1
LE FILS DE L’HOMME EST VENU POUR SERVIR
Matthieu 20 :17-34
Verset Clé 20 :28
« C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour
servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
Dans le texte d’aujourd’hui se sont juxtaposés trois récits : l’annonce renouvelée de Jésus
sur sa mort et sa résurrection, la demande des deux premières places des fils de Zébédée
puis la guérison miraculeuse des deux aveugles mendiants de Jéricho. C’était les derniers
avertissements avant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. Par-dessus tout, Jésus
enseigna l’humilité aux disciples pour la dernière fois. En effet, Jésus dit, « C’est ainsi que
le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en
rançon pour beaucoup. » Que Dieu rende chacun de nous serviteur et servante des
autres !
Premièrement, Jésus enseigne de nouveau ici le chemin de la croix. Dans la Bible, ne se
trouve ni emphase, ni doublon. Mais si nous lisons la Bible, nous trouvons qu’en ce qui
concerne l’enseignement du chemin de la croix, Jésus emploie le doublon et l’emphase
dans son expression. Déjà, Jésus avait parlé du chemin de la croix, comme nous en
souvenons, lors de la confession de Pierre sur Jésus qui est le Christ de Dieu vivant.
Pourquoi, Jésus enseigne sans cesse le chemin de la croix aux disciples ? Car le chemin de
la croix est le chemin valable pour l’homme en vue qu’il ait la délivrance. Jean 8 :31,32 dit,
« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la
vérité et la vérité vous rendra libre. » Les Juifs s’y opposaient en disant qu’ils étaient
descendants d’Abraham et qu’ils étaient libres. Mais Jésus dit quiconque commet le péché
est esclave de péché. Puis, l’homme est, depuis la chute, esclave de ché. Aucune chose
ou aucun chemin n’arrive pas à le délivrer, seul le chemin de la croix de Jésus et selon le
terme de Jean, son temps et son heures qui se convergent toujours à la croix et la
résurrection, peut rendre l’homme libre.
Pendant la conférence automnal la semaine dernière, Samson était orgueilleux, si bien que
devant la séduction de Dalila, se disait qu’il s’en sortirait après être tenté par elle. C’est-à-
dire qu’il aurait pu être confronté à la tentation, après quoi il aura toujours la force de s’en
sortir avec la puissance en lui. Mais malheureusement, c’était son mauvais calcul venant
de son orgueil. Son orgueil le rendit pitoyable, car quand il dit la vérité à la femme,
concernant la source de sa force en tant que naziréen dans les cheveux, c’était trop tard.
Finalement quand il ouvrit ses yeux avec la crâne rasé, il y eut plein de philistins dans sa
2
chambre, puis il ne put rien faire. Il fut attrapé par les Philistins et deux yeux crevés par eux,
se trouva bientôt dans un cachot en tournant la meule.
Il semble que dans la vie humaine, l’orgueil ou la vaine gloire, et la tristesse sont deux
éléments les plus désastreux de l’homme. Une fille était très intelligente. Elle pensait
qu’elle pouvait cuire les garçons comme elle le voulait, car elle était intelligente. Mais elle
devint comme une prostituée sans aucune pudeur. Elle était esclave de l’obsession
diabolique, car le diable est un corollaire d’ « une personne intelligente ». Or, l’homme
sans moralité n’est plus un homme. Il y avait une fille aînée d’une femme. Elle mourut,
quand elle était jeune. Ensuite, la mère était consumée par la tristesse et mourut elle aussi.
Elle était esclave du sentiment de tristesse. Il y avait un comique assez célèbre, il faisait rire
beaucoup de gens mais quant à lui-même, il était esclave de tristesse, donc, il pleurait
toute la nuit, sans pouvoir trouver le moyen de trouver ne serait-ce qu’une petite portion
de joie dans son cœur.
