ouvert et
obscurantisme replié. Il y a peu de temps, les élections législatives au
Liban ont dégagé une majorité relative représentant en gros les classes
moyennes, les sunnites et les chrétiens, mais sous l'hypothèque d'une
forte minorité chiite et milicienne. Les récentes élections européennes ont
été l'occasion d'évoquer à nouveau l'éternel débat sur la Turquie, dans
lequel Nicolas Sarkozy a trouvé l'occasion de redire pourquoi elle n'est pas
en Europe, et Daniel Cohn-Bendit d'appeler à soutenir les efforts des
authentiques modernistes turcs, que tout rapproche des Européens.
Toutes ces grandes questions non résolues sont d'une certaine manière
communes à ces nations multiformes, ces sociétés fragmentées, ces Etats
composites. C'est ce qui rend complexes les diagnostics et les jugements,
que les propagandes s'affairent à trancher par des idées simples.
A la différence de nos démocraties où cohabitent des courants politiques,
des catégories sociales et des intérêts dont les confrontations peuvent
être vigoureuses, mais selon des règles communément acceptées, ces
pays semblent cisaillés par des clivages fondamentaux. Entre populations
urbaines et rurales, classes moyennes et classes pauvres, catégories «
éduquées » et « illettrées », laïques et religieux et, parmi les religieux
eux-mêmes, entre modernistes et obscurantistes. Ce n'est pas un hasard
si les interprétations de certaines sourates du Coran subordonnant l'Etat à
l'islam ont achevé de politiser les choses, et fourni à des petits ou grands
chefs des terrains de manoeuvres. En Iran, nonobstant les scrutins, c'est
le « guide suprême » - non élu - qui tranche. En Turquie, l'habile Erdogan
mélange savamment les impératifs de la gestion avec ce qu'il faut de
références islamiques. Au Liban, le Hezbollah se fait passer pour « pur »
en combattant « les ennemis », et d'abord Israël.
Voilà pourquoi les interlocuteurs extérieurs de ces pays éclatés peinent à
ajuster avec eux le langage et le comportement. A quels Iraniens, quels
Turcs, quels Libanais on s'adresse, telle est la question qu'on ne peut
poser ouvertement. Car chacun de ces ensembles composites continue de
présenter aux autres une façade d'Etat.
http://www.lesechos.fr/info/france/4878828-les-etats-composites.htm
La carte politique s'affine
Petit à petit, la carte politique du nouveau Parlement européen se dessine
mais des changements pourraient encore intervenir avant ou pendant la
session constitutive du 14 juillet à Strasbourg.
Tout dépend en effet de l'attraction que va exercer à droite l'eurosceptique
« Groupe des Réformateurs et Conservateurs », mené par les tories
britanniques et déjà fort de 55 membres, sur les autres eurosceptiques et
souverainistes.
Du moins, sur les plus modérés d'entre eux car ce GRC, tout en
combattant une Europe fédérale, milite pour le renforcement de l'Alliance
atlantique et l'élargissement de l'UE à la Turquie.
Or ces objectifs sont incompatibles avec les professions de foi de la
plupart des élus de l'actuel groupe eurosceptique « Indépendance et
Démocratie » et de ceux de l'UEN (Union pour l'Europe des Nations). Ces
deux formations sont d'ailleurs vouées à disparaître, faute de
recrutement, et dans la mesure où le nouveau règlement ne permet la
constitution d'un groupe qu'avec au moins 25 députés issus de 7 Etats.
L'extrême-gauche pourrait encore gagner un ou deux députés parmi les
protestataires « atypiques » non-inscrits. Mais ces « non-inscrits » sont
surtout des élus nationalistes ou d'extrême-droite, incapables de
constituer un groupe conforme au règlement et divisés en chapelles
antagonistes.
Édition du Mer 24 juin 2009
http://www.dna.fr/monde/20090624_DNA003227.html
FRANCE
Mobilisation pour Silva Harotonian, visage de la
répression en Iran
Par Karim Lahidji | vice-président de la FIDH | 24/06/2009 | 13H27
Il y a un peu plus d'une dizaine de jours, les Iraniens se sont rendus aux
urnes pour un scrutin présidentiel aux résultats connus d'avance.
Ces élections se sont tenues dans un contexte de verrouillage de la
société civile iranienne : on ne compte plus les défenseurs des droits de
l'homme harcelés, menacés, emprisonnés en Iran.
La circulation de l'information est sous contrôle. En dépit de ce climat de
terreur, nombreux sont les hommes et les femmes qui sont descendus
dans la rue dans les jours suivants le scrutin, pour revendiquer leur droit à
des élections libres et équitables.
Il faut aujourd'hui saluer ce courage : les dizaines de morts, blessés et
emprisonnés depuis le début des manifestations illustrent tristement les
risques pris par les manifestants, mais aussi leur détermination à ne pas
céder.
Le cas de Silva Harotonian, emblématique de la situation des droits de
l'homme
Au-delà des considérations géostratégiques et des multiples provocations
oratoires d'Ahmadinejad, le bilan de ce dernier en matière de droits de
l'Homme est catastrophique :
* le nombre d'exécutions va croissant, à contre-courant de la tendance
internationale vers l'abolition de la peine de mort
* les militants en faveur des droits des femmes sont systématiquement
poursuivis et condamnés à des peines de prison
* les journalistes paient le prix fort pour pouvoir exercer leur travail en
toute indépendance
* les étudiants et les syndicalistes sont également la cible de cette
répression forcenée.
La principale ONG de défense des droits de l'homme, présidée par Shirin
Ebadi, a été fermée.
Parmi toutes ces tragiques histoires individuelles, celle de Silva Harotonian
est très emblématique : citoyenne iranienne d'origine arménienne, elle a
été arrêtée il y a juste un an alors qu'elle travaillait pour l'ONG Irex, sur
une programme d'échange pour améliorer la santé des mères iraniennes
et de leurs enfants.
Le 26 juin 2008, à l'occasion d'un déplacement de Silva en Iran, les coups
qui retentirent à sa porte marquèrent le début d'une épreuve terrible.
Les autorités iraniennes ont violemment fait irruption pour arrêter Silva, et
la jeter dans la tristement célèbre prison d'Evin. Accusée de fomenter une
« révolution douce » contre la République islamique d'Iran, Silva est
condamnée en janvier 2009 à trois ans de prison.
La communauté internationale doit soutenir la société civile iranienne
Avouant sous la contrainte des crimes qu'elle n'a pas commis, son droit à
un procès équitable a été bafoué. Depuis, elle reste emprisonnée, comme
beaucoup d'autres, dans des conditions déplorables. Sa santé se détériore.
Le 24 juin, nous nous réunissons à Paris en présence de son ancienne
compagne de cellule -la journaliste irano-américaine Roxana Saberi,
récemment libérée- pour attirer l'attention sur sa situation.
Nous lançons aujourd'hui un appel pour que soit mis fin non seulement à
une détention arbitraire, mais aussi aux atteintes aux droits de l'homme,
qui persistent aujourd'hui en Iran de façon systématique et massive.
En cette période troublée pour l'Iran, la communauté internationale doit
prendre ses responsabilités et soutenir avec détermination la société civile
iranienne. L'oubli, le silence et l'indifférence sont ses pires ennemis.
► Rssemblement en soutien à Silva Harotonia parvis des Droits de
l'homme (au Trocadéro), Paris XVIe - le mercredi 24 à 17h30.
http://www.rue89.com/2009/06/24/mobilisation-pour-silva-harotonianvisage-de-la-repression-en-iran
Santini, parti du gouvernement, interrogations sur
l'avenir de Lefebvre
Il y a 14 heures
PARIS (AFP) — Le départ mardi d'André Santini du gouvernement, qui va
de pair avec la disparition du secrétariat d'Etat à la Fonction publique,
pose la question de l'avenir de Frédéric Lefebvre, député UMP et porteparole du parti majoritaire.
Avec la révision constitutionnelle de juillet 2008, les membres de
gouvernement partants disposent d'un mois pour retrouver leur siège de
député ou de sénateur.
Auparavant, leur sort de parlementaire était lié au bon vouloir de leur
suppléant devenu député ou sénateur lorsqu'ils entraient dans un
gouvernement. Rien n'obligeait le suppléant à démissionner, et s'il le
faisait, l'ancien ministre devait se soumettre à une élection partielle.
La nouvelle règle s'appliquera donc à André Santini. S'il décide dans un
mois de reprendre sa place de député des Hauts-de-Seine, Frédéric
Lefebvre, qui était son suppléant, devra la lui laisser.
Si au contraire, M. Santini renonce, une élection législative partielle sera
organisée. Là, c'est un combat électoral qui attendra le porte-parole de
l'UMP s'il veut rester député.
La disparition du portefeuille de M. Santini devrait signifier que les
dossiers et réformes concernant les fonctionnaires relèveront dorénavant
directement du ministre du Budget et de la Fonction publique Eric Woerth,
qui s'y impliquait déjà beaucoup.
Le gouvernement, qui tient bon sur son objectif du non remplacement
d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux, souhaite en particulier
instaurer un système d'intéressement collectif dans la Fonction publique. Il
s'apprête à faire voter au Parlement un projet de loi, contesté, sur la
mobilité des fonctionnaires.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hZPSFCEQ9_BB55
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La France divisée sur la question de la burqa
24/06 07:42 CET
Ce mardi l’Assemblée nationale a annoncé la création d’une mission
d’information parlementaire sur le port du voile intégral. Une mission
voulue par le Président Sarkozy et saluée par Silhem Habchi de
l’association Ni Putes Ni Soumises : “C’est le symbole du fascisme, de
l’oppression des femmes, de la talibanisation de la religion”.
Un avis qui n’est pas partagé par certains Français, hostiles à une
quelconque législation en la matière. A l’image de ce Parisien qui explique
: “La burqa, ça n’a rien à voir avec la religion, c’est culturel. Donc
imaginez quelqu’un qui vient de l‘étranger avec la burqa, vous allez lui
dire “non, vous n’avez pas le droit d’entrer en France” ?
Les représentants de la communauté musulmane française n’apprécient
guère la création de cette mission parlementaire qui commencera ses
travaux en juillet.
“A travers cette tentative de juguler cette liberté individuelle, est-ce qu’on
est pas, une fois de plus, en train de stigmatiser notre religion ?”,
s’interroge Chems-Eddine Hafiz, avocat de la Mosquée de Paris.
Les 32 députés appelés à se prononcer sur la question ont six mois pour
rendre leur rapport. Une fois n’est as coutume, l’initiative du président a
reçu l’appui d’une partie de l’opposition.
http://fr.euronews.net/2009/06/24/la-france-divisee-sur-la-question-dela-burqa/
FRANCE/ARMENIE
Concert lyrique avec Anaït Douzian
Mercredi 24 Juin 2009
Artiste complète et lauréate du concours international Léopold-Bellan
2006, Anaït Douzian est à la fois pianiste virtuose, accompagnatrice et
chanteuse lyrique soprano. Ainsi, elle dispose de toutes les qualités pour
se produire lors d'un spectacle solo hors norme.
Invitée par l'association Agur Arménie, elle présentera un récital de chants
lyriques (français, arménien, italien, allemand...) en s'accompagnant à
l'orgue, dimanche 28 juin, à 17 heures, à l'église d'Arcangues (entrée
gratuite).
Bien qu'il n'y ait que 200 Français d'origine arménienne, enfants d'émigrés
du génocide de 1915, installés au Pays Basque, sur les quelque 400 000
résidant en France, trois couples amis ont décidé de fonder en 2007 cette
association à l'occasion de l'Année de l'Arménie. Grâce à des conférences,
diaporamas et films, ils contribuent à perpétuer les liens séculaires entre
la France et l'Arménie et à faire connaître cette culture tri millénaire. Ils
font remarquer qu'il existe en outre des similitudes architecturales et
même linguistiques entre Basques et Arméniens, avec 500 à 1 000 mots
similaires, ayant la même signification...
agurarmenie.blogspot.com
Auteur : Cathy Constant-Elissagaray
http://www.sudouest.com/pays-basque/loisirsculture/article/629131/mil/4696653.html
Arras-en-Lavedan. Pose de la dernière pierre
Publié le 23/06/2009 04:41 | M. C.
Créée par Harut Yekmalyan lors du symposium 2008 organisé à Arras-enLavedan, cette sculpture en ronde-bosse représente les deux lions. Deux
personnages mythologiques, issus des légendes des cultures
méditerranéennes. La composition bilatérale permet de marquer le
passage en entrant et en sortant. Pour mieux profiter et pour mettre en
valeur les qualités de pierre d'Arudy, Harut avait prévu le polissage des
surfaces apparentes.
C'est en présence d'Élie Pucheu, de Jean-Jacques Abdallah et de Coralie
Quincey, sculpteurs à Arras, qu'Harut Yekmalyan, accompagné de son
épouse et de sa fille, a eu le plaisir de voir l'installation de son œuvre ce
samedi 13 juin dans le jardin de la Maison des arts. D'origine arménienne
et demeurant à Châtel-Montagne, dans l'Allier, Harut Yekmalyan expose
actuellement à l'Abbadiale et ce jusqu'au 26 juin.
http://www.ladepeche.fr/article/2009/06/23/628249-Arras-en-LavedanPose-de-la-derniere-pierre.html
BELGIQUE
Le foulard d'une députée relance la polémique sur le
voile
Publié le 23/06/2009 à 21:25 Le Point.fr
AFP
La prestation de serment mardi d'une députée bruxelloise portant le
foulard islamique et une proposition du ministère de la Justice d'autoriser
ses fonctionnaires à porter le voile ont relancé en Belgique la polémique
sur les signes religieux et la neutralité de l'État.
Mahinur Özdemir, 26 ans, diplômée en sciences politiques, a prêté
serment en milieu d'après-midi en tant que députée du Parlement régional
de Bruxelles, dont elle est la cadette depuis les élections régionales du 7
juin.
Le sourire aux lèvres, portant un ensemble beige et un foulard à carreaux
turquoises, blancs et dorés, elle a été applaudie par le public, nombreux,
où se trouvaient des membres de sa famille.
Fille de petits commerçants turcs, Mahinur Özdemir est membre du Centre
démocrate humaniste (CDH), l'ancien parti social-chrétien francophone.
"Le voile n'est en rien un frein à mon émancipation, ce qui est vraiment
important pour moi, c'est les projets que je veux mener", a-t-elle déclaré,
assaillie par les journalistes belges et étrangers.
Quelques opposants au foulard avaient distribué des tracs à l'entrée du
parlement, mais sans troubler la séance.
"Nous sommes l'image de la société, un parlement doit être l'image de la
société", a assuré celle qui entend "ne pas être la représentante d'une
communauté mais de tous les Bruxellois".
Mme Özdemir fait partie d'une vague d'élus d'origine étrangère,
principalement marocaine et turque, entrée depuis 10 ans au parlement
régional de Bruxelles, ville dont le tiers de la population est musulmane,
selon une étude réalisée en 2008 par l'Université catholique de Louvain.
En devenant la première élue d'une assemblée belge à porter le voile, elle
a relancé un débat qui, en Belgique comme en France, divise l'opinion.
Pendant que Nicolas Sarkozy affirmait lundi que la burqa n'était "pas la
bienvenue" en France, le député belge Denis Ducarme, du parti libéral MR
proche de l'UMP, proposait que les "signes religieux ou philosophiques
distinctifs" soient interdits dans les parlements du royaume.
Mais cette proposition a été critiquée jusque dans son propre camp,
notamment par le président du Sénat, Armand De Decker. Il a estimé que
"rien ne s'oppose" à ce qu'un "mandataire politique décide de porter un
signe distinctif".
La Belgique est en effet "un Etat neutre" et non laïc, explique le directeur
du Centre pour l'Égalité des chances, Edouard Delruelle. "On y intègre les
différentes convictions en présence. L'école publique est un bel exemple:
on y dispense à la fois des cours de religion catholique, protestante,
islamique, israélite et des cours de morale laïque", dit-il.
L'autorisation ou l'interdiction du port du voile par les élèves est donc
laissée à l'appréciation des directeurs d'école. Qui sont de plus en plus
nombreux à le bannir, comme l'ont décidé deux lycées anversois mardi.
Dans l'administration, il est généralement admis que les fonctionnaires
relevant de la force publique --policiers ou magistrats notamment-- soient
interdits de voile. Mais la question n'est pas tranchée pour les autres
fonctionnaires.
La "cellule diversité" du ministère de la Justice a alimenté le débat mardi
en proposant que tous les fonctionnaires de ce département, y compris
ceux qui côtoient le public, soient autorisés à porter des signes religieux.
La "neutralité des agents" n'est pas liée à leur apparence, a estimé cette
cellule, dont l'avis n'est que consultatif. Une opinion contestée par
l'organisme représentatif du mouvement laïc belge, qui "milite depuis
toujours pour une séparation claire des Églises et de l'État".
