Intro : à la charnière de l`Afrique, de la méditerranée orientale et de l

Intro : à la charnière de l’Afrique, de la méditerranée orientale et de l’Asie du sud ouest, le MO est un
espace ouvert, dépourvu de frontières naturelles ; carrefour géographique et humain, il se définit plus par
les réseaux qui le parcourent que par les limites qui l’enserrent
- il est composé de tous les pays s’étalant de l’Égypte à l’Irak
- zone stratégique pour le contrôle de la route des Indes, mais aussi du fait de ses abondantes ressources
en pétrole, le MO est très rapidement devenu, après la chute de l’EO, un enjeu primordial pour la politique
GB
Pb : Quels ont donc été les différents temps de la politique GB au MO ?
I. L'immédiat après-guerre, la GB assoit son implantation au MO
II. les 1920's : la GB face à la montée des nationalismes
III. les 1930's ou la politique du compromis
I. L’immédiat après-guerre : la GB assoit solidement son implantation au MO (1918-1920)
Conflit = matrice des problèmes essentiels :
- pendant le conflit, la GB mène dans cette région une politique fort complexe, au gré de ses intérêts : elle
accentue son impérialisme colonial en transformant sa simple tutelle sur lÉgypte en protectorat et en
signant avec la France un véritable plan de partage de lEO (accord Sykes-Picot en 1916)
- mais en revanche, elle joue la carte du nationalisme arabe contre les turcs, pour obtenir notamment le
soulèvement du chérif de La Mecque, Hussein, contre le sultan, moyennant la création dun grand
royaume arabe centré sur la Mésopotamie et regroupant l’essentiel des provinces arabes de l’EO
- parallèlement, par la « déclaration Balfour » (novembre 1917), elle promet au mouvement sioniste la
création d’un foyer national juif en Palestine : document clef dans la politique GB au MO, du fait de ses
conséquences
- en 1916, le nouveau gouvernement anglais est plus sensible aux affaires dorient :
- l’attention de Lloyd George se fixe en particulier sur la Palestine ; dans ce cadre, les projets sionistes
intéressent Londres
- ils justifieraient la mise en place dun protectorat et permettraient à la GB de constituer en Palestine une
zone tampon entre la Syrie française et lÉgypte
- il sagit de protéger les routes commerciales de lempire britannique et de sauvegarder le canal de Suez
- donc de chasser les Français de Palestine
ce document entraîne lhostilité des arabes : ils ne sont définis quen tant que « collectivités non
juives », et dautre part, le texte ne leur reconnaît pas de droits politiques alors que ceux-ci sont garantis
aux juifs
il y a donc dès 1917 une tension entre la promesse de la création d’un grand royaume arabe et celle de
la création d’un foyer juif en Palestine
- engagements contradictoires qui vont avoir une grande influence sur la politique au MO
Loccupation militaire du Moyen-Orient :
La WW1 et l’effondrement russe, austro-hongrois et allemand, ouvre aux GB les portes du MO
- en mars 17, les troupes britanniques de la basse Mésopotamie semparent de Bagdad, puis de la région
de Mossoul
- la volonté britannique doccuper lensemble de la Mésopotamie provient essentiellement de la richesse
pétrolière de la région, enjeu économique et stratégique fondamental depuis la découverte de
limportance de larme pétrolière dans la guerre
- dès octobre 1918, le général britannique Allenby partage les régions syro-palestiniennes occupées en 3
zones militaires : une zone britannique en Palestine, une zone arabe entre Damas et Alexandrette, une
zone française sur le littoral beyrouthin
- des conseillers et agents militaires britanniques sont présents dans les 3 zones et Allenby demeure
lautorité suprême
- à la fin de 1918, la carte politique et territoriale du Moyen-Orient est totalement bouleversée par les
effets de la guerre
- en dépit des velléités dindépendance arabe, le sort de la région est largement entre les mains des
puissances européennes et ne se décidera pas sur le plan local mais dans le vaste cadre de la
conférence de Versailles
la dimension essentielle de laprès-guerre est en conséquence laffrontement diplomatique
franco-britannique pour le contrôle de la région
- à la veille de la conférence de Versailles, Clemenceau et Lloyd George se rencontrent et sentendent
pour un nouveau partage des responsabilités dans la région
- la France accepte que la Palestine ne soit pas internationalisée et passe sous linfluence de la GB ; elle
cède également à cette dernière la région de Mossoul, intégrée désormais au reste de lIrak, mais en
échange, obtient une participation à lexploitation du pétrole de la Mésopotamie
- en revanche, Clemenceau reste ferme sur la présence française en Syrie
en raison des troubles qui secouent, de lIrlande à lInde, son empire, la GB décide finalement de retirer
ses forces militaires de la Syrie ; l’engagement militaire est financièrement trop lourd
