La préparation de la classe.
Si l’enseignant doit effectivement 24 heures hebdomadaires devant élèves et 2
heures d’aide personnalisée (60 heures annuellement), il est évident que se rajoute
un travail conséquent de conception et préparation de son enseignement ainsi qu’un
temps de correction.
Préparer veut dire étymologiquement « être paré pour ». Il s’agira donc
essentiellement d’une préparation au niveau de :
la conception de l’enseignement (« Que vais faire et proposer pour que tous
mes élèves atteignent les objectifs que je me suis fixé. »)
la préparation matérielle pour mettre en œuvre mon enseignement
(documents à distribuer, matériel à prévoir, préparer le tableau).
Il est évident que de mutualiser des documents peut être un gain appréciable en
temps et en efficacité.
Les différents outils de conception de l’enseignement :
Les progressions et programmations :
Il s’agit d’une réflexion et d’une planification dans le temps et dans la cohérence.
Une progression montre une cohérence. On apprend dans un ordre donné.
Il serait par exemple difficile de traiter l’accord du verbe avec son sujet si on
n’a pas d’abord appris à reconnaître le verbe et le sujet d’une phrase.
Une programmation porte des indications de temps : on répartit les
apprentissages dans le temps.
Les programmations peuvent se faire sur des périodes de 6-7 semaines (entre deux
périodes de vacances) ou même annuellement. Il est possible qu’en cours d’année
on soit obligé de réajuster les programmations. Il est fortement recommandé de faire
des programmations par niveau ou même par cycle. Souvent, quand on arrive dans
une école, il existe déjà des programmations de cycle (en histoire, en sciences).
Il est parfois utile de les réactualiser en fonction de nouveaux programmes…
Si on utilise des programmations établies à partir de manuels, il faut s’assurer que
ces manuels sont bien conformes aux nouveaux programmes.
Exemple de progression en sciences (domaine de l’électricité)
Exemple de progression en sciences (domaine de l’astronomie)