2/ Electrolyse d’une solution de sulfate de cuivre avec électrodes de cuivre.
Décaper très soigneusement, avec un morceau de toile émeri, les deux plaques de cuivre.
Repérer au feutre indélébile chaque plaque ; les peser avec précision (au centième de
gramme) et noter leur masse.
Faire le schéma (puis le réaliser) du montage comportant, en série, un générateur de
tension continue réglable, une cellule d’électrolyse constituée de deux plaques de cuivre
fixées solidement et plongeant dans la solution de sulfate de cuivre jusqu’à mi-hauteur, un
ampèremètre sur le calibre 1A. Installer sous le bécher un système d’agitation magnétique en
évitant que le turbulent ne touche les plaques de cuivre. Identifier sur le schéma l’anode et la
cathode.
Mettre le générateur sous tension et ajuster rapidement la tension délivrée de telle sorte
que l’intensité du courant soit 0,50A. Déclencher le chronomètre et maintenir ce courant à
intensité constante avec agitation pendant 30 minutes. Il est essentiel de maintenir une
agitation constante et suffisante pour assurer la stabilité du courant.
Au bout de 30mn, ouvrir le circuit, extraire les deux plaques de l’électrolyseur et les
passer sous l’eau distillée. Noter vos observations.
Sécher les deux plaques au sèche cheveux puis les peser.
Questions
9) Ecrire les réactions se produisant aux électrodes.
10) Comment évolue la concentration en ion cuivre II dans l’électrolyte au cours de
l’électrolyse ? Justifier vos réponses.
11) Déterminer l’accroissement de masse de la cathode. En déduire la quantité de matière
de cuivre déposée ainsi que la quantité d’électrons ayant traversé le circuit pendant la
durée de l’expérience.
12) Calculer la quantité d’électricité, Q, qui traverse le circuit lors de cette électrolyse
(pendant une durée t = 30mn pour une intensité I = 0,50A).
13) En utilisant les résultats des deux questions précédentes, retrouver la valeur de la
constante d’Avogadro, N.
Donnée : charge élémentaire q(e-) = 1,60.10-19 C)
III/ DEPOTS ELECTROLYTIQUES
1/ Anodisation de l’aluminium
L’aluminium est un métal facilement oxydable à l’air. Une couche d’alumine Al2O3,
protectrice, se forme à sa surface, l’empêchant de s’oxyder davantage. L’anodisation de
l’aluminium consiste à produire par électrolyse une telle couche protectrice et éventuellement
à déposer simultanément un colorant donnant un bel aspect à la pièce traitée.
Faire le montage en réglant la tension délivrée
de telle sorte que l’intensité du courant soit de
l’ordre de 100mA.
Electrolyser pendant 10 minutes
Sortir la lame d’aluminium du bain et la rincer
à l’eau courante. Observer.
Plonger la lame dans une solution d’éosine
aqueuse puis la rincer à l’eau. Qu’observe-t-
on ?L’aluminium n’ayant pas subit l’électrolyse se
comporte-il de manière identique ?