La survie de la mère est liée à celle du nouveau-né. Chaque année, environ 4
millions des nouveaux-nés meurent au cours des quatres premières
semaines de vie des maladies ou autres causes largement évitables. Ces
décès représentent 40% de l’ensemble de la mortalité des enfants de moins
de cinq ans.
Le monde en développement paie le plus lourd tribut. Le risque de décès
maternel sur la vie entière est de 1 sur 76, alors qu’il est de 1 sur 8 000
dans les pays développés. De meme, un enfant né dans les pays les moins
avancés risque 14 fois plus de mourir pendant les 28 premiers jours de sa
vie qu’un bébé né dans un pays industrialisé.
Ce rapport sur la situation des enfants dans le monde rappelle que ces décès
des mères et des nouveaux-nés peuvent etre évités en mettant en œuvre
des interventions qui ont fait la preuve de leur efficacité comme une
médecine procréative de qualité, les soins prénatals, la présence de
soignants qualifiés à l’acccouchement, l’accessibilité des soins d’urgence pour
les femmes et les nouveaux-nés en cas de besoin, une nutrition adéquate,
des soins postnatals pour les mères et les nouveaux-nés, et une éducation
encourageant des pratiques saines pour les femmes et les nouveaux-nés.
Dépassant l’insistance traditionnelle sur des interventions uniques, visant
une maladie spécifique, le concept de continuum de soins est rappelé. Il
implique la mise en place d’un modèle de soins essentiels qui s’adresse à
chacune des étapes de la vie de la mère, du nouveau-né et de l’enfant. En
outre le rapport note que c’est dans un environnemen favorable à
l’autonomisation des femmes, à leur éducation, au respect de leurs droits,
que les services de santé sont les plus efficaces.
Des progrès importants ont été faits à travers le monde surtout en matière
de réduction de la mortalité des enfants, mais plus d’efforts doivent etre faits