
 
CHIFFRES CLES DE L’ECONOMIE FRANCAISE 2001 : 
 
PIB: environ 1 400 milliards d’Euros 
Budget de l’Etat: environ 260 milliards d’Euros 
Déficit budgétaire 1998 : environ 40 milliards € 
SMIC horaire brut 2000   43.72 F 
Inflation 1.7% 
Chômage 9%  
(2,4 millions en juin 2002) 
Population active: 25 580 000 
 
 
II - LE RÔLE ECONOMIQUE DU BUDGET. 
 
A - INFLUENCE DES RECETTES SUR L’ECONOMIE NATIONALE. 
 
 Les recettes proviennent de la fiscalité. L’Etat peut donc agir sur l’économie en 
faisant varier la pression fiscale. 
 
  Schématiquement, on a deux cas de figure : 
- Une hausse globale de la fiscalité peut avoir comme conséquences une 
réduction  du  pouvoir  d’achat  des  ménages  et  donc  une  baisse  de  la 
demande  et  de  la  consommation.  On  risque  alors  une  réduction  de 
l’activité générale. 
NB :  Elle  entraîne  également  une  baisse  de  compétitivité  des  entreprises  puisqu’elle 
vendront leurs produits plus chers, ajoutée à cela la baisse de la demande. 
- Une baisse globale de la fiscalité aura un effet inverse. 
 
 
 La solution semble être évidente : pour relancer l’économie, il suffit de réduire 
la  pression  fiscale  globale.  Comme  on  l’a  vu  au  chapitre  précédent,  ce  n’est  pas  si 
simple : toute baisse de recette implique une baisse des dépenses sous peine de voir 
le déficit budgétaire se creuser davantage. 
 
 
B - INFLUENCE DES DEPENSES SUR L’ECONOMIE NATIONALE 
 
 L’analyse des postes des dépense nous montre le poids fondamental de l’Etat 
dans la vie économique, sociale et culturelle. 
 
 Les dépenses de l’Etat ont deux effets majeurs : 
 
- un effet direct sur la consommation : les dépenses publiques viennent 
augmenter  la demande globale  auprès  des entreprises, ce qui  aura un 
effet stimulant pour la croissance. Cela aura cependant tendance à faire 
monter les prix par le jeu de l’offre et de la demande. (On verra plus tard 
que c’est mauvais pour une économie) 
 
- un effet indirect sur le revenu national : les dépenses publiques vont 
entraîner  un  effet « boule  de neige » ou  « effet multiplicateur »  sur les 
revenus.  On  peut  en  effet  montrer  qu’une  dépense  publique  donnée 
entraîne une distribution de revenus à la population qui sera supérieure 
au montant dépensé par l’Etat. 
Ex  :  100  F  investis  par  l’Etat  peut,  sous  certaines  conditions,  se 
transformer en 110 F en plus pour le revenu national. (Voir TD)