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notre heimat n’est pas de ce monde, mais comme Abraham et Sara, il est le ciel, le
royaume de Dieu où nous aurons la vie éternelle auprès de Dieu. Là, il n’y aura pas de
pleure, ni deuil, ni tristesse, ni larme, ni blessure du péché. Nous serons purs, et délivrés de
tous les maux de ce monde. Quel message fantastique de Dieu pour nous !
Deuxièmement, Jean et Jacques demandèrent à Jésus deux premières places du royaume.
Le message de la croix de Jésus était si sérieux. Le message de la résurrection était si
encourageant, surtout en nous faisant nous détacher de tout désir de ce monde. Mais
malgré ces messages sérieux et fantastiques, les disciples ne purent saisir facilement le
sens des messages, ce qui est démontré par un événement suivant. Jacques et Jean, fils de
Zébédée vinrent auprès de Jésus. Il semble que cela n’était pas la première fois. Ces deux
disciples qui étaient compris dans le premier club de trio de Jésus, étaient toujours
intéressés aux premières places auprès de Jésus. Surtout la présence de Pierre qui se
considérait et fut considéré comme top les agaçait. Chaque fois, ils virent leur requête
refusée par Jésus. Mais cette fois, comme si c’était leur dernière chance, car ils
s’approchèrent de Jérusalem, ils exposèrent leur hidden card : mobiliser cette fois comme
un coup fatal, leur mère pour faire la pression définitive sur Jésus. C’était une excellente
idée de lobbying, se disaient-ils avec une hilarité intérieure, « ça marchera cette fois. »
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, l’un à sa gauche et
l’autre à sa droite, et se prosterna, pour lui dire, « Veuillez jeter un regard favorable sur
mon humble requête de cette servante inutile, etc… » Jésus dit, « Que veux-tu ? » En
voyant l’ouverture du cœur de Jésus, elle haussa le ton et dit, « Ordonne que mes deux fils
que voici soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, Voilà. »
C’était une demande sans scrupule d’une mère en faveur de ses fils. Elle était pleinement
motivé de l’ambition politique, pour dire que non un mais deux à la fois à droite et à
gauche du trône royal de Dieu.
Quelle était la réponse de Jésus ? Il dit, « Vous ne savez ce que vous me demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais voire ? » A l’unisson de voix, telle mère, tels fils, les
deux voix masculins chantèrent, « Nous le pouvons. » Ici, la coupe est bien entendu la croix
de Jésus. Il sera bientôt pendu sur la croix comme un criminel par les mains des impies. Qui
pourra partager ce sort si tragique ? Mais les deux fils s’étaient si enhardis qu’ils dirent
presqu’automatiquement, « oui, nous le pouvons. » Leur ambition politique était pour
ainsi dire indécrottable. Tant qu’ils obtiendront le pouvoir, ils s’apprêtaient à tout faire,
même boire la coupe de médecine la plus amère du monde.
Que dit Jésus ? Jésus dit, « Oui, vous pouvez. » Jésus ne les accusa pas en raison de leur
ambition politique forte, mais il admit qu’ils pourraient boire la coupe de souffrance
comme lui. Selon la prédiction de Jésus, ils iraient, tous deux, boire la coupe en devenant