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« SOYEZ DONC PARFAIT »
Matthieu 5 : 17-48
Verset Clé 5 : 48
« Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
Certains commentateurs disent que la partie que nous allons apprendre ce matin
n’a pas de rapport spécial avec la partie précédente que nous avons appris la semaine
dernière sur les béatitudes. Pour certain regard, cela semble être vrai. Mais si nous
lisons attentivement le texte, nous en venons à apercevoir une certaine continuité du
discours de Jésus pour ce même chapitre. Jésus, quoi qu’ayant présenté une sévère et
terrible image au sujet du sel rendu insipide au sort d’être jeté dehors et foulé, n’a
aucune intention que ses disciples dégénèrent à cet état. Jésus veut que ses disciples
fassent pleins d’activité vigoureuse envers le monde en y brillant comme flambeau de
la lumière. Pour cela, Jésus commence à raconter les 8 bonheurs. Les disciples ne
portant pas de bonheur dans leur propre personne n’en viendront pas à porter
quelconque bonheur vers le monde. L’observation attentive de 8 bonheurs du début du
discours de Jésus nous fait comprendre que Jésus avait une certaine logique dans sa
description et son développement. D’abord, les premiers 4 bonheurs sont de ceux qui
recherchent dans le profond intérieur et donnent lieu aux autres 4 qui s’ensuivent et qui
sont de ceux qui trouvent et qui déjà développent une certaine activité au regard des
autres dans le règne de Dieu qu’ils ont éprouvé. (faites dans votre tête la figure de
correspondance entre la première colonne et la seconde que j’ai dessinées dans le
tableau de la leçon dernière)
A partir de cette logique de développement dont l’ultime but est que les
disciples deviennent le sel et la lumière, Jésus continue maintenant de dire comment
un chrétien devrait se comporter par rapport à la loi de Dieu pour accomplir toujours le
même but. Un jour, un jeune homme m’a dit que les gens soi-disant chrétiens vivent
une vie désordonnée, argotiquement parlant, n’importe comment, c’est-à-dire en
suivant la tendance du monde, c’est-à-dire en ne manifestant pas son identité
chrétienne. Combien de gens autour de nous vivent ainsi. Le désir de ce jeune de vivre
une vie sainte et glorieuse est admirable, quoique sa vie ait beaucoup à désirer encore
pour l’attendre. Comme vous le savez, le peuple Juif, le principal destinataire de
l’évangile de Matthieu était un peuple religieux et il fonda ainsi un pays purement et
simplement théocratique. L’auteur veut parler de la justice divine, c’est-à-dire la vraie
justice de Dieu dans son évangile, tellement les Juifs s’aveuglent de la justice, basée
uniquement sur la loi de Moïse. D’où ce thème qui pénètre tout le chapitre : justice.
Que Dieu ouvre votre esprit pleinement pour comprendre la vraie justice et vivre
comme sel et lumière dans ce monde, le but fixé par Jésus pour son peuple.
D’abord, Jésus dit dans le verset 17. « Ne pensez pas que je sois venu abolir la
loi et les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » Souvent le
regard des chrétiens traditionnels sur l’Ancien Testament est assez biaisé, car ils
considèrent que ce vieux livre a perdu sa validité en passant à la nouvelle ère
chrétienne. Mais Jésus dit que le Nouveau Testament qui décrit sa vie n’a pas pour
objetif d’abolir l’Ancien Testament dit souvent « loi et prophètes ». Le chrétien, tout
en jouissant la grâce de Jésus, est appelé à accomplir aussi la loi de Moïse, en y
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obéissant. Jean dit dans son évangile le caractère de chacun des deux livres : « la loi a
été donné par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par sus-Christ. » Mais la grâce
et la vérité du Nouveau Testament n’ont pas de rôle de substituer la loi de l’Ancien
Testament, mais elles accomplissent la loi.
Jésus dit que même la loi qui semble être à un iota, cet alphabet grec ayant la
plus petite taille, doit être strictement observée pour être un citoyen du royaume de
Dieu. Il dit que si un homme n’observe pas une moindre loi et encourage les autres à
suivre la même façon relativiste, il sera le plus petit dans le royaume de Dieu. Certain
se diront, « tant pis, la position moindre du royaume de Dieu me suffit. » Mais non, le
vrai sens de ces mots de Jésus est par rapport à la parole précédente du sel, que cet
homme se situe à la frontière du royaume de Dieu, à tel point qu’il risque de rater la
chance d’entrer dans le royaume de Dieu. Vraiment quand quelqu’un se met à douter
de l’absoluité de la loi, en optant le regard relativiste ou auto-suffisant comme chrétien
mondain, il risque de tomber très bas d’un jour à l’autre. D’où la sérieuse attitude
exigée dans l’interprétation de la validité de la loi dans la vie de l’homme. Jésus
conclut donc, en disant, « Si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des
Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Alors nous nous disons,
« est-ce que nous devons observer toutes les lois des scribes et des Pharisiens ? »
L’observation stricte et détaillé des Pharisiens et des scribes est au-delà de notre
imagination. Pour l’observation de la seule loi sabbatique, ils énumèrent plus de 600
sortes de règles. Il ne faut pas peigner, il ne faut pas déplacer le sac d’une maison à
l’autre, etc… Jésus montre par cette parole que ce que les Pharisiens enseignaient était
bien en deçà des exigences de la sainteinaltérables et absolue de Dieu. Le niveau
moral exigé par Dieu est beaucoup plus que ça. Le problème des Pharisiens, est qu’en
détaillant toutes les lois auxquelles ils ajoutaient d’énorme quantité de règles, ils ne se
laissent point inspirer par l’esprit de la loi, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu. En l’observant
mot à mot, ils devinrent charnels. Or, toutes ces ordonnances ont perdu la validité, au
fur et à mesure que l’œuvre salvatrice s’étendait vers le monde païen. Le fait que dans
le concile de Jérusalem, les apôtres décidèrent de ne pas pratiquer la circoncision aux
païens, en défendant seulement ceux-ci de consommer de la viande sacrifiée aux idoles
est un bon exemple. Alors, dans l’évangile déjà, Jésus a annulé de certaines règles
concernant la loi, par exemple le mode de consommation de la viande. Mais la loi
fondamentale qui est les dix commandements garde toujours la validité, et c’est de
cette loi que Jésus veut parler. Quelle que soit l’époque, les dix commandements
gardaient toujours la validité dans la vie de l’homme et devinrent la loi fondamentale
pour la société humaine. Mais Jésus introduit la nouvelle façon d’interprétation et
d’observation par rapport à celle des Pharisiens, en faisant paraître une nouvelle norme
dont le niveau est beaucoup plus élevée. Réfléchissons sur eux un par un.
Premièrement, La colère et l’insulte constituant un meurtre. Les Pharisiens
enseignaient aux anciens le 6e commandement, qui dit, « Tu ne commettras pas de
meurtre », en disant que celui qui viole cette loi sera passible du jugement éternel. Ils
disent que comme Caïn a levé la main pour tuer son frère Abel, il ne faut pas tuer un
frère, c’est-à-dire commettre un homicide volontaire. Mais leur justice s’arrête là.
Donc, la tentative de meurtre ne compte pas pour eux, tant que le dommage et intérêt
soit payé. Seule l’action donnant lieu à la mort compte. Mais la vraie justice doit aller
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plus loin dans son interprétation. Là, la tentative de meurtre compte. La justice de
Jésus touche au motif qui est dans le tréfonds de cœur de l’homme. Le motif du
meurtre est la haine. Nous devons examiner ce mal dans le cœur. Donc Jésus dit en
deux degrés : d’abord il ne faut pas se mettre en colère. D’où vient la colère ? Saül se
mit en colère en face de la menace de Nahach, l’Ammonite qui disait qu’il crèverait les
yeux des hommes de Yabach en Galaad comme condition de paix. Jésus se mit en
colère en face du temple devenu une caverne de voleurs. Parmi tant de sortes de colère,
la colère dont Jésus parle ici est l’accès d’un sentiment haineux envers un frère qui
s’extériorise. Caïn fut très irrité quand il entendit que Dieu avait accepté l’offrande de
son frère, mais pas le sien. Déjà le désir de meurtre est suscité en lui. Selon Jésus, c’est
déjà un meurtre, alors que les Pharisiens considéraient qu’il est présu innocent
comme ce sentiment n’est pas canalisé au meurtre. Selon Jésus, Caïn est passible du
jugement déjà en raison de son irritation. Ensuite vient l’insulte. C’est une
verbalisation de la colère. Raca signifie « tête vide », « homme de rien » ou
« canaille ». « Insensé » signifie un pécheur moral, « impie » ou « athée. » C’est une
malédiction prononcée par le sentiment de haine. La géhenne de feu se situait au
limitrophe sud de la ville sainte, on jetait les cadavres des hommes et des
animaux pour y faire incinération ; il se réfère à l’enfer tomberont un jour tous les
pécheurs non pardonnés. Bien sûr que quand nous levons la main pour porter le
préjudice à la vie d’un frère, nous devons redouter le jugement éternel de Dieu. Mais
déjà, quand nous prononçons des mots insultants envers un frère, nous devons craindre
le jugement. Puis avant cela, quand nous sommes sur le point de nous irriter ou vexer
envers un frère, nous devons craindre le jugement. Ce n’est pas tout. Quand nous en
venons à concevoir en nous je ne sais d’où sentiment haineux envers quelqu’un, nous
devons déjà craindre le jugement redoutable divin. Jacques disait une fois du mal de la
langue. Il y en a beaucoup qui a l’habitude de dire du mal des autres. C’est ce qu’on
appelle commérage. Mais en pratiquant le commérage, la haine surgit, quoi que
souvent le commérage est un résultat de la haine. C’est l’effet d’éventail. Si j’entre en
plus profond détail, le sentiment haineux souvent donnant lieu au mépris se produit
partant du sentiment de différence. Il faut savoir accepter les autres tels qu’ils sont,
même si le mode de vie de ceux-ci sont opposé au mien.
Si nous avons un sentiment haineux envers un frère, nous ne pouvons pas nous
tenir correctement devant Dieu. Toutes nos activités religieuses perdent leur validité
devant Dieu dans ce cas-. Il s’agirait des œuvres mortes dont le livre des Hébreux
parle. C’est pourquoi avant que chacun vienne au culte, il est judicieux d’examiner le
fond de cœur, s’il n’y a pas de gêne quelque part au sujet du frère. L’a-t-il offensé ? Ce
concept étant généralement accepté, n’est pas forcément justifiable, car Jésus ne le
précise pas ici. Seulement, Jésus dit une parabole, que quelqu’un apporte une offrande
à Dieu, mais que sur le chemin, il sent bizarrement dans son cœur qu’il y a quelque
chose qui ne va pas au sujet quelqu’un, alors il laisse son offrande sans se soucier
qu’elle soit volé, va vers ce frère et se réconcilie avec lui, revient, prend l’offrande qui
n’est pas volée heureusement, continue le chemin pour offrir à Dieu son offrande.
Alors cette offrande sera pleinement acceptée par Dieu. Donc, c’est un message du
rétablissement. Dieu aime toujours le rétablissement. Dieu ne veut pas que la relation
entre hommes reste brisée. Si nous venons à Dieu avec l’entier pardon des autres, nous
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pouvons bénéficier de son trésor du ciel. Si nous disons halte à la haine, nous pouvons
vivre la pleine liberté que Dieu offre à chaque croyant sincère. Quand vous priez Dieu,
il vous écoutera avec joie. Déjà, par la réconciliation avec les autres, vous pouvez
éprouver le plein rayon de soleil de midi dans vos âmes. Vraiment, c’est une grande
bénédiction que d’éprouver la joie de Dieu dans nos cœurs. Mais si nous avons
quelque chose contre quelqu’un, nous en serons privés. Par la conscience, Dieu a fait
sentir ce quelque chose contre quelqu’un.
Le 7e commandement s’écrit, « tu ne commettras pas d’adultère. » Jésus
s’avance encore, « Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis
adultère avec elle dans son cœur. » Les Juifs pensaient que si on ne couche pas avec
une femme mariée, c’est bon, on est innocent. Mais Jésus parle ici non seulement de
l’acte consommé de l’adultère, mais aussi de la souillure du cœur, la concupiscence.
Pour prévenir le danger de ces pensées, Jésus dit, « Si ton œil droit est pour toi une
occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un
seul de tes membres risse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Si
ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupes-la et jettes-la loin de toi, car
il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier
n’aille pas dans la géhenne. » Ici, Jésus n’enseigne pas qu’il faut se mutiler
physiquement, car le fait d’ôter un œil ou d’amputer une main ne changera pas le désir
concupiscent du cœur. Je pense que s’il en est ainsi, la rue est rempli des gens qui se
baladent avec une main ou un œil ou même sans aucun d’eux. Jésus enseigne ici qu’il
faut s’attaquer à la racine, à la vieille nature qui se trouve en nous. Le cœur est
effroyablement mauvais, et parce que nous ne contrôlons pas les désirs que Dieu nous
a donnés, nous permettons souvent à l’esprit d’errer il veut et de s’abandonner à
l’adultère. Le cœur est donc, je le répète, effroyablement mauvais. Notre Seigneur dit
que nous sommes responsables de ce qui s’installe dans notre esprit. Quand nous
permettons à une pensée concupiscente de s’installer, elle devient un adultère aux yeux
de Dieu. Les paroles du Seigneur doivent nous alerter quant au danger des pensées
incontrôlées. Nous devons exercer de la discrimination dans ce qui retient notre
attention. Nous devons contrôler nos pensées afin qu’elles n’encouragent pas les désirs
de la chair. Nous devons veiller sur notre façon de nous habiller, de façon à ne pas,
consciemment ou inconsciemment, attirer le désir et susciter l’adultère dans le cœur
d’autrui. La parole revient maintes fois sur la question de la pudeur, et à une époque où
règnent la licence et le relâchement, une exhortation à la pudeur est plus cessaire
que jamais. L’adultère court souvent vers une rupture de l’unité familiale. A une
époque les relations sexuelles avant et hors mariage sont chose courante, nous
devons nous souvenir qu’un Dieu saint interdit l’immoralité. Le mariage n’est pas une
institution sociale conçu simplement pour l’homme et par lui. C’est une institution
divine. Dieu a répété que sa création est bonne. Mais la première fois qu’il dit un
affirmatif négatif est lorsqu’il dit que « ce n’est pas bon qu’il soit seul. » Le mariage
fut institué en premier lieu pour des raisons personnelles. Dieu donna l’homme
d’appétits physiques et ce don représente une bénédiction accordée à l’humanité. Non
seulement pour la procation, mais aussi pour leur plaisir physique et affectif…. La
solution divine au problème de ce désir physique inné n’est pas l’abstinence ni la
répression mais le mariage. Ainsi Paul conseille à chacun d’avoir son épouse, et à
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chacune d’avoir son mari. Deuxième raison de la création du mariage est pour la
société. Quand le mariage va à vau l’eau, la société va à vau l’eau. L’individu souffre
énormément de la conséquence de sa dissolution. Notre Seigneur dit très clairement
qu’aux yeux de Dieu, une seule chose peut mettre fin à un mariage, la mort. C’est donc
le mariage est une union indissoluble dans laquelle deux personnes deviennent une
dans une relation qui, aux yeux de Dieu, ne peut être rompue que par la mort.