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-06-23/belgique-le-foulardd-une-deputee-relance-la-polemique-sur-le-voile/924/0/355138
Le foulard d’une députée fait débat en Belgique
Créé le 23/06/09 - Dernière mise à jour à 19h11
Mahinur Özdemir a prêté serment devant le parlement belge mardi
revêtue d’un foulard qu’elle porte "de sa propre initiative".
Mahinur Özdemir, 26 ans, diplômée en sciences politiques, a prêté
serment en début d'après-midi mardi en tant que députée du parlement
régional de Bruxelles. Cette Belge d'origine turque est ainsi devenue la
première députée, portant le voile de son pays. "Je le porte de ma propre
initiative" a-t-elle précisé, soulignant qu’elle n’entendait pas l’enlever
durant son mandat.
"Je suis contente que tout se soit bien passé. Je garde le sourire malgré la
pression", a-t-elle déclaré après avoir prêté serment :
Très souriante pendant toute la séance, Mahinur Özdemir portait un
ensemble beige classique, légèrement satiné, ainsi qu'un foulard à
carreaux turquoise, blancs et or. En s'installant à la tribune à gauche de la
présidente, place réservée à la benjamine de l'assemblée, elle avait fait un
discret "V" de la victoire en direction du public, parmi lequel avaient pris
place six femmes portant le voile.
Son foulard a relancé le débat en Belgique sur le voile islamique et
déclenché les protestations de quelques élus du Mouvement Réformateur
(MR), le parti libéral francophone belge proche de l'UMP, comme Denis
Ducarme. Il a ainsi proposé que les "signes religieux ou philosophiques
distinctifs" soient interdits dans les assemblées du royaume.
Une idée critiquée jusque dans son propre camp. Le président du Sénat, le
libéral Armand De Decker, a ainsi estimé que "rien ne s'oppose" à ce qu'un
"mandataire politique décide de porter un signe distinctif". La Belgique est
en effet "un Etat neutre", et non laïc, explique le directeur du Centre pour
l'Egalité des chances, Edouard Delruelle. "On y intègre les différentes
convictions en présence. L'école publique est un bel exemple : on y
dispense à la fois des cours de religion catholique, protestante, islamique,
israélite et des cours de morale laïque", explique-t-il.
L'autorisation ou l'interdiction du port du voile par les élèves est donc
laissée à l'appréciation des directeurs d'école. Qui sont de plus en plus
nombreux à le bannir, à l'image de deux lycées anversois qui ont annoncé
cette décision mardi. Dans l'administration, il est généralement admis que
les fonctionnaires exerçant une mission relevant de la force publique policiers ou magistrats - soient interdits de voile. Mais la question n'est
pas tranchée pour les autres fonctionnaires.
La polémique autour de Mahinur Özdemir intervient au lendemain du
discours de Nicolas Sarkozy au cours duquel le chef de l’Etat a affirmé que
la burqa n'était "pas la bienvenue" en France.
http://www.europe1.fr/Info/Actualite-Internationale/Europe/Le-foulard-dune-deputee-fait-debat-en-Belgique/(gid)/230416
Débat sur le port du voile... en Belgique
[ 24/06/09 ]
Le ministère belge de la Justice recommande d'autoriser « le port de
signes religieux et philosophiques » pour ses quelque 24.000 agents à
l'exception de ceux qui portent un uniforme et si cela ne pose « aucun
problème entre collègues et entre usagers », d'après une note interne
publiée par « Le Soir » de Bruxelles.
Pour le quotidien, cette recommandation « suppose notamment la
possibilité de porter le voile islamique dans cette administration ». Mais
cette autorisation doit ouvrir un débat, estime le quotidien. Car elle tombe
au moment même où le Parlement belge s'apprête à accueillir la première
députée voilée, Mahinur Özdemir, une Belge d'origine turque. Pour le
journal, « sous toutes ses variantes », on ne parle en fait plus que de
cela, de la burqa tribale « que le président Sarkozy entend bannir de
l'Hexagone, du classique hidjab que le député fédéral Denis Ducarme
(Mouvement réformateur) aurait voulu mettre au ban des assemblées
élues ».
Rien, affirme l'éditorial du journal, dans les principes constitutionnels, les
lois, les règlements de la Belgique, « ne s'oppose au port d'un voile, d'une
kippa, d'un turban, d'un crucifix ou d'un flambeau laïque par un élu du
peuple ». Afficher ses convictions relève plutôt d'une saine cohérence et
d'une salutaire transparence.
Mais le journal voit néanmoins une différence de taille entre un élu et un
fonctionnaire, et rappelle le principe de « neutralité » qui s'impose à ce
dernier. Et, en tout cas, cette question du port d'un signe religieux ou
philosophique dans un service public mérite « d'être débattue et tranchée.
Par les élus. Voilés ou pas ».
http://www.lesechos.fr/info/inter/4878997-debat-sur-le-port-du-voile-enbelgique.htm
Il y aura un après-Özdemir
Stéphanie Bocart et Christian Laporte
Mis en ligne le 24/06/2009
Le Parlement bruxellois a fait le plein pour le voile de Mahinur Özdemir.
Une séance finalement très digne malgré le bilinguisme "tardif"
d'Antoinette Spaak.
Pour un bordel, ce fut un beau bordel ! Les services du Parlement régional
bruxellois ne s’attendaient visiblement pas à accueillir autant de monde
pour l’installation des députés sortis des urnes du 7 juin. Certes, comme à
chaque rentrée parlementaire plus d’un "bleu" (de l’assemblée) avait
amené sa petite famille mais à l’évidence, c’est la prestation de serment
de "la première parlementaire voilée d’Europe" qui a amené non
seulement un grand nombre de curieux mais aussi des équipes de
télévision turques, arabes, françaises qui n’avaient d’yeux que pour
Mahinur Özdemir.
Aucun de ces grands reporters ne se sera même aperçu de la présence
dans la foule du président du Sénat, Armand De Decker (MR) venu
manifestement davantage par piété conjugale que pour voir installer son
suppléant Par contre, les envoyés spéciaux auront eu un petit échantillon
de nos relations communautaires en début de séance avec le peu
d’empressement, c’est un euphémisme, mis par la présidente de séance
Antoinette Spaak à s’exprimer dans la deuxième langue bruxelloise. Son
mutisme forcené lui valut une admonestation du banc néerlandophone
mais l’ancienne présidente du FDF poursuivit imperturbablement en
français, jusqu’à ce qu’elle redevienne, enfin, la courtoise femme d’Etat du
Pacte d’Egmont
Ce fut pour ainsi dire le seul incident de séance car les différentes
opérations de validation du scrutin et de vérification des pouvoirs se
succédèrent dans une ambiance bon enfant. Avec des interruptions de
séance où l’on vit Emir Kir (PS) se rapprocher ostensiblement de Mahinur
Özdemir "pour être sur la photo". Entre Turcobelges, ça peut toujours
servir Dans les rangs du CDH, Céline Fremault nous rappellera que l’élue
voilée est loin d’être un attrape-voix communautaires : "depuis trois ans,
elle est aux Femmes CDH où elle nous apporte d’intéressants éclairages
pour peaufiner le statut de la femme"
Mais voilà l’heure de vérité des prestations de serment. Pas évident pour
un non-initié de se retrouver dans les dédales juridiques avec des
démissions-successions à donner le tournis. Mais là aussi, pas l’ombre
d’un pataquès au moment de prêter le serment, même si certains élus
flamands radicaux, allez donc savoir pourquoi, n’osent visiblement pas
lever le bras. Cette fois encore, comme on le lira ci-contre, une petite
douzaine le fera dans les deux langues. Avec une francophone SP.A,
Sophie Brouhon qui en le faisant d’abord en néerlandais se rattache bel et
bien au groupe linguistique nordiste.
La première séance touche déjà à son terme mais les caméras n’en ont
pas fini de se tourner vers Mahinur Özdemir. La jeune élue répète
inlassablement qu’elle a été élue démocratiquement. Dans les rangs de
l’opposition, Didier Gosuin nouveau chef de groupe MR réclame avec la
même ardeur que l’assemblée se penche sur ce fait nouveau. "Je ne veux
pas stigmatiser la personne mais je vise le fait politique. Car c’en est un à
voir la présence médiatique ici. Il faut donc au plus vite lancer le débat
entre démocrates avant que les non-démocrates ne s’en occupent ! Il faut
mettre des balises car ce que l’on vient de vivre ne restera pas sans
conséquences "
Un peu plus loin, Guy Vanhengel (Open VLD) fait le point sur la difficile
situation budgétaire bruxelloise. Le fédéral ne pourra pas ignorer la
spécificité de la région centrale Pour rappel : la fête est finie, place à la
négociation gouvernementale.
http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=511516
OCI va ouvrir une représentation en Belgique
WASHINGTON - L'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) va
ouvrir une représentation en Belgique, a annoncé mardi le secrétairegénéral de l'organisation Ekmeleddin Ihsanoglu.
M. Ihsanoglu a entamé mardi des contacts à Washington en tant qu'invité
de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.
''Après mes contacts à Washington, je vais passer à Bruxelles où je vais
rencontrer le ministre belge des Affaires étrangères'', a-t-il indiqué. ''Nous
allons ouvrir une représentation de l'OCI auprès de l'Union Européenne,
(UE)'', a-t-il ajouté.
''Le président américain Barack Obama lors de son discours au Caire avait
fait part de projets et de certaines nouvelles initiatives pour une nouvelle
ère de coopération entre le monde occidental et le monde musulman'', at-il précisé.
''Ma visite aux USA est en relation avec ces projets et initiatives'', a-t-il
ajouté.
Lors de son discours en début de mois dans la capitale égyptienne, le
président Obama avait souligné l'importance du respect mutuel entre les
Etats-Unis et les pays musulmans.
''Vivre ensemble dans le monde, voilà ce que cela signifie au vingt et
unième siècle. C'est la responsabilité que nous avons les uns envers les
autres en tant qu'êtres humains'', avait-il précisé.
(ENV)
23 Haziran 2009 Salı -- 15:46:00
http://www.aa.com.tr/index2.php?option=com_haber&no_html=0&popup
=1&habertab=2009&haber_id=233430&aauserid=
Mahinur Özdemir, première députée belge à porter le
foulard
24/06 07:42 CET
Mahinur Özdemir, une jeune femme de 26 ans d’origine turque, a été
investie ce mardi au Parlement régional de Bruxelles. Sa collègue
socialiste Caroline Désir réagit : “Est-ce qu’on peut parler de soumission
de la femme avec le port du foulard dans ce cas ? Ce qui est important
c’est que la députée en question revendique le port du voile depuis ses 14
ans, de manière complètement libre. Je pense avoir lu que sa soeur ne le
porte pas, donc c’est un choix personnel.”
Certains opposants au port du voile dans les institutions publiques ont
pourtant distribué des tracts en marge de son investiture. Ce qui ne
semble pas émouvoir l’intéressée.
“Malheureusement on me réduit à ce voile et, franchement, c’est difficile
de s’en défaire. Cela devient lourd à porter parce qu’en dessous de ce
voile il y a une personnalité, une personne engagée qui veut faire bouger
les choses (...), qui a plein de projets pour tous les Bruxellois et qui avait
plutôt envie qu’on parle de ses projets. J’espère qu’après cela on me
jugera plutôt sur mon travail. Je vous donne rendez-vous dans six mois,
même pas dans cinq ans”, conclu Mahinur Özdemir.
Cette fille de commerçants turcs aura bien du mal à faire entendre sa
voix. Membre du Centre démocrate humaniste, la cadette du parlement
régional ne compte en tout cas pas en rester là.
http://fr.euronews.net/2009/06/24/mahinur-ozdemir-premiere-deputeebelge-a-porter-le-foulard/
Nouvel Edit de Nantes ?
Mis en ligne le 23/06/2009
Michel KONEN
En 1999, en Turquie, une élue du "Parti de la vertu", parti islamiste,
prétend pénétrer au Parlement en portant le voile. Elle sera déchue de son
mandat. La Turquie est le seul pays musulman à avoir organisé la
séparation de la religion et de l’Etat, l’héritage de Mustafa Kemal Atatürk.
Faut-il, à Bruxelles, en 2009, se montrer moins sévère que la Turquie à
l’égard des élu(e)s qui entendent afficher dans l’hémicycle des signes
distinctifs quant à leurs opinions religieuses ?
Bruxelles n’est pas Ankara. Et nos traditions démocratiques ne sont pas
celles de la Turquie. Pas plus que celles de l’Arabie Saoudite ou de l’Iran,
pays qui appliquent, avec une rigueur qui exclut toute tolérance à l’égard
de ceux qui ne partagent pas leurs convictions, la "charia", qui codifie à la
fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman. Sous des
modes différents, des espèces de régimes de droit divin, comme l’Europe
en a connu jusqu’à la Révolution française.
Précisément, depuis deux siècles, les Etats occidentaux séparent, à juste
titre, le pouvoir spirituel du pouvoir temporel. Et garantissent aussi,
parallèlement, la liberté d’expression, y compris religieuse et laïque.
Et c’est parce que ces valeurs démocratiques sont fortes qu’il ne faut pas
craindre que, dans l’enceinte parlementaire, ou peuvent et doivent
s’exprimer librement toutes les opinions, y compris religieuses ou laïques,
une députée affiche son appartenance.
Le contraire serait comme une révocation de l’Edit de Nantes !
http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=511233
TURQUIE/QUESTION KURDE
En France, on poursuit des réfugiés politiques
kurdes!
Ahmet DERE , 16 juin 2009
Dès 1960, les Kurdes ont commencé à immigrer en Europe et depuis leur
nombre n'a pas cessé d'augmenter, aujourd’hui il y a plus de 1.300.000
Kurdes qui vivent dans différents pays européens. La plupart vivent en
Allemagne, mais il en existe aussi des centaines de milliers dispersés dans
d’autres pays de l’Union Européenne. Dans leur grande majorité, les
Kurdes qui vivent en Europe ont fui leur terre natale pour chercher asile
dans les pays de l’Union européenne. Parmi ces réfugiés politiques, il y en
a qui ont été condamnés à des dizaines d’années de prison en Turquie.
Malgré les années et le fait que le monde change, la situation du peuple
kurde ne s'améliore pas vraiment et ce même en Europe. Pourtant, nous
affirmons que vu l’ouverture des négociations entre la Turquie et l’UE, les
Kurdes vivant en Europe et faisant partie de l'Union européenne devraient
être considérés comme des citoyens à part entière et donc être respectés.
Cela devrait être une réalité indéniable qui semble mise à mal en France,
en Allemagne et même récemment en Espagne.
Selon les normes démocratiques, la situation des Kurdes est insupportable
quand on regarde ce qui se passe en Turquie, il est difficile de croire que
ce pays a entamé un processus de négociation en vue d'une adhésion à
l’Union Européenne, de plus, depuis quelques mois on assiste à une
recrudescence des vagues d'arrestations menées contre les acteurs civils
et politiques kurdes. Après les élections régionales, il y a eu plus d'un
millier d'interpellations contre les dirigeants élus du DTP (Parti pour une
Société Démocratique) et des membres du syndicat KESK (Syndicats des
Travailleurs de la Fonction Publique), tous victimes d'arrestations
arbitraires.
Malgré ce qui se passe au Kurdistan de Turquie, il est difficile de
comprendre la répression européenne et surtout celle de la France contre
des Kurdes établis sur son territoire! Les autorités françaises arrêtent des
hommes politiques kurdes qui militent pour la défense des droits de leur
peuple. Nous savons que depuis ces dernières années la diplomatie turque
a demandé aux autorités françaises et aussi européennes de limiter les
activités politiques des Kurdes en Europe, c'est d'autant plus regrettable
que ces Kurdes sont des réfugiés politiques.
Les États membres de l’UE dans leur ensemble ne se préoccupent guère
des droits des Kurdes en Turquie. La collaboration entre eux et la Turquie
continue de façon régulière sans le moindre état d'âme et cela permet aux
autorités turques d’étouffer les revendications légitimes du peuple kurde.
Pour ne pas trop déplaire à la Turquie, la France et l’Allemagne, mènent
des opérations de grande envergure contre les intellectuels et les hommes
politiques kurdes qui se sont réfugiés chez eux. En Allemagne et en
France, c'est devenu quotidien et la police perquisitionne les locaux
associatifs des Kurdes. Actuellement il y a une dizaine de Kurdes, dont des
intellectuels et des politiciens dans les prisons de ces pays.