- août 1920 : le traité de paix avec lEO est signé à Sèvres : la GB tire un grand profit de ce traité, qui
sanctionne le démantèlement de l’empire
- les détroits sont neutralisés, démilitarisés et placés sous le contrôle d’une commission internationale
- les territoires arabes de l’ex empire sont répartis sous forme de mandats entre la France, et la GB
(Palestine, Irak) : cette dernière, en contrôlant la Mésopotamie, la Jordanie et la Palestine, s’assure du
contrôle des voies de communication vers le Golfe Persique et l’Inde
Létablissement du mandat GB en Palestine
en 1920, en vertu de ces décision diplomatiques, un haut commissaire civil est nommé par Londres en
Palestine : il sagit de sir Herbert Samuel, de confession juive et favorable à la cause sioniste
- le gouvernement britannique la nommé pour rassurer les juifs de Palestine
- libéral, Herbert Samuel considère que la puissance publique ne doit pas intervenir pour financer le foyer
national juif, mais doit seulement permettre les conditions de son épanouissement
- il octroie ainsi des terres et des concessions industrielles aux sionistes et il délivre des certificats
démigration aux juifs de Russie qui fuient la guerre civile
- Herbert Samuel tente également de se concilier les arabes : il amnistie les personnalités arabes
condamnées suite aux émeutes davril
La forme des mandats de la SDN
- le système des mandats est un compromis entre les visées impériales des puissances européennes, et
la volonté de Wilson de favoriser lautodétermination des peuples
- ce système convient parfaitement à la GB car il propose un régime dadministration indirecte moins
coûteux que le système colonial classique ; le mandat prévoit que les coûts dinstallation de la puissance
mandataire sont pris en charge par le gouvernement local
- le partage des territoires entre la France et la GB est inégal en ce sens que lessentiel des ressources
pétrolières du Moyen-Orient se trouve concentré dans la zone dinfluence britannique : la Vilayet de
Mossoul au nord de lIrak, la Basse Mésopotamie, ainsi que les gisements exploités par lAnglo Persian
en Iran et les richesses potentielles des émirats du Golfe
la guerre de 14-18 a donc confirmé et rendu plus forte que jamais la prépondérance exercée dans
cette région par la GB
- ceci dautant plus que lune de ses 2 principales rivales, la Russie des tsars, sen trouve provisoirement
exclue ou du moins rejetée à la périphérie et hors détat dopposer une résistance frontale à limpérialisme
anglais
- entre 1920 et 1922, la puissance mandataire britannique sinstalle définitivement au Moyen-Orient
- en 1921, Londres crée entre ses 2 possessions mandataires que sont la Palestine et lIrak, un émirat de
Transjordanie confié à Abdallah, fils de leur allié Hussein, ce qui est un moyen de garantir leur influence
- l’émirat est étroitement contrôlé par larmée britannique
- ce traité met fin à lidée du grand royaume arabe ; de plus, le principe des mandats est lui aussi en
contradiction avec les engagements contenus dans la correspondance Hussein/Mac Mahon de
constitution d’un état arabe unifié : révoltes
- pour les GB, le problème se complique du fait des engagements contradictoires quils ont pris durant la
guerre
II. Les GB face à la montée des nationalismes (1920-1930)
Lentre-deux marque incontestablement lapogée de lempire britannique
- les mandats reçus de la SDN sur la Palestine (incluant la Transjordanie) et lIrak lui donnent le contrôle
quasi-total sur les routes vers lInde
- outre cette position stratégique, le MO revêt une importance économique nouvelle du fait de ses
gisements de pétrole, qui constituent 60% des réserves mondiales
La GB aborde donc laprès-guerre au MO en position de force, mais elle doit également faire face aux
conséquences des promesses multiples et contradictoires faites pendant la guerre
- entre-deux marqué par poussée des mouvements nationalistes, face auxquels les GB hésitent entre la
répression et les concessions
La GB joue la carte de lamitié avec les nationalistes arabes :
- la conférence de San Remo (avril 1920) ayant confié le mandat sur l’Irak à la GB, il est aussitôt pris en
main par des officiers et des fonctionnaires de lempire des Indes, qui mettent en place un régime
administratif purement colonial
- il en résulte le développement dun mouvement nationaliste, puis le déclenchement dune insurrection
que les anglais répriment avec la plus grande rigueur
- à la suite de cette révolte sanglante, Londres doit accepter de composer avec les nationalistes, et
renoncer à exercer sur lIrak un contrôle direct
- en mars 21, Churchill décide de confier lautorité politique sur le mandat irakien à Faysal, qui vient dêtre
chassé de Damas par les français ; fils de Hussein, chérif de La Mecque, il est un allié des GB, moyen de
conserver leur cercle d’influence
- le pays doit accéder rapidement à lindépendance, une fois les intérêts économiques et stratégiques
britanniques garantis
- la GB procède à un allégement de sa présence militaire au profit dune force armée locale étroitement
contrôlée
- elle conserve essentiellement une force aérienne chargée du maintien de lordre par déventuels
bombardements et du contrôle des voies aériennes vers lInde
le traité établissant les relations entre la GB et l’Irak confère aux GB un contrôle absolu sur
ladministration irakienne avec présence de conseillers et droit de veto sur les décisions prises
- les frais de la présence britannique sont pris en charge par létat Irakien
- ce dernier nobtient aucun droit sur lexploitation pétrolière de Mésopotamie et doit octroyer une
concession de 75 ans à la Turkish Petroleum Company
- l’Irak reste donc placé sous l’influence étroite de la GB
- en 27, découverte d’un important gisement de pétrole près de Kirkuk : entraîne fondation de l’Irak
Petroleum Company en remplacement de la Turkish Petroleum ; elle obtient une concession sur
l’ensemble du pays et fait office de véritable état dans l’état ; la GB assure une part essentielle de sa
production
- GB dispose donc d’une mainmise économique importante sur l’Irak, du fait du contrôle de ses
ressources pétrolières
- en 29, les britanniques peuvent donc accepter le principe dune indépendance de lIrak, négociée par un
nouveau traité, signé en juin 30 :
- le pays reste lié à la GB par une alliance de 25 ans ; elle stipule une coopération en matière de politique
étrangère, le maintien de 2 bases aériennes britanniques, la disposition du territoire irakien en cas de
guerre, lencadrement britannique de larmée nationale
- il y a donc absence dune réelle indépendance, Irak reste clairement dans le sillon de la GB
- au début des années 1930, l’Irak constitue un bastion solide pour linfluence britannique dans la région,
et un allié dont Londres cultive lamitié en fournissant par exemple un appui aérien aux troupes irakiennes,
lors de la répression des 2 révoltes kurdes de 1931 et 1933
- suite à l’agitation nationaliste, elle met fin à son protectorat sur lÉgypte dès 1922, mais en fait garde le
contrôle du pays jusquau traité de Londres en 1936
- au lendemain de la WW1, un mécontentement se manifeste dans la population égyptienne : celle-ci
reproche aux occupants de ne plus convoquer lassemblée législative, de gouverner par décrets-lois et de
navoir supprimé une fois les hostilités terminées ni la loi martiale, ni la censure
- une délégation conduite par Zagloul réclame lindépendance complète de lÉgypte
- larrestation du leader nationaliste entraîne en 1919 une insurrection populaire, énergiquement réprimée
par les anglais, à la suite de quoi, une commission denquête, dirigée par lord Milner conclut à la
nécessité pour Londres de mettre fin au régime du protectorat
- ce que Lloyd George se décide à faire en février 1922
- la GB se réserve toutefois 3 domaines de compétence : elle conserve la haute main sur la défense du
pays contre une agression extérieure, sur la protection des étrangers en territoire égyptien, ainsi que sur
les voies de communications intéressant lempire, ie prioritairement le canal de Suez
il ne sagit donc pas dun traité mais dun acte unilatéral qui ne reconnaît à lÉgypte quune
indépendance théorique
- en dépit de laccord de 22, le statut de la présence britannique en Égypte nest pas défini : la GB use de
cette indétermination pour conserver le contrôle du pays
- jusquau milieu des années 1930 la GB réussit à maintenir pour lessentiel ses positions en jouant sur la
rivalité qui oppose le souverain (Fouad puis Farouk) au Parlement que domine le parti Wafd
- mais en Palestine, la politique pro-arabe des GB se heurte aux promesses faites aux juifs qui sinstallent
de plus en plus nombreux dans le pays
- léchec du royaume de Damas entraîne le retour des nationalistes palestiniens de lentourage de
Faysal : ils réclament larrêt du projet sioniste et lindépendance dun état arabe de Palestine sous
influence britannique
- en 21, une délégation arabe palestinienne fait part à Churchill de ses craintes de voir se constituer un
état juif en Palestine
cest dans ce contexte tendu que les autorités britanniques préparent la charte du mandat de la
Palestine
- en 22, Londres publie un livre blanc qui affirme quil ny aura pas détat juif en Palestine, mais seulement
le développement dune communauté juive avec ses propres institutions
- lautorité britannique mettra en place des institutions de libre gouvernement auxquelles participeront juifs
et arabes : ces derniers ne seront toutefois associés à la politique mandataire que sils reconnaissent la
déclaration Balfour
- mais les arabes, refusant de reconnaître la déclaration Balfour, décident de boycotter les institutions
mandataires prévues par la charte et souhaitées par Herbert Samuel
