Les rayons sont constitués d’articles formés d’os mou. Le tronc se termine postérieurement
par l’orifice anal en position ventrale qui est en fait une papille ano-génito-urinaire.
La queue est la partie du corps située en arrière de l’anus. Elle porte deux nageoires
impaires, la nageoire anale placée en arrière de l’anus et la nageoire caudale constituée de
deux lobes symétriques.
Alimentation
Le poisson rouge est omnivore. Dans la nature, il fouille la vase des étangs à la recherche de
vers, de larves, de graines, de débris de toutes sortes mais il se nourrit également de plantes
aquatiques.
Respiration et circulation
La respiration du poisson rouge est une respiration branchiale, c'est-à-dire que l’oxygène
dissous dans l’eau est transféré dans le sang au niveau des branchies. Sous les opercules,
chaque cavité branchiale comporte quatre branchies. L’eau qui a pénétré par la bouche,
traverse la cavité buccale et atteint les branchies au niveau desquelles se produisent les
échanges gazeux respiratoires, absorption d’oxygène et rejet de gaz carbonique. L’eau
ressort ensuite par les ouïes. Chez l’animal vivant, on peut observer l’eau qui pénètre par la
bouche et ressort par les ouïes, les opercules s’ouvrant et se refermant avec un rythme
régulier. On peut mesurer le rythme respiratoire en comptant le nombre de cycles d’ouverture
et de fermeture des opercules en une minute. La fréquence mesurée varie avec la
température de l’eau car la quantité d’oxygène dissous dans l’eau varie en raison inverse de
la température. En effet, dans une eau chaude, il y a moins d’oxygène dissous et l’animal doit
augmenter la fréquence des mouvements respiratoires pour extraire la même quantité
d’oxygène. Comme chez tous les vertébrés, le système circulatoire formé de vaisseaux
sanguins est clos. Le cœur comporte une seule oreillette et un seul ventricule.
Locomotion
La nage du poisson rouge est difficile à analyser précisément par la simple observation. La
propulsion est assurée essentiellement par la nageoire caudale qui est aussi utilisée, avec les
nageoires impaires, pour les changements de direction. Les nageoires paires, pectorales et
abdominales, servent surtout à la stabilisation. La forme hydrodynamique du corps associée
au mucus sécrété par l’épiderme facilite la pénétration dans l’eau. Les déplacements
verticaux sont facilités par la présence d’une vessie remplie de gaz, la vessie natatoire, dont
les variations de volume permettent à l’animal de contrôler sa flottabilité.
Reproduction
Le poisson rouge a une reproduction sexuée. Les sexes sont séparés mais le dimorphisme
sexuel est peu marqué : c’est seulement en période de reproduction que le mâle porte de
petits tubercules sur les ouïes. La fécondation est externe, le mâle déposant son sperme sur
les milliers d’œufs pondus par la femelle, généralement sur les plantes aquatiques. Le
poisson rouge est donc ovipare. Dans la nature, c’est l’allongement de la durée du jour
associée à la remontée printanière des températures qui déclenche la reproduction mais la
reproduction en aquarium est difficile à obtenir. La maturité sexuelle est atteinte pour les