Ces derniers mois, nous remarquons qu'en France les arrestations dans
les milieux culturels, associatifs et politiques kurdes se font de plus en
plus fréquentes. À Marseille, à Bordeaux et à Paris, l’atmosphère est
devenue angoissante pour les Kurdes. Les dirigeants des associations
kurdes se sentent en danger alors que leur sécurité devrait être assurée
dans un pays dont la Liberté, l’Égalité et la Fraternité sont les symboles
affirmés. Au début du mois de juin, sept Kurdes ont été interpellés par la
police dans ces trois villes sus-mentionnées. Actuellement, cinq d’entre
eux se trouvent toujours en garde à vue, dont un l'un est réfugié politique
en Italie et l’autre est réfugié politique en Suisse. Il est inacceptable
d’accepter que cette opération ait été faite dans le cadre de la législation
anti-terroriste. Les Kurdes ne sont pas des terroristes, ils sont victimes du
terrorisme d'État qui règne en Turquie.
L’approche paradoxale des autorités françaises
L’approche du gouvernement français est assez paradoxale en ce qui
concerne l’adhésion de la Turquie à l'Union européenne. D’une part, il se
déclare opposé à cette adhésion, d’autre part il donne un coup de main à
ce pays dans sa lutte injuste contre le peuple kurde. De plus, il est évident
que, si la question kurde n’est pas résolue, la Turquie ne pourra pas
prétendre avoir réalisé des progrès démocratiques suffisants selon les
critères de l'Union européenne. Cette approche française nous permet de
supposer que la France ne veut pas que la Turquie se démocratise pour
ainsi pouvoir justifier son refus à l'adhésion. On pourrait donc en conclure
que la politique française, dans cette affaire, a accompli un geste vis-à-vis
de la Turquie pour éviter une fracture avec le pouvoir turc ce qui serait
préjudiciable pour les relations économiques qu'elle entretient avec ce
pays.
Les Kurdes ont déjà répété à plusieurs reprises qu'il est vital que les pays
de l’Union européenne soutiennent leurs efforts dans le but de trouver une
solution pacifique à la question kurde. Au lieu d’encourager les milieux
démocratiques turcs à poursuivre les avancées entamées, il est évident
que mener des opérations contre les Kurdes dans certains États de l'U.E.,
c'est faire le jeu des ultra-nationalistes et faire croire que les valeurs
européennes ne doivent pas toujours être respectées.
Dans le cadre du processus d'adhésion, il est important d’inciter la Turquie
à saisir la main tendue des Kurdes et de négocier ensemble une solution à
ce conflit.
Dans cette optique, il faut souligner un paragraphe de l’article du
journaliste turc Ahmet Altan, paru dans le journal Taraf le 06 juin dernier ;
« La question kurde est celle de l'usurpation des droits de quinze millions
d’individus. Tant que la reconnaissance des droits des Kurdes dépendra de
la puissance turque, cette question continuera d’exister.
Nous devons créer un État où l’attribution des droits des uns ne dépend
pas des autres et où le droit de chacun doit être garanti par une
conciliation populaire. Le chef d’état- major de l’armée (Ilker Basbug)
déclare que «les droits culturels des Kurdes peuvent être reconnus, mais,
à titre individuel». Il rejette une politique kurde. Il ne peut pas et ne doit
pas faire de telles déclarations. Dans un pays normalement constitué et
démocratique, les citoyens répondraient à un tel général en lui disant «en
quoi cela vous regarde-t-il, vous êtes militaire, exercez votre fonction de
soldat , la politique n’est pas votre affaire».
http://www.info-turk.be/370.htm#France
TURQUIE/CHINE
Economie : Turquie : Le président turc Abdullah Gül
observe la coopération avec la Chine à tous les
niveaux
Le président turc Abdullah Gül a indiqué mardi qu'il veut que son pays
accélère la coopération avec la Chine à tous les niveaux, qualifiant de
"partenaires naturels" les deux pays.
La Turquie et la Chine sont en bonne position pour surmonter les
nouveaux défis et poursuivre une plus grande prospérité à travers la
coopération, a indiqué M. Gül dans une interview à Ankara avant
d'effectuer une visite d'Etat en Chine.
Grâce à leurs identités culturelles uniques, la Chine et la Turquie peuvent
mieux aborder les menaces aux aspirations communes telles que la
sécurité, l'harmonie et la prospérité, a-t-il confié à Xinhua.
Les deux pays ont le potentiel pour coopérer dans la résolution des
problèmes internationaux et régionaux tels que la question nucléaire sur
la péninsule coréenne et les problèmes au Moyen- Orient, dans le Caucase
et en Afrique, a affirmé M. Gül.
La Turquie est actuellement un membre non-permanent du Conseil de
sécurité des Nations unies, pendant que la Chine est un membre
permanent. L'ambassadeur turc à l'ONU est actuellement président de la
commission des sanctions de l'ONU sur la République populaire
démocratique de Corée (RPDC).
"La coopération entre la Turquie et la Chine est importante, non seulement
pour nos deux pays, mais aussi pour la communauté internationale," a
souligné Gül.
En outre, le président a indiqué que la Turquie valorise aussi la
coopération avec la Chine au sein du Groupe des 20, qui regroupe les
deux et 18 autres économies riches et émergentes, pour aborder
l'instabilité financière, les dépressions économiques et les pertes d'emploi.
"Nous croyons que nous avons besoin d'une action internationale pour la
création d'un nouvel ordre financier international juste", a-t-il noté.
Sur le front bilatéral, le président a indiqué qu'il envisageait de discuter
avec les dirigeants chinois sur la façon de coopérer davantage dans les
domaines tels que le commerce, l'économie, les investissements, l'énergie
et la culture au cours de sa visite.
Développer les relations économiques et commerciales est l'une des
principales politiques économiques de la Turquie à l'égard de la Chine, a
affirmé M. Gül, ajoutant qu'il faut "un regard nouveau " dans la définition
de leurs relations économiques.
Le président a appelé à des efforts pour revitaliser la Silk Road, les
itinéraires qui datent de 2.000 ans reliant la Chine à l'Europe via les pays
d'Asie centrale et australe.
Les données officielles de la partie chinoise ont montré que le commerce
sino-turc a dépassé 12 milliards de dollars en 2008, environ 13 fois par
rapport au niveau de 2001.
La Chine est le plus grand partenaire commercial de la Turquie en Asie de
l'Est, mais la Turquie est préoccupée par son énorme déficit avec la Chine,
a noté M. Gül, tout en appelant à un plus grand investissement, des
voyages touristiques et d'affaires pour réduire le déséquilibre.
Le président a indiqué qu'il aimerait voir une délégation d'affaires chinoise
visiter la Turquie le plus vite possible et plus d'investissements de la part
des entreprises de la région.
Il a qualifié la croissance chinoise durant ces 30 dernières années de
réforme et l'ouverture d'"impressionnante et époustouflante", estimant
qu'il aimerait envoyer ses "chaleureuses félicitations et meilleurs voeux"
au peuple chinois pour le 60ème anniversaire de la création de la
République populaire de Chine.
Le président chinois devrait se rendre en Chine sur invitation du président
chinois Hu Jintao du 24 au 29 juin.
Xinhua
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=34541
Le président turc souhaite que sa visite en Chine
marque l'histoire des relations turco-chinoises
2009-06-24 09:54:22 cri
Le président turc Abdullah Gül a souhaité mardi que sa prochaine visite
d'Etat en Chine soit historique dans les relations turco-chinoises.
La Turquie souhaite cimenter ses liens avec la Chine dans les domaines
politique et économique, la Chine faisant partie du petit nombre de pays
jouissant d'une croissance économique constante malgré la crise
financière mondiale, a indiqué M. Gül lors d'une conférence de presse
tenue à l'aéroport d'Ankara Esenboga avant son départ.
Les deux pays n'ont pas encore exploré entièrement leurs potentiels en
tant que partenaires commerciaux, alors que le volume des échanges
commerciaux entre les deux pays a dépassé 17 milliards de dollars
américains l'an passé, mais que les investissements chinois en Turquie
n'étaient pas assez importants, a souligné le président Gül, s'exprimant
devant les journalistes.
Statistiques officielles à l'appui, M. Gül a fait savoir que les
investissements annuels de son pays en Chine avaient atteint les 100
millions de dollars, tandis que les investissements injectés annuellement
par la Chine en Turquie ne s'élevaient qu'à 60 millions de dollars.
Il y a beaucoup à faire pour accroître la coopération turco-chinoise en
matière d'investissements, a estimé le chef d'Etat turc.
"La Turquie attache de l'importance à ses relations avec la Chine et je suis
convaincu que la Chine chérit également nos relations, comme le prouve
l'invitation que m'a adressée le président chinois Hu Jintao à effectuer une
visite dans son pays", a poursuivi M. Gül.
"Je souhaite que ma visite en Chine soit historique dans nos relations", at-il conclu.
M. Gül doit se rendre dans les villes de Beijing, Shenzhen, Guangzhou,
Xi'an et Urumqi durant les six jours que durera sa visite, qui débutera
mercredi, afin de rencontrer des dirigeants et des hommes d'affaires
chinois.
http://french.cri.cn/781/2009/06/24/302s194766.htm
GENOCIDE CAMBODGIEN
Procès Khmers: le procureur démissionne
AFP
23/06/2009 | Mise à jour : 11:57 |
Le Canadien Robert Petit, procureur international au tribunal chargé de
juger d'ex-responsables Khmers rouges au Cambodge, a annoncé
aujourd'hui sa démission.Dans une déclaration à la presse, M. Petit a
affirmé que son départ, programmé pour le 1er septembre, était lié à des
"raisons personnelles et familiales". Son successeur n'a pas été nommé.
La Cour, parrainée par les Nations unies, juge actuellement Kaing Guek
Eav, alias "Douch", accusé d'avoir supervisé l'élimination de plus de
15.000 personnes à la prison de Tuol Sleng sous le régime ultracommuniste des Khmers rouges (1975-1979). Quatre autres responsables
au profil plus politique du "Kampuchéa démocratique" doivent être jugés
l'an prochain.
Robert Petit a eu des différends avec son homologue cambodgienne au
tribunal, Chea Leang, qui s'est opposée à la poursuite d'autres suspects
du mouvement des Khmers rouges, tenu pour responsable de la mort de
près de deux millions de Cambodgiens."Je reste convaincu que les espoirs
du Cambodge pour un meilleur avenir reposent, en partie, sur la nécessité
de rendre vraiment des comptes pour des crimes", a expliqué M. Petit.
"Mon équipe et moi-même avons essayé, dans le cadre de notre
juridiction, de contribuer à cet objectif, au mieux de nos capacités".
Les avocats de Nuon Chea, l'idéologue des Khmers rouges en attente d'un
jugement, ont affirmé que Robert Petit savait que Chea Leang avait reçu
l'ordre du gouvernement cambodgien de Hun Sen de ne pas engager de
poursuites contre d'autres suspects que les cinq actuellement
détenus.Dans une lettre à M. Petit distribuée à la presse, les avocats de
Nuon Chea, Michiel Pestman et Victor Koppe, ont exigé une réponse écrite
du procureur canadien avant la fin de la semaine à propos de cette
affirmation.
Après de longues années de tractations entre l'ONU et Phnom Penh, le
tribunal s'était péniblement mis en place en 2006 et le premier procès,
celui de "Douch", n'a commencé qu'en février dernier.
La Cour a été au centre de multiples controverses à la suite d'accusations
d'ingérence du gouvernement de Hun Sen et d'affirmations selon
lesquelles des employés cambodgiens auraient été forcés de verser des
pots-de-vin pour leur emploi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/06/23/0101120090623FILWWW00457-proces-khmers-le-procureur-demissionne.php
DARFOUR
Etat d’urgence humanitaire permanente au Soudan
23-06-2009
L’Eglise catholique et Caritas internationalis assistent les populations
ROME, Mardi 23 juin 2009 (ZENIT.org) - Selon la Caritas, la pauvreté et la
souffrance qui affligent la région soudanaise occidentale du Darfour et le
sud du pays, ont atteint de tels niveaux que l'on peut parler d'une crise
humanitaire permanente.
Les responsables de l'Eglise catholiques du Soudan, les membres de la
Caritas qui assistent les plus démunis sur place ainsi que les donateurs,
sont réunis depuis hier au siège de Caritas Internationalis au Vatican, pour
voir comment améliorer et coordonner leur intervention humanitaire.
Dans un communiqué envoyé à ZENIT, la Caritas rappelle que l'insécurité
au Darfour et dans le sud-Soudan risque de déstabiliser ultérieurement la
région et d'augmenter, de manière indicible, les niveaux de souffrance.
Parmi les participants à la rencontre, figurent Mgr Vincent Mojwok,
président du SUDANAID (Caritas Soudan), Mgr Paolino Lukudu Loro,
archevêque de Juba, Mgr Eduardo Kussala, évêque de Tombura Yambio,
Mgr Antonio Menegazzo, évêque d'El Obeid (pour le Darfour) et Mgr Daniel
Adwok Marco Kur, évêque auxiliaire de Khartoum.
Evoquant les nombreux défis auxquels est confronté le Soudan, Mgr
Eduardo Kussala, a qualifié la situation de « crise humanitaire en cours » :
« la population n'a pas accès au système sanitaire, à l'instruction et à
l'eau potable, et n'est pas protégée des violences qui atteignent de hauts
niveaux ».
« Dans beaucoup de lieux, la Caritas et l'Eglise sont les seuls recours dans
les domaines de l'éducation, de la santé et des services sociaux, a-t-il dit.
La rencontre du Sudan Partnership Forum entend mettre sur pied une
stratégie commune pour les membres de la Caritas et ses Eglises
partenaires pour pouvoir fournir des aides de manière plus efficace ».
Au Soudan, 16% de la population souffre de malnutrition. Dans le sud du
pays, neuf personnes sur dix vivent avec moins de un dollar par jour. En
2007 le pays a enregistré le plus haut taux de mortalité maternelle au
monde (2.030 femmes mortes toutes les 100.000 naissances).
Dans la région prévaut une paix instable et la moitié des quelque 4
millions de réfugiés ayant fui des décennies de guerre ont regagné leurs
terres. Au Darfour, 300.000 personnes ont été tuées, et 2,7 millions
déplacées à cause du conflit en cours. La situation humanitaire s'est
aggravée avec l'arrivée de nouveaux réfugiés dans les camps : 290.000
personnes qui ont quitté leurs maisons, au cours des neuf premier mois
de l'année 2008.
La Caritas-Soudan assure les aides d'urgence et au Darfour, elle fournit de
la nourriture, un toit, de l'eau potable, des kits d'hygiènes, une assistance
psychologique et éducative à 297.000 personnes, tout en gérant des
activités de peace-building.
© Innovative Media, Inc.
http://zenit.org/article-21363?l=french
ARTICLES EN ANGLAIS
Interview with Corry Guttstadt
Turkey, the Jews and the Holocaust
Turkologist Corry Guttstadt has published a comprehensive study
of the behaviour of the Turkish government towards its Jewish
citizens during the Holocaust. In doing so, she has investigated a
chapter of twentieth-century history that has thus far been all but
neglected by international Holocaust research. Sonja Galler spoke
to her about her findings
Much is made of the fact that there are approximately 20,000 Jews in
Turkey today, a figure that is frequently held up as evidence of the
country's tolerant attitude towards its Jewish minority. It is often claimed
that this success story began when persecuted Sephardic Jews found
refuge in the Ottoman Empire, the forerunner of the modern Turkish state
…
Corry Guttstadt: Well, there are currently over 20,000 Jews in Iran too.
A number alone is not necessarily a reliable indication of whether
somewhere is safe or free from anti-Semitism. As far as Turkey is
concerned, it is important to emphasise that only 20,000 Jews now live in
the country. That's in stark contrast to the estimated 120,000 to 150,000
that lived in the region at the end of the First World War. Both before and
after the Second World War, and most particularly after the establishment
of the state of Israel in 1948, the vast majority of Jews left Turkey. This
was a reversal of the trend of previous centuries.
Over the course of many centuries, the Ottoman Empire was an
immigration destination for Jews fleeing the Reconquista in Spain and
pogroms in Eastern Europe. Nevertheless, to portray the Ottoman Empire
as a "multicultural paradise" is absurd and ahistorical. As non-Muslims,
the Jews were subject to countless constraints. Like the Christians, they
had to pay a poll tax and were obliged to behave in a submissive manner
towards Muslims. Moreover, it must be said that there were numerous
fluctuations in the fortunes of the Jews in the 600-year history of the
Ottoman Empire.
The period of Jewish persecution on the Iberian peninsula coincided with
the expansion of the Empire, whose rulers were keen to increase the
urban population. Another reason why they were happy to welcome the
Sephardic Jews was because they brought with them important skills and
expertise. Jews who had settled in Anatolia and in the Balkans before the
Ottoman conquest, on the other hand, were forced to resettle – also for
demographic reasons – and were subject to a number of considerable
constraints.
What was life like for the Jews around the time the Turkish state was
created?
Guttstadt: The foundation of the Turkish Republic in 1923 was the final
chapter in the protracted disintegration of the Ottoman Empire, which had
lost most of its territory in a series of wars against major Christian
European powers. The situation for the Jews varied because unlike the
Christian populations in the Balkans, they were not pursuing any
separatist goals. In response to European protests about the Armenian
massacre, Ottoman leaders liked to point to the Jews as a "model
minority".
