Recherche sur les Poissons

Recherche sur les Poissons
Par : Daniel Fréchette
Jean-Philippe Parent
Éric Lebrun
Pierre Lemay
Michaël Janelle-Montcalm
Groupe 02

L’anatomie
Schéma sur l’anatomie extérieure :
Les nageoires sont mobiles. Elles servent au déplacement, aux manœuvres et à la stabilisation du
poisson, et pour certaines espèces, comme organes reproducteurs , voire de défense.
1. nageoire caudale : permet la propulsion et la direction (effet gouvernail).
2. nageoire dorsale : en une ou deux parties souvent érectiles, constituées de rayons durs ou mous,
associées éventuellement à une nageoire adipeuse (faite de tissus graisseux) elle permet d'éviter
l'effet de roulis, et surtout la stabilisation avec les nageoires pectorales. Il s'agit aussi d'un organe
de défense et de parade chez certaines espèces.
3. nageoire anale : entre l'anus et la nageoire caudale, elle fait office de stabilisateur.
4. nageoire pelvienne : appelée aussi ventrale, double, elle sert très souvent à explorer (fouilles des
fonds) ou à manipuler des éléments extérieurs (graviers, végétaux, ...).
5. nageoire pectorale : utilisée pour manœuvrer (effet balancier), elle sert de stabilisateur avec la
nageoire dorsale.
Les Sens Du Poisson
6. la vue : l’œil du poisson n'a pas de paupière, il est placé latéralement. Une bonne vision
binoculaire leur est impossible. Ils perçoivent bien les couleurs mais peu les distances. La mise au
point s'effectue par le déplacement du cristallin qui est indéformable.
7. l'odorat : très développé, permet la détection de la nourriture (l'organe : les narines).
8. l'ouïe : très développée, elle détecte les vibrations à basse fréquence; elle permet d'évaluer la
direction et la force des courants. Le poisson détecte ainsi toute approche d'un autre animal.
La ligne latérale représente l'organe sensoriel du poisson. En fait le support du système nerveux
s'extériorise par une ligne d'écailles perforées où aboutissent des terminaisons nerveuses

La flottabilité.
Le poisson flotte grâce à un organe hydrostatique de flottabilité appelé vessie natatoire (ou vessie
gazeuse), sa fonction étant principalement de régler la densité voulue suivant la profondeur. Elle se gonfle
ou se dégonfle à volonté. La peau.
La peau est recouverte d'écailles osseuses remplissant plusieurs rôles : la protection, l'aérodynamique et
pour certaines le support de terminaisons nerveuses.
La croissance des écailles suit celle du poisson. Leurs stries permettent d'en déterminer l'âge. Une couche
de mucus les protège des bactéries et autres moisissures ou champignons.
Le Squelette
Les Organes Internes du Poisson
Parties non représentées : le cœur, la rate, le rein, les ovaires, l’œsophage, œufs, orifice urogénital..
Vessie natatoire : sa fonction étant principalement de régler la densité voulue suivant la profondeur. Elle
se gonfle ou se dégonfle à volonté

Le Système Respiratoire
La respiration : pour respirer le poisson va fermer alternativement sa bouche et ses opercules. Le courant
d'eau ainsi produit va irriguer ses branchies. Le sang fixe l'oxygène à travers la fine paroi des branchies et
libère le gaz carbonique.

Les Signes Extérieurs de Maladie
Les Maladies Parasitaires
Ces maladies se déclarent souvent lors de pollutions ou d'augmentation de température.
 l'ichtyophtiriose : appelée aussi maladie des points blancs. Elle est causée par un parasite qui
s'incruste sous la peau du poisson. L'aspect extérieur se caractérise par l'apparition de points
blancs sur la peau, les nageoires et les branchies. Ce sont en fait les cellules mortes autour du
parasite, un petit protozoaire l'Ichtyophtirius (< à 1mm). Le poisson parasité est voué à la mort.
 ligulose : elle est provoquée par un ténia de quelques cm de long qui infecte la cavité abdominale
du poisson et le fait gonfler. Les hôtes intermédiaires sont un crustacé puis un oiseau aquatique.
 l'argulose : la maladie est transmise par un crustacé de quelques mm qui se fixe sur la peau du
poisson, grâce à son rostre, pour lui sucer le sang. Les rougeurs et autres piqûres seront le siège de
maladies bactériennes ou fongiques.
 lernéose : à l'origine il s'agit d'un crustacé de quelques cm, la lernée, qui parasite la peau du
poisson, en se fixant sous les écailles. ce sera le siège de maladies bactériennes ou fongiques.
 bucéphalose larvaire : le parasite se diffuse par l'intermédiaire d'un mollusque (la moule zébrée).
Le poisson parasité, surtout chez les cyprinidés, est atteint par des ulcérations au niveau de la
gueule, des branchies et des nageoires. L'issue est généralement fatale.
 gyrodactylus : trématode de 1 mm se fixant à l'épiderme du poisson. les nageoires et les écailles
sont attaquées.
 trichodina : se fixe à l'épiderme.
 costia : un flagellé de 0,01 mm, se fixe sur l'épiderme. Un voile de mucus apparaît.
 dactylogyrus : trématode de 0,5 mm se fixe à l'épiderme branchial de l'alevin, affaiblissant ses
capacités respiratoires.
 ergasilus : un crustacé de 1 mm se fixe sur les branchies, affaiblissant les capacités respiratoires
du poisson.
 tournis : maladie de la truite arc-en-ciel provoquée par un sporozoaire.
 hépatonéphrite : elle se manifeste plutôt dans les piscicultures lors du réchauffement des eaux
alimentées par une rivière.