Quand le transformateur est en court-circuit, la puissance utile est nulle, la tension secondaire
est nulle mais les courants primaire et secondaire sont importants. Il faut donc que la tension
d’alimentation du transformateur soit très faible : il faut commencer l’essai à 0 V, puis
augmenter peu à peu la tension d’alimentation en surveillant l’intensité du courant secondaire.
La mesure du courant secondaire doit être faite à la pince ampèremétrique placée autour d’un
fil court formant le court-circuit car un ampèremètre a une résistance interne et ne constitue pas
un bon court-circuit.
On trace I1cc=f(I2cc)
On a une droite de coeff directeur mcc. le comparer à m théorique.
Conclusion : le modèle du transfo parfait est OK pour les courants dans le cas de l’essai
en court circuit
Est-il aussi OK pour les tensions ? non. On a U2cc=0, mais U1cc≠0
II.4 Rapport de transformation
Si mv ≠ mcc, on peut calculer m= ½ (mv + mcc)
III. Deuxième modèle : modèle de Thévenin, vu du secondaire
Le modèle du transformateur parfait n’est que partiellement correct et ne correspond donc pas
au transformateur réel. Nous allons essayer de trouver un autre modèle.
Qu’est-ce qui différentie le transfo réel du transfo parfait ? Dans le transfo réel, on a des pertes
dues aux résistances des enroulement, et des pertes magnétiques. Nous allons élaborer un
modèle qui prenne en compte ces différentes pertes.
Le modèle de Thévenin vu du secondaire est le
suivant :
Au cœur de ce schéma équivalent du secondaire se
trouve un transformateur parfait de rapport de
transformation m qui donne donc une force
électromotrice -mU1 . L’impédance interne
(complexe) de ce générateur est composée d’un
élément résistif RS et d’un élément inductif LS
d’impédance jLS = jXS .
S’il est évident que RS représente l’ensemble des résistances des bobinages, que représente la
partie réactive de l’impédance ? Il s’agit de l’ensemble des inductances de fuites.
III.1 Essai en court-circuit pour le courant secondaire nominal
Tout transformateur doit porter les indications suivantes sur une plaque ou dans un document
annexe : Tension nominale primaire U1N ici 48 V
Tension nominale secondaire U2N ici 6 V
Puissance apparent nominale SN ici 12 VA
Ceci signifie que le rendement est maximal lorsque l’on se place dans les conditions nominales
(les pertes sont minimisées)
Quand le transformateur est en court-circuit, la puissance utile est nulle, la tension secondaire
est nulle mais les courants primaire et secondaire sont importants. Il faut donc que la tension
d’alimentation du transformateur soit très faible : il faut commencer l’essai à 0 V, puis
augmenter peu à peu la tension d’alimentation en surveillant l’intensité du courant secondaire
jusqu’à atteindre le courant nominal secondaire. (Tension nominale secondaire U2N ici 6 V ;
Puissance apparent nominale SN ici 12 VA ; courant nominal secondaire : I2N = SN / U2N = 2 A)
Lors de l’essai en court-circuit, comme pour l’essai à vide, toute la puissance utile est
consommée sous forme de pertes. Par définition, la puissance active est consommée par la
résistance : P1cc = RS I2cc2 et que la puissance réactive étant consommée par l’inductance : Q1cc
= XS I2cc2
Ce qui détermine les éléments du schéma RS et XS
Résultat des mesures
U2cc = 0 V I2cc = I2N =
U1cc = I1cc =