Magellan
(diapo 13) Magellan va reprendre l’exploration là où Amerigo Vespucci s’est
arrêté. Il est chargé par le roi d’Espagne d’aller aux îles Moluques (montrer les iles
Moluques) pour ramener des épices, notamment le girofle. Depuis Christophe
Colomb il pense qu’il peut passer par l’ouest, que la route sera plus courte. Il va faire
le tour du monde, même si ce n’était pas son projet. (allumer son chemin)
Il part avec 260 hommes et 5 navires. En Amérique du Sud, il entre en contact
des populations aborigènes. (diapo 14). Regardez sur l’image, ils sont beaucoup plus
grands que les marins de Magellan (qui les trouvent géants) et sont vêtus de peaux.
Ils mangent de la viande crue. Ils ont aussi des grands pieds, comme le gargantua
espagnol nommé Patagonès. Les espagnols vont les appeler "Patagons", d'où le nom
"Patagonie" que l'on donne à cette région australe. Leur taille et leur alimentation
alimentera la légende qu’il y a des monstres en Patagonie (diapo 14 : 2ème clic).
Découvrant un passage, (montrer le détroit de Magellan) les navires de
Magellan entrent dans le détroit qui porte aujourd’hui son nom. Il n’y a déjà plus que
3 navires…
Il s’engage alors dans l’océan Pacifique (montrer l’océan Pacifique).
L'expédition ne tarde pas à rencontrer de multiples problèmes : mutineries,
rationnement, perte d'embarcation et peur de l'équipage convaincu de l'inutilité de ce
projet. Toutes ces difficultés sont surmontées avec énergie par Magellan qui n'hésite
pas à utiliser la force quand cela est nécessaire.
Magellan avait effectué des calculs avant le voyage et pensait que l'arrivée aux
Moluques n'était une question de quelques semaines. Mais il fallait naviguer sur
presque la moitié du globe terrestre, dans des conditions extrêmes (diapo 15).
Ecoutez ce témoignage : (cliquer sur le haut-parleur) "La galette que nous
mangions n'était plus du pain mais une poudre pleine de vers qui avaient dévoré toute sa
substance. De plus, elle avait une odeur fétide insupportable parce qu'elle était imprégnée de
l'urine des rats. L'eau que nous buvions était putride et puante. Nous nous sommes vus, pour
ne pas mourir de faim, obligés de manger les morceaux de peau de bœuf qui couvrait le grand
mât afin que les cordes ne s'abîment pas contre le bois... Très souvent, nous étions réduits à
nous alimenter de sciure; et les rats, si répugnants pour l'homme, étaient devenus une
nourriture très recherchée. On payait pour ça... Et ce n'était pas tout. Notre plus grand
malheur arriva quand nous nous sommes vus attaqués par une sorte de maladie qui nous
gonflait les mâchoires jusqu'à ce que nos dents en soient cachées...".
Cette maladie, c’est le scorbut. Heureusement, ils avaient fait le plein de céleri
sauvage en traversant le détroit de Magellan. Il paraît que cela leur a évité de mourir
de cette maladie.
La route que s'est fixée Magellan ne leur permet pas de rencontrer beaucoup
d'îles où s'approvisionner. Au bout de 100 jours, il arrive sur l’île des Voleurs, (les
Mariannes), puis il découvre un immense archipel, celui des Philippines, densément
peuplé en aborigènes et riche en or et en épices (diapo 16).
Pensant être beaucoup plus forts que les indigènes locaux car ils sont armés
d’arquebuses et de boucliers, il débarque. Cela va lui coûter la vie car les locaux
apprennent vite. Ils fabriquent eux-mêmes des boucliers en bois très dur qui les
protègent des arquebuses. Ils sont nombreux et ont des flèches empoisonnées d’un
poison très violent. Magellan mourra le 27 Avril 1521. C’est son second, Del Cano qui
terminera le tour du monde. Il revient en Espagne avec un seul bateau et seulement
18 hommes (éteindre Magellan).