- ce dernier a essayé de mettre en place une assemblée législative aux pouvoirs limités et composée de
juifs et darabes, mais ces derniers boycottent les élections
- de même, si les sionistes sont associés à la gestion administrative du mandat par le biais de lagence
juive, Herbert Samuel ne parvient pas à mettre sur pied une agence arabe
- la seule organisation institutionnelle des arabes de Palestine est religieuse : la proclamation de la fin du
califat par Mustafa Kemal confère au chef religieux des lieux saints musulmans de Palestine, le mufti de
Jérusalem, une place prédominante dans le monde arabe et musulman
- ainsi, les musulmans du pays sorganisent en communauté, sur le mode confessionnel
- de même, les juifs se constituent en peuple autonome, refusant toute collaboration économique et
sociale avec les arabes
- le développement séparé des 2 communautés empêche la formation dune citoyenneté palestinienne ou
lémergence dune identité régionale associant juifs et arabes
dans limmédiat, cet échec et le développement séparé des communautés sert à justifier le maintien de
la tutelle britannique sur le pays
- suite aux troubles réprimés vigoureusement durant l’affaire du mur des Lamentations de 29, les GB
forment la commission denquête Shaw chargée détudier les causes des affrontements entre juifs et
arabes
- son rapport, publié en 30, insiste surtout sur les causes profondes : limmigration juive a dépassé les
capacités dabsorption du pays
- selon la commission, les personnes expulsées des terres achetées par les sionistes ne trouvent plus de
terres de rechange et constituent ainsi une catégorie de gens sans terre, revendicatifs, et porteurs de
futures violences
- la commission insiste sur labsence de droits politiques des arabes : ayant refusé de former le conseil
législatif que lautorité mandataire leur avait proposé en 22, ils nont aucune organisation politique
autonome
- il est donc nécessaire de reconsidérer la politique britannique en Palestine en limitant limmigration, en
adoptant une nouvelle politique foncière et en favorisant un nouveau projet constitutionnel associant les
arabes
- les conclusions de la commission Shaw sont reprises dans le Livre Blanc doctobre 1930 : les sionistes
doivent faire des concessions sur la question de limmigration et sur celle des acquisitions de terres
- en retour, les arabes doivent accepter la présence juive en Palestine et coopérer avec elle
- mais ce rééquilibrage de la politique britannique déplait fortement aux sionistes
- grâce à une active campagne dopinion, ils obtiennent dès 31, la levée des restrictions à limmigration et
à l’achat des terres…
la situation Palestinienne se complexifie donc fortement
- autre revers des anglais en Arabie :
- péninsule arabique se trouve au lendemain de la guerre divisée entre plusieurs états princiers, dont les 2
principaux sont le Hedjaz, dirigé par Hussein, chérif de La Mecque et allié depuis 1915 des anglais qui lui
conservent toutes leurs faveurs au lendemain de la guerre et le Nedj gouverné par Ibn Saoud
- entre les 2, la rivalité est vive et débouche bientôt sur un conflit armé qui aboutit à la conquête du Hedjaz
par Ibn Saoud
- le protégé GB, Hussein, est chassé de La Mecque en 1925
- en mai 27, les GB doivent donc reconnaître par le traité de Djeddah, lindépendance complète des
territoires conquis par Ibn Saud
Transition : À la fin des années 20, certains changements se sont fait jour au MO : ces changements
témoignent dévolutions durables :
- la question de Palestine devient, dès laprès guerre, un enjeu entre juifs et arabes, et lun des dossiers
les plus lourds du MO
- conformément à lesprit des mandats, certains pays arabes accèdent à une indépendance, certes
encore limitée, mais reconnue par le droit international
III. Les années 1930 : Une politique du compromis
impact de la guerre dÉthiopie
- loccupation militaire italienne de lÉthiopie place lItalie aux frontières sud du Soudan, alors quelle est
déjà en Libye, ce qui constitue une menace directe pour le GB ; d’autre part, laction italienne
saccompagne dune active campagne de propagande dans le monde arabe contre les intérêts GB,
passant notamment par un soutien aux nationalistes égyptiens
- de plus, il sest constitué en Égypte à la fin de 35 un rassemblement des principaux partis nationaux,
dont le Wafd : le « front unique » qui adresse au représentant de la GB une pétition demandant au
gouvernement de Londres que soient reprises les négociations en vue de la reconnaissance de
lindépendance complète du pays
- Londres, inquiet pour ses intérêts stratégiques en Égypte, retient l’option qui consiste à renoncer en
partie à ses intérêts directs, au bénéfice de garanties militaires consenties par les Égyptiens
- choix du compromis
- GB recherche désormais une normalisation de la vie politique égyptienne
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