
 
 
Des  activités  se  sont  organisées  autour  d'un  environnement  naturel  diversifié.  C'est  un  territoire  très 
hétérogène avec des espaces agricoles et forestiers, des zones de plaines où se sont implantées les 
industries, des espaces en reconversion économique (chimie) et des espaces de haute montagne tournés 
vers le tourisme.  
 
Le territoire Alpes Sud Isère compte 5 000 entreprises et 13 300 salariés, sur deux secteurs principaux : 
l'industrie et le tourisme.  
 
Le territoire est ainsi composé de deux grands pôles d’activité : 
 
Le canton de Vizille, périurbain, constitue le premier pôle d’activité du territoire, en employant plus du tiers 
des salariés au sein d'établissements industriels (et notamment la filière chimie de Jarrie) et d'entreprises 
liées au domaine de l'énergie. Ce territoire est fortement dépendant de l'agglomération grenobloise (où 
résident 58 % des salariés). 
- L’Oisans tire son activité du tourisme, qui représente un tiers de l’activité économique du territoire Alpes 
Sud Isère. La part des services aux personnes et des commerces de détail est prépondérante. Marqué par 
la haute montagne et les stations de ski, ce territoire accueille notamment des remontées mécaniques et 
de nombreuses infrastructures hôtelières. 
 
- Le reste du territoire, au sud, a une orientation plus rurale. Composé des secteurs géographiques du 
Valbonnais, du Trièves et de la Mure, c’est principalement ce dernier qui draine l’activité. Ce territoire est 
tourné vers l'agriculture biologique, la filière bois et les services à la personne. 
 
La  répartition  des  activités  par  secteurs  sur  l’ensemble  du  territoire  Alpes  Sud  Isère  montre  une  sur-
représentation des secteurs industriels et de services par rapport à l'ensemble de la région Rhône-Alpes. 
L’industrie emploie 30 % des salariés du territoire, l'artisanat 25 %et le tourisme 24 %. 
 
L’activité touristique du territoire est évidemment une composante essentielle du territoire, notamment en 
termes d’emplois et d’activités tertiaires.  
Le comité opérationnel souhaite que les thématiques du travail saisonnier et de la pluri-activité 
soient  travaillées  dans  le  cadre  du  CTEF  et  du  CDRA,  en  commençant  par  une  réunion  des 
principaux acteurs concernés.  
 
Le territoire est également marqué par des entreprises ayant besoin de lourds investissements (chimie, 
papeterie, sidérurgie). Fortement ouvertes à l’international, ces entreprises ont déjà connu au cours de la 
période  précédente  des  restructurations  (rachats,  cessions  de  branches  d’activité)  et/ou  des 
investissements productifs. Ceci montre dans tous les cas, le maintien d’un engagement sur ce territoire et 
d’un ancrage local. L'accompagnement du secteur de la chimie reste donc prioritaire (une réunion a 
eu lieu la semaine dernière en préfecture sur cette thématique). 
 
 
2/ Rappels / le CTEF du Bassin grenoblois 
 
Les  Contrats  Territoriaux  emploi formation  résultent de  la  démarche  de  territorialisation des  politiques 
emploi-formation de l'Etat et de la Région, qui avait trois objectifs principaux : 
 un rapprochement entre les sphères de l'économie et l'emploi-formation, 
 une meilleure prise en compte des réalités locales, 
  la responsabilisation des acteurs locaux dans la construction d'une stratégie de gestion locale de 
l'emploi et des compétences. 
 
On compte 27 CTEF en Rhône Alpes. Le CTEF du Bassin grenoblois couvre la moitié sud du département 
de l'Isère (195 communes /4 CDRA).  
 
Les  élus  régionaux  ont  récemment  réaffirmé  l'importance  d'articuler  les  CTEF  avec  les  Contrats  de 
développement durables Rhône-Alpes (CDDRA), qui visent le développement territorial dans toutes ses 
composantes (économie, emploi, environnement, tourisme, habitat...), par un rapprochement des plans 
d'actions et des stratégies, une participation croisée dans les instances et une mobilisation des espaces 
Rhône Alpes. 
 
Sur le territoire Alpes Sud Isère, le CTEF finance des « actions orientation formation » (AOF) visant à