582678123 - 1 -
I
IN
NF
FO
OR
RM
MA
AT
TI
IO
ON
N
G
GE
EN
NE
ET
TI
IQ
QU
UE
E
E
ET
T
S
SY
YN
NT
TH
HE
ES
SE
E
P
PR
RO
OT
TE
EI
IQ
QU
UE
E
I. LE SUPPORT DE L’INFORMATION GENETIQUE
L’information génétique détermine la fonction des cellules qui dépend du type de
protéines qu’elle contient. Le support de l’information génétique est l’ADN.
L’ADN est composé de deux chaînes nucléotidiques complémentaires entre elles.
Il y a quatre types de nucléotides : Adénine, Guanine, Cytosine, Thymine.
L’information génétique qui détermine la synthèse d’une protéine est portée par le
gène (portion d’ADN caractéristique d’un type de protéine). L’ADN est constit
d’un très grand nombre de gènes. Le gène est formé d’une séquence de nucléotides.
Cette séquence est un code qui détermine la séquence des acides aminés qu’il
faudra associer pour former la protéine. Le codage d’un acide aminé se fait par une
séquence de trois nucléotides, ce que l’on appelle le « mot de code ». Avec 4
nucléotides différents, il y a 64 mots de code possibles. Parmi ces 64 mots de code
possibles, seuls 61 serviront au codage des acides aminés, les 3 autres correspondant
à des mots de terminaison qui indiquent la fin d’un gène.
Dans la nature, il existe une vingtaine d’acides aminés différents, cela signifie donc
qu’un acide aminé peut être déterminé par plusieurs mots de code. Quel que soit le
type de cellule vivante (musculaire, nerveuse, …), on trouvera le même type de
codage.
ORGANISATION DES GENES DE LADN
Gène A mot de terminaison Gène B mot de code
ACG TAA GTA CTG ACT GTA TCC ACG CCA ATT
Cys Ileu His Asp His Arg Cys Gly
Protéine A Protéine B
Sur les chaînes d’ADN, en dehors des gènes, on trouve des séquences de nucléotides
qui vont servir aux régulations des synthèses de protéines.
582678123 - 2 -
II. LA SYNTHESE PROTEIQUE
Cette synthèse protéique se fait en deux étapes car l’ADN ne peut pas traverser
l’enveloppe nucléaire, or les protéines sont synthétisées dans le cytoplasme de la
cellule :
- La transcription de l’ADN se déroule dans le noyau de la cellule. Cette étape
permet de copier l’information portée par le gène sur une chaîne d’ARN,
l’ARNm. Cet ARNm pourra passer dans le cytoplasme afin que la deuxième étape
de la synthèse protéique puisse se faire.
- La deuxième étape correspond à la traduction de l’ARNm en protéine.
A. TRANSCRIPTION DE L’ADN
L’ARN, contrairement à l’ADN, ne contient qu’une seule chaîne de nucléotides, le
sucre est le ribose et la Thymine est remplacée par l’Uracile.
L’ARN est formé dans le noyau à partir de nucléotides triphosphates (ils
possèdent deux groupements phosphates supplémentaires par rapport aux nucléotides
qui forment l’ADN). Ces nucléotides triphosphates sont formés dans le noyau de la
cellule à partir de nucléotides et de phosphates inorganiques.
La transcription de l’ADN nécessite également la mise en jeu d’une enzyme, l’ARN
polymérase. Cette enzyme devient active quand elle se fixe sur une séquence
particulière de nucléotides qui se trouve en début de gène et que l’on appelle le
promoteur ou encore le gène opérateur. La fixation de l’enzyme sur le gène
opérateur va modifier la forme de l’ADN. Cette modification aboutit à l’ouverture
de la double chaîne d’ADN.
Par l’ouverture de cette double chaîne, les bases du gène sont accessibles et les
nucléotides triphosphates vont venir se placer en face de ces bases par
complémentarité structurale.
Ces nucléotides triphosphates étant mis en place, l’ARN polymérase va
progressivement se déplacer pour relier les différents nucléotides triphosphates entre
eux, ce qui permettra de terminer la chaîne d’ARNm. Quand les nucléotides
triphosphates s’associent, les groupements phosphates supplémentaires se détachent
et libèrent l’énergie nécessaire pour former les liaisons entre les nucléotides. En fin
de chaîne, l’ARN polymérase rencontre un mot de terminaison et elle se détache donc
de l’ADN qui reprend sa forme initiale.
582678123 - 3 -
T A C G T G C C A T … – G A C A A C G C
A T G C A C G G T A … – C T G T T G C G
promoteur séquence de terminaison
------------ Gène à transcrire -------------
ARN polymérase
A T … – G
T A C G A A C G C
A T G C A C G G T A … – C T G T T G C G
ARN polymérase U G C C A U … G A C A
P P P P P P P P P P
P P P P P P P P P P
A T G C A C G G T A … – C T G T T G C G
U G C C A U … – G A C A
ARN
P P P P P P polymérase P P P
P P P P P P P P
P P P
Au niveau de l’ARNm, on retrouve des séquences de trois nucléotides qui sont des
codons.
MATURATION DE LARN
On trouve des portions inutiles, les introns et des portions utiles, les exons. La phase
de maturation sélectionne les portions utiles.
A la suite de la phase de maturation, les ARNm restent volumineux (pour une
protéine de 100 acides aminés, il faut 300 nucléotides).
582678123 - 4 -
Exon Intron Exon Intron Exon Intron Exon Intron
Gène d’ADN
Transcription
ARNm
Maturation
ARNm traité
enveloppe nucléaire
pore nucléaire
ARNm traité dans le cytoplasme
B. TRADUCTION DE L’ARNm
La traduction de l’ARNm en protéine se passe dans le cytoplasme.
Pour effectuer cette étape, on a besoin de deux éléments différents : le ribosome et
l’ARN de transfert (ARNt).
1. LE RIBOSOME
Le ribosome est le lieu de synthèse des protéines. Ce sont de petits granules
(environ 20nm de diamètre) que l’on retrouve soit sous forme libre dans le
cytoplasme, soit lié à la surface du Réticulum Endoplasmique.
Dans une cellule, le nombre de ribosomes dépend de son niveau d’activité (en phase
de croissance, la densité en ribosomes est plus importante).
Les ribosomes sont formés par un type d’ARN particulier, l’ARN ribosomique, et
aussi par environ 70 molécules protéiques différentes. Ces protéines sont notamment
des enzymes qui serviront à la traduction de l’ARNm.
Le ribosome est subdivisé en deux parties qui enveloppent l’extrémité gauche de la
chaîne d’ARNm quand celui-ci arrive dans le cytoplasme. La traduction sera permise
par le déplacement progressif du ribosome vers la droite de la chaîne.
Schéma du ribosome
582678123 - 5 -
2. LARN DE TRANSFERT
L’ARNt permet de traduire les codons en acides aminés et de les associer entre eux
par des liaisons peptidiques.
L’ARNt est le plus petit des ARN (environ 80 nucléotides). Il a la forme d’un trèfle
dont chaque boucle porte un codon particulier.
Schéma d’un ARNt
AAx
Reconnaissance et
activation de l’aminoacyl Fixation sur le ribosome
ARNt synthétase
correspondante
Anticodon
ARNm
La deuxième boucle comporte un anticodon complémentaire de l’ARNm.
Il existe une vingtaine d’ARNt différents qui portent un anticodon spécifique à un
acide aminé.
Au niveau des anticodons de l’ARNt, on trouve des bases particulières qui peuvent
être complémentaires de plusieurs bases d’ARNm. C’est le cas de l’Iosine qui peut se
lier par complémentarité à l’Adénine, à l’Uracile ou à la Cytosine. Cet anticodon peut
donc s’associer à trois codons différents qui codent pour le même acide aminé.
Il existe une vingtaine d’enzymes qui font partie des enzymes du ribosome, et
chacune de ces enzymes est spécifique pour la fixation d’un seul acide aminé sur son
ARNt correspondant.
3. ASSEMBLAGE DES PROTEINES
La première étape est le déclenchement, processus complexe qui implique les
protéines du ribosome et l’ARN ribosomial. C’est un mécanisme qui a pour but
d’identifier le codon initiateur porté par l’ARNm. C’est l’étape la plus lente de la
synthèse protéique ; sa vitesse peut être modifiée en jouant sur l’activité des protéines
ribosomiales.
La deuxième étape est la lecture de la chaîne d’ARNm. Cette lecture s’effectue
toujours de gauche à droite ; on commence la synthèse de la protéine par l’acide
aminé qui est situé à l’extrémité amine libre.
1 / 9 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !