Partie Atelier MISE EN SERVICE Fiche référence professeur Fiche N°1 Date : 1 Généralités. La mise en service d’un système à pour objectif de tester le bon fonctionnement du câblage que vous venez de réaliser. Le bon fonctionnement est décrit soit sous forme du cahier des charges, ou par analyse du fonctionnement des circuits de commande et de puissance. Cette mise en service doit se faire en toute sécurité, à la fois pour le matériel mis en œuvre, ainsi que pour la ou les personnes mettant en service le système. 2 Méthodologie. Le déroulement d’une mise en service est strict. La personne mettant en service doit dans un premier temps se munir du dossier technique du système. La seconde étape consiste à contrôler l’absence de court-circuit dans le câblage, l’absence de défaut d’isolement sur les actionneurs et la présence et la continuité de la liaison équipotentielle. Par conséquent, cette étape se réalise HORS TENSION. La troisième étape doit permettre de vérifier si les tensions présentent sur le système sont correctes par rapport au cahier des charges. Donc, cette étape se réalise SOUS TENSION. La dernière étape consiste à vérifier si le système réagit correctement par rapport au cahier des charges ou par rapport à l’analyse faite durant la première étape. 3 Première étape. Cette première étape consiste à rassembler l’ensemble des documents techniques concernant le système étudié. A l’aide du dossier technique, vous devrez choisir les réglages des différents appareils tels que les relais thermiques, les blocs temporisés, … De plus, vous devrez choisir les différents fusibles à placer dans les sectionneurs porte fusible, les portes fusibles, le couplage des différents récepteurs, … Enfin, vous devrez raccorder les différents actionneurs (Moteurs, résistances de chauffage, vérins, …) à la platine. 4 Deuxième étape. La seconde étape doit permettre de s’assurer que la protection du matériel et des personnes est correctement réalisée. Elle se réalise HORS TENSION. Pour s’assurer que la platine est bien hors tension, on doit utiliser un VAT Vérificateur d’Absence de Tension. Cet appareil doit être tester avant et après chaque utilisation. Vous devez obligatoirement vérifier l’absence de tension entre tous les conducteurs actifs (Phases et Neutre). Pour s’assurer de la protection du matériel, il faut contrôler l’absence de court-circuit dans le câblage que vous venez de réaliser. Très souvent, on se contente de contrôler uniquement le circuit de puissance. En effet, les courants circulant dans ce circuit en fonctionnement normal peuvent être important, par conséquent, un court circuit pourrait être dramatique pour le matériel et pour les personnes présentent autour du système. Pour contrôler l’absence de court circuit, on utilise un MEGAOHMETRE appelé aussi CONTROLEUR D’ISOLEMENT. Cette appareil mesure la résistance électrique R entre 2 bornes, tout en appliquant une tension importante. Le choix de cette tension est possible à l’aide d’un commutateur placé sur l’appareil (250V, 500V, 1000V). Cette tension doit être choisi supérieure à la plus grande des tensions du réseau d’alimentation. Par conséquent, vous devez obligatoirement mettre les EPI. En l’absence de court circuit, la résistance électrique doit être très importante voire même infinie. Le mégaohmètre affiche alors la valeur OL (Over Limit). Vous devez obligatoirement vérifier l’absence de court circuit entre tous les conducteurs actifs (Phases et Neutre). Fiche N°1 référence professeur « Atelier » « Mise en Service » Page 1 sur 2 Partie Atelier MISE EN SERVICE Fiche référence professeur Fiche N°1 Date : Pour s’assurer de l’absence de défaut d’isolement sur les actionneurs, on utilise un MEGAOHMETRE. Un défaut d’isolement pour un moteur, par exemple, se traduit par un fil du bobinage du moteur qui vient touché la carcasse métallique du moteur. On doit donc vérifier qu’il n’existe aucune liaison électrique entre les bornes de connexion des conducteurs actifs et la masse électrique du récepteur. Si il n’y a pas de présence de défaut d’isolement, le mégaohmètre affiche une valeur très importante voire même l’infinie (OL). Pour s’assurer de la protection des personnes, il faut contrôler la présence et la continuité de la liaison équipotentielle. Pour cela, il existe 2 méthodes complémentaires. La première consiste à vérifier visuellement la présence du conducteur de Terre (PE). Cependant, cette première vérification n’est pas suffisante, car même si la présence visuelle du conducteur Vert/Jaune est prouvée, rien ne dit si la continuité existe. C’est à dire, si le fil n’est pas coupé à un endroit. Pour cela, on doit utiliser un MULTIMETRE en Ohmmètre position Bip sonore. Si un signal sonore retentit, cela signifie que la continuité existe. Dans le cas contraire, la liaison équipotentielle est défectueuse, et il faut absolument la réparer. 5 Troisième étape. La troisième étape doit permettre de vérifier si les tensions présentent sur le système sont correctes par rapport au cahier des charges. Donc, cette étape se réalise SOUS TENSION. Etant donné que des tests ou mesures vont être réalisés en présence de tensions dangereuses (ex : 400V), il est obligatoire de se munir des EPI (Equipements de Protection Individuelle). RAPPELS SUR LES EPI : - Gants isolants. A tester avant chaque utilisation. Casque ou visière. Lunettes. Pour mesurer des tensions, on utilise un multimètre en position VOLTMETRE. Si vous devez mesurer une valeur efficace d’une tension alternative sinusoïdale (par exemple le réseau d’alimentation 230/400V), vous devez placer le Voltmètre en position AC. Si vous devez mesurer une tension continue (par exemple la tension fournie par une pile ou par une alimentation continue), vous devez placer le Voltmètre en position DC. 5 Quatrième étape. La dernière étape consiste à vérifier si le système réagit correctement par rapport aux spécifications fonctionnelles du dossier technique ou par rapport à l’analyse faite durant la première étape. Vous devrez donc actionner les différents composants du pupitre (Bouton Poussoirs, Commutateurs, Capteurs de position, …) dans un ordre précis et vérifier que le système réagit correctement (les moteurs démarrent ou s’arrêtent, les résistances de chauffage chauffent, les voyants s’allument ou s’éteignent) par rapport au cahier des charges. En cas de dysfonctionnement, vous devrez réaliser une opération de dépannage afin de mettre le système en état de fonctionnement. Fiche N°1 référence professeur « Atelier » « Mise en Service » Page 2 sur 2