For their part, the Jews were often the target of anti-Semitic attacks at
the hands of Christian minorities around this time and were, for that
reason, reliant on the protection of the state. Consequently, most Jews
initially regarded themselves as allies of the Kemalist movement and
looked to the new Republic with largely positive expectations. These hopes
were quickly dashed because despite their attempts to adapt and their
declarations of loyalty, the Jews quickly became a target for the rigid
nationalism of the young Republic. One of the defining policies of the
young republic was the "Turkification" of state, economy, and society.
In this light, the Kemalist leadership regarded the rights that had been
granted to non-Muslim minorities in the Treaty of Lausanne as a
continuation of the interference of major imperialist powers. It put nonMuslim religious communities under pressure to renounce these rights
"voluntarily". Jews were also successively driven out of a number of
professions and economic sectors. This prompted many Jews to emigrate,
particularly to France, but also to the USA, Italy or Germany.
Once war broke out, how did the Turkish state, which managed to remain
"neutral" until the end of the Second World War, behave towards the Jews
who lived within its borders?
Guttstadt: I think we have to differentiate here between anti-Semitism
and anti-minority nationalism, which targeted not only the Jews, but other
groups too. On the one hand, anti-Semitic tracts like the Protocols of the
Learned Elders of Zion reached Turkey and were translated into Turkish in
the 1930s. Following a visit to Germany, Cevat Rıfat Atilhan, who could be
described as the father of Islamic anti-Semitism in Turkey, started
publishing the anti-Semitic newspaper Millî İnkîlâp (National Revolution) in
Istanbul, which contained anti-Semitic caricatures that had been lifted
directly out of the Nazi newspaper, Der Stürmer. Although this and other
magazines were banned for a certain period, they mark the birth of
modern anti-Semitism in Turkey.
Both the Protocols of the Learned Elders of Zion and Mein Kampf have
gone through umpteen new editions to this day. Nationalist measures that
affected not only Jews, but also Kurds, Armenians, and Greeks, included
forced resettlement, the so-called "wealth tax" − which led to the
confiscation of assets of those who were not in a position to pay the
arbitrarily fixed and frequently astronomical sums they were required to
pay − and forced labour in camps in eastern Anatolia. Although these
measures are in no way comparable with the persecution of the Jews at
the hands of the Nazis, they destroyed the Jews' faith in the Republic so
utterly that the majority of the country's remaining Jews left the country
in 1947/48.
At this time, Turkish Jews were scattered all over Europe. How did they
fare?
Guttstadt: At the start of the war, approximately 25,000 to 30,000 Jews
of Turkish origin lived in Europe, most of them in France. Only about
10,000 of them still held Turkish citizenship, which became a matter of life
and death during the Holocaust. There were many people who came to
Europe as "Ottoman citizens", but whose place of birth had been assigned
to other states once the Empire was no more. In France, it was relatively
easy to obtain French citizenship. From the start of the 1930s, the
Kemalist Republic began checking the nationality of citizens living abroad
and revoking the citizenship of non-Muslims in particular.
This policy of denaturalisation, which the Turkish state could initially pass
off as a normal consequence of the new state order, focussed primarily on
the Jews during the Holocaust. In October 1942, Germany delivered an
ultimatum to the Turkish government to repatriate its Jewish citizens from
the states occupied by the German Reich. Above all, however, the
government in Ankara wanted to prevent a mass influx of Turkish Jews
and decided to use the instrument of mass denaturalisation as a means of
preventing it. What proved particularly fatal in this regard was the fact
that according to Turkish law, people who had either voluntarily changed
their nationality or had been denaturalised were not allowed to set foot on
Turkish soil ever again − even as a tourist or a refugee.
Moreover, in 1938, Turkey passed a secret decree that forbade "foreign
Jews who are subject to restrictions in their native countries, regardless of
what religion they currently practice" from entering Turkey. With this
decree, Turkey adopted the criteria that characterised anti-Jewish
legislation in Germany and its allied countries.
What did the Turkish government at the time know about what was
happening in the countries controlled by Germany and about the fate of
Turkish Jews living in those countries?
Guttstadt: Naturally, the Germans did not tell the Turkish authorities that
Jews who were not repatriated would be deported and murdered, but
obscured the reality of the situation by saying that they would be "subject
to the general measures applied to Jews". However, in view of the fact
that numerous Jewish aid organisations had representatives in Istanbul,
Turkey was a one of the places where concrete information about the
Holocaust was available. From there, journalists reported about the
systematic murder of Jews.
Jews that had escaped the concentration camps or ghettos and managed
to make it to Istanbul, were questioned by aid committees and given the
assistance they needed. Their reports were passed from Istanbul to other
offices around the world. Both journalists and Jewish activists were
undoubtedly under observation by the Turkish secret service. In March
1943, the Turkish government newspaper Ayın Tarihi reported about the
mass murder of Jews in Germany. Several Turkish Jews living in Europe
turned to the Turkish government for help.
About 3,000 Turkish Jews were deported to German concentration camps
during the Shoah. To what extent can Turkey be held responsible for their
fate?
Guttstadt: The Germans are responsible for depriving these people of
their rights and for their persecution and murder. In view of current
attempts in Germany to rewrite history again and in view of the German
"victim" debate, I refuse to qualify German responsibility in any way.
Turkey could have repatriated a much greater number of Jews and opened
its borders to refugees. Despite the fact that aid organisations offered to
assume the costs that would ensue, the Turkish government generally
refused. That being said, Turkey was certainly not the only country to
adopt a passive stance.
However, until such time as the Turkish archives are opened, we can only
speculate about domestic discussions and criticism of the official policy
towards the Jews. We must remember that the Turkish regime at the time
was dictatorial; there was a one-party system; the press toed the regime
line and was subject to strict censorship. The Jewish community was also
completely intimidated and impoverished by the measures taken in the
1940s.
The official Turkish line is that Turkey was a safe harbour for Europe's
Jews.
Guttstadt: Because of its close ties to Germany, Turkey actually had
extensive opportunities to save Turkish Jews living abroad. Isolated
Turkish diplomats frequently grasped these opportunities. In Paris, for
example, Turkish consuls brought about the release of a number of
incarcerated Turkish Jews. Turkish consuls in Milan and Vienna also
protected individual Jews. Even though these acts were not always
performed for purely humanitarian reasons − some consuls may have
used their influence to line their pockets − it shows the great latitude they
had. In many cases, it was enough to confirm the Turkish citizenship of a
Jew to prevent him or her from being deported.
The hiring of German Jewish academics at Turkish universities is often
mentioned as a humanitarian act. What is your view?
Guttstadt: It is true that from the autumn of 1933 onwards, a
considerable number of German Jewish academics and artists found jobs
in Turkey, where they played an outstanding role in building up new
universities, hospitals, theatres etc. Even though they were not received
for humanitarian reasons, but for reasons of utility, the Turkish
government gave these people work, in most cases allowed their families
to follow them to Turkey, and protected them against persecution by the
Nazi regime. Nevertheless, Turkey was never a major country of exile for
persecuted Jews. In terms of numbers, the few refugees that were
allowed to enter the country do not appear in any pertinent statistics.
Interview conducted by Sonja Galler
© Qantara.de 2009
Corry Guttstadt: Die Türkei, die Juden und der Holocaust (Turkey, the
Jews and the Holocaust) Verlag Assoziation A, Berlin-Hamburg 2008. 520
pages, 26 euros.
http://www.qantara.de/webcom/show_article.php/_c-478/_nr-910/i.html
Three Genocides, One Strategy
Colloquium Proceedings
Thessaloniki: Kyriakidis Bros.
The colloquium Three Genocides, One Strategy took place on Saturday the
24th of May 2008 in Komotini, Greece. The 3 Genocides of namely Greeks,
Armenians and Assyrians which were perpetrated by the Turkish forces
before, during and after WW1 were discussed, in this book.
This is a review of the Hellenic, Armenian and Assyrian Genocide. This
volume stands as an important achievement in the field of genocide
studies, as well as commanding the attention of scholars of Middle East
Studies. The subjects addressed include the cleansing of all Christian
communities from Ottoman Empire as a result of widespread massacres
over three decades and the influence of proto-Nazi ideology on late
Ottoman leaders as well the Kemalist nationalist movement and the
propaganda they created.
The emphasis in this volume is predominantly on the common strategy of
the Greeks, Armenians and Assyrians to the history and nature of
genocide, specifically regarding when an episode of genocide begins and
whether genocide gives rise to any moral obligation to preserve the
targeted culture, or to transform the perpetrators’ culture.
In this volume, Thea Halo, Ataman Sabri, Stavros Abarian, Nikos Lygeros,
Antonis Pavlidis, Marios Evriadiadis and Fanis Malkidis discusses on the
Hellenic, Armenian and Assyrian genocide and supplies wrenching details
of the experiences of Greek, Armenian and Assyrian civilians enslaved by
Ottoman and Turkish forces, and subjected to large-scale bayoneting and
shootings, death marches.
Download the Publication:
Three Genocides, One Strategy
http://www.pontian-genocide.org/Three_Genocides-One_Strategy_EN.pdf
Iran: Non-Persian ethnic groups warn of massacres
SOCIETY FOR THREATENED PEOPLES
PRESS RELEASE
Göttingen/Frankfurt a. M., 22.06.2009
IRAN: Representatives of non-Persian ethnic groups speak of electoral
fraud and warn of massacres
While the Iranian security forces proceed with relentless callousness
against the peaceful protests in the country, representatives of the Iranian
nationalities spoke last Saturday at the conference “Questions of
Nationality and Democracy” in Frankfurt am Main on the subject of
electoral fraud. The conference was organised by the Society for
Threatened Peoples (GfbV), the Friedrich Naumann Foundation FÜR DIE
FREIHEIT (For Freedom) and the Karl Hermann Flach Foundation. Taking
part were representatives of the non-Persian nationalities of Iran, the
approximately 20 million Azerbaijanis, the approximately 15 million Kurds,
the 4.5 million Gulf Arabs, the 2.4 million Baluchi, the zwo million
Turkmens and other smaller ethnic groups and religious communities.
Particularly moving was the contribution of a representative of the Iranian
women’s movement.
Those present at the conference saw the background for the “massive
electoral fraud” and the following cruel repression in the promise of the
two presidential candidates and reformers, Mehdi Karroubi and Mir
Hussein Mussawi, to respect in future the language and minority rights of
the non-Persian peoples. In the run-up to the election the Islamic leaders
had warned the two reformers against “playing with fire”.
Since free reporting by international media on protests against electoral
fraud is forbidden, the spokespersons for the nationalities warned of the
danger that the Iranian security forces would take advantage of the
situation and once again carry out massacres against non-Persian ethnic
groups, who make up 60% of the total population of Iran. Since 13th June
there have been at least 24 persons killed, hundreds injured and at least
458 arrested.
According to reports received by the GfbV the non-violent democratic
movement has long since spread to the smaller towns and rural regions of
Iran.
The following Resolution was passed unanimously:
Nationalities and Democracy in Iran
20th June 2009, Frankfurt am Main, Germany
Draft
Concluding Resolution
The human rights situation of non-Persian ethnicities and religious
minorities in Iran remains deplorable.
Azerbaijanis, Kurds, Arabs, Belochs, Turkmen and other smaller ethnic
groups as well as religious denominations, in particular, the Baha’i,
Christian converts, Zoroastrians, Assyrians, Armenians, Ahl-e Haqqs,
Mandaeans and Jews living in Iran continue to be oppressed.
In the last few days after election results were announced, the Iranian
regime’s security forces bludgeoned and shot at demonstrators protesting
a possible election fraud. At least seven people have died during the
protests.
The everyday lives of non-Persian ethnic groups and non-Shiite religious
communities, whose members make up around 60 percent of the
population, are fraught almost constantly by violent attacks, persecution,
discrimination and murder. Systematic discrimination against women and
violent oppression are unacceptable. These conditions in the multinational
state of Iran must finally be brought to an end. A solution must be found
that allow all in Iran to live a peaceful life and to be guaranteed the
protection of their human rights and an equal share of political power in
the state. For this reason, we plead for a fundamental change in the
Iranian constitution:
We demand the establishment of a democratic, federal, secular system in
Iran wherein national unity remains protected while the national, political
and cultural rights of all peoples and religious groups living in Iran are
recognized and substantiated as well.
The creation of federal states or autonomous regions with self-government
for these peoples will form the groundwork for stability and unity in a new
federal Iran.
Furthermore, we demand the recognition of the languages of these
mentioned peoples on equal terms with Persian as well as corresponding
education and school policies.
We demand the establishment of equal rights for women according to
Iran’s public international law obligations.
We appeal to the Federal Republic of Germany to include the issues of
nationalities and human rights more staunchly in its policies toward Iran
and to defend the rights of non-Persian ethnic groups and religious
minorities.
We thank the Friedrich Naumann Foundation for Freedom, the KarlHermann Flach Foundation as well as the Society for Threatened Peoples
for organizing this conference on Nationalities and Democracy in Iran.
We would like to urge the organizations to establish a platform for the
discussion of federalism in order to continue the work done today.
The resolution was read aloud and unanimously adopted.
Asking Tough Questions of Ambassador Marie
Yovanovitch
By Editor on Jun 19th, 2009
US Ambassador to Armenia Marie Yovanovitch will visit the Armenian
communities of the United States this week, from June 19 to July 1. She
has scheduled public events where she will make presentations and
entertain questions from community members.
The community should not allow this unique opportunity to ask tough
questions from the ambassador to pass, as we have been living through
disappointment after disappointment, beginning with President Obama’s
broken pledge to recognize the Armenian Genocide.
This, coupled with the Obama administration’s proposed aid cut to Armenia
and aid increase to Azerbaijan, the Millennium Challenge funding cut and
last week’s revelation that the US supports the creation of a so-called
historic commission to study the Genocide as a pre-condition to the
“roadmap” process between Armenia and Turkey.
On the Nagorno-Karabakh conflict front, the administration’s continued
insistence to advance the talks on the basis of the principle of territorial
integrity and not prioritizing the important and principle of selfdetermination also is a step back for the normalization of the peace
process.
What is most disturbing in the recent manifestation of US policy is the
continued pressuring of Armenia by the State Department to accept the
Genocide denialist approaches of Turkey as it sets the course for
normalization of relations.
One wonders what sets apart the Obama administration’s policies vis-à-vis
Armenia from that of his predecessor.
Yovanovitch’s visit is a great opportunity to press the administration to
veer from its thus far cookie-cutter responses to failing to adhere to
campaign pledges and other promises. It is time for the representative of
the United States in Armenia to provide convincing and truthful answers to
myriad questions, among them a concise explanation for the US policy of
strong-arming the Armenian government to abandon its national policies.
The urgency with which the US pursued the roadmap agreement and the
rush by which it is attempting to frame the resolution of the NagornoKarabakh conflict are not beneficial scenarios for the Armenian people and
potentially can endanger Armenia’s national security.
The Armenian-American community should send a clear message to the
ambassador that we, as American citizens, are not only dissatisfied with
the course of this administration has adopted, but are extremely
disappointed as we believe that it hinders the US standing in a critical part
of the world.
She will be speaking at a public forum at “Avedissian” Hall of the Ferrahian
School (5300 White Oak Ave., Encino) on Friday, June 26, at 7:30 p.m.
hosted by the Western Prelacy. We urge our community to come together
that evening and send a strong message to Ambassador Yovanovitch.
Community meetings will be held in the following venues and are open to
the general public:
Fri., June 19 at 7 p.m.
Armenian Cultural Foundation
441 Mystic Street, Arlington, MA 02474
Mon., June 22 at 7 p.m.
Diocese of the Armenian Church
Haik and Alice Kavookjian Hall
630 Second Avenue, New York, NY 10016
Thurs., June 25 at 7:30 p.m.
Western Diocese of the Armenian Church
3325 N. Glenoaks Blvd., Burbank, CA 91504
Fri., June 26 at 7:30 p.m.
Avedissian Hall of the Ferrahian School
5300 White Oak Ave., Encino, CA 91316
Tues., June 30 at 12:30 p.m.
Library of Congress, Mumford Room
1st Street SE, Washington D.C. 20543
http://www.asbarez.com/2009/06/19/asking-tough-questions-fromambassador-marie-yovanovitch/
Despite Preconditions, Armenia Still Hopeful on
Turkey Deal
By Asbarez Staff on Jun 22nd, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–Yerevan remains hopeful that it will normalize
relations with Turkey soon despite repeated announcements by Ankara
that it will not open its border with Armenia unless the Nagorno-Karabakh
conflict is resolved to Azerbaijan’s satisfaction, Foreign Minister Eduard
Nalbandian said on Sunday.
He also pointedly declined to deny that the Armenian government has
accepted a Turkish proposal to set up a joint commission of historians to
review the events of 1915. When asked by journalists to comment on
statements to that effect made by U.S. and Turkish officials, Nalbandian
said, “In order to develop [Turkish-Armenian] relations we intend to create
a intergovernmental commission that will deal with numerous issues of
interest to the two sides.”
Testifying before a U.S. congressional subcommittee last week, U.S.
Assistant Secretary of State Philip Gordon said that the formation of a
historical commission is part of a Turkish-Armenian “roadmap” agreement
announced in late April.
Turkish leaders have said in the past that the joint Turkish-Armenian study
should specifically determine whether the Armenian massacres constituted
a genocide. Former President Robert Kocharian dismissed the idea as a
Turkish ploy designed to keep more countries from recognizing the
genocide.
But Kocharian’s successor, Serzh Sarkisian, indicated shortly after taking
office last year that he does not object to the Turkish proposal in principle.
In an April interview with “The Wall Street Journal,” Sarkisian effectively
acknowledged that Yerevan agreed to the establishment of a “historical
sub-commission” during its fence-mending negotiations with Ankara.
Prime Minister Recep Tayyip Erdogan and other Turkish leaders have since
made clear that this is not enough for completing the normalization
process. They have said that Turkey will not establish diplomatic relations
and reopen its border with Armenia before a resolution of the NagornoKarabakh conflict acceptable to Azerbaijan.
Like some U.S. officials, Nalbandian seemed to suggest that the Turkish
statements do not preclude the implementation of the “roadmap” deal. “If
there is a desire to solve issues by diplomatic means, then that can be
done through negotiations, agreements reached as a result of those
negotiations and the implementation of those agreements,” he told a joint
news conference with Sheikh Abdullah Bin Zayed al-Nahyan, the visiting
foreign minister of the United Arab Emirates.
“I think that we do have such an opportunity with regard to the
normalization of Turkish-Armenian relations,” added Nalbandian. “And
Armenia will continue its efforts in that direction.”
http://www.asbarez.com/2009/06/22/despite-preconditions-armenia-stillhopeful-on-turkey-deal/
Bryza Hopes For Karabakh Breakthrough Soon
By Asbarez Staff on Jun 22nd, 2009
WASHINGTON (Reuters)–Mediators hope to clinch an agreement between
Azerbaijan and Armenia on the principles of a peace deal on NagornoKarabakh at talks tentatively planned for mid-July in Russia, the U.S.
negotiator said over the weekend.
U.S. Deputy Assistant Secretary of State Matthew Bryza said he and his
fellow mediators from France and Russia were “shooting for” a full
framework agreement by the end of 2009. But he conceded the risk of a
last-minute breakdown of the kind that derailed earlier efforts to broker
agreement between the Caucasus neighbors, who continue to exchange
fire over their tense frontline 15 years after major hostilities ended.
“I don’t have any reason necessarily to believe that getting as far as we
have here — which is similar to how far the mediators and the parties got
both at Key West and before — that we’re going to get further than they
did,” he told Reuters by phone from Washington. “I do know that we’ve
gotten very far now. What gives me some hope that we will keep moving
is logic.”
Bryza said the Minsk Group mediators of the OSCE hoped to bring
together Armenian President Serzh Sarkisian and Ilham Aliyev of
Azerbaijan in mid-July, the latest in a string of encounters fuelling
speculation of a breakthrough.
“We hope that if they meet in the middle of July, they will have agreed
conceptually on all the elements of these basic principles,” he said. The
parties would then go line by-line through the three-and-a-half pages of
text to agree the details.
“Once that happens, which we the co-chairs are shooting for by the end of
the year, then we could say, it would be true, that a framework agreement
has been reached,” he said.
Armenia supports Nagorno-Karabakh’s right to self determination and
independence, something Azerbaijan rejects and has said it is ready to go
to war to prevent. Bryza said the mediators were bridging the gap, but
that the final deal would likely provide for a vote “that reflects the genuine
will of the populations”.
“What we are trying to do is incorporate self-determination through a
voting process on Nagorno-Karabakh’s final legal status, but in a way that
for the foreseeable future has no impact on Azerbaijan’s territorial
integrity.” He declined to elaborate.
Analysts say a deal would first require the withdrawal of Karabakh defense
forces from seven districts surrounding the Nagorno-Karabakh Republic,
get international peacekeepers in place, and tackle the issue of hundreds
of thousands of Azeri refugees. Bryza said Russia’s war with Georgia last
August, when Moscow crushed a Georgian assault on the breakaway
region of South Ossetia, had “sharpened the minds” of Sarkisian and
Aliyev.
Analysts also point to a thaw between Azeri ally Turkey and Armenia,
bringing landlocked Armenia tantalizingly close to seeing its border with
Turkey reopened 16 years after Ankara closed it in support of Azerbaijan
during the war.
Turkey and Armenia announced a roadmap to normalize ties in April. But
Turkey has since said it will not open the frontier until Armenia makes
concessions on the Nagorno-Karabakh conflict to Azerbaijan’s satisfaction.
Bryza, also closely involved in the Turkey-Armenia roadmap, said the
processes were separate, but running in parallel. Asked if Turkey would
only reopen the border once Armenia makes concessions on NagornoKarabakh, he replied: “I do not know if that’s right,” but added: “Where
there is unanimity, is that we all say we need to see a breakthrough on
Nagorno-Karabakh and significant progress as soon as possible, and that’s
the way to make sure all these processes move forward smoothly.”
http://www.asbarez.com/2009/06/22/bryza-hopes-for-karabakhbreakthrough-soon/
Tbilisi Bars Javakhk’s Armenian Teachers from Going
to Yerevan
By Asbarez Staff on Jun 22nd, 2009
AKHALKALAK (A-Info)—At midnight on June 12, Armenian teachers from
Javakhk who were scheduled to attend a one-month training seminar in
Armenia received phone calls from Georgia’s National Security Agency
summoning them to a meeting the following morning.
The teachers, who were chosen to attend the seminar on the Armenian
Church, were told the next day that they did not have permission to go to
Armenia and were threatened with severe consequences—loss of job and
punishment—if they disregard the NSA’s decision.
The teacher training program, which is a joint effort between the Diocese
of Javakhk and the Armenian Education Ministry, trains 150 teachers from
Samtskhe-Javakheti about the Armenian Church. This year the number
was split in two, with the first group scheduled to begin training on June
15.
“It begs the questions that what aspect of the law allows the interference
by the National Security Agency into educational matters,” said an
announcement by Armenians of Javakhk.
“We, the Armenians of Javakhk, severely condemn the actions of the
Georgian National Security Agency and ask the President of Armenia to
address this issue during his meeting with the president,” added the
announcement.
Georgian President Mikheil Saakashvili is scheduled to begin an official two
day visit to Armenia on Wednesday.
“This proves that when Georgian officials claim that rights of the Armenian
living in Georgia are not being violated, they are, for a lack of a better
word, lying,” concluded the announcement.
The midnight phone call and the subsequent reprimand from the Georgian
authorities, reportedly has scared the teachers to a point that they
refusing to even enter their Armenian Church.
http://www.asbarez.com/2009/06/22/tbilisi-bars-javakhks-armenianteachers-from-going-to-yerevan/
In New York, Oskanian Says Armenian Side Has Lost
the Battle
By Contributor on Jun 22nd, 2009
NEW YORK (A.W.)— Armenia’s former Foreign Minister Vartan Oskanian
spoke on Thursday, June 18 at Fordham University Law School on the
ongoing developments in Armenia’s talks with the Turkish government.
After a brief introduction by Fordham University professor Anny Kaladjian
and organizing committee chair Antranig Kassbarian, Oskanian gave his
analysis of the possible directions and pitfalls of the administration’s
current approach to negotiations.
He talked about the power play politics that the Turkish government uses
towards Armenia, noting how his administration’s policy did not allow
official talks with Turkey as it would be used by Turkey to force Armenia’s
consent on national issues.
Referring to Turkey-Armenia relations during his tenure as Foreign
Minister, he said the Armenian side insisted that negotiations remain
secret, because there was the concern that “Turkey was more interested
in the process and not the outcome,” and hence it would try to use the
fact that negotiations are being held to advance its own agenda of
derailing genocide recognition.
Talking about the announcement of the roadmap between Turkey and
Armenia on the eve of April 24, Oskanian said that “the Armenian side has
lost the battle.” He noted, “They [Turkey] have the Armenian side’s
agreement in their pocket, and now Turkey can decide when and how to
open border. We haven’t received anything in return.”
Oskanian said that for Armenia, national issues must remain a priority and
the government’s greatest challenge is standing strong against immense
pressures from other countries to do what is best for them, not
necessarily what would be in Armenia’s best interest.
After a brief but concise presentation, Oskanian opened the floor to
questions from the audience and responded to inquiries ranging from his
ideas on the post election protests, Armenia’s approach on the Karabagh
issue, as well as genocide reparations and his thoughts on the roadmap.
The event was organized by the Armenian Revolutionary Federation and
co-sponsored by the Armenian Catholic Exarcate, the Armenian Club of
Fordham University, AMAA, ANCA, ASA, AYF, knights and Daughters of
Vartan, and the Prelacy of the Armenian Apostolic Church.
http://www.asbarez.com/2009/06/22/armenian-side-has-lost-the-battlesays-oskanian/
Armenian Parliamentary Visit to Iran Canceled as
Post-Election Tensions Rise
By Asbarez Staff on Jun 22nd, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–An Armenian parliamentary delegation led by speaker
Hovik Abrahamian cancelled a weekend visit to neighboring Iran at the
last minute amid mounting post-election tensions there.
The National Assembly’s press service announced on Friday evening that
the delegation, also comprising Energy Minister Armen Movsisian, will fly
to Tehran on Saturday for talks with the embattled President Mahmoud
Ahmadinejad and other Iranian leaders. It was due to return to Yerevan
the next day.
A spokesman for Abrahamian, Nairi Petrosian, told RFE/RL on Saturday
that the trip has been “postponed at the Iranian side’s request.” He
declined to be drawn on the reason for the postponement and possible
new dates for the visit.
Ahmadinejad has been facing massive opposition protests in and outside
the Islamic Republic since securing a hotly disputed reelection in a
presidential ballot held on June 12. Several dozen supporters of his main
challenger, Mir Hossein Mousavi, rallied outside the Iranian embassy in
Yerevan last week to protest against what they claim was a falsification of
vote results. Some of them staged a similar protest outside the UN office
in Armenia on Monday.
An estimated 5,000 Iranian nationals, many of them university students
and ethnic Armenians, live in Armenia. According to the Iranian Press TV,
1,625 of them took part in the presidential vote, with 79 percent voting
for Mousavi and only 15 percent for Ahmadinejad.
President Serzh Sarkisian, who himself has faced opposition allegations of
vote rigging, was quick to congratulate his Iranian counterpart on winning
a second term in office. The two leaders pledged to boost ties between
their nations when they last met in Tehran in April.
http://www.asbarez.com/2009/06/22/armenian-delegation-visit-to-irancanceled-as-post-election-tensions-rise/
Armenian Recession Hits Double Digits
By Asbarez Staff on Jun 19th, 2009
YEREVAN (RFE/RL)–Armenia’s economic recession reached a double-digit
rate last month amid an accelerating decline in its once booming
construction sector, according to the latest official statistics released on
Friday.
Preliminary macroeconomic data by the National Statistics Service (NSS)
show the country’s Gross Domestic Product tumbling by 15.7 percent to
839.4 billion drams ($2.44 billion) in the first five months of this year. The
Armenian economy contracted by 9.7 percent in January-April 2009. It
was growing at double-digit rates as recently as in September, just before
the outbreak of the global financial crisis.
As was the case in previous months, the economy was primarily dragged
down by the construction slump. The total volume of construction work
carried out in Armenia was down by as much as 56 percent in JanuaryMay from the same period of 2008.
The sector’s decline continued to deepen in May despite government
efforts to aid local construction firms that have been hit particularly hard
by the crisis. That included loan guarantees, tax rebates and the
establishment of a state-financed mortgage fund tasked with making
housing credit more accessible to Armenians.
Citing the country’s worsening macroeconomic performance, Prime
Minister Tigran Sargsyan promised more government assistance to the
construction industry during a weekly session of his cabinet on Thursday.
“Since investments in construction were mainly coming from Russia, the
fall in investment volumes and private remittances is hitting the
construction sector in the first instance,” he said. “That is why we have to
take additional measures to spur construction.”
Sargsyan said earlier that the government will spend approximately 14
percent of a $500 million anti-crisis loan from Russia on housing
construction in Armenia’s northern regions devastated by the 1988
earthquake. The government also received in April a $25 million loan from
the World Bank for rebuilding rural roads and other infrastructure.
The Armenian authorities say that these and other external loans should
ease the recession in the second half of the year. They hope that falling
interest rates will also reflect positively on the economy.
The Central Bank of Armenia (CBA) cut its benchmark re-financing rate for
a third time in two months on June 9. It was set at 6 percent, down from
the early March level of 7.75 percent.
“The first nine months [of 2009] will be the most difficult ones,” Sarkisian
told ministers on Thursday. “Our economic indicators will start to improve
at the end of the year.”
The World Bank seems to share that view. Aristomene Varoudakis, head of
the bank’s Yerevan office, forecast a full-year GDP contraction of 9-9.5
percent last week. “We expect that next year will see a growth at around
1.5-2 percent,” he said.
The International Monetary Fund, for its part, expects the Armenian
economy to post zero growth in 2010.
http://www.asbarez.com/2009/06/19/armenian-recession-hits-doubledigits/
Western Prelacy To Host Community Forum For
Yovanovitch On June 26
By Asbarez Staff on Jun 19th, 2009
CRESCENTA VALLEY—US Ambassador to Armenia Marie L. Yovanovitch will
be visiting the Western Prelacy on Friday, June 26 to meet with Western
Prelate Archbishop Moushegh mardirossian, Clergy, the Executive Council,
and community representatives.
At 7:30 p.m., that same evening, the community is invited to a public
forum with the Ambassador, which will be held at “Avedissian” Hall of
Ferrahian School (5300 White Oak Ave., Encino). During the forum,
Ambassador Yovanovitch will address the community, followed by a
question and answer session.
Yovanovitch will be in the US from June 18 to July 1 visiting ArmenianAmerican communities in Boston, New York, Los Angeles, and Washington,
D.C., where she will also exchange views on current developments in
Armenia, U.S-Armenian relations, and U.S. foreign policy in Armenia.
Yovanovitch will also highlight U.S. government assistance efforts in the
country.
She will also meet with U.S. government officials, Armenian diplomats,
business leaders, media representatives, civil society representatives, and
members of the Armenian religious community to discuss present and
future cooperation between the United States and Armenia, the embassy
said.
Community meetings will be held in the following venues and are open to
the general public:
Fri., June 19 at 7 p.m.
Armenian Cultural Foundation
441 Mystic Street, Arlington, MA 02474
Mon., June 22 at 7 p.m.
Diocese of the Armenian Church
Haik and Alice Kavookjian Hall
630 Second Avenue, New York, NY 10016
Thurs., June 25 at 7:30 p.m.
Western Diocese of the Armenian Church
3325 N. Glenoaks Blvd., Burbank, CA 91504
Fri., June 26 at 7:30 p.m.
Avedissian Hall of the Ferrahian School
5300 White Oak Ave., Encino, CA 91316
Tues., June 30 at 12:30 p.m.
Library of Congress, Mumford Room
1st Street SE, Washington D.C. 20543
http://www.asbarez.com/2009/06/19/western-prelacy-to-hostcommunity-forum-for-yovanovitch-at-ferrahian-highschool/
ANC-WR participates in Jewish World Watch’s 2009
Walk for Darfur
By Asbarez Staff on Jun 19th, 2009
LOS ANGELES–On Sunday, June 7th the Armenian National CommitteeWestern Region (ANC-WR) joined Jewish World Watch (JWW) for its 2009
Walk for Darfur. Nearly two dozen ANC interns and volunteers joined over
2000 anti-genocide activists for the three-mile walkathon which started
and finished at the Los Angeles Pierce College Farm Center.
“It was important for the ANC to be here today with our friends in the
anti-genocide community. Working together only makes our message
stronger,” said Aida Dimejian, a member of the ANC-WR Board of Directors
who participated in the walkathon and spoke at the event culmination.
“We all must do our part to support one another as we work to raise
awareness about and end the cycle of genocide.”
Over $125,000 was raised and the event was covered by local television
and newsprint media. The donated funds will go to support Jewish World
Watch’s humanitarian and educational programs. Also showing their
support for the event was the Armenian Youth Federation-Western Region
which donated over 850 bottles of water for the event.
