RESUME ET CONTACT Intitulé du projet de thèse : Effet du froid sur le métabolisme carboné de la vigne et sur son développement floral. Encadrement : Directeur Co-encadrant Identité Unité Mail Nathalie Gaveau URVVC [email protected] Cédric Jacquard URVVC cé[email protected] L'URVVC-SE (EA 2069) est une unité de Recherche de l'Université de Reims. L’activité du Laboratoire Stress, Défense et Reproduction des Plantes, qui appartient à l’URVVC-SE, porte sur les relations entre la vigne et son environnement. Description du sujet de thèse : Chez la vigne, la période entre l’initiation des inflorescences et la maturité des baies dure plus d’une année. Durant ce cycle, les stress biotiques et abiotiques peuvent compromettre le développement des fleurs et conduire au phénomène de coulure (chute anormalement élevée des fleurs et des baies). C’est au niveau des structures femelles que le phénomène de coulure peut intervenir. Parmi les différentes étapes du développement de l’ovule, la méiose est l’étape la plus sensible aux stress environnementaux. Nous avons montré que les basses températures ainsi qu’une carence momentanée en glucides peuvent lors de la méiose ovulaire conduire à l’abscission des fleurs. L’un des objectifs de la thèse sera d’étudier l’impact de stress environnementaux comme le froid sur le métabolisme carboné de la vigne et sur son développement floral. L’objectif général des travaux au plan fondamental est d’améliorer la compréhension des mécanismes de distribution des glucides (produits de photosynthèse des feuilles et des inflorescences) dans les différents organes reproducteurs et végétatifs de la plante au cours de son développement. Techniques utilisées : Fluorescence chlorophyllienne, échanges gazeux, marquage au 13C, microscopie, biologie moléculaire (RT-qPCR, puces ADN)… Mots clés : métabolisme carboné, inflorescence, stress abiotique, froid, vigne. Profils des candidats Formation universitaire ou école d'ingénieurs de niveau Master 2. Connaissances souhaitées en biologie, physiologie végétale, écophysiologie. Des connaissances en biologie moléculaire seraient un plus. Bonne communication orale et écrite, capacité à rédiger et à publier en français et en anglais dans les revues scientifiques. Aptitude au travail en équipe.