la Corée ou Taiwan. Les firmes japonaises implantant de nombreuses usines d’assemblage ou
« usine tournevis » à travers l’Asie orientale (photo p 211), participent à la création d’un
système économique dans l’ensemble de l’Asie.
A partir des années 70, les firmes japonaises se reconvertissent et s’orientent peu à peu
vers des activités de hautes technologies nécessitant une MO de moins en moins nombreuses.
Parallèlement, elles amplifient le phénomène de délocalisation des activités les moins
compétitives. Ainsi se diffuse progressivement le modèle de développement japonais.
En 40 ans se met en place une Division Internationale du travail (DIT) qui s’étend
même au-delà de l’Asie orientale (dragons, puis tigres et NPI de la troisième génération…).
Ces pays profitent pendant cette période du transfert de technologie nécessaire au bon
fonctionnement des usines des firmes nippones et affirme petit à petit leur indépendance vis-
à-vis du Japon.
Les Dragons avaient, à l’origine, une situation semblable à celle du Japon : MO
importante disciplinée et peu coûteuse, des capitaux limités, une économie basée sur le textile
et des productions traditionnelles. Puis ouverture, sous l’impulsion japonaise, à des activités
plus qualifiées. L’autarcie est impossible car le marché intérieur reste faible (même si le
pouvoir d’achat augmente, les salaires restent faibles). Donc les NPI choisissent, à l’instar du
maître japonais, l’industrialisation pour l’exportation. Ensuite a lieu un lent processus de
substitutions des activités industrielles. Acquisition progressive de savoir-faire grâce aux
délocalisations nippones. Le niveau de vie, au départ, très bas augmente Epargne.
Investissements croissants dans de nouvelles technologies et dans des pays voisins comme la
Thaïlande ( tigres ou NPI de la 2ème génération). Les dragons activement à l’essor de l’Asie
orientale et sont considérés, dès la fin des années 80, comme des pays riches .
Par exemple, la réussite économique de la Corée du sud est « validée » par
l’organisation des JO de Séoul en 1988 et l’organisation de la coupe du monde de foot en
2002. A l’heure actuelle la reconversion vers des activités de hautes technologies est une
véritable réussite Des entreprises de plus en plus fortes qui peuvent elles aussi investir
désormais vers l’étranger et s’imposer sur les marchés internationaux. Exemple : les chaebols
( p222) coréens qui fonctionnent sur le modèle des keiretsus au Japon Samsung commence
par la production de téléviseurs en 72, puis se reconvertit dans les semi-conducteurs (
mémoire PC), collaboration avec de puissants groupes ( NEC), aujourd’hui 1er fabricant de
téléviseurs au monde, nombreuses délocalisations en Californie et en Chine le nouveau pays
atelier de l’Asie orientale.
La Chine le nouveau pays atelier de l’Asie orientale. A partir de 1978 politique de
l’ouverture insufflée par Deng Xiaoping ouverture progressive vers les marchés
internationaux (« économie socialiste de marché ») ; création de ZES zones économiques
spéciales : avantages fiscaux aux entreprises, autorisation d’installer des banques étrangères,
marchandises importées détaxées ( pour l’assemblage), assouplissement de la législation du
travail . .( doc 14 et 17p 218-219) développement des activités économiques et très forte
croissance.
De nos jours la Chine a pour objectif est de rattraper les EU. Elle se voit comme le
seul rival possible à l’hégémonie états-unienne. Plusieurs signes montrent qu’elle s’impose de
plus en plus dans le concert des grandes nations : Shanghai , premier chantier du monde, 1er
taïkonaute en 2003, JO de Beijing en 2008, Exposition universelle de Shanghai en 2010. Les
deux concurrents principaux dans la région semblent dépassés.
C/ L’ouverture aux marché internationaux
L’Asie orientale est de nos jours un ensemble d’économies et d’entreprises
interdépendantes et ouvertes sur le monde.