Malachie 2 :14b dit, « je haie la répudiation (le divorce), dit l’Eternel, le Dieu
d’Israël. » De nos jours, ces mots peuvent nous sonner étranges « Dieu hait le
divorce » Mais c’est la parole de vérité. Pourquoi ? Parce que l’individu en souffre,
parce que la société en souffre, et surtout parce que Dieu lui-même souffre de voir se
détruire l’illustration d’exemple de la belle relation entre lui et l’homme.
A l’ancienne époque, il était coutume de faire le serment pour authentifier sa
parole. Un grand nombre d’homme de Dieu dans la Bible, à partir d’Abraham, Jacob,
Saül, David, et beaucoup d’autres firent le serment à Dieu. Les Pharisiens disaient :
« Tu ne te parjureras pas mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. »
Jésus dit plus que ça, de ne pas jurer, ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem.
Cela nous fait savoir qu’au fil du temps le caractère du serment fut beaucoup dégénéré.
En effet, alors que l’Ancien Testament autorisait les serments pour authentifier un
accord entre deux parties, les serments sont devenus maintenant nécessaires parce que
les hommes sont trompeurs et menteurs. Ce qui a été au départ un contrat légal devient
absolument indispensable à cause de la duplicité des hommes et de leur manque de
respect pour la vérité. Notre époque se caractérise par la perte de confiance. La parole
de tout homme est suspecte, et nous avons pour attitude que, bien que nous entendions
ce qui est dit, nous savons que ce qui est dit n’est pas ce qu’on veut dire. D’où la
vérification légiférée de certaines publicités par les gouvernements. Aucune parole
n’était considérée comme vraie. De même dans la Bible, Jacques dit que tout homme
est supposé menteur. C’est la raison pour laquelle même si Jésus interdit de jurer, il
nous est permis de jurer, car nous pouvons authentifier par le serment ce que nous
disons. Parmi tous les mots, il n’y a pas que deux mots qui ne risquent pas d’être
trompé, c’est le mot oui et le mot non. « Oui » signifie le consentement et « non », le
désaccord. Nous pouvons jurer que c’est non, ou nous pouvons jurer que c’est oui. Il y
a un épisode à ce sujet. Pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis, un vieillard du
camp du nord ayant 12 enfants voulut traverser les lignes de séparation entre l’armée
nordiste et celle des Confédérés. Car il voulut rendre visite à Virginie deux de ses
fils furent capturés comme prisonniers. Pour traverser les lignes, un permis fut exigé. Il
connaissait en personne le Secrétaire d’Etat sous le président Lincoln. Donc il obtint
de lui le permis sur lequel s’était écrit, « Ceci est pour vous présenter un homme dont
la parole est aussi sûre qu’une obligation de la Banque d’Angleterre. » Cet homme
n’avait l’héritage pas plus que quelques sous devant lui. Mais toute sa famille, de
génération et en génération, fit de lui un sujet de fierté, non à cause de l’argent, mais à
cause de ce constat que sa parole valait les engagements les plus solennels.
Pendant trentaine d’année de service de Dieu, quoi que je n’aie de souvenir de
toute chose, j’ai une chose que je voulais observer stricto sensu dans ma vie était que
je tiens la promesse qui est sortie de ma bouche. Franchement, j’ai commis beaucoup
de péché et de fautes et erreurs, puis souvent je ne tenais pas le serment que j’ai fait
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