Lectures 2006-2007 Terminale ES, Spécialité Vous avez jusqu’au mardi 14 novembre 2006 pour prendre connaissance de ces deux pages. Ce jour nous ferons un vote pour ne retenir qu’un seul ouvrage. Vous aurez jusqu’au vendredi 11 mai 2007 pour lire l’ouvrage. Ce jour nous ferons un contrôle sur l’ouvrage (une question à traiter parmi plusieurs) pendant une heure. Vous aurez le droit de venir avec le livre et avec n’importe quel autre document. Bonne lecture. Repères Poches (8,50 €) La sociologie de Durkheim Philippe STEINER 154 2000 Émile Durkheim (1858-1917) est généralement considéré comme le fondateur de la sociologie en France. Ce livre explique comment et pourquoi ses apports le placent au premier rang des classiques de la sociologie mondiale. La sociologie de Marx Jean-Pierre DURAND 173 1995 " Marx n'était pas sociologue, mais il y avait une sociologie chez Marx ", écrivait Henri Lefèbvre dans les années soixante. Ce livre met à jour dans l'œuvre de Marx les éléments qui ont fondé les sociologies marxistes et influencé de façon diffuse les sociologues du XXe siècle. Marx a été à la fois un militant et un savant. Est-il possible de dissocier les écrits de l'un et de l'autre ? Que reste-t-il de la critique du capitalisme de Marx ? Comment utiliser aujourd'hui cette critique du capitalisme dans les sociétés industrielles avancées, mais aussi dans les régions périphériques dominées ? Pour répondre à ces questions, l'auteur présente la théorie de l'exploitation sur laquelle se construit tout le système conceptuel de Marx. C'est dans la manufacture, puis dans la fabrique, qu'Engels et Marx se sont le plus rapprochés des pratiques sociologiques et en particulier de ce que sera dans la seconde moitié du XXe siècle la sociologie du travail. Mais ce sont des théories à peine esquissées, celle des classes sociales et celle de l'Etat, qui ont le plus influencé la sociologie moderne. La sociologie de Max Weber Catherine Colliot-Thélène 452 2006 L’œuvre de Max Weber est d’accès difficile, du fait de sa composition (articles et manuscrits inachevés), de la diversité apparente de ses objets et du caractère déconcertant d’une pensée qui échappe aux alternatives épistémologiques et philosophiques fixées par un siècle d’histoire des sciences humaines. Écartant ces alternatives, le présent ouvrage propose une lecture transversale qui éclaire les unes par les autres les positions épistémologiques de Weber et ses études concrètes. Ce chassé-croisé permet de dégager le programme de la « sociologie compréhensive » : un comparatisme combinant les échelles d’analyse, dont l’objectif est de distinguer les « conduites de vie » et de peser l’importance relative des différentes « puissances » qui leur donnent forme (logiques économiques et politiques, règles juridiques, éthiques religieuses). Ce comparatisme est travaillé par une ambivalence, que condense la notion de « rationalisation ». Reconnaître et résoudre cette ambivalence permet d’adapter le projet wébérien au traitement des questions de notre époque. Introduction à Keynes Pascal COMBEMALE 258 2006 Beaucoup d’économistes contemporains avouent sans honte n’avoir jamais lu une ligne de Keynes. Selon eux, il appartiendrait à la préhistoire de la science économique. Ses théories, souvent confuses, auraient été réfutées ou dépassées. Ce livre s’adresse aux esprits critiques, ou tout simplement curieux, que ces verdicts péremptoires n’impressionnent pas et qui voudraient juger par eux-mêmes. Certes, il arrive à l’économiste de Cambridge de s’engager dans des impasses ou de se contredire. Cet ouvrage ne masque pas ces faiblesses. Mais il montre aussi pourquoi et comment Keynes nous aide, aujourd’hui encore, à comprendre les grandes questions de politique économique. Pourquoi tant de chômage dans certaines économies développées ? Pourquoi faut-il craindre la déflation plus que l’inflation ? Pourquoi faut-il réguler la finance plutôt que de la laisser orienter l’économie ? Quelles places respectives accorder au marché et à l’intervention de l’État ? La lecture de Keynes est un excellent antidote aux effets multiples : contre l’ennui qui envahit beaucoup d’étudiants en économie, mais aussi contre le fatalisme et le renoncement face à la puissance et à l’impuissance des marchés. Que Sais-Je (PUF, 8€) Max Weber Laurent Fleury 3612 2001 La mort de Max Weber en 1920 après celles de Durkheim et Simmel, marque la fin d'une première génération de sociologues. L'auteur de "L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme" apparaît en effet comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne et l'un des grands penseurs de la modernité, indissociable de la révolution industrielle et de ses conséquences. Cet ouvrage se propose de restituer la singularité de son oeuvre. Tocqueville Jacques Cohen-Huther 3213 1997 Nombre des argumentations de Tocqueville peuvent se lire comme des théories sociologiques solides. Il excelle dans l'analyse comparative. Sa vision de la société s'écarte des conceptions déterministes du social et en fait un auteur très moderne.