Jésus connaissait le problème de fond des disciples, nous allons voir : l’ambition politique
invertébrée. C’est de leur vaine gloire que ces deux fils de Zébédée demandèrent les
premières places. Mais, Jésus enseignait répétitivement la parole de sa mort et sa
résurrection (Mc 8 :31,32). Finalement ses disciples en vinrent à comprendre le sens de sa
mort et sa résurrection. Pierre dit dans 1 Pierre 2 :24, « lui qui a porté nos péchés en son
corps sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivons pour la justice ; lui dont la
meurtrissure vous a guéris. » Pierre grandit jusqu’à être le plus éminent leader spirituel de
tous les âges grâce à la patience de Jésus. Même Barthélémy dont l’existence ou l’absence
dans le groupe n’avait pas fait beaucoup de différence fut, lui aussi, supporté par Jésus, et
devint un des saints.
Donc, de Jésus, nous apprenons qu’il est important de répéter la leçon, surtout celle de la
croix et de la résurrection. Paul dit de répéter les paroles, en guise de la sécurité des
destinataires de ses épîtres. Si nous recevons et engravons la parole de la croix et la
résurrection, nous pouvons surmonter notre tristesse et la vaine gloire et vivre une vie
glorifiant Dieu en portant du fruit du Saint-Esprit.
Maintenant regardons de près le verset. Si nous voyons les mots de Jésus, nous pouvons
constater néanmoins que ce n’était pas tout à fait les mêmes mots qui s’emploient dans
cette répétition, mais il modifie le contenu selon la circonstance. Au début, il dit, « il faut
aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et
des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour. » Maintenant, il dit, « Voici,
nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et
aux anciens. Ils le condamneront à mort et le livreront aux païens, pour qu’ils se moquent
de lui, le flagellent et le crucifient, et le troisième jour il ressuscitera. »
3
Jésus sut que maintenant, on était à la porte de Jérusalem. Il sut qu’il n’y aurait pas
désormais l’occasion d’enseigner aux disciples la croix et la résurrection. En voulant
l’imminence de la situation, Jésus voulut décrire en plus grand détail, la passion de la croix
de Jésus, afin que tant bien que mal, ils comprennent la souffrance de Jésus qui
s’approchaient à grand pas.
D’abord, Jésus sera livré aux païens. Comme les Juifs n’avaient pas le droit de mettre
quelqu’un à mort, il sera livré aux mains des romains. Les soldats romains étaient
particulièrement cruels et inhumains. Dans le film de Benhur, Massala, tête de la garnison
romaine envoya, tout en sachant son innocence, Benhur, son ancien ami, prince juif aux
galères, en raison de son refus de collaboration, puis mit au cachot sa mère et sa sœur,
jusqu’à ce qu’elles deviennent les lépreuses. Jésus sera laissé au gré des romains et à la
merci de leur cruauté. C’était pour que tous notre inhumanité soit enlevé. L’homme déchu
est par nature égoïste et il se montre inhumain. Il est indifférent des douleurs des autres.
Un des grands philanthropes du 20e siècle consacra toute sa vie pour établir d’un grand
nombre d’orphelinats partout dans le monde. Mais un jour, après une longue absence, il
fut de retour. Mais, quand devant lui sa femme se plaignit, il perdit tout le goût. Il décida
de divorcer, juste avant quelque jour de son décès. Cette histoire en dit long l’inhumanité
de l’homme. L’homme est souvent très bien maquillé de l’humanité, mais en fait il est très
rare de trouver quelqu’un qui se consacre aux autres. Jésus fut livré aux mains des romains,
afin que notre inhumanité soit guérie, et que nous soyons plus humains à l’égard des
douleurs des autres.
