WT/GC/M/23
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cette fin. Enfin, également à la réunion du Conseil général tenue le 1er juillet 1997, il avait été
demandé au Directeur général de se mettre en rapport dans les plus brefs délais avec la Commission
de la fonction publique internationale afin d'étudier les moyens de mettre en oeuvre la réforme des
conditions d'emploi à l'OMC, en tenant compte des diverses options avancées par les Membres. Le
Conseil général était convenu d'examiner de nouveau la question des conditions d'emploi en
octobre 1997 au plus tard et de décider alors des dispositions qu'il conviendrait de prendre.
Le Conseil général avait donc attendu d'obtenir des renseignements sur trois de ces points
avant de reprendre l'examen des conditions d'emploi applicables au personnel de l'OMC. Depuis, des
réponses avaient été reçues sur chacun des trois points, à savoir de la Caisse commune des pensions
du personnel des Nations Unies, de l'actuaire du gouvernement britannique et de la Commission de la
fonction publique internationale, et elles avaient été distribuées aux Membres. Ceux-ci avaient
également reçu copie de la lettre adressée par le Directeur général au Président de la Commission de
la fonction publique internationale le 23 juillet 1997. Il estimait que les trois réponses fournissaient
tous les renseignements et toutes les réponses dont avaient besoin les Membres, tout en démontrant la
faisabilité des réformes proposées sur le plan technique. Il semblait qu'un grand nombre de
délégations étaient favorables aux propositions de réforme du Secrétariat et convenaient qu'il s'agissait
de la meilleure réponse aux besoins de l'OMC dans les circonstances présentes. La solution proposée
s'inscrirait dans le droit fil de la décision adoptée à Marrakech pour faire de l'OMC une organisation
sui generis ayant une personnalité juridique distincte et instituée en dehors du système des
Nations Unies. Il s'agissait également du moyen attendu depuis longtemps et fort souhaitable de
s'acquitter d'un engagement contracté envers le Secrétariat de l'OMC. Il croyait comprendre cependant
que certains gouvernements examinaient toujours la question et n'étaient pas encore en mesure de se
rallier au consensus. Aussi a-t-il proposé, nonobstant l'échéance d'octobre 1997 que s'était fixée le
Conseil général pour en arriver à une décision, que le Conseil général reporte l'examen de la question
à une réunion qui serait convoquée pour la deuxième semaine de novembre au plus tard.
Le Conseil général a pris note de la déclaration et en est ainsi convenu.
La Présidente du Conseil du personnel de l'OMC a déclaré que les Membres étaient censés se
prononcer à la réunion en cours sur l'établissement d'un Secrétariat de l'OMC indépendant, ainsi que
le prescrivait l'article VI de l'Accord sur l'OMC. La décision avait cependant été de nouveau différée.
Les Membres célébreraient bientôt le cinquantième anniversaire du système commercial du
GATT/OMC, mais le personnel de cette organisation, son épine dorsale, était toujours employé par la
Commission intérimaire d'une organisation qui n'avait jamais existé. L'institution que formait le
GATT avait vécu et elle n'avait jamais disposé de son propre secrétariat. La Présidente se demandait
si l'OMC serait appelée à subir le même sort. Cinquante ans auparavant, les prédécesseurs des
Membres avaient décidé d'appliquer de facto le Régime commun des Nations Unies au Secrétariat
intérimaire pour des raisons de commodité. La situation était toujours la même aujourd'hui. La
décision prise il y a 50 ans avait peut-être été bonne à l'époque, mais pendant plus de 15 ans la
décision "de commodité" s'était traduite par d'importantes inefficacités pour les Membres, et par des
injustices pour le personnel. De nombreux groupes de travail s'étaient penchés sur la question au fil
des ans et avaient conclu qu'il était dans les intérêts supérieurs tant des Membres que du personnel de
mettre sur pied un Secrétariat dont la structure serait adaptée aux besoins de cette organisation. Des
propositions avaient été mises de l'avant et les délais convenus pour prendre des décisions n'avaient
cessé d'être reportés. Les travaux techniques de fond avaient été menés à terme, et réexaminés. Les
opinions des experts avaient toutes confirmé les avantages d'un Secrétariat indépendant tant pour les
Membres que pour le personnel. Il y a près d'un an, les Membres s'étaient formellement engagés à
prendre une décision pour le 30 juin 1997 (document WT/L/197). Et aujourd'hui, ils s'avéraient de
nouveau incapables de respecter cette échéance. Le GATT et l'OMC procédaient des principes
fondamentaux du traitement équitable et non discriminatoire et de la transparence. Le personnel
demandait qu'il en soit de même pour le Secrétariat. La proposition dont avaient été saisis les
Membres établirait un régime de salaires, d'indemnités et de pensions unique et équitable, qui
s'appliquerait à tout le personnel de l'organisation. Elle mettrait fin à la discrimination entre le