« interglaciaires »). Ce « forçage orbital », d’une périodicité moyenne de 100.000 à 120.000 ans, est appelé
« Cycles de Milankovic1 » du nom du scientifique qui l’a établi. Pour recouper ce phénomène avec ce qui
nous intéresse à savoir les GES, il a aussi été découvert (d’après les analyses de carottes de Vostock en
Antarctique notamment) que les CO2 « suivent » les fluctuations de température des périodes glaciaires et
interglaciaires à l’échelle géologique.
Ainsi, en période Glaciaire le taux de CO2 est en moyenne plus faible (200 Particules Par Million (ppm))
qu’en période Interglaciaire (280 ppm). Ceci a été, célébrèrent mis en exergue par Al Gore dans son film
« la vérité qui dérange », avec le taux de CO2 qui semble « crever le plafond ». La Terre a donc toujours
connu des variations et changements climatiques, particulièrement sur l’époque qui nous intéresse, à
savoir le Quaternaire.
Comme il a été écrit plus haut, la plupart des climato-sceptiques de renom sont des scientifiques, lesquels
se basent sur des/leurs données pour émettre des doutes, non plus sur l’existence d’un changement
climatique, mais sur les conséquences silencieuses (voire nulles) de l’augmentation du GES
anthropique sur le changement climatique que nous connaissons. Notons de plus que certains
n’hésitent pas à remettre en cause la légitimité de l’organisme intergouvernemental, le GIEC (Groupe
d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution du climat), en émettant des doutes sur la déontologie des
experts et scientifiques.
Différents types d’arguments, visant à nier le réchauffement climatique d’origine anthropique, sont cités
par des pointures scientifiques : François Gervais3 (professeur de physique émérite et médaille de bronze du
CNRS pour ses travaux en thermodynamique), Vincent Courtillot4 (Géophysicien et exdirecteur de l’Institut
de Physique du Globe de Paris) Benoît Rittaud5 (mathématicien et statisticien), et Claude Allègre
(Géochimiste et médaille d’or du CNRS, hors circuit suite à des problèmes de santé).
Quant aux climato-sceptiques non scientifiques, plus faciles à discréditer, ils représentent un degré de
nuisance plutôt faible. Ceci en raison de la faiblesse de leur couverture médiatique, mais aussi aux vues
des capacités des instances et administrations à les évincer. Citons ici le cas de Philippe Verdier6, licencié
de France Télévision pour « délit d’opinion » en raison de son livre en incohérence avec sa fonction de
« chef du service Météo » (d’après Le point).
Le cas échéant, la légitimité scientifique du GIEC, qui regroupe au moins 2 500 scientifiques, peut être
opposée aux « climato-sceptiques » tatillons.
Conseils préalables :
A ce stade, il est important de rappeler que dans l’atmosphère actuelle, le taux de CO2 est de 0,04%, ce
qui est équivalent à 400 ppm. La vapeur d’eau, quant à elle, varie entre 1 et 5% selon les conditions
météo. Ainsi, le gaz a effet de serre majoritaire dans la basse atmosphère est la vapeur d’eau et non le CO2.
Il convient donc de connaître ce taux moyen du CO2 dans l’atmosphère (de 0,04 %) avec exactitude
pour éviter tout discrédit du Ministre. Il est d’ailleurs largement conseillé de ne surtout pas jouer au
jeu du « Maître et de l’élève » particulièrement avec les journalistes ou avec les climato-sceptiques
scientifiques. Pour rappel, l’affaire du Contrat à Durée Déterminé où l’interview entre la ministre du
travail et Jean Jacques Bourdin a porter atteinte à la crédibilité du gouvernement.
Il conviendra donc d’identifier, en amont, les différents « axes d’attaque » des climato-sceptiques à
discréditer, selon 2 schémas :
d’abord sur les « bienfaits » présumés des GES (anthropiques ou non) dans notre atmosphère et
leurs impacts sur la vie, l’agriculture et l’économie.
Puis selon qu’ils s’attaquent, soit aux arguments scientifiques des experts du GIEC, soit à
l’intégrité des membres du GIEC,
1. Sur les « bienfaits » présumés des GES
Dans un premier temps, les scientifiques «climato-sceptiques » dédiabolisent le CO2 via deux
arguments principaux illustrés dans les deux problématiques ci-dessous :
Problématique et position des climato-sceptiques : Le CO2, qui est diabolisé à outrance, est un GES
indispensable à la vie.
Sans GES, la vie sur Terre, telle que nous la connaissons, n’aurait pas existé.