français – clefs pour le concours
publicité
Helena Rodrigues 2006 FRANÇAIS Entrer dans l’écrit Une activité complexe : Entrer dans l’écrit, une dimension sociale et culturelle - Tri +/- fin de textes dès la maternelle : dimension sociale et culturelle. - Lecture d’albums et son questionnement, raconter des histoire, différentes animations autour du livre, rencontre avec tous les écrits disponibles. - Création des BCD (Bibliothèque Centre Documentaire) : c’est le pari qu’une enfant au contact direct et fréquent des livres construira de lui-même son apprentissage => déception. Tout de même, BCD favorise la lecture individuelle, sa socialisation (grde table, salle de débat pr parler d’un livre lu), sa structuration (classement des livres) => appui important pr entrée ds l’écrit. - Dictée à l’adulte : progressivement, l’enfant prend conscience de l’acte d’écriture et que sa parole a été fixée par l’écriture. - 1ère culture littéraire : base solide pr les lectures ultérieures autonomes. Entrer dans l’écrit : une activité cognitive et conceptuelle - Ex : loto des prénoms : comparer des formes graphiques de prénoms proches, vérifier par des identifications phoniques les différences, mettre en œuvre un processus d’abstraction. - Ex : étiquettes « train », « papillon » à faire correspondre aux images : l’enfant doit reconnaître les liens entre les aspects phoniques (notamment la longueur d’émission du mot) et les aspects graphiques (longueur du mot écrit) et non d’après la forme ou l’aspect du mot écrit. Psychogenèse de l’écrit - - - Théorie de la clarté cognitive : différence d’apprentissage liées à ce que l’enfant ne sait pas pourquoi il apprend à lire et qu’il ne perçoit pas le caractère symbolique de l’écriture. Le travail de l’enfant est essentiellement cognitif et porte sur la conceptualisation de l’écriture et non apprentissage moteur du geste graphique : o Comprendre que l’écriture est conventionnelle, contrairement au dessin. o Contrôler la quantité d’éléments que doit comporter une production écrite, éviter le remplissage aléatoire. o Différencier les écritures de noms différents. o Percevoir qu’une écriture a une relation avec la valeur sonore du mot 4 étapes de psychogenèse (Emilia Ferreiro) : o Niveau pré-syllabique : l’enfant ne fait aucun lien entre les aspects sonore et graphique mais l’enfant tient compte des caractéristiques de l’objet (train/papillon). Il utilise des lettres, des pseudo-lettres, gribouillés. o Niveau syllabique : 1 lettre = 1 syllabe orale. o Niveau syllabico-alphabétique : lettre = tantôt syllabe, tantôt phonème. o Niveau alphabétique : 1 lettre = 1 son. Il reste à découvrir que les lettres ne transcrivent pas toujours des sons mais ont un valeur orthographique. La question du geste graphique - Exercer à tous les niveaux de l’école maternelle, sans jamais les confondre, les 3 dimensions de l’activité symboliques graphique sont : 1/2 Helena Rodrigues 2006 o Dessin : l’enfant organise des tracés et des formes pour créer la représentation ou exprimer des sentiments et les communiquer. Sens de la feuille indifférent. o Graphisme : enchaînements de lignes simples, rectilignes ou courbes, continues ou discontinues, alternance de couleurs qui se rythment et se structurent en motifs. o Ecriture : activité graphique et linguistique dont les 2 composantes ne peuvent être dissociées. Sens de la feuille important, écriture horizontale et linéaire. La question de la conscience phonique - - Difficulté pour les enfants car ils traitent le sens des énoncés et non ses constituants => attirer l’attention sur les unités distinctives de la langue : poésies, comptines, jeux chantés, chansons, virelangues. Retrouver les syllabes constitutives d’un énoncé (5 ans) : 1er pas vers la prise de conscience des phonèmes de la langue : rimes en fin de mot dans les poésies et chansons, assonances en début de mot… Quand apprendre à lire et à écrire ? - - - Apprendre à lire d’abord => 2 pb : o Les enfants ne comprennent pas que la langue écrit représente la langue parlée. o Les études montrent que procéder du simple au complexe n’est pas vraiment une démarche efficace. Apprendre à écrire d’abord => 3 avantages : o L’enfant est placé dans une situation de production plutôt que de réception (lecture) : théories du constructiviste Piaget, du pédagogue Freinet. o Clarté cognitive. o Compréhension du système phonème-graphème grâce aux analyses phonographiques nécessaires à l’écriture d’un mot nouveau. Apprendre à lire et écrire en même temps : la lecture est source de connaissances nécessaires pour que l’outil d’analyse métalinguistique et linguistique de la langue qu’est l’écriture travaille sur un matériau satisfaisant. 2/2
