Chapitre II. La civilisation grecque Thème n°1. Les fondements du

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Histoire
Chapitre II. La civilisation
grecque
Thème n°1. Les fondements du
monde grec
Introduction
Carte 3 p. 27. Les Grecs de l’Antiquité ne vivent pas
seulement en Grèce, mais ils sont aussi installés sur de
nombreux territoires sur les littoraux de la mer
Méditerranée
et de la mer Noire (= tout autour du
bassin méditerranéen). Ils se font très souvent la guerre
entre eux.
Le littoral (les littoraux) : espace situé au bord d’une mer ou
d’un océan
Problématique. Que signifie vraiment « être grec » dans
l’Antiquité ? Comment les Grecs de l’Antiquité, dispersés
tout autour de la Méditerranée et divisés politiquement
forment-ils malgré tout une seule civilisation ?
Une civilisation : un très important groupe d’Hommes (= d’êtres
humains) qui partagent une façon de vivre, des croyances, une
même culture (langue, arts, …), des techniques, etc.
I) Être grec, c’est d’abord vivre dans une cité-État
1) Qu’est-ce qu’une cité-État antique ?
3 et 4 p. 31 Vers le VIIIe (= 8e) siècle av. JC, les Grecs
s’organisent en cités-États ; plus ou moins vaste et
puissante, chaque cité-État possède son propre
gouvernement, ses propres lois, sa propre monnaie… Mais
l’organisation du territoire de toutes les cités-États se
ressemble.
Une cité-État : revoir définition dans le chapitre sur l’Orient
ancien
2) Cités-États « mères » et colonies
Fiche de travail n°1 + dossier pp. 28-29.
Vers 600 av. JC, une partie des habitants de la cité-État
de Phocée (Grèce d’Asie) la quittent pour rechercher de
nouvelles terres cultivables. Ils fondent alors Massalia (=
Marseille), une colonie sur le littoral de la Gaule.
Une colonie (dans l’Antiquité) : nouvelle cité-État grecque fondée
dans le bassin méditerranéen par des Grecs venus d’une cité-État
« mère » ou métropole.
Attention : une colonie devient à son tour une véritable
cité-État, indépendante de sa métropole.
Carte 3 p.31. Entre les VIIIe (= 8e) et VIe (= 6e) siècles
avant JC, de très nombreuses autres colonies sont ainsi
fondées ; grâce à elles, la civilisation grecque se diffuse tout
autour de la Méditerranée.
Exemple 1 p.30 : présence de temples grecs en Sicile
II) Être grec, c’est partager une culture et des croyances
communes
1) L’Iliade et l’Odyssée :
des œuvres au cœur de la culture grecque
2 p. 36 + dossier pp. 32-33 Dans toutes les cités, on utilise
la même langue et la même écriture : le grec. Les Grecs de
toutes les cités-Etats apprennent ainsi dès l’enfance deux très
longs poèmes attribués à Homère au VIIIe siècle av. JC :
 l’Iliade raconte la fin de la guerre de Troie.
 l'Odyssée raconte le retour mouvementé d’Ulysse
dans son royaume après la guerre.
 Tous les Grecs partagent ainsi une même culture, les
mêmes mythes et donc la même religion.
Un mythe : un récit légendaire des aventures des dieux
La mythologie : l’ensemble des mythes d’une religion de
l’Antiquité.

Relire très attentivement la fiche d’évaluation sur le récit.
2) Une même religion pour tous les Grecs
Fiche de travail n°2 + 1 p. 32 + 3 p. 37. Dans les récits
mythologiques d’Homère, de nombreux dieux grecs
interviennent dans la vie des Hommes.
 Les Grecs sont donc polythéistes et partagent tous la
même religion, quelle que soit leur cité-État. Selon les
croyances grecques, les dieux ont la même apparence physique,
les mêmes défauts et qualités, les mêmes émotions que les
humains, mais ils possèdent des pouvoirs surnaturels /
magiques et ils sont immortels.
polythéiste (rappel) : qui croit en plusieurs dieux
3) Des Grecs réunis par la religion :
l’exemple du sanctuaire d’Olympie
Dossier pp. 34-35 + fiche de travail n°2.
Tous les 4 ans, une trêve permet aux Grecs de toutes les
cités-États de se réunir dans le sanctuaire d’Olympie pour
participer à une grande fête religieuse et à des concours sportifs
en l’honneur de Zeus : ce sont les Jeux olympiques de
l’Antiquité.
 La religion rassemble ainsi régulièrement les Grecs dans
des sanctuaires panhelléniques, c’est-à-dire des espaces sacrés
communs aux Grecs de toutes les cités-Etats.
Un sanctuaire : un espace sacré où un dieu est honoré.
Une trêve : une interruption provisoire d’une guerre, d’un conflit
panhellénique signifie : « ce qui est commun à tous les Grecs »,
quelle que soit leur cité.
(pan = tout, hellène est un synonyme de grec)
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