En 1873, nouvel impôt. Pris sur la valeur des parcelles (en argent et non en récolte), forçant la
population à utiliser l’argent. L’impôt est lourd appauvrissement. Seuls les paysans riches
sont capables de payer en argent. Les autres doivent vendre leur récolte (mais pas toujours de
surplus si récolte mauvaise). Les prix varient en fonction de l’offre et de la demande. Les
paysans se retrouvent parfois sans argent pour vivre après avoir payé l’impôt. C’est la raison
pour laquelle on voit éclater dans les 60s 70s des révoltes paysannes.
Impôt foncier constitue en 1873-74 90% des revenus de l’état, mais 7 ans plus tard 75% puis
10 ans plus tard 62%. Cette baisse s’explique par le développement de l’industrie.
Industrie : Au départ, pas d’industrie mais artisanat. L’état Japonais va jouer un rôle important
dans la création d’infrastructures industrielles. FUKOKU KYÔHEI, mais difficultés dans le
domaine de l’industrie car faiblesse de l’accumulation de capitaux, investissement insuffisants,
échanges avec les autres pays très défavorables au Japon.
Japon va principalement importer des bateaux, des usines clé-en-main… Exportation de soie
brute. Economie déficitaire, Beaucoup plus d’importations de d’exportation.
Le gouvernement japonais garde pour lui de secteur de la défense (armée) il crée aussi
quelques entreprises d’état. Le reste est dirigé au secteur privé.
Le gouvernement doit apprendre les bases de l’économie capitalise.
Dès 1872, création d’une banque nationale qui deviendra 2 ans plus tard la Banque du Japon.
Établissement d’un réseau de banque à l’image de s Etats-Unis. Création réseaux de
chemins de fer. Gouv dépense beaucoup augmentation masse monétaire inflation
appauvrissement de la population. Gouvernement tenu par MATSUKATA MASAYOSHI, il
va mener politique de déflation et de restriction des dépenses. Il réduit la masse monétaire et
dépenses publique en vendant une partie des entreprises d’état. L’opération est un succès,
l’inflation est stoppée. Cependant, coût social très fort, faillite de banques, augmentation du
chômage et appauvrissement des paysans. Réussite grâce à étroite collaboration entre
gouvernement et chefs d’entreprises. Gosses entreprises de marchands (ZAIBATSU 財閥)
vont porter l’industrie japonaise.
Nouvel ordre culturel : va passer par des réformes éducatives. La population est déjà très
alphabétisée. Création dès 1871 d’un ministère de l’éducation qui met en place enseignement
élémentaire pour les enfants entre 6 et 13 ans pour filles et garçons. Cela va de pair avec
l’évolution de la société et des classes. Avant, seul les fils de guerriers pouvaient en profiter,
maintenant l’éducation est accessible aussi aux paysans. Mais cette mesure reste longtemps de
la théorie notamment pour l’éducation après 13 ans car enfants de paysans doivent travailler.
Au départ, seul 8% des japonais de 15 à 20 ans sont éduqués.
Mise en place d’universités impériales par le gouvernement. Le gouvernement force ainsi de
futurs fonctionnaires.
Le gouvernement va faire venir le savoir au Japon venant des pays étrangers (ingénieurs,
profs… payés à prix d’or OYATOI GAIKOKUJIN) Créations d’institutions académiques et
mise en place de bases pédagogiques pour chaque domaine. Utile mais lourde charge
financière pour le gouvernement.
Deuxième mouvement : élite des étudiants sont envoyés étudier à l’étranger. L’influence de
ces intellectuels va jouer un rôle important, la modernité s’exprime par ces idées. Penseurs :
« Lumières de MEIJI ». MEIROKUSHA 明六社 : la société de l’an 6 de MEIJI, va publier un
magazine, avec toutes les idées de débat abordés à l’étranger et qui vont au fur et à mesure
imprégner la société japonaise. Débat au départ sur la polygamie.
- Le plus célèbre de ces penseurs : FUKUZAWA YUKICHI, originaire d’une famille de
guerriers plutôt pauvres, formé dans sa jeunesse aux classiques chinois, étudie parla
suite les langues européennes (en particulier l’anglais). Il était aussi journaliste. Publie