Depuis la semaine dernière, Dieu nous a donné selon Jacques, la direction de former
plusieurs groupes de prière au milieu de la communauté. Alors, à ce moment-là, les
ouailles se mettent à s’intéresser les uns aux autres. Petit à petit, ils s’ouvrent les uns aux
autres, alors, au fur à mesure, leur joie en eux grandissaient de plus en plus au grand plaisir
de pasteur et de tous. Un membre témoignait que désormais, il dormait bien. Vraiment,
c’est par la grâce de Jésus qui fut livré aux mains des païens. Ainsi, nous ne sommes plus
livrés à nous-mêmes, mais nous sommes ouverts et donnés les uns aux autres. C’est
vraiment quelque chose de fantastique.
Ensuite, Jésus sera moqué. Il fut moqué par les Juifs, par les foules, par les romains et par
les exécutés mêmes à ses côtés. Ils disaient, « Si tu es Fils de Dieu, descend de la croix, afin
que nous croyions. » David dit dans les psaumes que les gens disaient : Ah, Ha, en disant
où est son Dieu. Nous sommes moqués parfois, mais principalement, et pour la plupart de
temps, nous sommes moqueurs. La moquerie fait mal. Elle laisse la profonde cicatrice dans
l’âme. Nous blessons les autres par notre cynisme. Le cynisme peut venir de l’orgueil, mais
selon mon analyse, il vient plutôt du fatalisme. Ceux qui se moquaient de Jésus en
4
demandant à Jésus de descendre étaient des gens extrêmement fatalistes. Ils disaient
« sauve-toi et sauve-nous. » Ils étaient désespérés de la fatalité de la vie et de leur
impuissance, et se résignaient dans la vie de péché. Donc, Jésus fut moqué, pour que notre
cynisme soit enlevé, c’est-à-dire afin que notre fatalisme soit résolu et nous ayons à sa
place le sens de vie.
En troisième lieu, Jésus sera flagellé. Jésus sera victime de la violence et atrocité
inexplicable. Le fouet de cuir sur lequel sont enchâssés les clous était l’outil de la
flagellation. Chaque fois que ce fouet passa, les profondes cicatrices laissèrent la trace sur
le corps en le rendant rouge de sang. Jésus subit cette cruauté, pour que nous soyons
guéris de notre maladie qui saigne. Une de nos sœurs souriait parce qu’elle sentait que
Jésus ensanglanté la guérit et lui donne la paix, malgré beaucoup de violence verbale des
gens de son travail. Mais en fait, nous aussi, nous sommes par nature violents. Ne claquons
pas la porte contre les gens différents. Nous n’usons pas de violence pour répondre à la
méchanceté ou même aux gens innocents. A cause de notre nature ainsi coupable, Jésus
se laissa emporter par la colère et la violence des gens.
Puis, finalement, Jésus sera crucifié. Il sera livré à la croix. Sur la croix, il sera cloué, et par
la lance perçant son côté, son sang précieux se versera. En lui, il n’y avait pas de péché.
Alors pourquoi ? Cela était pour que tous nos péchés soient ôtés de nous. Nos péchés sont
rouge comme cramoisi et écarlate comme sang. Mais par son propre sang versé sur la croix,
tous nos péchés sont pardonnés. Jean-Baptiste s’écria donc au sujet de Jésus, « Voici,
l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Jésus fut crucifié sur la croix pour porter
nos tristesses. Es 54 :4 dit, « Certes ce sont nos souffrances qu’il a porté. » Cela signifie que
chacun a sa propre tristesse, même s’il est prince ou princesse. La plupart des gens, d’une
manière ou d’une autre, sont profondément blessés dans leurs âmes. Ils crient nuit et jour.
Mais il fut transpercé pour nous guérir de crime et de châtiments. Il fut écrasé à cause de
nos fautes et péchés. Il fut meurtri pour notre donner la paix.
Jésus n’oublie pas chaque fois d’évoquer la résurrection qui s’ensuivra de la crucifixion.