Since its establishment in 2004, JWW has been a proud and active
sponsor in raising awareness about global genocides by educating the
community and rising up against acts of inhumanity. From rallies and
concerts promoting peace in Darfur to raising awareness and
remembrance of past genocides, including the Armenian genocide, JWW
continues their mission started by founder Rabbi Harold M. Schulweis of
Valley Beth Shalom.
Rabbi Shulweis welcomed the walkathon participants upon their return the
Farm Center. Los Angeles City Council Member Dennis Zine and City
Controller Wendy Greuel as well as student activists and community
leaders from Los Angeles addressed the crowd including Dimejian.
“This morning, I walked in the memory of the 1.5 million victims of the
Armenian Genocide perpetrated by Turkey. I walked for all victims of
genocide. We are today sending a message to the world, the message
that we can no longer bear witness to the mass slaughter that is taking
place in the Darfur region of Sudan. For too long the world has bore
witness to too many genocides,” Demejian remarked.
In 2007 Dr. J. Michael Hagopian and Dr. Richard Hovanissian were honored
by JWW for their work documenting the history of the Armenian
Genocide. Since then, JWW has hosted screenings of Hagopian’s “Voices
from the Lake” as well as the anti-genocide documentary “Screamers,” in
which the ANC-WR also participated.
The Armenian National Committee – Western Region is the largest
Armenian American grassroots community organization in the Western
United States. Working in coordination with a network of offices, chapters,
and supporters throughout the Western United States and affiliated
organizations around the country, the ANC-WR works to promote
understanding regarding issues of concern to the Armenian American
community.
http://www.asbarez.com/2009/06/19/anc-wr-participates-in-jewishworld-watch%E2%80%99s-2009-walk-for-darfur/
Non Standard Standards
By Garen Yegparian on Jun 19th, 2009
An interesting contradictory coincidence has provided me with a topic this
week. The LATimes reported on June 17 that a U.S. Senator had come out
about an affair he had with a staffer about a year ago, lasting some eight
months. Both were and are married. He does not plan to resign from
office. The night before, Burbank’s City Council decided to remove a
recently appointed police commission member because he had about a
year of probation left for a DUI.
The coincidence and contradiction should be self evident. But why is this
relevant to the Armenian community?
In the federal example, the senator has been a very strong supporter, with
a grade of A+ up to the 2008 election from the ANCA. Obviously, some
consider what two bconsenting adults do with their private parts relevant
to policy and fitness to serve. Otherwise the paper would not have
reported the senator’s intention NOT to resign. Were this mediaeval
mentality to prevail, the loss of such a senator would impact our
Washington D.C. efforts.
In the Burbank example, the analog to the first case’s prudish mindset is
an overabundance of caution. The police department has been slapped
with a lawsuit for discrimination, harassment, etc. by five of its sworn,
one of whom is Armenian. By accident of the calendar, at about the same
time, four seats on Burbank’s police commission were to be filled. One of
those appointed happens to be a friend and someone with extensive
experience on the human relations front, both in Burbank and LA County.
Unfortunately, he also committed the “heinous” act of being two years into
a three-year probation period for a DUI ticket.
So on Tuesday night, June 16, City Council, voting 4-1, decided to remove
my friend and reopen the application process. He was perhaps the single
best situated person to inform the discussions that will unavoidably occur
in the context of this lawsuit and its outcome. So the council hurt the
City’s best interests through its narrow view of the matter. Somehow
seeing “conflict of interest” (how?), problems with “access to sensitive
information” (what, do they think he’s still under the influence after being
dry for 2 years?), the public’s disapproval (they cited no specific
complaints), inability to go on police ridealongs (uh-oh, there’s that 2year-old alcohol coming through his pores and intoxicating the officer
behind the wheel!), and other issues. This is ridiculous. It stems from
overcaution, overreaction, and living in a perpetual state of fear.
I even cited my own experience with the Burbank PD. The department
puts on a great “Community Academy”. Over several weeks, participants
are exposed to the workings and doings of the police. I’d applied. Not
hearing back, I called to inquire only to learn that I had “too many traffic
violations” to participate. Wouldn’t it stand to reason that such a
“problem” could only be ameliorated by my exposure to policing?
It all comes from fear. It’s a horrible way to live. I realized this when I
saw Michael Moore’s Bowling for Columbine.
We’ve lost the input on the Burbank Police Commission of someone who
would have been very helpful from the City’s and Armenian perspectives.
More of us should pay attention to and act on these kinds of local
developments. It can only enhance individual standing in our communities
and help eliminate the alienation non-Armenians feel from us.
http://www.asbarez.com/2009/06/19/non-standard-standards/
The Power of Media
By Tamar Kevonian on Jun 19th, 2009
In the current information age there is a constant stream of requests to
support a cause and, with the advent of e-mail and social networking sites
like Facebook and Twitter, the invitations to sign petitions or join groups
has become a near barrage of requests.
Although all worthy causes, I tend to ignore many of these requests.
Recently there was a call to action that finally incited me to write a letter.
The e-mail described a local AM radio show and its popular morning talk
show host, Bill. The shock jock, on one of his shows last month, had
suggested reducing the U.S. population to save the government money. As
one solution he offered to begin the depopulation efforts with the
Armenians and sell off Glendale. The next day, the co-host continued the
dialogue with the statement “What the Turks started, Bill with finish.”
As shocking as the statements are, my initial thought was to ignore the
entire incident as trivial and unimportant. Over the course of the next few
days the episode kept nagging at the back of my mind and I decided to
take action. I believe in the power of the media. It has an important role in
creating dialogue, shaping our perceptions and communicating to the
masses. Media practitioners are in positions of authority and act as the
gatekeepers of information. As a result, we consider them to be wellinformed and educated. Clearly the host of this program has that power
since he has been on the air for many years and has a large number of
listeners. The repercussions of the offhanded remarks made on the show
went far beyond the initial moments in which they were spoken; they
reverberate in people’s minds and were passed on to others beyond his
immediate audience.
“Dear Ms. X****,” began the letter to the station manager which I also
copied to the FCC (Federal Communications Commission). Although the
comments were tasteless, they are in line with the general content of the
show which attempts to incite a reaction from its audience with the use of
shocking statements. But then came the statement referring to the
Armenian Genocide of 1915 at the hands of the Turks where 1.5 million
Armenian were slaughtered. “I cannot imagine a similar comment being
made about Jews or African-Americans or even Latinos. I am truly
offended by this statement and find it unacceptable content for a
broadcast heard on public airwaves.”
“I am truly sorry you were offended,” began the response from the radio
station a mere five days later. There was no personal salutation and I
assume it was a generic response. “While I understand your concerns, Bill
was clearly engaging in parody and hyperbole to point out the absurdity of
genocide as a solution.” The letter insisted that no one was actually
advocating hatred against Armenians. “Trust me, I understand that some
things are just so painful and hurtful that no one finds them funny and of
course you are entitled to be offended, however, I’m confident the majority
of our listeners understood that this was parody and that neither Bill nor
his crew was actually trying to attack the Armenian members of our
community.”
The letter then went on to justify the comments made on the following day
by Lara, “… she was clearly taking a shot at Bill and the idea that genocide
was a solution to anything. … It was an absurd statement mocking an
absurd solution to a real problem.”
A few days later Bill responded on the air with the same sentiments as the
letter. “… it was clearly a joking comment,” he said and went on to say that
he is one of the few talk-show hosts who has been “complaining very
loudly that the Armenian Genocide hasn’t been talked about enough and
that history cannot forget what happened.” He believes “that act” should
not be forgotten because his family was a victim of the Holocaust and finds
it ironic that the Armenian community is now focusing its attention on him.
He goes on to chastise the community for not speaking up to support him
when, during his trip to Turkey, he almost came to blows with the Turkish
tour guide who insisted that the Genocide never took place. Nowhere in his
statement does he apologize or take responsibility for the insensitivity of
his initial statements that incited the strong response from his Armenian
listeners.
Eventually both Bill and Lara, the co-host, issued a videotaped response
(posted on this newspaper’s website). “I regret it took so long to apologize
for this,” said Lara, “It was meant to be satirical. It came off as hurtful and
I really regret this comment.” In his statement Bill insists, with an
indignant tone, that he’s “always been fanatic about not forgetting the
Armenian Genocide.” He is “particularly sensitive to this issue since his
father is a Holocaust survivor.” Unfortunately, he does not apologize.
These statements are a sign that the more than three hundred thousand
Armenians in Southern California are no longer silent members of this
metropolis but a large, active and vibrant community that affects the city.
That is a good thing to be but now its time for us to take charge of our
image and step out of our insular existence.
Media, in all its incarnation, is a powerful tool to reach and affect the
masses. It is a tool used to sell products, sports teams, movies, opinions,
politicians, etc. With that power comes the duty to act in a responsible
manner. When television shows such The Shield (on the FX network) or
Weeds (on Showtime) portray Armenians as Mafioso or drug dealers, they
influence the general population’s impressions of Armenians overall.
Consider this: why should a U.S. politician support Armenia or its
Diasporan community if his/her constituents believe that we are
undesirable elements in the United States.
It’s time to take control of our portrayal in the media of our adopted
country, just like the Latino community did in the 1990s and the AfricanAmerican community did a few decades before that. We must write letters,
protest, demand the removal of negative stereotypes and have them be
replaced with positive role models, and if they have positive role models
(like Dr. Camille Saroyan on Bones on the Fox network), demand that their
ethnic roots be further developed. Petition your local television channels
and radio stations to hire Armenians and include more content to more
accurately reflect the ethnic make-up of their community. But most
importantly, encourage and support the new generation to enter the
communications field in all its facets. We have enough doctors and
lawyers. Now it’s time for journalists, actors, producers, directors,
filmmakers and writers. They must join the mainstream media where their
ethnic perspective will influence the content depicted in the media. There
must be Armenian media associations that actually help its members get
jobs in their field and provide them with a myriad of benefits. There is no
need for another gala banquet or “star” studded red carpet event. We
must develop and support our own quality media outlets to control our self
image. It’s time to stop being passive consumers and be proactive.
http://www.asbarez.com/2009/06/19/the-power-of-media/
Armenian Provisions In Foreign Aid Bill Cross Second
Hurdle
By Asbarez Staff on Jun 23rd, 2009
House Appropriations Committee Approves $48 Million for
Armenia; $10 Million for Karabakh
Preserves Military Aid Parity and Strengthens Section 907
WASHINGTON– The Fiscal Year 2010 (FY10) State-Foreign Operations bill
passed another hurdle Tuesday, with the full House Appropriations
Committee approving the far-reaching measure, which includes $48 million
for Armenia and an unprecedented increase in humanitarian assistance to
Nagorno Karabakh to an annual allocation of $10 million, reported the
Armenian National Committee of America (ANCA).
The Committee adopted the measure in large part as approved last week
by the Subcommittee on State-Foreign Operations. The bill maintains
military assistance parity to Armenia and Azerbaijan, keeping foreign
military financing to both countries at $3 million and International Military
Education and Training (IMET) assistance at $450,000 each. The report
language accompanying the legislation, for the first time, also specifically
references “the policy of parity in military assistance provided to Armenia
and Azerbaijan.”
The resolution also strengthened language governing the President’s
authority to waive Section 907 of the Freedom Support Act, a provision of
law that restricts aid to Azerbaijan due to its blockades and other offensive
actions against Armenia and Nagorno Karabakh.
The new language will require closer Congressional consultation prior to
any future waivers of this law. It reads:
“The Committee reaffirms that Section 907 of the Freedom Support Act is
still in effect, pending a settlement of the ongoing dispute between
Armenia and Azerbaijan over the status of Nagorno-Karabakh. The
Committee supports the so-called “Minsk Process” that provides a forum
for negotiations toward a peaceful settlement of the conflict, and
encourages the Department of State to continue its efforts to reenergize
the negotiating process this year. As this process moves forward, the
Committee believes that all parties in the conflict must refrain from
threats, incitement to the use of force, or other inflammatory rhetoric.
Recognizing that the Congress gave the President broad waiver authority
with respect to Section 907 in the fiscal year 2002 Appropriations Act and
that this waiver has been exercised in every fiscal year since then, the
Committee directs that the Department of State consult with the
Committees on Appropriations before exercising this waiver for fiscal year
2010 to ensure that all conditions under the waiver provision are being
fully met.”
The ANCA welcomed the measure. “We would like, once again, to thank
Chairwoman Lowey for her leadership and express our appreciation to Rep.
Adam Schiff, Armenian Caucus Co-Chairman Mark Kirk, Representatives
Steve Rothman, Jesse Jackson Jr, Betty McCollum, Barbara Lee, Steve
Israel, and our many friends on the Subcommittee for constructively
working to address our community’s foreign aid priorities,” said ANCA
Executive Director Aram Hamparian.
“We are gratified that the full Appropriations Committee panel restored
military aid parity, met the Armenian Caucus request of $10 million for
Nagorno Karabakh, and strengthened the waiver language for Section
907,” he added. “We will seek to build on this progress on the House side
by working with our friends in the Senate to bring the economic aid figure
to Armenia up to the $70 million level requested by the Armenian Caucus.”
The next step for this legislation is its consideration by the full House. This
version will ultimately be reconciled with the Senate’s foreign aid bill
before it is sent to the President to be signed into law.
http://www.asbarez.com/2009/06/23/armenian-provisions-in-foreign-aidbill-cross-second-hurdle/
ARF Presents Report on Economic Consequences of
Turkey-Armenia Border Opening
By Asbarez Staff on Jun 23rd, 2009
YEREVAN (Armenpress)—The Armenian Revolutionary Federation hosted a
conference Tuesday at the “Kristapor Mikaelian” center in Yerevan to
present the findings of a preliminary report conducted by the party
outlining the economic consequences of the opening of land border
between Armenia and Turkey.
Participating in the conference were members from Armenia’s five
parliamentary factions, as well as prominent economists and strategists.
In his opening remarks, ARF parliamentary faction chairman Vahan
Hovanessian noted that this report was not political in nature, but rather
an objective study of the advantages and the disadvantages that would
follow the opening of the border and the establishment of diplomatic
relations.
He explained that the report outlines the economic, trade and social issues
that may arise with the opening of the border and whether Armenia is
prepared, through its economy, domestic resources and laws, to tackle the
challenges.
Hovanessian said that the entire package will be presented to the
president to serve as a basis for addressing this issue, adding that the ARF
will introduce corresponding legislation emanating from the conclusions of
this report beginning in September.
The report aims to lay-out and assess the main economic issues related to
the opening of the border and come up with the desired steps to be taken
by Armenia in that regard, according to Davit Lokian, who directed the
research team.
The report also presents the economic structures of both countries with
relevant comparisons, as well as an outline of the elements that impact
production, trade and investment in each country. Conclusions and
recommendations on each of those realms are also offered in the findings.
Lokian, who is a member of the ARF Bureau, said that facilities currently
operating in Turkey are working to increase the potential for production
and investment in that country. He explained that efforts to guarantee
investments in that sector has been led by Turkey’s ExImBank, which has
guaranteed, through loan and other programs, nine percent of the overall
investment in Turkey’s production.
The ExImBank also provides guarantees on investment and production
through various program and incentives.
Lokian also reported that there were 20 free trade zones within Turkey.
These zones come with attractive incentives for production and it is
comparably inexpensive to obtain the necessary permits to operate within
these zones. This, Lokian explained, could pose a potential danger for
Armenia as cheap goods and products produced in these zones begin to
roll into Armenia.
He also described the nuances of intellectual property laws in both
countries, noting that both Armenia and Turkey have weak mechanisms
for protecting intellectual property rights. The laws in Turkey are
unsatisfactory and there are no administrative structures that can
effectively address that issue, Lokian explained, adding that there is a
threat that the same elements can cross over to Armenia, which also does
not have a strong structure for protecting and safeguarding intellectual
property.
This would encourage the widespread exports from Turkey of products
that have been produced with disregard to intellectual property principles
and laws, he said, noting that the report recommends, among other
things, the imperative to create effective structures within Armenia that
deal with this issue.
The conference also touched on the agricultural and tourism sectors of
both countries by outlining the advantages that each has in the various
realms, such as incentives for production and development, taxation and
the utilization of the actual potential within each sector.
Lokian said that Armenia must formulate its stance on the opening of the
Armenia-Turkey border and develop a negotiating position by creating
necessary reforms and a clear strategy to realize them in a comprehensive
manner.
Lokian added that the research and report can not only hasten the
Armenia-Turkey process, but can also serve as an important blueprint for
reforming Armenia’s laws and infrastructure.
The Chairman of the Parliament’s standing committee on economy, Vartan
Ayvazyan of the Republican Party, commended the report, describing it as
an important tool. Armenia can use this report to assess the challenges
and potential dangers for the Armenian economy, he continued, adding
that it can guide the creation of mechanisms that will effectively address
the myriad of economic challenges that will arise in the event of the
border’s opening.
