Labarere Simon Page 1 4/17/2017
La société japonaise
Présentation :
La Société japonaise de Chie Nakane, 196 pages. Etude du chapitre II : La
structure interne du groupe. Ecrit en anglais, traduit de l’anglais, publié par librairie
Armand Colin en 1974.
Résumé :
Ce chapitre traite de la structure de la hiérarchie a l’intérieur d’un groupe japonais.
Chie Nakane est professeur d’anthropologie à l’université de Tôkyô. Dans ce chapitre,
elle montre comment s’organisent les membres d’un groupe et les difficultés ou les
avantages que cela implique. Ainsi un groupe s’organise selon une verticale, c’est-à-dire
des rapports d’inférieurs à supérieurs et une horizontale, les rapports entre les membres
du même « niveau ». La première différence qui apparaît par rapport à un système
occidental, c’est que les personnes étant en haut de l’échelle ne doivent pas forcément
leurs niveaux à leurs compétences mais à leur ancienneté. Les rapports entre les «
supérieurs » (senpai) et les « inférieurs » (kôhai) sont tels qu’un senpai se substitue
parfois au père d’un kôhai au moment de prendre une décision. Le kôhai doit cultiver un
très grand respect au senpai au point même de ne jamais le contredire sans utiliser des
formules de convenance. Un japonais ne peut jamais voir une personne en tant qu’égal, il
doit toujours y avoir une relation de dominant-dominé. Le type de mots et l’intonation
utilisés dans une conversation change même selon que ce soit un kôhai qui s’adresse à un
senpai ou un senpai à un kôhai. Un kôhai doit effectuer tout ce qu’un senpai lui demande.
Cette structure devient fragile notamment lorsque le Chef (iemoto) doit la quitter : les
membres du niveau inférieurs se retrouvent perdus. Maintenant la première publication
de livre datant de 1970, on peut se demander si les exemples utilisés sont toujours
d’actualité.