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chacune d’avoir son mari. Deuxième raison de la création du mariage est pour la
société. Quand le mariage va à vau l’eau, la société va à vau l’eau. L’individu souffre
énormément de la conséquence de sa dissolution. Notre Seigneur dit très clairement
qu’aux yeux de Dieu, une seule chose peut mettre fin à un mariage, la mort. C’est donc
le mariage est une union indissoluble dans laquelle deux personnes deviennent une
dans une relation qui, aux yeux de Dieu, ne peut être rompue que par la mort.
Malachie 2 :14b dit, « je haie la répudiation (le divorce), dit l’Eternel, le Dieu
d’Israël. » De nos jours, ces mots peuvent nous sonner étranges « Dieu hait le
divorce » Mais c’est la parole de vérité. Pourquoi ? Parce que l’individu en souffre,
parce que la société en souffre, et surtout parce que Dieu lui-même souffre de voir se
détruire l’illustration d’exemple de la belle relation entre lui et l’homme.
A l’ancienne époque, il était coutume de faire le serment pour authentifier sa
parole. Un grand nombre d’homme de Dieu dans la Bible, à partir d’Abraham, Jacob,
Saül, David, et beaucoup d’autres firent le serment à Dieu. Les Pharisiens disaient :
« Tu ne te parjureras pas mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. »
Jésus dit plus que ça, de ne pas jurer, ni par le ciel, ni par la terre, ni par Jérusalem.
Cela nous fait savoir qu’au fil du temps le caractère du serment fut beaucoup dégénéré.
En effet, alors que l’Ancien Testament autorisait les serments pour authentifier un
accord entre deux parties, les serments sont devenus maintenant nécessaires parce que
les hommes sont trompeurs et menteurs. Ce qui a été au départ un contrat légal devient
absolument indispensable à cause de la duplicité des hommes et de leur manque de
respect pour la vérité. Notre époque se caractérise par la perte de confiance. La parole
de tout homme est suspecte, et nous avons pour attitude que, bien que nous entendions
ce qui est dit, nous savons que ce qui est dit n’est pas ce qu’on veut dire. D’où la
vérification légiférée de certaines publicités par les gouvernements. Aucune parole
n’était considérée comme vraie. De même dans la Bible, Jacques dit que tout homme
est supposé menteur. C’est la raison pour laquelle même si Jésus interdit de jurer, il
nous est permis de jurer, car nous pouvons authentifier par le serment ce que nous
disons. Parmi tous les mots, il n’y a pas que deux mots qui ne risquent pas d’être
trompé, c’est le mot oui et le mot non. « Oui » signifie le consentement et « non », le
désaccord. Nous pouvons jurer que c’est non, ou nous pouvons jurer que c’est oui. Il y
a un épisode à ce sujet. Pendant la guerre de sécession aux Etats-Unis, un vieillard du
camp du nord ayant 12 enfants voulut traverser les lignes de séparation entre l’armée
nordiste et celle des Confédérés. Car il voulut rendre visite à Virginie où deux de ses
fils furent capturés comme prisonniers. Pour traverser les lignes, un permis fut exigé. Il
connaissait en personne le Secrétaire d’Etat sous le président Lincoln. Donc il obtint
de lui le permis sur lequel s’était écrit, « Ceci est pour vous présenter un homme dont
la parole est aussi sûre qu’une obligation de la Banque d’Angleterre. » Cet homme
n’avait l’héritage pas plus que quelques sous devant lui. Mais toute sa famille, de
génération et en génération, fit de lui un sujet de fierté, non à cause de l’argent, mais à
cause de ce constat que sa parole valait les engagements les plus solennels.
Pendant trentaine d’année de service de Dieu, quoi que je n’aie de souvenir de
toute chose, j’ai une chose que je voulais observer stricto sensu dans ma vie était que
je tiens la promesse qui est sortie de ma bouche. Franchement, j’ai commis beaucoup
de péché et de fautes et erreurs, puis souvent je ne tenais pas le serment que j’ai fait