But the establishment of an economic framework to address the
challenges discussed in the report will first need a resolution to more
fundamental political issues plaguing the Armenia-Turkey negotiation
process, according to the head of the “Politekonomia” Research Institute,
Andranik Tevanian, who pointed to Turkey’s insistence on tying the
resolution of the Karabakh conflict to the normalization of its relations with
Armenia as the greatest roadblock to the process.
http://www.asbarez.com/2009/06/23/arf-presents-report-on-economicconsequences-of-turkey-armenia-border-opening/
Massachusetts ANC Activists Take on Obama’s
Broken Pledge, Genocide Denial In Boston Globe
Letters
By Asbarez Staff on Jun 23rd, 2009
WATERTOWN, MA – Greater Boston-area activists Dikran Kaligian and
Laura Boghosian spotlighted U.S. government and media complicity in
genocide denial, in two letters to the editor published in the June 18th
issue of the Boston Globe, reported the Armenian National Committee of
Massachusetts (ANC of MA).
Kaligian, a member of the ANCA Eastern Region Board, focused on Pres.
Obama’s double standard on human rights, comparing the President’s
moving words at the Buchenwald concentration camp last week to his
broken pledge to recognize the Armenian Genocide. Pres. Obama spoke of
America’s “duty to confront those who would tell lies about our history,”
during his visit to the Nazi death camp, but has refrained from properly
characterizing the Armenian Genocide, instead “strong arming the
Armenian Government to agree to a roadmap for reconciliation with
Turkey that has no possibility of every being implemented.” Kaligian goes
on to note that the President’s inaction “gave Turkey a green light to
continue blackmailing the United States by threatening to shut down the
airbase that supports American troops in Iraq any time a U.S. official
accurately recounts history.”
Boghosian’s letter to the editor addressed the Boston Globe’s reporting on
the recent dismissal of a Massachusetts court case that would have
allowed Armenian Genocide denial in the commonwealth’s classrooms.
Rejecting the Globe’s characterization of the Armenian Genocide as a
“contentious issue that has been debated by academics and historians,”
Boghosian notes that “reputable scholars agree that the Armenian
Genocide is settled history; it is solely the Turkish government’s political
campaign that obfuscates the issue. Only a fringe element, usually funded
by Turkey or Turkish supported institutes, alleges there is controversy.”
Boghosian concludes that “by failing to provide background and context
that would refute the allegation that this is a ‘quintessential’ historic
debate, the Globe, in effect, has abetted genocide denial – the highest
form of hate speech and the last stage of genocide.”
The full texts of Kaligian’s and Boghosian’s letters to the editor follow.
The Armenian National Committee of Massachusetts (ANC of MA) is part of
the largest and most influential Armenian American grassroots political
organization. Working in coordination with a network of offices, chapters
and supporters throughout the United States and affiliated organizations
around the world, the ANC of MA actively advances the concerns of the
Armenian American community on a broad range of issues.
The Boston Globe
June 18, 2009
Obama broke campaign promise
PRESIDENT OBAMA reminded the world of its “duty to confront those’’
who deny genocide (“At Buchenwald, Obama urges stand against evil,’’
Page A3, June 6). His words would carry more weight had not he and his
state and defense departments become complicit in Turkey’s multimilliondollar campaign to deny the Armenian genocide.
By strong-arming the Armenian government to agree to a road map for
reconciliation with Turkey that has no possibility of ever being
implemented, Obama gave himself political cover for breaking a clear
campaign promise. He also gave Turkey a green light to continue
blackmailing the United States by threatening to shut down the airbase
that supports American troops in Iraq any time a US official accurately
recounts history.
No wonder Sudan’s president was welcomed in Turkey for a state visit just
after being indicted for crimes against humanity; perhaps he wanted tips
on successful genocide denial from the foremost experts in the field.
Dikran M. Kaligian
Watertown
The writer is the author of “Armenian Organization and Ideology under
Ottoman Rule.’’
————————————–
The Boston Globe
June 18, 2009
Armenian tragedy not open to debate
THE ARTICLE “Armenian genocide lawsuit rejected: Judge says no role for
court on curriculum guidelines’’ (Metro, June 13) suggests that there is
legitimate debate over the Armenian genocide. Lawyer Harvey Silverglate
argues that political pressure, not educational merit, resulted in so-called
counter-arguments being excluded from Massachusetts curriculum.
The opposite is true. Reputable scholars agree that the Armenian genocide
is settled history; it is solely the Turkish government’s political campaign
that obfuscates the issue. Only a fringe element, usually funded by Turkey
or Turkish-supported institutes, alleges there is a controversy. The
International Association of Genocide Scholars voted unanimously in 1997
that the extermination of the Armenians by the Turks constitutes
genocide.
It is doubtful that Silverglate would sue Massachusetts to mandate that
the “opposing viewpoints’’ of neo-Nazis who deny the Holocaust be taught
to our children. Yet the “counter-arguments’’ the plaintiffs pushed to
include in the curriculum consist of standard genocide denial tactics, such
as questioning the numbers killed, blaming the victim, or disputing the
perpetrators’ motivations.
By failing to provide background and context that would refute the
allegation that this is a “quintessential’’ historic debate, the Globe, in
effect, has abetted genocide denial – the highest form of hate speech and
the last stage of genocide.
Laura Boghosian
Lexington
http://www.asbarez.com/2009/06/23/anc-of-ma-activists-take-onobama%E2%80%99s-broken-pledge-genocide-denial-in-boston-globeletters/
GOMIDAS INSTITUTE TAKES ARMENIAN GENOCIDE
DEBATE TO ANKARA
Compiled by Roland Mnatsakanyan (Gomidas Institute, London)
21 June 2009
On October 12, 2005, Lord Archer of Sandwell QC, Lord Biffen and Lord
Avebury organised a meeting in Westminster for British parliamentarians
to respond to a petition sent to members of the British Houses of
Parliament by the Turkish Grand National Assembly (TGNA) contesting the
veracity of the 1916 British Parliamentary Blue Book, The Treatment of
Armenians in the Ottoman Empire 1915-16.
According to the TGNA, the 1916 Blue Book was a wartime fabrication
which harmed Turkish interests during World War I and continues to do so
today. The central thesis of the Blue Book was the argument that starting
in 1915 Armenians were subject to a policy of mass annihilation in the
Ottoman Empire. The petition claimed that the Blue Book was the source
of allegations that the massacres and deaths of Armenians during the
forced deportations of 1915-16 constituted a genocide, which the petition
said was untrue. The petition asserted that: (1) the 1916 report had no
supporting documentation; (2) the report was contrived in essence; and
(3) the main compiler and editor of the report admitted that the Blue Book
was simply a propaganda tool fabricated against Ottoman Turkey and its
German ally.
The petition insisted that the core of the Blue Book was a set of
eyewitness accounts which were unreliable, and that the work was
composed in such a way as to conceal the flawed character of these key
reports. It maintained that withholding the names of some informants and
locations, supposedly to safeguard sources still in the Ottoman Empire,
was in reality, to conceal the weaknesses of the reports themselves.
However, a group of British MPs concluded from their own knowledge of
the Blue Book and many contemporaneous accounts by eyewitnesses
which have since been published, as well as a detailed report from the
Gomidas Institute, that:
1. the Blue Book was compiled from first-hand testimonies which were
scrupulously reported by the distinguished editor, Arnold Toynbee;
2. the supporting documentation has been readily accessible, a point
overlooked in the letter from the TGNA;
3. Arnold Toynbee did not say that the Blue Book was flawed as
claimed by the petition;
4. the petition wrongly asserted that the War Propaganda Bureau was
the sole source for all information regarding the situation in the
Ottoman Empire – there were hundreds of neutral consular officials
and missionaries;
5. the reports by neutrals have been reinforced and corroborated by
other United States and German consular reports, now in the public
domain, and by numerous accounts in the diaries and letters of
survivors;
6. the sources of the 150 eyewitness accounts published in the Blue
Book were not discovered recently in a War Propaganda Bureau
document as claimed by the TGNA, but have been known and
published for many years.
British MPs judged that the TGNA was not properly informed about the
Blue Book. Consequently, on 27 January 2006, 33 MPs responded to the
TGNA petition with a letter to the Speaker of the TGNA Bülent Arinç,
inviting members of the TGNA to a face to face meeting with their British
colleagues to discuss the Blue Book. Since there was no response to that
letter a second email communication was sent on 1 September 2006 to all
individual members of the TGNA, inviting them to a face to face meeting.
Again there was no response.
The British MPs finally concluded that most TBMM members were not
aware of the actual content of the 1916 Blue Book, nor the archival trail
associated with it. In order to facilitate better understanding and
reflection, it was suggested that the Gomidas Institute should undertake
the Turkish translation of their uncensored edition of the Blue Book, which
was replete with discussion and full archival references. The Gomidas
Institute was able to undertake such a major project with the help of the
AGBU so that a whole new Turkish readership—not just members of the
TGNA—could appraise the Blue Book issue in an informed and balanced
manner.
The Turkish edition of the Blue Book will be released in Ankara by Lord
Avebury and Ara Sarafian this Friday, 26 June 2009. The event is
sponsored by the Turkish Human Rights Association (Ankara) and the
Freedom of Thought Association. For more information please contact
[email protected]
ENGLISH: James Bryce and Arnold Toynbee, The Treatment of Armenians
in the Ottoman Empire, 1915–1916: Documents Presented to Viscount
Grey of Fallodon by Viscount Bryce [Uncensored Edition], edited and with
an introduction by Ara Sarafian
TURKISH: James Bryce and Arnold Toynbee, Osmanlý Ýmparatorluðu’nda
Ermenilere Yapýlan Muamele, 1915-1916 Vikont Bryce’ýn Fallodon Vikontu
Grey’e Sunduðu Belgeler [Sansürsüz Basým], Gomidas Institute: London
and Istanbul, 2009, 654 pp. Yay ýna hazýrlayan Ara Sarafian. Özel önsöz
Lord Avebury.
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RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES
Agenda - Parution de la seconde édition du guide
Arménie-Géorgie de Patrick Kaplanian
On a plaisir de vous annoncer la sortie imminente de la seconde édition du
guide Arménie-Géorgie de Patrick Kaplanian.
* Titre : Arménie-Géorgie (guide de l'Arménie, de la Géorgie et du
Karabagh, seconde édition).
*
*
*
*
*
*
Collection : les guides Peuples du Monde
Nombre de pages :452
Date de publication : juin 2009
Prix public : 23 €
Auteur : Patrick Kaplanian
Format : 130 x 185 mm broché
Résumé : tableau complet de l'Arménie et du Karabagh avec un
maximum de renseignements pratiques pour les routards et les autres.
Une Géorgie mise à jour après la guerre russo-géorgienne d'août 2008.
Commentaire : nous vous conseillons de consulter les sites
www.armenievoyages.com et
www.armenie-voyages-garni.com
ainsi que www.peuples-du-monde.com
* POUR VOTRE LIBRAIRE
* Éditions de l’Adret : collection « les guides Peuples du Monde »
* ISBN-10 : 2-907629-78-6
* Code-barre : 978-2907629782
* Distribution en France : DAUDIN, (en Belgique Alvan et en Suisse
Servidis)
Agenda - Appel au soutien de Nor Haratch
Un appel émanant de la nouvelle association "Les Amis de Nor
Haratch", créée pour soutenir activement et financièrement la
création, la parution et le développement du journal Nor Haratch.
APPEL
POUR LE SOUTIEN A LA CREATION DU JOURNAL NOR HARATCH
Le journal Haratch a cessé de paraître fin mai 2009. Parmi nos
concitoyens, nombreux sont ceux qui sont attachés à la publication d'un
journal en langue arménienne. Les Arméniens de la diaspora et en
particulier la communauté arménienne de France en ressentent la
nécessité. Il faut donc assurer la relève en créant un nouveau journal qui
conservera les mêmes critères d'indépendance rédactionnelle et
d'autonomie financière.
Il est indéniable qu'un groupe de lecteurs inconditionnels est attaché à
Haratch. Haratch a su créer son lectorat. De même le journal est soutenu
par des donateurs restés toujours fidèles. Il y a également les
éditorialistes, le personnel, les journalistes et les correspondants qui
désirent poursuivre leur collaboration avec le nouveau journal.
Le journal Nor Haratch verra le jour sous la forme juridique d'une Société
à Responsabilité Limitée (SARL). Cette société sera dirigée par le directeur
du journal. Un comité de rédaction, composé de cinq à sept membres,
aura pour tâche la conduite de sa ligne éditoriale. La parution de Nor
Haratch est prévue pour le mois d’octobre 2009.
Les Amis de Nor Haratch, une association régie par la loi de 1901, a été
créée pour soutenir le journal, informer le public des évolutions futures,
organiser un mouvement qui rassemblera toutes les personnes désirant
soutenir activement et financièrement la création, la parution et le
développement du journal Nor Haratch.
Nous vous invitons vivement à encourager par votre soutien la naissance
de Nor Haratch.
Pour tous renseignements veuillez contacter :
Les Amis de Nor Haratch
16, rue Mandar 75002 Paris
Tél : 06 24 41 84 64 (répondeur)
E-mail : [email protected]
Signataires :Krikor Beledian, Père Haroutioun Bezdikian, Kéram Kévonian,
Haroutioun Kurkjian, Armen Mutafian, Marc Nichanian, Khatchig Tololian,
Gévorg Ter Vardanian, Anahid Ter Minassian, Mgr Norvan Zakarian
Agenda - Conférence sur le sort des biens des
victimes de l'Holocauste
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•
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Date : 26.6.2009 — 30.6.2009
Lieu : Prague, Terezín - Czech Republic
Catégorie : Conférence ou séminaire
Thème : Autre
Le Gouvernement de la République tchèque accueillera la « Conférence
sur le sort des biens des victimes de l'Holocauste » organisée à Prague du
26 et au 30 juin 2009.
Les objectifs de la conférence sont les suivants :
• Évaluer les progrès accomplis depuis la Conférence sur le sort des biens
des victimes de l'Holocauste de Washington en 1998, dans le domaine de
la récupération des objets d’art ou ayant une valeur culturelle, historique
ou religieuse pillés de même que dans celui de la restitution des biens et
des schémas de compensation financière.
• Revoir les pratiques actuelles concernant la recherche de la provenance
et la restitution des biens et, en cas de besoin, définir de nouveaux
instruments efficaces pour renforcer ces efforts.
• Analyser l’impact de la déclaration de Stockholm de 2000 sur
l’éducation, la mémoire et la recherche sur l’Holocauste.
• Renforcer le travail de la Task Force on International Cooperation on
Holocaust Education, Remembrance and Research.
• Discuter d’approches nouvelles, innovantes, dans l’éducation, les
programmes sociaux et les initiatives culturelles relatifs à l’Holocauste et
aux autres crimes du national-socialisme et faire avancer la tolérance
religieuse et ethnique dans nos sociétés et dans le monde.
Pour plus d’informations sur cette conférence :
http://www.holocausteraassets.eu/
http://www.eu2009.cz/scripts/modules/diary/action.php?id=900
Agenda - Les Arméniens à Saint Jérôme, un quartier
de Marseille
Jean-Garbis ARTIN, président fondateur de l'association pour la recherche
et l'archivage de la mémoire arménienne (ARAM) nous parle du quartier
de Saint-Jérôme au nord de Marseille, où se sont installés de très
nombreux Arméniens au début du XXème siècle. L’immigration des
Arméniens vers la France qui débute en 1922 repose sur deux facteurs :
d’une part le fait qu’elle soit la puissance mandataire en Syrie et au Liban
– là où les rescapés du génocide sont le plus nombreux – et de l’autre sa
quête de main d’oeuvre pour réparer les pertes subies pendant la Grande
guerre. Les Arméniens sont donc près de 60.000 à débarquer à Marseille
dans les années 1920, à essaimer ensuite dans la ville, mais aussi le long
et autour du sillon rhodanien. Ils travaillent dans les huileries, les
savonneries, dans les centres miniers de Gardanne ou de Saint-Chamond,
ou encore dans les industries textiles de la région lyonnaise ou de l’Isère.
Vidéo d'une durée de 20 minutes.
------L'association est heureuse de vous informer qu'elle bénéficie depuis le 27
mai 2009, du statut d'organisme d'intérêt général.
L'association ARAM peut donc délivrer des reçus fiscaux pour les
dons afin de faire bénéficier aux donateurs de la réduction d'impôt
prévue aux articles 200 et 238 bis du CGI.
Nous comptons sur votre soutien car l'association n'a toujours pas bouclé
le financement de son budget d'investissement. L’association doit encore
récolter près de 40000 euros et fait une nouvelle fois appel à la générosité
de la communauté arménienne de France. N'hésitez pas à relayer le
message.
Association ARAM
8 bis, place Pélabon
13013 Marseille
Tél/Fax : 04 91 06 57 36
Mail : asso.aram (at) wanadoo.fr
Agenda - 1er juillet: Journée d'études sur le Sud
Caucase
Journée d'études sur le Sud Caucase,
1er juillet 2009, de 9 h 30 à 18 heures
L'Institut français de Géopolitique (Université Paris 8) organise Journée
d'études sur le Sud Caucase. Elle aura lieu le mercredi 1er juillet sur le
campus de Paris 8 à St Denis
L'entrée est libre et aucune pré-inscription n'est requise
de la part de Julien Zarifian,, Doctorant, Institut Français de
Géopolitique, Univ. Paris 8, A.T.E.R., Institut d'Etudes Européennes.
Institut français de Géopolitique (Université Paris 8),
2 rue de la Liberté - 93500 Saint-Denis
Métro Saint-Denis
Université (ligne 13),
Bâtiment D,
salle D002
TÉLÉCHARGER :
Programme du 1er juillet
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=32614
Agenda - Concerts de Iris Torossian (harpe) et Karen
Khochafian (violon)
Komitas, Spendiarian,
Khachaturian, Debussy,
Saint Saëns, Ravel...
AURORE – OROR : France / Arménie, un duo original violon et harpe. La
complicité de deux artistes qui ouvrent leur coeur et leur sensibilité pour
donner un autre regard aux oeuvres du répertoire connu et permettre la
découverte d’oeuvres inédites du patrimoine musical arménien.
En concert à la Sainte-Chapelle de Paris,
Les 26, 28 juin et 3 juillet à 20 h 30.
Prochaine sortie du 1er CD d'Iris Torossian (harpe) et Karen Khochafian
(violon) avec des compositeurs français (Debussy, Ravel, Fauré, St-Saëns,
Massenet) et arméniens (Komitas, Spendiarian, Ganatchian,
Khatchaturian...). Le CD sortira officiellement le 23 avril chez Harmonia
Mundi.
De plus les 2 artistes se produiront les 25, 27 et 29 avril 2009 à 20h30 en
concerts promotionnels à la Sainte-Chapelle, 6 boulevard du Palais, Paris
1er. (métro cité, St-Michel ou Châtelet).
Agenda - Les campagnes 2009 de l'organisation
Terre et Culture
LES CAMPAGNES 2009
DE L’ORGANISATION TERRE ET CULTURE
DU 6 JUILLET AU 3 AOÛT
Arménie
Restauration de l’école du village d’Azat, dans la région de Varténis.
Programme dirigé par Terre et Culture-États-Unis.
DU 30 JUILLET AU 28 AOÛT
Artsakh
Troisieme étage de l’hôpital de Chouchi. Restauration du service de
gynécologie-obstétrique et des services administratifs. Programme conduit
en collaboration avec l’UMAF-Lyon.
Le séjour de quatre semaines est au tarif de 1200 euros tout compris.
Renseignements et inscriptions :
Gayané Mussalian : 06 73 58 24 41
[email protected]
Chouchane Pilibossian : 06 27 92 49 71
[email protected]
à Bruxelles, Terre et Culture-Belgique : 0032 26 40 63 01
à Londres, Terre et Culture-Grande-Bretagne : 0044 207 486 053
Agenda - Du 7 au 21 juillet : Exposition Annie
Kurkdjian
L'exposition "L'étrange histoire d'A." se tiendra du Mardi 7 juillet au Mardi
21 juillet 2009, vernissage le Mercredi 8 juillet à partir de 19 h.
Ouvert de 15 h à 19 h, tous les jours. Galerie « A l'âne bleu » Ruelle à
l'angle du 19, rue Saint-Pierre – Marciac (Gers).
Présentation :
C'est à Paris dans la galerie Odile Mauve, que j'ai découvert les toiles de
ce peintre singulier, la force, le silence, les zones de secret; je restai
fascinée par la puissance d'un « expressionnisme figuratif ».
Annie Kurkdjian venait de rentrer dans la galerie et aussi dans mon esprit;
ce fut la rencontre. Jeune peintre libanaise d'origine arménienne, je lui
proposai de l'exposer « A l'âne bleu » à Marciac dans le Gers; petit village
de 1300 habitants qui a su se forger une notoriété grâce à son festival de
Jazz chaque année au mois d'août. La galerie « A l'âne bleu » a pour
objectif de présenter et promouvoir les différentes formes d'expression
artistiques et culturelles et de défendre des œuvres contemporaines.
C'est dans ce cadre que nous proposons une œuvre puissante et
particulière. Annie Kurkdjian, son art n'est pas fait pour séduire ni flatter
mais hypnotiser, raconter les histoires d'un peuple, ses codes, ses
contraintes, sa poésie.
Contact 06 87 54 70 17 - [email protected]
Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM
L'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.
Bulletin de l'ACAM
21e Année
N 72
Mai - Septembre 2009
Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous:
TÉLÉCHARGER :
Bulletin de l'ACAM http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29580
Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien
donnés par l'Association MACHTOTZ
L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session
de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la
défense de la langue arménienne.
Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne
organise
1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones
NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009
Stage de 50 heures, le samedi matin
de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)
Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans
Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire
l’arménien.
L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa
METHODE AUDIOVISUELLE
2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre
12h et 15 h à Paris.
Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.
3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN
OCCIDENTAL POUR LES NON – ARMENOPHONES
Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi
3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio :
99 Euros (frais d’expédition inclus).
Pour tous ces cours et le manuel :
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51
Télécharger le pdf
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181
Agenda - 3eme Festival international de la Poésie à
Paris avec la participation de Levon Minassian
Un grand événement se prépare
Le mardi 29 septembre 2009
à 19 h30
Auditorium st Gérmain
9 rue Felibien Paris 6eme
Avec Levon Minassian
Mâitre arménien du doudouk et ses musiciens
Dans le cadre du 3eme festival International de la poésie à Paris
Avant tout le monde vous devez être tenu au courant
les places peuvent déjà se prendre
en adressant un chèque de 10 E par personne
à l'intention de
POÈTES A PARIS
YVAN TETELBOM
RESDENCE POTIERS A CHEMIN DES¨POTIERS
06220 VALLAURIS
FRANCE
tout le programme se trouve
dans http://www.poetesaparis.fr/
voir dans PROGRAMME
a la page MARDI 29 SEPT 2009
EVENEMENT
19 h 30 4, Rue Félibien 75006. Paris
LEVON MINASSIAN & ses musiciens Serge Arribas, Jean Pierre
Nergararian, et la voix de Roselyne Minassian
http://www.levonminassian.com
En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en
matière de doudouk. Rappeler cet événement n'est pas anodin si l'on
songe au parcours de l'enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille,
où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres
moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d'Arménie, dût
maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu'avec
parcimonie. Une famille vivant dans le culte de la musique, une
communauté arménienne friante de sons, beaucoup d'abnégation,
l'aideront à sa solitude. Au point que son talent le fait repérer par des
professionnels. En 1985, le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite
pour la musique du film Les mémoires tatouées. Une première
collaboration pour le cinéma qui va être suivie de beaucoup d'autres dont
les bandes originales de Mayrig, L'Odyssée de l'espèce, La terre vue du
ciel, Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen...
www.youtube.com/watch?v=L7B7PuUC3MM
1ère partie
Sibel Chulliat : Née à Izmir (Turquie) en 1966, Sibel Chulliat a d’abord
obtenu une licence de philosophie à l’université Haceteppe d’Ankara avant
de se tourner vers le théâtre. En 1990, elle obtient le premier prix d’art
dramatique du Conservatoire National d’Ankara et devient un an plus tard
sociétaire du Théâtre National de Turquie
Nazand Beghigani Nazand Begikhani (born 1964) is a contemporary
Kurdish writer, poet and researcher.was born in Koya in Iraqi Kurdistan
and has been living in exile since 1987 when she sought refugee status in
Denmark. She received her PhD in comparative literature from Sorbonne,
and published her first collection of poems in 1995. She has also
translated works of Baudelaire and T. S. Eliot into Kurdish. Her translations
into English have been published by the Poetry Magazine in the United
Kingdom. She is also an active advocate for women's rights and is the
founding member of Kurdish Women Action against Honour Killing
(KWAHK). She has worked with Kurdish Institute of Paris and Kurdish
Cultural Centre in London.
Agenda - Exposition: La « Nuit de Cristal »
"La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938
Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, cet
événement est autant révélateur de l’indifférence des nations au sort des
Juifs d’Allemagne et d’Autriche que de l’incapacité des états démocratiques
à contrecarrer les coups de force menés par l’Allemagne de Hitler.
L'exposition présente des objets originaux provenant des synagogues
incendiées lors de la "Nuit de Cristal", ainsi que de nombreuses pièces et
images issues d'archives internationales.
En Partenariat avec le Figaroscope et la chaîne Toute l'Histoire.
Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009
À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal »,
le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit
du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie
en matière de violence et de persécutions antisémites.
Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des
accords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir.
Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se
déroule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et
incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom
donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs
sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs
sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à
Buchenwald.
Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une
explosion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à
Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom
Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan.
En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis
veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la
politique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.
Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre
d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et
les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de
Cristal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la
Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même
sort.
Légende:Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ».
Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC.
Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah.
Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj
Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline
François.
Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à
l’université de Paris VII-Denis Diderot.
En Partenariat avec :
Le Figaroscope
Et la chaîne toute l'Histoire
Exposition : niveau 1
Entrée libre
Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h,
le jeudi jusqu’à 22 h
Le Catalogue de l'exposition
Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal »
présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.
Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit
de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions
d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés.
Prix de vente: 39 euros
disponible en français et en anglais.
EXPOSITION TEMPORAIRE
Individuelles : les jeudis 12 mars, 23 avril, 7 mai, 14 mai, 4 juin, 25 juin,
2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans la limite des
places disponibles.
Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.
Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72
Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande
Tarif : 45 € pour le groupe
Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement:
au 01 53 01 17 86
http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc
tion.do;jsessionid=5FE7560775C88B4CCE78921D45BA785D?type=1&item
Id=920
Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions
Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce
encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes
commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit
toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle
est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et
de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il
resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute
parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et
son alphabet.
Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh,
l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la postindépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus
pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des
bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses,
khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce
peuple.
Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays
difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes,
d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les
regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette
culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle
rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un
voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et
respectueux.
Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue
brochée - 117 photos couleur.
ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE
Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des
tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de
visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation
swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les
siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en
informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et
d'histoire.
ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS
Marie-Dominique MASSOL
Parution : 09/08
Format : 16/22 cm.
192 pages sur papier couché brillant
117 photos couleur, cartes
Reliure cousue brochée
Prix Public : 25 €
ISBN : 978-2-81110-043-8
Editions KARTHALA
22-24, bd. Arago - 75013 Paris
tél : 01 43 31 15 59
http://www.karthala.com/
Nota :
L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :
ARMENIE
Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL
Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure,
l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore
l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?
Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la
beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.
Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les
vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le
lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du
Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.
Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées,
surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères
taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie
et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.
Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède
une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse
réside dans sa matière grise.
Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec
pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de
toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous
n'oublierez pas la légendaire générosité.
Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est
rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de
la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh
fait preuve d'un dynamisme surprenant.
La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en
Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du
terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand
chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes
d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.
Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à
l'occidental.
Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se
dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de
partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à
fleur de vie ».
Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.
http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm
http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm
Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DAconnexion
Devenez bénévole
Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission
humanitaire en Arménie
Vous voulez faire de l’animation ?
Participer à un projet médical ?
Aider à la rénovation d’écoles ?
Réaliser un reportage photo-vidéo ?
Rejoignez-nous !
La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31
août 2009
Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne
Information : [email protected]
Véra 06 64 43 30 25
www.da-connexion.org
===============
A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement :
découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les
objectifs des photographes de la DA-connexion.
[email protected]
Eva : +33 (0)6 6462 34 37
Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple !
Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com
et cliquez sur « Faites un don » via PayPal
Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à
partir de 30€.
Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous
spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don.
Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra
de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34
37 ou par email à [email protected].
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Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de
nouveaux ouvrages
Nouveaux livres
La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le
site de l'ACAM :
"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage",
sous la direction de Jacques Semelin
La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage
Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage /
auteur(s) :
Editeur : Les Presses de Sciences Po
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 550 pages
Collection : Académique
Notes :
Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON
[contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides
ISBN : 9782724610895
Bibliothèque :
Prix : 28,00 euros
Boutique : Alapage
--------Commentaire :
Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde
guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que
le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000,
mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de
sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant
à elles largement inconnues.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques
=======
"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam
Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la
responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par
Odile Demange
Editeur : denoel
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée
Collection : Médiations
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme
ISBN : 9782207259634
Bibliothèque :
Prix : 25,00 euros
Boutique : Alapage
----------Commentaire :
A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens,
perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le
livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse
officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.
Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives
ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est
passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes
mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en
trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le
témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque
capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet
enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du
Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des
preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités
ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?"
En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme
une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et
formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient
aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens.
L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon
irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de
son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre
collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les
minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des
organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux
militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et
progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée
turque.
Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité
entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923
: en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des
rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux
sont compromis dans l'entreprise génocidaire.
Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle
rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à
voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les
années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence
arménienne dans le pays.
C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam
en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein
interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément
arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre
l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de
l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie
turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.
Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en
vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque
désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan
Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa
mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le
tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant
d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam
n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux"
n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier
l'extermination des Arméniens ?
Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture
occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens.
Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de
l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes
éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de
s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la
reconnaissance du génocide.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner
==========
"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de
Georges Kevorkian
Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 /
auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines
Année : 2008
Imprimeur/Fabricant :
Description : 127 pages, 19 x 26 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française
ISBN : 9782357430099
Bibliothèque :
Prix : 29,00 euros
Boutique : Alapage
---------Commentaire :
Avril/mai 1909
L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs »
qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »),
promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais
appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de
crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis
des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens
fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui
sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la
région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent
leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les
communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre
légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le
golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence
humanitaire en territoire turc…
Septembre 1915
La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié
aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de «
l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la
flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du
Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de
l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a
décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois
arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe
d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats
turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver
ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant
dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités
anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de
4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française....
Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives
exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux
français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans
le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il
rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition
chrétienne et rend hommage au courage des marins français.
http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges
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Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique
arménien
E-Lexique Machtotz
Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32
000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
- pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista
- Voyez les modalités en pièce jointe
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dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000
mots ou expressions en arménien et 35 000 en français
Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte
ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant
phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou
arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.
Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun
KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK
Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations :
Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège
Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin
d’adhésion
ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées,
75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site
Internet :
http://machtotz.av-d.ch/m/index.php
* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista
Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783
Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van
Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van
(réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du
roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et
forteresses historiques.
Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian
a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments
d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de
l'Arménie historique.
Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre,
une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la
correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de
1915).
CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES
CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.
Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian
ont permis la publication de ce livre indispensable.
Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.
Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur
http://editions.sigest.net/page000100fc.html
ou alors par un chèque de 14 euro libellé à
SIGEST
29 rue Etienne Dolet
94140 Alfortville
Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.
http://editions.sigest.net
Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II
Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :
Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint
Grégoire l'Illuminateur
Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur,
l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le
règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint
Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du
règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de
saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de
la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de
l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une
structure ecclésiale en Arménie seront analysés.
[email protected]
Par Courrier :
Sources d'Arménie
BP 2566
69217 Lyon cedex 02
Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint
Grégoire l’Illuminateur
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=30&Itemid=1
Pour acheter le livre
http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task
=view&id=20&Itemid=33
Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“
La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure
transmission de notre mémoire collective dans les écoles.
“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne
C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus
douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la
planète.
Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole
s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! »
engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux »
qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas »,
elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue »,
crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle
rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées »,
interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »
Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une
plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage
mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant
hommage aux innombrables disparus.
Le voyage des ombres de Anick ROSCHI
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html
ISBN : 978-2-84924-063-2
13 x 20 cm
62 pages
12,00 €
----------Pays visités dans le livre :
Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar,
Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël,
Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran,
Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine,
Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.
Dans la presse pédagogique :
Le voyage des ombres
http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres
Extrait du livre :
Boucles
Les boucles du jour
Tombées à vos pieds
Caressent les nuits
De nos mémoires brûlées.
Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne
© 2007 Anick Roschi
http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm
SITES GENOCIDE ARMENIEN
Visitez nos liens
http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
-----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre
satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media
qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en
direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du
contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi
eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des
sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis
entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls
de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit
d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur
www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit
écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque
matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini
et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs
qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur.
C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et
Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie
Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”.
Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H,
une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez
laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées
téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette
heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec
les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux
jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone
mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et
envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un
thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous
pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail :
[email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" !
Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où
auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques
Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre!
Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours
respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN
Vigilance Arménienne contre le Négationnisme
Boîte vocale : 08 70 72 33 46
[email protected]
Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les News en ligne chaque jour sur :
www.collectifvan.org
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