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n’existe pas de traitement pour les chats réellement atteints :
le taux de mortalité est de 100% pour cette maladie.
Certains médicaments, comme les corticoïdes, peuvent
ralentir l’évolution de la maladie en supprimant la réponse
immunitaire. D’autres traitements ont été proposés
(immunoréguline, interferon, acemannan), mais ils peuvent
améliorer les choses autant que les aggraver.
C’est pourquoi, la meilleure stratégie si votre animal est
suspect de PIF est de le soutenir en lui fournissant du repos,
une alimentation équilibrée, un environnement aussi peu
stressant que possible, et parfois des antibiotiques à large
spectre en association avec des corticoïdes. La maladie finit
toutefois par affaiblir le chat, lui faire perdre du poids, lui faire
perdre l’appétit et le goût de vivre. Dans ce cas, le propriétaire
doit se préparer à la réalité de la maladie de son animal.
L’euthanasie peut alors être envisagée.
COMMENT LIMITER LE RISQUE DE TRANSMISSION ?
Voici quelques astuces visant à limiter le risque de
contamination dans un foyer où cohabitent plusieurs chats :
1. Améliorer les conditions d’hygiène des locaux et du
matériel.
2. Sélectionner des lignées dotées d’une meilleure
résistance génétique au virus de la PIF (chats de race).
3. Réduire le nombre de chats dans le milieu, et en
particulier de chatons. Il n’est pas suffisant de séparer