Bien que ces mots soient ignorés par les disciples qui s’absorbaient pour le moment de la
tristesse, ces derniers mots du message sont d’un poids non négligeable. Toute la
souffrance de la croix perdra le sens, si on néglige ce message de la résurrection. Après
avoir passé la nuit de la croix, il y a le matin de la résurrection. Tous meurent à cause du
péché et à cause de la désobéissance, mais cela n’est pas la fin de la scène. Jésus vainquit
la mort et le péché et Satan en revenant à la vie. L’homme mortel en vient à avoir
désormais l’espérance vivante, en se détachant de ce monde éphémère et coupable.
Nouveau monde et nouvel ciel nous attend avec la récompense qui nous est réservée.
Nous ne désespérons pas malgré la difficulté et la tribulation de cette vie sur la terre, car
5
notre heimat n’est pas de ce monde, mais comme Abraham et Sara, il est le ciel, le
royaume de Dieu où nous aurons la vie éternelle auprès de Dieu. Là, il n’y aura pas de
pleure, ni deuil, ni tristesse, ni larme, ni blessure du péché. Nous serons purs, et délivrés de
tous les maux de ce monde. Quel message fantastique de Dieu pour nous !
Deuxièmement, Jean et Jacques demandèrent à Jésus deux premières places du royaume.
Le message de la croix de Jésus était si sérieux. Le message de la résurrection était si
encourageant, surtout en nous faisant nous détacher de tout désir de ce monde. Mais
malgré ces messages sérieux et fantastiques, les disciples ne purent saisir facilement le
sens des messages, ce qui est démontré par un événement suivant. Jacques et Jean, fils de
Zébédée vinrent auprès de Jésus. Il semble que cela n’était pas la première fois. Ces deux
disciples qui étaient compris dans le premier club de trio de Jésus, étaient toujours
intéressés aux premières places auprès de Jésus. Surtout la présence de Pierre qui se
considérait et fut considéré comme top les agaçait. Chaque fois, ils virent leur requête
refusée par Jésus. Mais cette fois, comme si c’était leur dernière chance, car ils
s’approchèrent de Jérusalem, ils exposèrent leur hidden card : mobiliser cette fois comme
un coup fatal, leur mère pour faire la pression définitive sur Jésus. C’était une excellente
idée de lobbying, se disaient-ils avec une hilarité intérieure, « ça marchera cette fois. »
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, l’un à sa gauche et
l’autre à sa droite, et se prosterna, pour lui dire, « Veuillez jeter un regard favorable sur
mon humble requête de cette servante inutile, etc… » Jésus dit, « Que veux-tu ? » En
voyant l’ouverture du cœur de Jésus, elle haussa le ton et dit, « Ordonne que mes deux fils
que voici soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, Voilà. »
C’était une demande sans scrupule d’une mère en faveur de ses fils. Elle était pleinement
motivé de l’ambition politique, pour dire que non un mais deux à la fois à droite et à
gauche du trône royal de Dieu.
Quelle était la réponse de Jésus ? Il dit, « Vous ne savez ce que vous me demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais voire ? » A l’unisson de voix, telle mère, tels fils, les
deux voix masculins chantèrent, « Nous le pouvons. » Ici, la coupe est bien entendu la croix
de Jésus. Il sera bientôt pendu sur la croix comme un criminel par les mains des impies. Qui
pourra partager ce sort si tragique ? Mais les deux fils s’étaient si enhardis qu’ils dirent
presqu’automatiquement, « oui, nous le pouvons. » Leur ambition politique était pour
ainsi dire indécrottable. Tant qu’ils obtiendront le pouvoir, ils s’apprêtaient à tout faire,
même boire la coupe de médecine la plus amère du monde.
Que dit Jésus ? Jésus dit, « Oui, vous pouvez. » Jésus ne les accusa pas en raison de leur
ambition politique forte, mais il admit qu’ils pourraient boire la coupe de souffrance
comme lui. Selon la prédiction de Jésus, ils iraient, tous deux, boire la coupe en devenant
1 / 9 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !