Mention Ecologie, Biodiversité et Evolution Proposition de stage de M2 Titre du stage : Laboratoire d’accueil : Intitulé du laboratoire : LPA Jussieu Tour 53-54 3e étage CERSP UMR 5173 61, rue Buffon 75005 Paris Intitulé de l’équipe : Responsable du stage : Nom : Eric MOTARD (Doctorant) Nathalie MACHON (Pr. MNHN) Tél. : 01.40.79.38.71 Fax : Email: [email protected] Références dans le domaine : LARA J. CALL and ERIK T. NILSEN. 2003. Analysis of spatial patterns and spatial association between the invasive tree-of-heaven (Ailanthus altissima) and the native Black Locust (Robinia pseudoacacia). Am. Midl. Nat., 150:1-14. SEXTON O. J., J. G. LAWRENCE, A. COLWEL. 1991. The ecological impact of allelopathy Ailanthus altissima Simaroubaceae. Am.Midl. Nat., 78(7):948-958. HEISEY R. M. 1996. Identifications of allelopathic compound from Ailanthus altissima (Simaroubaceae) and characterization of its herbicidal activity. American Journal of Botany, 83(2) : 192-200. Problématique : Aujourd’hui, l’impact des activités humaines sur la biodiversité est important et l’introduction de plantes exotiques fait notamment partie des facteurs modifiant fortement les communautés floristiques autochtones. En effet, les plantes exotiques peuvent avoir des attributs compétitifs que n’ont pas les espèces présentes dans les communautés subissant l’invasion, ce qui aboutit à leur domination sur les espèces natives. Ainsi, il a été démontré que des espèces invasives entrant en compétition avec les espèces natives pouvaient entraîner la disparition de ces dernières. Ce phénomène peut conduire ainsi à un écosystème homogène, une perte de la diversité et à l’altération des processus en place dans les écosystèmes. L’espèce invasive Ailanthus altissima (Mill.) Swingle est fréquemment rencontrée dans ces sites perturbés ou modifiés par les activités humaines. Description du stage : Le but de ce stage est d’étudier les processus de colonisation et de maintien de cette espèce envahissante en région parisienne. 1. Il s’agira de caractériser d’un point de vue écologique des stations présentes de l’espèce en Ile de France principalement en milieu forestier (Fontainebleau) et urbain (Hauts de Seine) ; 3 stations forestières (une à l’intérieur du massif forestier et deux situées en ourlet forestiers) ont déjà été repérées et cartographiées, les stations urbaines sont à choisir… 2. De suivre, grâce aux données de la base Flora, l’avancée de l’espèce en Ile de France depuis son apparition, Les données Flora regroupent des données anciennes (bibliographiques ou d’herbier) et des données actuelles. Il s’agira de regarder la présence de l’espèce au cours du temps pour avoir une idée de l’avancée de cette espèce en Ile-de-France. Il faudra également caractériser les écologiquement les stations pour essayer de comprendre par quel biais cette espèce a pu envahir notre région et tenter de freiner sa progession. 3. D’étudier les potentialités allélopatiques de l’espèce en comparant la flore de zones sans Ailantes avec celle de stations d’Ailantes équivalentes écologiquement. Les éventuelles différences de diversité observées donneront une idée de ces potentialités. Sur les stations où l’Ailante est présent, des expériences de restauration partielle du couvert végétal naturel sont prévues ou en cours (par coupe des ailantes) et permettront également la comparaison de la flore sur des parcelles restaurées et témoins. Pour les stages de M2 Ce stage peut-il se poursuivre par une thèse : NON